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Accueil du site > Actualités > Politique > UMP et Ecole privée : Machiavélisme, déloyauté, malhonnêteté

UMP et Ecole privée : Machiavélisme, déloyauté, malhonnêteté

Les périodes électorales permettent parfois de faire tomber des masques de Tartuffes. En voici un exemple sur l’affaire grave de l’asphyxie de l’école publique par le gouvernement UMP qui avait un allié que personne ne soupçonnait : seuls les usagers de l’école catholique étaient au courant.

Le gouvernement SARKOZY a supprimé 77 500 postes, dans nos écoles publiques, ces 5 dernières années.

François HOLLANDE candidat a promis de rétablir 60 000 postes en 5 ans, 1000 tout de suite.

Vincent Peilllon, Ministre de l’Education nationale, accorde dès maintenant 70 postes à l’enseignement catholique, il ne dit rien des autres secteurs de l’enseignement privé. Mais il est vrai que « le reste » est négligeable par rapport à l’enseignement catholique.

Sur les 60 000 postes promis en 5 ans, l’enseignement catholique en réclame 5100 pour ses classes sous contrat d’association.

La presse s’en est fait l’écho, dès les résultats du 1er tour des dernières élections, le pouvoir préfiguratif socialiste a reçu les délégations de l’enseignement privé. Pas les autres (qui n’avaient d’ailleurs peut être pas demandé d’audience, ou encore la presse continue-t-elle à privilégier le moindre « pet » de l’enseignement catholique pour en faire un fromage.

Jusque là, c’est la règle du jeu, ce n’est pas malhonnête, l’enseignement catholique fait pression au bon moment (les élections) pour obtenir plus.

Mais il y a un problème de fond : L’enseignement catholique fait sa publicité de recrutement sur le fait que ses classes sont moins chargées que les classes du secteur public, ce qui est vrai, car les statistiques montrent 3 à 5 élèves de plus par classe « publique » en moyenne que par classe « privée ». A partir de 20, chaque enfant en plus compte dans la qualité de l’enseignement élémentaire, c’est à partir de 30 dans le secondaire. Une classe chargée risque d’ être moins efficace qu’une classe à effectif raisonnable.

Ces chiffres d’effectifs raisonnables à l’école privée qui sont mis en avant par les services de l’enseignement catholique montrent que l’Etat qui accepte des effectifs raisonnables à l’école catholique sous contrat d’association continue à payer les enseignants privés comme il paie les enseignants publics, mais dans l’école publique il trouvait que ces effectifs raisonnables étaient insuffisants, et là il supprimait des postes ! Discrimination manifeste en défaveur des services publics.

Là où je peux parler de malhonnêteté, c’est dans le fait qu’en soutien de ces suppressions de postes dans le public, il y avait, cachées, les pressions, les connivences de l’enseignement privé catholique qui aurait dû, moralement, se contenter de s’occuper de ses affaires.

 La preuve de cette malhonnêteté est sortie durant la campagne électorale des présidentielles.

Répondant à une question du journal La Croix le 23 janvier 2012 : « François Hollande entend rétablir les 60 000 postes supprimés au cours de l’actuel quinquennat. Approuveriez-vous une telle mesure ? », Eric Delabarre, secrétaire national de l’enseignement catholique a déclaré : « Aborder la question de l’école par le biais des moyens ne me semble pas pertinent. La situation budgétaire est telle qu’il me semble impossible de rétablir ces 60 000 postes. Je pense même qu’on peut probablement continuer à en supprimer sans que la qualité de l’offre de formation s’en ressente. ... ».

Depuis le secrétaire national de l’enseignement catholique a changé d’avis et réclame 5 100 postes alors qu’il n’en a perdu que 2500 sous le gouvernement Sarkozy (contre 77 500 dans le public.

 

C’est plus que déloyal, c’est malhonnête. C’est du détournement de nos fonds publics vers ses poches bien garnies, au moment où la dette publique est dangereuse, et où la banque du Vatican continue à accumuler des milliards de réserves, sans aucune dette !

 Eric Delabarre roulait pour Sarkozy, et le Tartuffe vient maintenant réclamer 5100 postes qui seraient nécessaires à la qualité de l’enseignement, mais qui serviraient surtout à augmenter le différentiel entre le public et le privé en matière d'effectifs par classe. A aggraver la discrimination, aux dépens de l’intérêt général, en faveur des intérêts privés, donc particuliers.

 Eric Delabarre a obtenu une compensation à son soutien UMP. Avant de quitter le pouvoir, ce parti déloyal, malhonnête par rapport à son devoir vis-à-vis de ses propres services publics, a offert un grignotage supplémentaire en faveur de l’école catholique, afin de la favoriser. Je parle de la circulaire 2012….Voir dans ma table des news :

« Nouveau gouvernement : stop au gaspi et aux illégalités »

 http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=214


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31 réactions à cet article    


  • CHALOT CHALOT 10 juillet 2012 09:24

    Texte bien argumenté qui rappelle à la fois les principes et dénonce les pratiques.
    Il serait aussi intéressant de rappeler la situation des lycées et collèges avec d’un côté la fermeture de « petis » collèges publics et la possibilité aux collèges privés de poursuivre avec un petit effectif à recevoir la manne du public.


    • Francis, agnotologue JL 10 juillet 2012 09:37

      Merci pour cette info bien développée.

      Et qui démontre que, même si je l’ai utilisé souvent, le terme UMPS est fallacieux.

      Vous citez Éric Delbarre : "La situation budgétaire est telle qu’il me semble impossible de rétablir ces 60 000 postes. Je pense même qu’on peut probablement continuer à en supprimer sans que la qualité de l’offre de formation s’en ressente. ..."

      Je le comprends ainsi : l’offre de formation ne s’en ressentira si l’accroissement de l’école privée compense la diminution de l’école publique.

      Il était temps de virer l’UMP. Et il ne faut surtout pas qu’elle revienne.


      • lsga lsga 10 juillet 2012 11:02

        « Et qui démontre que, même si je l’ai utilisé souvent, le terme UMPS est fallacieux. »


        ce qui démontre la nature incohérente de votre esprit malade.

      • Robert GIL ROBERT GIL 10 juillet 2012 09:44

        Peu à peu l’école publique se restreint comme une peau de chagrin. Les suppressions de personnel et les classes surchargées, accélèreront la dégradation des conditions d’enseignement. De fait les écoles privées accueilleront de nouveaux élèves, mais dans ces structures aussi, l’inégalité sera de mise, et seule une certaine frange de la population pourra prétendre aux écoles « d’exception ». Les différences sociales seront une nouvelle fois amplifiées, et sortira de ces écoles la future classe dirigeante, qui tiendra sous sa coupe ceux qui n’auront pu accéder aux mêmes études qu’eux ! Et au fil du temps, sera rayé de la mémoire collective, le souvenir d’une époque où il existait une vraie école publique !
        ............
        http://2ccr.unblog.fr/2011/12/19/l%E2%80%99ecole-est-finie/


        • appoline appoline 10 juillet 2012 19:59

          L’école privé existe depuis très longtemps, ne mettez pas ça sur le dos du gouvernement précédent, il ne faut pas pousser.


          Et puis si, l’éducation nationale n’avait pas déconné, tirée vers le bas par des soixante huitard stupides en laissant aller l’autorité, elle n’en serait pas là l’école publique et la méthode globale, quelle idiotie, c’est un massacre parmi les élèves, quand on ne classifie pas de dyslexiques, on les case parmi les tarés-hyperactifs.

          Alors beaucoup de parents préfèrent payer, quitte à se saigner, pour tenter d’inculquer un peu de culture générale dans les têtes de leurs bambins.

          Les écoles d’élites aussi existent depuis longtemps, elle allient rigueur-éducation autour d’un enseignement solide, elles sont chères effectivement mais sachez que la réplique exacte pourrait se faire dans le public si l’éducation nationale se bougeait les fesses et les neurones

        • non667 10 juillet 2012 10:25

          les principaux traitres à l’enseignement public sont les syndicats gauchistes de l’enseignement public qui depuis plus de 60 ANS ( habib collège unique ) ont laissé passer les incessantes réformes soit disant « pédagogiques  » mais dont le véritable but est de saboter l’enseignement public (sabotage réussi ) pour le refiler au privé . (principe identique pour les ptt ....etc )

          vu le profil de c. baratier il en a été un idiot utile artisan 
          sûr que valet du système, il n’a pas manqué d’avancement au grand choix ,de promotion , d’honneur ! merci pour lui !


          • Francis, agnotologue JL 10 juillet 2012 10:30

            Heureusement que les curés en contrepartie, œuvrent pour le bien de l’école publique !

             smiley


          • lsga lsga 10 juillet 2012 11:00

            JL, toujours dans le n’importe quoi et la complaisance...


          • Francis, agnotologue JL 10 juillet 2012 12:12

            La caravane passe, les chiens aboient.


          • appoline appoline 10 juillet 2012 20:12

            L’éducation nationale devrait se donner une belle baffe pour avoir massacrer la qualité de l’enseignement dans notre pays, c’est elle seule la responsable de cet état de fait, engluée comme elle l’est dans sa propre incompétence.


          • mac 10 juillet 2012 11:32

            @l’auteur
            Je ne suis pas en faveur du développement de l’école privée mais pour entrer dans ce débat passionné, je rappelle qu’actuellement 20% des élèves sont scolarisés dans le privé et qu’à moins de nationaliser toutes les écoles, la logique qui devrait prévaloir est d’attribuer des heures, à peu près, au prorata des effectifs.
            Il faut aussi rappeler que derrière le terme générique« enseignement privé », il y aussi des enseignants ayant passé les mêmes concours que leurs collègues du public et qui n’ont pas tous choisis d’y enseigner par idéologie mais tout simplement parce qu’à une époque donnée, c’est là qu’on offrait des postes.
            Alors que faire de ces gens qui sont éventuellent vos collègues et qui sont aussi « réquisitionnés » pour faire passer le brevet, le bac ou pour préparer celui-ci loin de chez-eux , à la maison des examens à Argenteuil ? Les jeter à la rue parce que le privé c’est pas bien ?
            Le privé a aussi perdu beaucoup d’ heures, ce qui se traduit pour certains par le risque de ne plus avoir de temps plein ou même par le fait de ne plus avoir d’heures du tout, c’est à dire plus aucun salaire.
            Car si les maîtres du privé sont des agents de l’état sous contrat, celui peut également s’en « débarrasser » beaucoup plus facilement.
            La situation de l’enseignement privé est beaucoup moins rose que vous ne le laissez entendre, croyez- moi !


            • clostra 10 juillet 2012 11:39

              Et si et si on mettait tous les problèmes de notre société en perspective, que verrait-on ?

              environ 70% d’une classe d’âge obtiennent le BAC en 2012 (contre 20% en 1970)

              en moyenne, la durée de travail hebdomadaire est <30 heures

              2 ans suffiraient pour apprendre les connaissances nécessaires à l’issue du primaire

              l’école serait - avant tout - l’école de la sociabilisation

              sans le savoir, les enfants font l’éducation de leurs parents. Un petit coup de pouce style « école des parents » éviterait bien des échecs

              à bien y regarder, passer 20 heures avec une classe est une véritable prouesse (parole de parents)

              2 enfants / famille (2 enfants pour deux adultes bacheliers)

              ....

              ça va comme ça ! n’en rajoutons pas !


              • lemouton lemouton 10 juillet 2012 11:56

                merci à Monsieur Barratier..

                Un article qui démontre la raison d’être d’Agoravox..


                • zelectron zelectron 10 juillet 2012 16:51

                  Machiavélisme, déloyauté, malhonnêteté : ah, oui ? que d’épithètes ! L’auteur est d’une exquise tolérence et d’un parfait sens de l’équilibre, sans oublier un respect absolu du pluralisme ...


                  • chmoll chmoll 10 juillet 2012 18:27

                    tout ce que j’ai vu , c’est que s’pays n’avait pas de gouvernement pendant 5 ans (2007-2012)
                    il a été humilié, ridiculisé, ruiné , un véritable bocson
                    asteur faut voir


                    • communauthic communauthic 10 juillet 2012 19:08

                      Encore une vision soixante-huitarde qui montre l’hypocrisie de l’auteur.


                      Le coût de l’enseignement n’a jamais cessé d’augmenter
                      Les résultats objectifs n’ont jamais cessé de baisser
                      L’enseignement privé refuse du monde malgré la participation financière des parents.

                      En théorie, l’effectif moyen de chaque classe du public est de 16 enfants.....
                      En réalité il est malheureusement beaucoup plus élevé.

                      Mais alors, où est donc passé tout le personnel de l’Education nationale ????
                      Y aurait il des fuites ?????

                      La seule différence entre le privé et le public est à rechercher dans la gestion des ressources et non dans les fantasmes d’une pseudo idéologie religieuse.

                      Alors au lieu de pleurnicher toujours sur le manque de moyens, les injustices, les membres de l’education dite nationale, devrait regarder le développement exponentiel du nombre des écoles entièrement privées.Oui, messieurs les râleurs, ouvrer les yeux et posez vous la question de savoir pourquoi autant de parents choisissent de participer par leurs impôts à la gabegie nationale et d’assurer l’intégralité du coût de l’enseignement de leurs chères têtes blondes dans des écoles libres ou à domicile.

                      • Patricia 11 juillet 2012 01:44
                        @ communauthic
                        « Mais alors, où est donc passé tout le personnel de l’Education nationale ????
                        Y aurait il des fuites ????? »

                        En congé maladie pour dépression nerveuse hospitalisé dans les maisons pour dépressifs appartenant à l’Education nationale.....Il y en a plusieurs en France, mais personne n’en parle.


                      • ALasverne ALasverne 10 juillet 2012 19:48

                        Tout à fait d’accord. Deux poids, deux mesures, en faveur du privé, alors que nous sommes dans une république laïque. Si certains parents d’élèves ont les moyens de payer pour s’offrir le privilège d’école privées, en délaissant les écoles de la Républiques, qu’ils acceptent aussi la règle de priorité au service public d’éducation pour tous.
                        Quant à nos responsables, leur premier devoir est de défendre les valeurs de notre société et non pas de favoriser des enseignements confessionnels. Si ne l’acceptent pas et ne mettent pas en oeuvre tous moyens pour accomplir ce devoir, ils n’ont qu’à aller eux-mêmes travailler dans le privé. Au risque de ne pas bénéficier des confortables conditions que les français leur offrent pour servir les institutions.


                        •  C BARRATIER C BARRATIER 10 juillet 2012 19:57

                          Mais non Communauthic ! les parents choisissent massivement l’enseignement public. Dans mon village, l’école privée malgré avec ses petits effectifs est très contente d’elle même. Mais demande plus d’argent à la commune, car les petits effectifs coûtent ! 15 % des enfants de ma commune choisissent l’école privée, 85 % l’école publique, qui dépasse 200 enfants alors que l’école privée plafonne à la trentaine, et doit faire appel à des enfants d’autres communes pour arriver à 75 ! Avec 4 classes à chauffer, des couloirs et salles d’évolution surdimensionnés. A l’école publique on construit encore pour avoir une classe d’avance...

                          L’école privée donne un très bon enseignement à ce que j’en sais, car je travaille aussi en bénévolat avec elle. L’école publique est bien meilleure...du moins à ce qu’en disent les familles du coin...

                          Autour de ma commune, chaque année on agrandit une école, topus les 5 ans on crée un collège public, puis un lycée public, immédiatement remplis au max pendant que l’école privée fait du porte à porte pour remplir ses classes..Pas question pour elle de s’agrandir.

                          Le seul avenir des écoles privées sera le démarrage à grande échelle des écoles musulmanes. Déjà une sur LYON qui a 5 ans...Là peut être la pression baissera sur les écoles publiques aux classes chargées....

                          On va même peut être regretter les trop nombreuses (demain) écoles de communautés pour le vivre ensemble. On verra bien.


                          • lulupipistrelle 15 juillet 2012 04:24

                            Alors là, j’en reste bouche bée... vit-on dans le même pays ?

                            Les écoles privées sous contrat de ma ville ont des listes d’attente de plusieurs années... elles ont des locaux étriqués, et des classes surchargées... au point que maintenant ce sont pas moins d’une dizaine de Cours Privés qui ont ouvert...avec des tarifs effarants. Ben ils sont pleins. Je connaissais une vendeuse dans une boulangerie, qui ne travaillait que pour payer le Collège (hors contrat et excellent) de ses deux enfants...

                            Les collèges publics multiplient les filières originales pour essayer d’attirer des élèves de la classe moyenne... Les lycées suivent...

                            Et je ne vous parle pas des Classes à Horaires Aménagées du Conservatoire, où s’engouffre toute la progéniture du corps enseignant de l’EN, sans la moindre vocation artistique...mais pour échapper précisément à la mixité sociale. D’ailleurs une partie non négligeable des élèves du Collège Stanislas sont aussi des gosses de profs décomplexés du public.

                            Votre école privée fait du porte à porte ? quelle inversion de situation... chez nous ce sont les établissement publics qui s’y collent. Un exemple ? dans un lycée où enseigne un de mes amis, on récupère en seconde tous les adolescents refusés dans les filières pro pour cause de nullité, et on les garde quand même jusqu’au bac... tout ça pour éviter la fermeture de classes et la diminution de postes.


                          • Micka FRENCH Micka FRENCH 10 juillet 2012 21:00

                            De l’Ecossaise...

                            L’Ecole con-fessionnelle voisine arbore fièrement sur son fronton la plaque de notre REGION.

                            Il est HORS DE QUESTION que je finance un établissement bourre-crâne dans une République Laïque.

                            Il est hors de question de nommer éécole" un machin extrémiste RELIGIEUX.

                            Micka FRENCH sur le Web.


                            • Kiwala 19 septembre 2012 22:01

                              Vous avez raison, il vaut bien mieux financer :
                              - 40 % des effectifs du primaire supposés « dyslexiques » ou dys-n’importe quoi, qui vont engraisser la nouvelle profession à la mode : orthophoniste, ou les « sévices sociaux » qui servent de béquille à une école-leurre, au lieu d’aider les enfants réellement handicapés, qui, eux, ne trouvent plus de place nulle part,
                              - une « école » primaire d’où 40 % des élèves arrivent au collège sans savoir lire, écrire et compter correctement ,

                              et les services sociaux, psychologues, éducateurs spécialisés, prisons, et le Pôle Emploi longue durée qu’il faut bien prévoir pour ces pauvres gosses, dont personne ne se préoccupe, sauf quand ils deviennent « violents », à force d’avoir subi cette immense violence de l’école publique d’aujourd’hui : se traîner de classe en classe tout le primaire, voire au collège, sans même parvenir à acquérir les bases des bases, envoyés dans leur vie d’adulte totalement démunis et « exclus » de la société avant même d’avoir tenté d’y entrer !
                              L’école publique, aujourd’hui, est devenue une fabrique de handicaps.

                              L’école publique d’aujourd’hui est une honte, dont l’Education nationale devrait rendre compte en justice !

                              Une maman d’un des 40 %, qui tente désespérément de sauver son gosse de la noyade, vous savez comment ? Eh bien, en payant à prix d’or une école privée hors contrat, quand je paie mes impôts pour l’école publique qui ne songe qu’à l’avenir de ses enseignants, mais se fout de celui de nos enfants.


                            • Patricia 11 juillet 2012 02:04

                              Il faut souhaiter qu’un jour de vrais journalistes professionnels mèneront une vraie enquête pour dévoiler la réalité du fonctionnement des écoles qu’elles soient publiques ou privées et, là, on comprendra de quelle manière notre société se construit et pourquoi telle ou tel enfant du public ou du privé se retrouve au sommet et d’autres en bas de l’échelle. Comme on découvrira que le tri de la population commence dans les écoles et n’arrive pas par hasard.

                              Le fichage n’est peut-être pas officialisé en France mais cela n’empêche pas qu’il existe réellement.
                              Quant aux profs, regardons d’un peu plus près les motifs pour lesquels certains (es) beaucoup, tiennent à intégrer l’éducation nationale et de réel choix par vocation il est à parier qu’on ne trouvera qu’un pourcentage très minime.Tout comme il faudrait s’intéresser à leur équilibre psychologique, la façon dont ils (elles) sont recrutés (ées) et changer ce système de surprotection syndicale dont ils (elles) bénéficient outrageusement.
                              A noter qu’un prof qu’il soit du privé ou du public qui commet une gaffe, même grave, est exceptionnellement renvoyé de l’Education nationale et simplement déplacé.Ils (elles) ont droit à une Justice spécial Education nationale. 
                              Notre société Française en a fait une caste de surprotégés, surexcusés et de plaintifs à tous va dont les capacités et les niveaux de connaissances sont considérablement dégradés.

                              •  C BARRATIER C BARRATIER 11 juillet 2012 09:02

                                Oui Patricia, je confirme que dans mon village, toutes les « fortunes » mettent leur enfant à l’école privée. Et demandent toujours plus d’argent public, refusant de ne recevoir que la même somme que ce qui est dépensé par la commune et par enfant de son école publique, et comme ils investissent ces gens là les conseils municipaux....la collectivité les engraisse.

                                Les enseignants ne sont pas des militants de la République, mais des salariés attentifs à leur paye, leurs horaires, leurs vacances. J’en veux aux sybdicats de salairés du public ou du privé d’avoir laissé passer la semaine de 4 jours à l’école élémentaire, - une cause d’échec important..mais ils avaient leur week end. Quand j’étais instituteur, j’avais mes élèves jusqu’à 16 h 30 le samedi.
                                Pas de classe le jeudi à l’époque, je leur faisais faire des sports collectifs avec des échanges entre écoles voisines.

                                Par contre, Patricia, il est parfaitement possible de sanctionner les enseignants qui le méritent, j’ai été proviseur 22 ans, et j’ai dû parfois le faire. Le rectorat, l’état ne protègent pas leurs personnels. J’ai été traduit en justice pour avoir mis à la porte un enfant qui menaçait les autres avec un couteau et les rackettait. Refus du Recteur de m’aider pour ma défense. Il me demandait de réintégrer le voyou dangereux. J’ai refusé, je suis allé au procès, j’ai gagné, j’avais le soutien des associations de parents et de tous les enseignants (150)....sinon j’aurais pris peur.


                                • lulupipistrelle 15 juillet 2012 04:34

                                  Alors là chapeau ! nous c’est exactement le contraire... plusieurs affaires d’enfants rackettés ou victimes de harcèlement et de violences graves ont fait la une de notre presse locale... sans la moindre réaction ni du chef d’établissement ni du rectorat...

                                  Les voyous ont le droit à l’instruction et sont déplacés d’établissement en établissement sans que leur comportement en soit amélioré...jles pires, on les envoie dans un établissement (***) en huate montagne, avec éducateurs et enseignants spécialisés... au frais du contribuable.


                                • mouais 11 juillet 2012 09:45

                                  L’auteur a écrit :
                                  "les autres (qui n’avaient d’ailleurs peut être pas demandé d’audience, ou encore la presse continue-t-elle à privilégier le moindre « pet » de l’enseignement catholique pour en faire un fromage."
                                  Ah ! parce que vous pensez que la presse reflète la réalité des évenements ? vous n’imaginez pas que d’autres, bien d’autres, ont écrit au ministre, à Hollande, aux journalistes, etc, ? et qu’ils n’ont pas reçu de réponse, et que la presse est payée pour mentir et omettre ??
                                  Ce n’est pas qu’elle favorise en particulier l’enseignement catholique, elle est payée pour favoriser le système capitaliste.
                                  Mon cher, dans quel monde vivez-vous ?? Dois-je craindre que vous votiez socialiste ?


                                  • eric 11 juillet 2012 09:53

                                    Voila ce qui arrive quand la gauche perd sa culture marxiste ! On tombe dans de la superstructure ideologique creuse en oubliant le materialisme. Depuis 30 ans, la grande revolution sociale, c’est que que la majorite des francais est devenue proprietaire> Les riches l’etaient, les pauvres, souvent, ne le sont toujours pas. Parmi les moyen, ceux qui ont la securite de l’emploi et acces a des prets privilegies, sont evidemment en premiere ligne. Sous leur influence, les prix montent. Les quartiers riches a bonnes ecoles deviennent innabordables. Les pauvres sont chasses des quartiers middle. Mais ils y demeurent dans le logement social et la qualite des ecoles suit plus lentement. Du cout, l’electeur socialiste devenu proprio dans un ex quartier uniquement pauvre voit ses gosses exposes a la mixite sociale. Et cela, pas question !
                                    Prenez Paris, le 19 eme, le 13 eme partie prolo logement social etc... c’est la rue vers le prive. le PS est ideologue et borne, mais il a aussi des statisticiens electoraux. Il ne va pas s’attaquer au portefeuille de son electorat qui constitue la plus grande partie de la fantastique poussee de demande de place dans les ecoles privees.


                                    • Le péripate Le péripate 11 juillet 2012 10:03

                                      Je me demande comment il est possible de parler d’école privée alors que ses enseignants sont payés par l’État, que ses programmes sont les mêmes... Bref ce terme est abusif.


                                      • eric 12 juillet 2012 04:24

                                        Au peripate, c’est la ou il me semble que vous avez parfois tendance a etre liberal comme vous futes d’extreme gauche. De facon tres theorique et un peu extremiste...L’ecole privee donne de meilleures resultat, meme si elle est financee par l’etat, parce que les procedures de pouvoir sont plus democratiques et respectent plus les libertes et les possibilites de participation des differents intervenant. Plus que l’origine de l’argent, les procedures me semblent importantes. Quand aux programmes, un peu oui, mais de toute facon, l’ecole est un apprentissage de l’acquisition de connaissance. On peut former des enfants intelligents et ouverts, meme en leur apprenant des matieres aussi peu en phase avec leur quotidien ou le reel que le latin ou le grec ancien.
                                        Exactement de la meme facon qu’un argent prive mis au service d’une cause humanitaire ou d’un service public peut parfaitement etre legitime et efficace si les procedures delimitent bien les spheres d’interet et evitent les confusions.


                                      • Arnes Arnes 15 juillet 2012 12:10

                                        @le peripate


                                        Je rajouterais que l’enseignement privé n’a pas cette pléthorique administration (1 admin pour 2 enseignants) et que le recrutement et l’évaluation étant réalisés locaement, les enseignants travaillent en équipe.

                                        Voilà les pistes à creuser Mr Peillon

                                      •  C BARRATIER C BARRATIER 15 juillet 2012 12:50

                                        On n’est plus dans le sujet, mais si Arnes avait raison quel gaspi....1 administatif pour 2 enseignants ? Déjà la grosse masse des enseignants, l’école maternelle et élémentaire, zéro administratif dans chaque école. Dans ma commune avec 215 élèves, 8 classes, la directrice fait l’adminsitration 6 heures le jeudi, les autres jours elle a sa classe comme tous les autres maîtres.
                                        Dans mon dernier lycée, il y avait 180 professeurs et 8 administratifs pour les inscriptions, la gestion des boursiers, les commandes de nourriture pour l’énorme self, les commandes de matériel pédagogique et de travaux d’entretien, le paiment des factures...
                                        Au ministère de l’éducation nationale il y a du monde effectivement, dans les rectorats et les inspections académiques, je m’étais renseigné, 25 % des postes dans ces secrétariats étaient affectés à l’enseignement privé, qu’il s’agisse du rectorat de l’inspection ou du ministère !

                                        Côté finance : la directrice publique de Chessy reçoit 1400 euros par an d’indemnités de direction pour ses 8 classes. La d directrice de l’école privée de Chessy reçoit 4300 euros par an d’indemnité de direction, grâce aux fonds publics ! Elle a 3 classes à diriger ! ! !

                                        où est le gaspi ?

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