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Commentaire de bigglop

sur Référendum Sarkozy : Outil de destruction massive des syndicats de salariés ?


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bigglop bigglop 12 mars 2012 20:38

Bonsoir à tous,

Comme d’habitude, Sarko 1er fait un coup de com’
Souvenez-vous qu’après son élection, il avait affirmé son souci de privilégier le dialogue social et il nous a collé sa réforme des retraites de 2010 qui devra être révisée pour compenser le gap démographique de 2020, alors qu’il a déjà vidé le Fonds de Réserve des Retraites (FRR) créé par le gouvernement Jospin en 1999.
Je me souviens du rôle des syndicats, à l’époque.

Récemment, il impose la prééminence des accords d’entreprise sur les accords, conventions collectives de branche. Il s’agit d’une remise en cause fondamentale de la hiérarchie des normes, dénoncée par le Front de Gauche.

Qu’il y ait référendum ou non, le Conseil et la Commission Européenne s’occupent de nous, avec le TSCG et son « Six Pack » :

Ensuite intervient l’Union Européenne ou plutôt la Commission qui en 2005 dans le volet préventif et correctif du Pacte de Stabilité et de Croissance (PSC) précise deux dispositions relatives aux régimes de retraites :

Toutes les évaluations des politiques nationales par le Conseil et la Commission prennent en considération la mise en œuvre de réformes des retraites consistant à introduire un système à piliers multiples avec un pilier obligatoire financé par capitalisation

Le Six-pack qui fait partie du TSCG vise à une nécessaire harmonisation des régimes sociaux européens donc d’une réforme des retraites

Mario Draghi enfonce le clou en affirmant que le modèle social européen est mort.

Pour de plus amples détails, consulter le site Contrelacour

Je vous copie un de mes anciens commentaires :

Laurence Parisot persiste et signe.
Elle est la digne représentante du patronat français rétrograde qui voudrait revenir au XIX siècle, celui de l’
Assomoir, de Germinal d’Emile Zola avec des relents fascisants de cette vieille droite nostalgique des Croix de Feu, anti-Front Populaire.
Héritière de la politique du Baron Ernest-Antoine Sellières (Wendel), vice-présidente de l’IFOP, elle souhaite « moderniser », réconcilier le MEDEF avec la société civile.
Quelques citations :
- la liberté d’entreprendre s’arrête là où commence le droit du travail
- la vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ?
- être libéral ne signifie pas être antisocial
- ..l’entreprise au coeur de la société française comme moteur de l’ascension sociale

Ses objectifs :
- « moderniser » le code du Travail : supprimer la durée légale du travail, les contraintes juridiques du licenciement par la mise en place d’un contrat unique de travail (contrat de mission), favoriser les accords d’entreprises au détriment des accords de branches d’activité
- supprimer les organes de contrôles comme la médecine du travail (financée par les employeurs), l’inspection du travail...
- « détricoter » le code pénal du droit des affaires : diminution des peines, des délais de prescription.
- détruire la retraite par répartition (cotisations patronales) pour la remplacer par une retraite par capitalisation.

Elle va plus loin que la « réforme sociale » promise par son ami Sarkozy.

Vous souvenez du dialogue Chérèque-Parisot sur un plateau de télévision après l’adoption de la réforme des retraites de 2010 :
Cet abruti de Chérèque qui dit : « maintenant, il va falloir passer à autre chose » et la Parisot lui dit, en lui posant la main sur le bras, « oui, oui, il faut passer à autre chose !! ».
Qu’il est beau le syndicalisme français.

Il ne faudra pas l’oublier elle et ses congénéres et les mettre dans la même charette que le P’tit Nicolas et tous les poliiticards de droite, du centre et de gauche.



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