Une pluie de PV s’est abattue sur Beauvais !
« A Melun, la police municipale est armée. Revolver et gilet pare-balles ne sont pas seulement une panoplie mais aussi une nécessitée. Par exemple, quand il faut faire des interpellations difficiles ou des missions de nuit. »
Cette police municipale n’intervient pas dans les quartiers contre la violence -par exemple au moment du caillassage des bus- et l’on comprend pourquoi :
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D’abord il s’agit là d’une mission dévolue à la police nationale ;
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Ensuite cette « police » municipale n’a pas la formation lui permettant de telles interventions….
Alors pourquoi les avoir armés, Monsieur le Maire !
On ne peut pas à la fois demander à juste titre que la police nationale soit présente et à la fois se substituer très partiellement à elle.
Il y a une pression énorme dans de nombreuses villes de France pour que les policiers municipaux soient armés.
Certains maires ont « capitulé » devant le lobby sécuritaire ou corporatiste.
D’autres l’ont fait pas conviction.
A Beauvais dans l’Oise, les habitants ont été invités à se prononcer sur la question par référendum.
67% des votants se sont prononcés contre l’armement des policiers municipaux.
Les mesures de rétorsion, peu démocratiques sont arrivées :
Une pluie d’amendes à 135 € a inondé à une heure du matin de nombreuses voitures garées sur le trottoir.
La douloureuse est arrivée le même samedi matin.
C’est là plus qu’un excès de zèle….
A Beauvais comme ailleurs, le nombre de place de parking est insuffisant et le parking sur le trottoir d’en face ou à côté de sa demeure est un acte coutumier, faute de mieux.
Que dit l’élu à la sécurité ? :
« "On présente des excuses, parce que des gens qui prennent des PV la nuit, c’est dommage. (...) Comme le dit Madame la maire, il faut un peu de discernement",
Ce positionnement a été recueilli par Europe N°1…..
Les PV seront-ils annulés ?
Une enquête administrative sera-t-elle diligentée ?
Cette affaire et la recrudescence pose avec acuité le problème de l’armement des policiers municipaux.
Il y a d’un côté le débat sur l’armement de personnels non suffisamment formés et peu préparés et de l’autre celui de l’égalité républicaine…..
Des villes possèdent de nombreux policiers municipaux, la plupart ne les arment pas, ouf !, d’autres n’ont pas de moyens donc n’en ont que quelques-uns dotés d’un champ d’intervention très ciblé et restreint.
Jean-François Chalot
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