Une présidence vouée à l’échec
Le nouveau quinquennat n’a pas encore officiellement commencé que déjà de gros nuages se profilent à l'horizon. Face aux tempêtes qui s’annoncent, l’étroitesse de la victoire de François Hollande et son absence quasi totale de marges de manœuvre laissent augurer d’une présidence faible qui ne permettra probablement pas à la France d'enrayer son déclin économique, social et moral au cours des prochaines années.
La menace grecque
François Hollande n'entrera officiellement en fonction que le 15 mai prochain, mais les écueils se multiplient déjà pour le nouveau président. Le principal est bien sur la crise de l'euro, qui est en train de revenir en force et qui va marquer l'ensemble du quinquennat. L'élection du candidat socialiste n'a certes pas provoqué de panique sur les marchés financiers tant elle avait été depuis longtemps anticipée, mais les résultats des élections législatives qui ont eu lieu en Grèce sont en revanche en train de précipiter les choses. Les partis soutenant la politique d'austérité ont été balayés et le leader du parti conservateur a du renoncer à former un nouveau gouvernement. Le jeune chef du parti de la gauche radicale, arrivé second lors du scrutin, vient lui aussi d'échouer à former une coalition anti-austérité, et c'est maintenant le leader du parti socialiste qui essaye de trouver une majorité…
Le plus probable est qu'aucun gouvernement ne puisse être formé et que de nouvelles élections doivent avoir lieu en juin. Ce ne serait là qu'un répit trompeur, car un certain nombre de mesures à prendre dans le cadre du plan de sauvetage du pays par la « troïka » (Fonds monétaire international, Commission européenne, Banque centrale européenne) doivent être adoptées urgemment et ne peuvent être repoussées à fin juin, et aussi car de nouvelles élections ne donneraient probablement pas un résultat fondamentalement différent de celles tenues le 6 mai. En pleine dépression économique et sociale, la Grèce est en passe de devenir ingouvernable… Du coup, la probabilité qu'elle ne puisse tenir ses engagements vis-à-vis de ses créditeurs augmente de manière significative, ce qui pourrait rapidement entraîner l'arrêt de l'assistance financière internationale, le défaut de paiement du pays et sa sortie de l’euro. La Grèce pourrait alors se transformer en état zombie, voire en ce que les américains appellent un « état raté » (failed state), coupé des circuits financiers internationaux et sombrant dans le chaos. Les prêteurs internationaux (y compris la BCE et le fonds de sauvetage européen garanti par les autres Etats membres) subiraient des pertes significatives, et un mécanisme de contagion se mettrait inévitablement en marche : ayant constaté que la zone euro est incapable de garantir le paiement des dettes de ses membres les plus affaiblis, les investisseurs internationaux cesseraient alors de prêter à ces derniers à des taux soutenables. L'accès aux marchés financiers se refermerait pour un certain nombre de pays déjà entraînés dans une spirale dépressive et qui devraient alors sortir de la zone euro l'un après l'autre pour espérer se sauver. L'Union monétaire européenne aurait vécu…
Ce scenario catastrophe n'est évidemment pas encore certain, mais sa probabilité augmente à mesure que la Grèce s'enfonce dans la crise. Dans ces conditions, le sommet européen informel du 23 mai puis le sommet formel des 28 et 29 juin risquent fort d'être a nouveau des sommets de crise destinés à tenter d’éviter le pire…
Un président faible et sans capacité d'action
C'est dans ce contexte que François Hollande va prendre ses fonctions, avec comme intention de « ré-enchanter le rêve français » (qui consiste apparemment à vouloir le progrès et à souhaiter « donner à nos enfants une vie meilleure que la notre », ce dont on ignorait que les Français rêvaient plus que les autres) mais aussi de « donner à la construction européenne une dimension de croissance, d'emploi, de prospérité, bref d'avenir ». Prudent, le nouveau chef de l'Etat s'est bien gardé de trop promettre durant sa campagne, mais il est probable qu'il doive malgré tout revoir très rapidement ses ambitions à la baisse. D'une part parce que l'étroitesse de sa victoire fait de lui un président faible, et d'autre part car ses capacités d'action sont extrêmement réduites.
François Hollande est tout d'abord un président faible car mal élu. S'il a obtenu 51,63% des suffrages exprimés au second tour, il ne recueille pas la majorité absolue des votants et encore moins celle des inscrits. En raison du nombre très élevé de votes blancs ou nuls (2 146 408, soit 5,80% du total des votes comptabilisés), il n'a obtenu le suffrage que de 48,64% des citoyens qui sont allés voter le 6 mai. Et, l'abstention ayant atteint 19,5%, il n'a réuni que 39,1% des inscrits, soit le score le plus faible de tous les présidents de la Vème République à l'exception de Georges Pompidou (37,51% en 1969, lors d'un second tour dont la gauche était absente). Mal élu, François Hollande l'est aussi et surtout parce qu'il doit son élection au rejet de son adversaire bien plus qu'a une quelconque adhésion à sa personne ou à son projet. Un sondage CSA publié au lendemain du second tour confirme l'évidence : c'est bien avant tout contre Nicolas Sarkozy qu'une majorité des personnes ayant voté pour François Hollande s'est exprimée. Candidat des socialistes par défaut suite à l'empêchement de Dominique Strauss Kahn, François Hollande est également, quoi qu'il en dise, un président élu par défaut. L'évolution de sa cote de popularité devrait rapidement le refléter.
D'autre part, le nouveau président n'a, contrairement a ce que prétendent ses lieutenants, quasiment aucune capacité d'action pour mettre en œuvre son programme. La plupart de ses engagements de campagne (reconstitution des effectifs de l'Education nationale, emplois d'avenir, contrat de génération, abaissement de l'âge de la retraite, etc.) requièrent des moyens financiers qu'il n'a pas. Les finances publiques françaises, dans un état extrêmement précaire, ne permettent pas d'engager de telles dépenses si de nouvelles ressources ne sont pas trouvées pour les financer. François Hollande prévoit certes de lever de nouvelles recettes fiscales, mais cette intention parait bien ambitieuse tant il est clair qu'il n'y aura bientôt plus grand-chose à taxer en France. Dans un pays qui affiche déjà un taux de prélèvement obligatoire parmi les plus élevés du monde occidental (43% du PIB en 2011) et qui semble depuis plusieurs décennies s'acharner à vouloir décourager la création de richesse, augmenter la pression fiscale ne ferait probablement qu'accélérer l'assèchement de la base imposable du pays par l'étouffement de la production privée et l'accélération des délocalisations (de la production, des entrepreneurs, des diplômés, des nantis, des sièges sociaux, etc.). Le « patriotisme fiscal » que le nouveau président réclame aux individus ou entreprises tentés par l'exil est en effet un vœu pieux dans une économie globalisée où les capitaux circulent librement. L'Etat pourrait certes retrouver quelques marges de manœuvre au moyen d'une profonde réforme de la fiscalité – qui est sans aucun doute nécessaire – mais probablement pas en obtenir les recettes suffisantes à la mise en œuvre des engagements du président.
Faute de recettes fiscales supplémentaires, resterait la possibilité, en théorie, de financer les nouvelles dépenses par le recours à l'emprunt... Mais là encore, l'accès aux ressources est loin d'être assuré. Accro au déficit et à l'emprunt depuis bientôt quarante ans, l'Etat français est aujourd'hui dans une situation proche de celle des ménages pris dans le piège du « crédit revolving » et du surendettement. La dette publique approche des 90% du Produit intérieur brut (PIB) et sa croissance est désormais autoentretenue. La France emprunte en effet aujourd'hui sur les marchés financiers pour pouvoir rembourser les intérêts de la dette précédemment accumulée, et elle est très loin de dégager le surplus budgétaire qui serait nécessaire pour pouvoir commencer à rembourser le capital et faire décroître la dette globale. Au contraire, elle continue a accumuler des déficits primaires et donc à s'endetter davantage pour pouvoir payer ses fonctionnaires et son « modèle social ». Il faudrait donc ; pour pouvoir financer par l'emprunt les promesses de campagne du président Hollande, que la France trouve sr les marchés financiers des investisseurs consentant à lui prêter de l'argent a des taux raisonnables pour financer des dépenses supplémentaires en grande partie non productives… Etant donné les menaces qui pèsent sur la zone euro, qui pourraient rapidement empirer si la situation politique grecque se détériore, il est peu probable qu'il y ait beaucoup de candidats…
La chimère de la relance
Pour pouvoir espérer engranger les recettes qui pourraient éventuellement lui permettre d'envisager de mettre en œuvre son programme, François Hollande compte donc sur la relance de la croissance… Mais il est bien conscient que la France ne peut pas se permettre une relance par la demande et l'investissement au niveau national, et il espère donc pouvoir l'imposer au niveau européen. Ayant annoncé son intention de ne pas soumettre à ratification en France le pacte budgétaire signé en mars par son prédécesseur, il entend adresser à nos partenaires un mémorandum sur la renégociation du traité comportant quatre propositions : la création d'obligations publiques européennes (« eurobonds ») destinées à financer des projets d’infrastructure ou innovants, l'augmentation du capital et l’extension des possibilités de financement de la banque européenne d'investissement (BEI), la création d'une taxe sur les transactions financières pour générer de nouvelles recettes fiscales, et la mobilisation des reliquats des fonds structurels européens non utilisés pour financer de nouveaux projets. Le nouveau président a également suggéré que la BCE puisse prendre des mesures plus actives de soutien à l'économie ou prêter directement aux Etats.
Les responsables européens sont tous conscients qu'il est impératif et urgent de trouver des moyens de stimuler la croissance, qui seule pourrait permettre d’éviter la spirale d’une austérité récessionniste sans fin. Nombre d'entre eux, y compris la chancelière allemande Angela Merkel, se sont déclarés ces derniers jours favorables a la négociation d'un pacte de croissance qui viendrait compléter le pacte budgétaire. Mais tous insistent également sur le fait que la croissance ne peut pas être « achetée » par des déficits ou de la dette additionnelle et doit principalement résulter de reformes de structure destinées à restaurer la compétitivité de l’appareil productif : réduction des coûts de production, flexibilisation du marché du travail, réduction des pesanteurs réglementaires, libéralisation des services, etc. Autant de réformes que la France s'est refusée à mener depuis vingt ans et auxquelles le nouveau président s'oppose.
Lors de la négociation qui va s'engager, François Hollande obtiendra peut-être l'augmentation de capital de la BEI et la mobilisation des reliquats des fonds structurels, qui sont déjà dans les cartons de la Commission européenne et devraient pouvoir être acceptés par l'ensemble des Etats membres. En revanche, ni la taxe sur les transactions financières – à laquelle s'oppose fermement le Royaume Uni ainsi que d'autres pays tels la Suède – ni les obligations européennes – dont l'Allemagne mais aussi les Pays-Bas ne veulent pas entendre parler – ne sont susceptibles d'emporter l'adhésion dans un futur proche. Quant a l'extension du mandat de la BCE, qui nécessiterait une révision des traités, elle est tout simplement inacceptable pour l'Allemagne car elle remettrait en cause le pacte originel de l'union monétaire et ouvrirait la porte à des dérives pour lesquelles au final il lui reviendrait probablement de payer.
François Hollande a déclaré entre les deux tours de l'élection présidentielle que « ce n'est pas l'Allemagne qui va décider pour toute l'Europe », et il indique désormais que les allemands « ne peuvent pas poser deux verrous à la fois, un sur les 'eurobonds' et un autre sur le refinancement direct des dettes par la BCE ». Il risque toutefois d'avoir du mal à obtenir la levée de ces deux verrous puisque cette levée reviendrait à demander à l'Allemagne, tôt ou tard, directement ou indirectement, de mettre la main au portefeuille. Si la relance de la croissance nécessaire à l'accomplissement des plans de M. Hollande devait passer par de nouvelles dettes contractées en commun au niveau européen, cela reviendrait en effet ni plus ni moins à demander à l'Allemagne de payer pour financer les promesses électorales des socialistes français... Accepter ceci serait pour Angela Merkel un suicide politique, et la chancelière n'est pas connue pour être suicidaire…
Au final François Hollande obtiendra peut-être un pacte de croissance a minima, qui comportera quelques mesures d'investissement limitées en échange d'engagements de réformes structurelles non contraignantes. Ce pacte n'aura probablement qu'un effet limité sur la croissance européenne, effet qui sera dans tous les cas trop faible et tardif pour espérer inverser la spirale déflationniste à l'œuvre aujourd'hui et qui mène tout droit à l'éclatement de la zone euro. Pour éviter cela, le président français pourrait alors être tenté par une fuite en avant européiste...
La tentation de la fuite en avant européiste
Cette fuite en avant est suggérée à François Hollande par certains de ses proches, tels Jacques Attali ou encore Pascal Lamy (Directeur Général de l'Organisation mondiale du commerce), qui viennent de signer une tribune en ce sens dans Le Monde (« Construisons une Europe de la relance ! »). Elle consisterait à œuvrer à la mise en place rapide d'un véritable fédéralisme budgétaire et fiscal européen, allant bien au delà des « project bonds » que prône aujourd'hui François Hollande, avec une harmonisation fiscale, des impôts européens, un budget d'investissement commun. Cette proposition est parfaitement logique d'un point de vue politique, car elle s'inscrirait dans la droite ligne de la politique européiste mitterrandienne consistant à tenter de reconstituer au niveau européen les possibilités d'action volontariste qui ont disparu au niveau national. Elle est également parfaitement logique d'un point de vue économique, car l'on sait depuis le départ qu'une union monétaire aussi disparate que la zone euro ne peut fonctionner durablement que si elle est accompagnée d'une union budgétaire et fiscale, permettant des transferts internes destinés à compenser en partie les écarts de richesse et de compétitivité entre les membres. Une telle union budgétaire aurait permis, si elle avait existé, d'éviter les problèmes auxquels la zone euro est aujourd'hui confrontée. Et elle est probablement aujourd'hui le seul moyen d'éviter que cette zone ne se disloque.
Le problème, cependant, est que l'Allemagne n'a jamais accepté cette logique, qui reviendrait pour elle à mettre en place un mécanisme de transferts permanents de sa richesse vers les autres états européens, comme un lointain écho au fameux « l’Allemagne paiera » lancé par Clemenceau en 1917. Elle a même fait de l'absence d'union fiscale et budgétaire la condition de son acceptation de la monnaie unique à l'époque d'Helmut Kohl, et elle n'a jamais varié sur ce point. Le refus des transferts budgétaires et l'indépendance de la BCE restent pour elle les éléments essentiels du contrat de base qui lie les pays de la zone euro, et il est hors de question de transiger sur ces questions. L’homme ou la femme politique allemande qui acceptera une « union de transferts » non seulement sera assuré(e) de perdre le pouvoir lors des élections suivantes mais pourrait également courir le risque de faire ressortir le nationalisme allemand de la boîte dans laquelle il est reste enfermé depuis la fin de la seconde guerre mondiale…
Inacceptable pour l'Allemagne, le fédéralisme budgétaire est désormais également, n'en déplaise à M. Attali, invendable aux peuples d'Europe et y compris au peuple français. Les étapes précédentes de la construction européenne, du marché intérieur à la monnaie unique, n'ont pas apporté la croissance et la prospérité qui en étaient attendues, et le rejet par referendum en France et aux Pays-Bas du projet de constitution européenne en 2005 montre bien que les peuples n'adhèrent plus au dogme du « toujours plus d'Europe » comme solution obligée a leurs problèmes. L'Europe ne s'est jamais vraiment faite par la volonté des peuples, mais elle ne peut plus aujourd'hui se faire contre elle. D'ailleurs, le Manifeste pour une Euro-fédération solidaire et démocratique lancé en mars par Jacques Attali, dont l'objectif est de collecter un million de signatures pour pouvoir lancer une initiative citoyenne européenne (ICE) en faveur d'une Europe fédérale, en a jusqu'à présent recueilli 1 405...
La poursuite annoncée du déclin français
Que va-t-il donc se passer dans les mois et les années qui viennent ? Même si toute prévision est nécessairement aléatoire dans un environnement aussi instable, on peut néanmoins considérer quelques développements comme particulièrement probables. Ainsi, un compromis devrait être trouvé entre M. Hollande et ses homologues, sans doute après les élections législatives françaises de juin, pour ajouter un pacte de croissance au pacte budgétaire déjà négocié. Ce pacte de croissance sera probablement un accord a minima qui ne s'attaquera sans doute que modestement aux racines du déficit de compétitivité de la plupart des économies européennes, y compris l'économie française, et qui dès lors ne devrait avoir qu'un impact très réduit sur la croissance. Pour le reste, M. Hollande devrait donc continuer à voir ses capacités d'action réduites à quasiment rien du fait du cadre dans lequel la France se trouve désormais enfermée, à savoir une union monétaire sans union budgétaire et dont la gestion ne peut être basée, étant donné la situation économique et l’état des forces politiques en présence, que sur la culture de stabilité germanique. Ces contraintes devrait conduire à l’adoption, en France, d’une politique de rigueur sans cesse plus accentuée qui mécontentera fortement l'électorat de gauche et pourrait assez rapidement entraîner des tensions sociales particulièrement vives. En Europe, ces contraintes devraient mener à une poursuite de la spirale dépressive qui, sauf miracle improbable, mènera à la désintégration de la monnaie unique et au délitement de l'Union européenne.
Que l'euro survive ou non, l'atrophie de l'appareil productif français devrait se poursuivre et la paupérisation de la population s'accélérer. Le chômage de masse devrait encore progresser et la déstructuration de la société et de la nation française, qui s'approche déjà du point de non-retour, s'accentuer. Tout ceci, bien sur, devrait profiter aux mouvements politiques extrémistes et populistes. Marine Le Pen, déjà perçue par les électeurs de Nicolas Sarkozy comme étant la personnalité qui devrait le plus incarner et mener l'opposition a François Hollande (sondage Mediaprism pour le site Atlantico.fr) devrait en être la principale bénéficiaire. Elle pourrait alors très sérieusement envisager d'accéder au second tour de l’élection présidentielle de 2017, voire plus si elle réussit son OPA sur une partie de la droite républicaine.
La présidence Hollande est donc très probablement vouée à l'échec. Rien d’étonnant à cela, sachant que ce fut au fond le cas de toutes les présidences qui se sont succédées en France depuis les années 70. Il semble en effet que plane une sorte de malédiction sur les mandats présidentiels de la Vème République, qui de Giscard jusqu'à Sarkozy se sont terminés sur un constat d'échec partagé par une grande partie de la population. Probablement ne peut-il pas en être autrement dans ce régime politique anachronique, alors que le fossé ne cesse de s'agrandir entre le pouvoir apparemment énorme confié par le peuple au président élu et sa capacité d'action réelle qui s’étiole. Ce fossé devrait s’agrandir encore sous la présidence Hollande, entraînant de probables soubresauts violents du corps social et continuant d’ouvrir la voie au Front National. On se méprendrait en pensant que la France risque d’entrer bientôt dans une zone dangereuse ; elle y est déjà…
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