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Vers un nouveau Bad Godesberg ? socialismes et Socialisme

A l’aube d’échéances électorales cruciales pour l’avenir de notre pays, l’anarchie des courants et la bataille des sensibilités au sein du Parti socialiste semblent laisser place à un apaisement, que d’aucuns qualifieront d’hypocrite.

Les querelles des éléphants, qui expliquent pour partie l’échec de 2007, devaient cesser : un retour à l’union est une condition nécessaire à toute esquisse de victoire électorale nationale.

Ainsi, Reims a officiellement sonné le glas du bal des egos. Deux années se sont écoulées, et les guerres intra partisanes ont été éclipsées en faveur d’une unité de façade.

S’est mise en œuvre, à travers le regard complaisant des forces de droite, une farce somme toute baroque qui, sous le prétexte -louable- d’épargner un semblant de paix au sein des rangs socialistes, a contribué à la déliquescence du message porté par le Parti.

L’épisode des retraites l’a récemment illustré, aile droite et aile gauche s’affrontant à coups de petites phrases assassines, et ce, par médias interposés.

Au final, ce n’est pas tant la déliquescence du message du Parti que l’émiettement de l’essence même de l’idéal socialiste qu’il convient de craindre ou de déplorer.

Il est vrai que le libéralisme a de nos jours cette étrange faculté de s’ériger comme le mètre-étalon de tout débat économique aspirant au sérieux entre esprits autorisés.

De ceux qui poussent aux extrêmes les limites du jeu de l’offre et de la demande à ceux qui ambitionnent de moraliser ou de réguler la donne capitaliste, le libéralisme apparaît bel et bien comme seul horizon et horizon indépassable pour tout économiste un tant soit peu rigoureux. 

Certaines voix au sein même de la famille socialiste envisagent l’avenir économique à l’aune de ce concept tendant à l’universel. Et par ce biais, tendent à oublier qu’entre un marxisme aux contours flottants et abstraits, et un libéralisme sauvage et déshumanisant existe une troisième voie : celle du socialisme.

Le socialisme, voie par laquelle, sans faire impasse sur la réalité des mécanismes actuels liant les économies nationales au marché mondial, est modelée l’adéquation entre facteurs capitalistique et humain, pour une économie placée au service de l’Homme, orientée sans cesse vers la recherche et l’établissement d’une plus grande justice sociale.

Marchant dans les pas des Saint-Simon, Bourgeois, Jaurès, Mendès et autres grands penseurs de la gauche républicaine, c’est aussi le pari que font au quotidien nombre de militants de gauche et le message que des millions de manifestants et grévistes français ont adressé au gouvernement en cette fin de rentrée sociale. Dans cette passe d’armes, l’UMP a fait le choix de l’autisme, aidée en cela par la pénible lecture réalisée par l’opinion du message équivoque des forces d’opposition.

Il ne s’agit pas ici de céder aux sirènes de la démagogie, de rouvrir de vieilles blessures et de précipiter le centre de synergie des forces de l’Opposition actuelle vers de nouvelles luttes intestines. Entendons-nous bien, une chasse aux sorcières, premier pas vers un retour au règne de la pensée unique, n’a pas lieu d’être. Serait d’ailleurs politiquement inopportune la tentation de distribuer des « labels » ou autre « bon point de conduite en socialisme » à tel ou tel candidat aux primaires.

Il ne s’agit pas d’adopter un raisonnement binaire ou de verser dans un manichéisme primaire afin de prétendre débusquer les « bons » des « mauvais » socialistes parmi les vecteurs opposés des cercles dirigeants du Parti.

Il s’agit plutôt de considérer avec lucidité l’exigence et le devoir de vérité dus aux français, à savoir la responsabilité qui est nôtre de s’affirmer et d’agir comme socialistes, en adéquation avec le sens du combat politique du parti éponyme.

Jamais ne sera assez répété l’impératif de démocratie interne et le souci louable de libre parole, libre pensée et libre expression au sein du Parti socialiste.

Dans la vie de tout parti démocratique, l’abondance de sensibilités est le marqueur de la vitalité et le gage de la richesse intellectuelle espérées.

Mais si, en démocratie, la défense et l’expression des idées de chacun est permise tout au long de l’échiquier politique, chaque idéologie trouve sa place dans un espace délimité du spectre partisan.

Ainsi, s’il ne fallait donner qu’un seul et unique exemple, la démocratie garantit à chacun la liberté de concevoir, de défendre et de promouvoir l’idée d’un abandon pur et simple par la France de sa force atomique, mais cette idée s’inscrit arbitrairement dans le champ de pensée des forces partisanes écologistes, communistes ou socialistes, et en aucun cas dans le corpus de pensée centriste, gaulliste, souverainiste ou frontiste.

A chacun et pour chaque idée, dans les limites prévues par les lois de la République, la possibilité de s’exprimer librement sur tout sujet et l’exigence subséquente de formuler et de défendre ses convictions au sein d’un corps partisan délimité.

Il en va de même de tout concept ou idée politique, au premier rang desquels se trouve le libéralisme économique. La défense d’une ligne libérale est un droit et une liberté pour ceux qui en font le choix, à l’UMP ou ailleurs, mais n’a pas lieu d’être portée à débat au sein de la gauche, au sein du Parti socialiste, au risque de créditer les tenants d’un amalgame grossier entre gauche et droite, perçues comme « bonnet blanc et blanc bonnet » ; au risque, finalement, de ne conserver de socialiste que le simple nom d’un parti, vidé de son essence, de son histoire et évidé de ses propres réalités.

Qui a jamais songé ou acté en faveur d’arrangements, petits ou grands avec le libéralisme économique, a cessé de facto d’être socialiste.

Cette dernière observation sera critiquée, pour autant, elle ne prétend constituer en rien une vérité mais la conclusion d’une succession de convictions et d’idées.


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26 réactions à cet article    


  • Yvance77 16 novembre 2010 12:41

    Salut,

    Le souci majeur de ce parti est son côté « Canada Dry socialisant ». Je m’explique. Bon nombre d’acteurs sous cette bannière n’ont plus rien à faire avec l’étiquette gauche.

    Des Valls, DSK, Aubry, Kouchner, Lang (etc...) ont de socialiste qu’une pseudo apparence. Ils ne sont que dans la posture rien de plus. Qu’ils aillent grossir les rangs du centre, voir même de l’UMP pour DSK permettrait de clarifier les positions.

    Autre point sombre, le contenu d’un programme. À part dire qu’il n’y a rien, je ne vois pas ce que l’on pourrait ajouter. C’est le vide, on ne sait pas ce qu’ils proposent, veulent... C’est sidérant de vacuité.

    Et là ou il aurait déjà fallu choisir quelqu’un pour porter haute les couleurs et bien non, ça gesticule, parade, se pavane en dépit du bon sens.

    Le titre de Melenchon pour cela est pas mal choisi : « Qu’ils s’en aillent tous »... tout un programme !

    A peluche


    • Dionysos Dionysos 16 novembre 2010 12:55

      Euh ? C’est quoi l’étiquette gauche ?


    • LE CHAT LE CHAT 16 novembre 2010 13:25

      salut yvance ,
      les trois sur la photo sont autant socialistes que Sarko est gaulliste et que moi je suis archevêque ! smiley


    • Yvance77 16 novembre 2010 13:29

      Euh ? C’est quoi l’étiquette gauche ?

      Par exemple pour DSK c’est d’avoir le portefeuille côté coeur !

      Pour Aubry c’est d’être gauche dans ses propositions

      Pour Couche nerfs, Lang c’est gauche caviar ...

      Quand l’on vote OUI à un traité qui vend le peuple au plus offrant, le seul rouge que l’on peut porter est celui de la honte et de l’infamie.

      A la suite du référendum trahi, ils pouvaient saisir une commision pour destituer le président, les traitres n’ont rien fait. C’est cela être finalement de gauche !


    • Yvance77 16 novembre 2010 13:30

      Salut minou,

      Ah tu as été aussi enfant de coeur smiley

      Bue l’ami smiley


    • Dionysos Dionysos 16 novembre 2010 14:55

      Merci pour votre réponse, je comprends mieux désormais pourquoi il existe si peu de gens de « GAUCHE ».


    • alberto alberto 16 novembre 2010 12:52

      Bonjour,

      Dominique Strass-Kahn : « Je suis socialiste, je reste socialiste, j’ai toujours été socialiste, il n’y a pas plus socialiste que moi, je suis très socialiste » Etc...

      Avant le bon docteur Coué, Saint Augustin, déjà, montrait que c’est en cherchant (la Foi) qu’on trouve !

      Bien à vous.


      • zototo 16 novembre 2010 13:06
        DSK le bankster menbre des bilderberg ne sera pas candidat : le lourd poids du FMI...
        Sego a déjà prouvé en 2007 qu’elle ne valait pas mieux qu’un ectoplasme...
        Martine, menbre du siécle comme sarkozy a été reçu au CRIF le 8 novembre 2010 pour faire le gentil toutou et avoir sa place de présidentiable...

        Bref, ça ne change pas grand chose, c’est la France qui y perd et l’oligarchie qui gagne...

        • Internaute Internaute 16 novembre 2010 13:34

          Il est intéressant cet article, à la fois par sa construction et sa méthode d’action politique.

          Les socialistes ne traitent que de concepts. Ils sont en cela comme Chirac qui gargarisait de « valeurs ». L’article nous parle de l’idéal socialiste, de réguler la donne capitaliste, de libéralisme, de service de l’Homme avec un grand H. On reste dans l’abstraction la plus complète, dans les nuages de la pensée où tout le monde peut être d’accord. Comme si la fraternité universelle existait, comme si il y avait un lien direct entre l’action politique en Nouvelle-Guinée et l’âge de la retraite en France. La France est absente du discours socialiste car il est par essence globalisant. Son terrain d’action est le monde. Si d’aventure les socialistes en quête de leurs idéaux prennent une mesure qui est utile aux français, tant mieux pour eux mais ce n’est pas l’objectif. En fait, les socialistes n’ont plus rien à dire aux français. Ils s’adressent aux citoyens du monde. Dans ce contexte, bien évidemment le français le plus pauvre sera toujours le riche qu’on va taxer et blâmer.

          L’évolution de notre société est conditionnée par deux facteurs : la circulation des biens et des personnes. Il y a les mondialistes, socialistes et UMP réunis, qui voient la France comme une terre vierge ouverte aux quatres vents, dont les habitants n’ont qu’à partir pour laisser leur place aux autres. Les entreprises françaises doivent disparaître car elles ne sont pas compétitives dans un marché mondialisé d’où l’on a retiré toute protection. Leur politique est une immigration sans limite et un régime d’importation des produits sans aucune régulation. Le moins-disant sera le gagnant. Remarquons que dans ce cas de figure l’Etat ne nous sert plus à rien et les impôts sont une escroquerie. De l’autre côté il y a les nationalistes qui croient que la communauté française de France a encore un rôle à jouer et un avenir social et économique dans ce pays. Tout n’est pas tout noir ni tou blanc et les courants politiques se répartissent entre ces deux pôles.

          Il y a une phrase que je ne comprends pas bien : « A chacun et pour chaque idée, dans les limites prévues par les lois de la République, la possibilité de s’exprimer librement sur tout sujet et l’exigence subséquente de formuler et de défendre ses convictions au sein d’un corps partisan délimité. »
          Est-ce que vous vous foutez de notre gueule ? Les pires lois sur le délit d’opinion ont été passées à l’instigation des socialistes. Dans le court laps de temps où vous avez eu le pouvoir, la liberté d’opinion n’a fait que reculer, la loi Gayssot créant l’inégalité des citoyens devant la loi, ce qui en plus est anticonstitutionnel. Ce sont bien les socialistes qui ont fait une loi permettant à des associations de porter plainte contre des particuliers et c’est bien Julien Dray, poids lourd de votre parti, qui a créé S.O.S racisme. A cause de ces associations et de vos lois il est maintenant trés difficile de défendre les intérêts de la communauté française en France, tout le monde se faisant trainer devant les tribunaux à tort et à travers avec l’accusation de racisme ou de discrimination. Sans parler des hommes politiques on en est arrivé à ce qu’à cause de vous les médecins, les maîtres d’école, les maires de petite communes sont traînés devant les tribunaux. C’est cela la liberté d’expression que vous nous proposez ?

          Comme d’habitude, les socialistes essayent de gommer le passé et de faire porter leurs propres fautes sur les autres. C’était déjà le cas pour la collaboration, laquelle est principalement l’oeuvre socialiste. Vous refaite la même erreur dans cet article en écrivant « Entendons-nous bien, une chasse aux sorcières, premier pas vers un retour au règne de la pensée unique, n’a pas lieu d’être ». Cette formulation laisse croire que la pensée unique est chez les autres. Mais monsieur, la pensée unique est l’oeuvre socialiste avec la contrainte des délits d’opinion. C’est le régime de la terreur que les socialistes ont instauré qui a dérivé inévitablement sur un régime de pensée unique. Vous n’ imaginez tout de même pas qu’un journaliste du JT irait dire « Les petits de Craon ont servi de cobaye à une expérience de mixité sociale mise en place par l’Education Nationale pour intégrer de force les délinquant arabes dans notre société ». A cause de vous il serait immédiatement poursuivi en justice. Pourquoi Segolène Royale n’envoie-t-elle pas ses propres enfants se faire casser la gueule dans les cités de Seine-Saint-Denis ? Qu’ont donc fait les enfants de Craon pour mériter un tel châtiment ? Là dessus les socialistes sont coupables jusqu’au cou puisque ce se sont eux qui tiennent l’éducation nationale. Cette idée monstrueuse de mélanger de force les populations n’a pu sortir que de l’esprit d’un psychologue socialiste.


          • spartacus spartacus 16 novembre 2010 13:37

            Le PS c’est un parti catégoriel. Il ne défend que la fonction publique. C’est un parti ou il y a une absence de parité entre public et privé.

            S’il revient au pouvoir trop d’élus viendraient de la fonction publique ou dépendant de l’état.
            Quand le PS est au pouvoir, 58% des députés dépendent directement ou indirectement du service public.

            On a donné gratuitement des privilèges à ces catégories salariées de l’état durant le 60 dernières années, payables par les impôts ou l’endettement. Quand on a goûté aux privilèges, on ne veut plus s’en séparer.
            Faire venir des socialistes au pouvoir c’est faire venir une armée de fonctionnaires au pouvoir et une incapacité de reformer l’administration. Une incapacité a remettre en cause les privilèges catégoriels, à commencer par les décideurs.
            Il n’y a qu’a regarder les listes municipales ou législatives de ce parti. 80% que des fonctionnaires, des représentants de services public, d’entreprises c’état, de salariés de collectivités. 
            Leurs représentants sont tous des ENArques parachutés, élus sans risques.
            Aubry ou Fabius, même un chèvre marquée PS serait élus là ou ils se présentent.

             Le PS : A éviter.

            • zelectron zelectron 16 novembre 2010 14:25

              Pierre Mendès-France était radical (pas encore radical socialiste) et encore moins de gauche ou Valoisien. C’est agaçant de voir certains s’approprier quelques personnages illustres, en l’occurrence celui-ci qui était au centre (anti-communiste de surcroît). Dans la classe politique ça devient une très mauvaise habitude que de faire parler les morts.


              • Bodhi 16 novembre 2010 15:01

                La dépendance intellectuelle est aussi prononcée du côté libéral que du côté socialiste autoritaire. On a le choix entre être prisonnier de l’argent ou prisonnier de l’Etat.

                Je vois pas en quoi ces idéologies, se nourrissant de ces concepts responsables des cycles de haines et de frustrations qu’a connu l’espèce humaine, peuvent améliorer cette dernière.

                Où sont donc passées les idées de bien commun, d’émancipation de chaque individu et de liberté ?

                Besoin d’une réponse.


                • Hylas 16 novembre 2010 15:05

                  Le PS est discrédité comme l’est la politique en général, et ce depuis Mitterrand. Les élections de 81 avaient été porteuses d’un grand espoir populaire vite déçu et puis ce gouvernement s’est inscrit trés vite dans la ligne libérale et tout fric du monde globalisant, la fin du bloc communiste mettant en évidence la suprématie « morale » de l’économie de marché. Les années 80/90 ont vu le retour de la valeur fric en France, le triomphe de l’individualisme (un symbôle en a été l’épisode Tapie, un temps ministre de la Ville dans un gouvernement socialiste) et l’inscription dans l’Europe écomomique, dans l’euro, de la France est bel et bien du fait de la « gauche » socialiste (Traité de Maastricht, règles de convergence etc...) Moralement, socialement et politiquement la vraie rupture a été la période Mitterrand et le début de la fin du soi-disant modèle de société à la française qui vient de recevoir ses derniers coups, conséquence naturelle ! Les socialistes ne peuvent que coasser bêtement pour donner l’illusion d’une opposition que les Français ne comprenaient plus guère depuis que PS et UMP appellaient au « oui » pour le texte du TCE. LA eseule intelligence politique des derniers septennat aura été ce référendum qui a mis en évidence le caractère réel du PS dans l’ordre dominant !


                  • Hylas 16 novembre 2010 15:06

                    Correction : lire la seule intelligence politique du dernier mandat de Chirac etc...


                    • sdzdz 16 novembre 2010 16:02

                      L’ avis de « Internaute » me semble très juste...

                      Un élément va mettre sérieusement à mal la sérénité de nos nantis-politiciens, dont ceux du PS, l’instinct de survie qui est un moteur extrêmement puissant. Il peut se réveiller :
                      - avec le chômage et la misère de masse, le laminage de la classe moyenne.
                      -la prise de conscience que notre civilisation est menacée par son corollaire, l’immigration de masse...etc...

                      Un Etat qui n’assure plus la protection (réelle, pas l’enfumage du « care » qui est une forme de corruption morale et financière) de la population verra tous ses « serviteurs » rendre des comptes sur un mode 1789-Libération ! Dans la Chine ancienne, on décapitait les incompétents... Après tout, vu le nombre de principes de base en matière de stratégie que ne respecte pas notre représentation nationale, celle-ci est devenue illégitime par là-même.

                      Par ailleurs, puisque l’auteur de l’article semble se référer à je ne sais quel internationalisme-humanisme transcendant de la gauche, qu’il se penche donc sur l’histoire récente de la région des grands lacs en Afrique...

                      Contrairement au PS qui plane, l ’ IRC a vocation à devenir un parti de combat !
                      cf blog

                      http://www.la-france-contre-la-crise.over-blog.com


                      • emile wolf 16 novembre 2010 16:55

                        Ce genre d’article ne m’apporte rien.

                        Après l’avoir lu, j’ai la désagréable impression d’être pollué. J’ouvre la fenêtre ! Le peu de neurones que je possède ont frisé l’asphyxie.

                        Les grands mots, les grands devoirs, les belles idées, la sempiternelle rengaine qui enfle les électeurs. Bad Godesberg par-ci, Marien Bad par-là, du Romer à l’Eric Besson. Echec ici, échec-là.... Si Jaurès s’était contenté de tels laius pour sûr il n’aurait pas fini assassiné !

                        Sa mort n’a donc servi à rien d’autre qu’à de si misérables instrumentalisations ! On sort l’ancêtre de la vitrine, on l’époussette, « merci monsieur ! » Puis on lui flanque un linge sur le cadre, referme le bocal et vive Solférino ! 

                        Je ne vois pas en quoi un DSK revendiquerait -ce qu’il ne fait pas- l’héritage de Jaurès ou Mme Royale celui de Saint-Simon et Aubry de Léon Blum ?

                        Nous voilà devant un fort beau discours, parfaitement construit, et totalement vide. Une reflexion sans conclusion et sans projet . Qu’ y a-t-il à débattre ? L’attitude de Kouchner et de Lang ?

                        L’auteur attend l’acquiescement. Le verdict est acquis, la science politique déballée.. Ingurgitez !

                        C’est à l’image du PS nouveau qui n’arrive jamais et ne fait plus tourner les têtes sur le passage de Mendès-France ni boire du lait à la récrée.
                        Le PS n’a plus de problème depuis longtemps. Il n’a plus d’idéal. Il n’est plus crédible. Il n’est plus rien que l’ombre d’un manoir bouffé par le salpêtre. 

                        A la remorque des décisions du pouvoir, il n’a qu’une poignée d’ambitieux sans talent qui ne représentent qu’eux-mêmes et se vendent mal. Mitterrand est mort et son parti gît à Jarnac dans le même sarcophage.

                        Il connut de grands hommes. Il eut un beau passé, sous la 3ème république. Renaîtra-t-il jamais du déclin ?
                         


                        • Ariane Walter Ariane Walter 16 novembre 2010 22:07

                          @ Emile Wolf

                          Et alors ?
                          Pas de réponse ?


                        • Claude Claude 16 novembre 2010 17:18

                          Je résume et je cite Vasquez :


                          Ce n’est pas une hypothèse mais une affirmation , mais enfin je la prends comme une hypothèse :


                          "Ainsi , si il ne le fallait donner.... et en aucun cas dans le corpus de pensée centriste , gaulliste etc.."(en parlant de l ’abandon de sa force atomique par la France )


                          L’auteur conclut :
                          Qui n a jamais ou acté en faveur d’arrangements.... a cessé de facto d’être socialiste « ...

                          Pfuiiiiiiii !

                          Petit règlement de comptes entre »amis«  : »il s’agit plutôt de considérer avec lucidité... parti éponyme 

                          On est mal barrés


                          • Agor&Acri Agor&Acri 16 novembre 2010 17:43

                            @ l’auteur,

                            N’y voyez aucune agresssivité
                            mais votre article constitue un trompe-l’oeil contre-productif au regard de la réalité politique de notre pays (et du monde !)

                            Nous subissons en France une dérive marchande, mondialiste et anti-démocratique qui à pris naissance bien avant Sarko ou Chirac et qui, surtout, est un problème MONDIAL.

                            Il faut vraiment arrêter de favoriser une vision bi-partiste si on veut avoir la moindre chance de s’en sortir.

                            Au-dessus des dirigeants visibles, le système est apatride et n’a plus, depuis longtemps, de couleur politique bien définie

                            ll n’y a qu’à regarder un Strauss-kahn : étiquette PS 

                            (membre du club Le Siècle ; invité au Bilderberg,...)

                            ou le cv d’un gars comme Trichet

                            Il est membre d’honneur de l’Institut Aspen France, administrateur de l’Institute for International Economics, un important think tank de Washington. Il fut invité au Bilderberg en 1995, 1999, 2000, 2001, 2003, 2004 et 2005. Il est membre du club Le Siècle.

                            Martine Aubry aussi a été membre du Siècle et cherche a cherché à le dissimuler (comme Manuel Valls, cherche à cacher qu’il fut invité au Bilderberg 2008).

                            C’est contre ces cercles d’élites décisionnaires qui contournent le système démocratique, qu’il faut braquer les projecteurs,

                            pour que les électeurs ne commettent plus l’erreur de voter pour untel de gauche ou untel de droite sans comprendre que les 2, derrière un vernis différent, oeuvrent pour la même cause.

                            La vraie alternance se situe très loin de ces spécialistes de l’enfumage politicien et de la propagande pseudo-démocratique.

                            Les français n’ont donc rien à attendre des boutiquiers du PS, pas plus que des boutiquiers d’en-face (UMP) = les 2 camps dissimulent la réalité du fonctionnement du système derrière des idéologies de façades et des arguments et des critiques totalement ineptes.


                            Le bi-partisme est une arnaque qui emprisonne les citoyens dans un système oligarque

                            et le PS en est l’un des bras armé.


                            Se rendre utile, c’est oeuvrer à l’émergence d’un nouveau rassemblement qui donnera des gages absolus de retour à la même justice pour tous, à la pluralité d’opinions dans les médias et à la juste répartition des richesses produites,selon des critères moralement acceptables.


                            Et ça, c’est exactement ce que redoutent les élites mondialistes et les 3/4 des élus français actuels, tous bords confondus.


                            • emile wolf 16 novembre 2010 18:07

                              Bonsoir Agor et Acri

                              Excellente analyse tous ces braves gens c’est bonnet blanc ou blanc bonnet (Jacques Duclos l’avait dit dans l’autre sens).
                              Je profite, tu profites, ils profitent ..Ensemble tout devient profit ! C’est la version Séguéla 2012 de la force tranquille !


                            • Papybom Papybom 16 novembre 2010 18:08

                              Bonjour,

                              J’ai souvenance que pendant l’été 2008, un pacte fut conçu. Fuyant les oreilles indiscrètes du Canard Enchainé, c’est dans le somptueux Riad qu’’Anne Sinclair (épouse DSK) possède à Marrakech, que l’accord fut signé.

                              Aubry-DSK. C’est un accord entre les deux anciens ministres de Lionel Jospin selon lequel ils ne s’affronteraient pas dans un duel fratricide, le mieux placé s’effaçant devant l’autre avant les primaires.

                              Bien sur, la troisième de la photo, en fut Royalement écartée.

                              Et Christian qui n’est pas au courant  !

                              Toujours envie de suivre la comédie des primaires  ?

                              Cordialement.


                              • cmoy patou 16 novembre 2010 18:20

                                Gauche,Droite et religions vous mettez dans un schekker vous secouez bien et vous retrouvez la mouise mondiale dans laquelle les précaires doivent se débattre car le but de ces sectes ce n’est pas le bonheur des peuples mais bel et bien le fric et le pouvoir pour leur gueule.


                                Regardez comment celà s’est battu pour avoir des postes ministériels......- A gerber beurk !!!!!!

                                • La sentinelle La sentinelle 16 novembre 2010 20:15

                                  Bonjour

                                  Dites, pourquoi forcement on devrait confier la direction du pays à des politiques ?

                                  A+


                                  • Papybom Papybom 16 novembre 2010 20:49

                                    Bonsoir La sentinelle.

                                    Comme disait Coluche : En voila une question qui est bonne.

                                    Mais à qui la confier ? Pas à moi assurément. Je ne ferais que des con( pardon bêtises). Bien que l’armada de bureaucrates doit, certainement mettre en musique, les désirs du chef. Les rendre buvables.

                                    Non, qu’ils fassent leurs boulots mais avec un droit de les sanctionner.

                                    J’aime l’odeur du bon pain, mais je serais incapable de le réaliser.

                                    Un politicien, c’est notre employé. Pourquoi ne pas lui accorder qu’un CDD pour juger de ses compétences  ?

                                    Cordialement.


                                  • Hieronymus Hieronymus 17 novembre 2010 06:33

                                    quand je lis un article comme cela
                                    bien ecrit, fluide, harmonieux, sans accroc, rien a dire
                                    j’ai l’impression de participer a une sorte de phenomene d’hypnose
                                    y a dans toute cette loghorree que des idees generales et irrefragables
                                    bref on plane, projete au niveau des concepts abstraits, deconnecte du reel
                                    c’est tout a l’image de ce qu’est devenu le parti socialiste et ses dirigeants,
                                    des gens deconnectes du reel, qui ne font plus qu’annoner des discours
                                    incantatoires, enoncer des sermons, sans aucune prise sur la realite ..


                                    • psain psain 17 novembre 2010 11:21

                                      Ces trois là sont la meilleure chance de gagner les élections pour l’ump bien entendu

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Samuel Vasquez


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