Ce genre d’article ne m’apporte rien.
Après l’avoir lu, j’ai la désagréable impression d’être pollué. J’ouvre la fenêtre ! Le peu de neurones que je possède ont frisé l’asphyxie.
Les grands mots, les grands devoirs, les belles idées, la sempiternelle rengaine qui enfle les électeurs. Bad Godesberg par-ci, Marien Bad par-là, du Romer à l’Eric Besson. Echec ici, échec-là.... Si Jaurès s’était contenté de tels laius pour sûr il n’aurait pas fini assassiné !
Sa mort n’a donc servi à rien d’autre qu’à de si misérables instrumentalisations ! On sort l’ancêtre de la vitrine, on l’époussette, « merci monsieur ! » Puis on lui flanque un linge sur le cadre, referme le bocal et vive Solférino !
Je ne vois pas en quoi un DSK revendiquerait -ce qu’il ne fait pas- l’héritage de Jaurès ou Mme Royale celui de Saint-Simon et Aubry de Léon Blum ?
Nous voilà devant un fort beau discours, parfaitement construit, et totalement vide. Une reflexion sans conclusion et sans projet . Qu’ y a-t-il à débattre ? L’attitude de Kouchner et de Lang ?
L’auteur attend l’acquiescement. Le verdict est acquis, la science politique déballée.. Ingurgitez !
C’est à l’image du PS nouveau qui n’arrive jamais et ne fait plus tourner les têtes sur le passage de Mendès-France ni boire du lait à la récrée.
Le PS n’a plus de problème depuis longtemps. Il n’a plus d’idéal. Il n’est plus crédible. Il n’est plus rien que l’ombre d’un manoir bouffé par le salpêtre.
A la remorque des décisions du pouvoir, il n’a qu’une poignée d’ambitieux sans talent qui ne représentent qu’eux-mêmes et se vendent mal. Mitterrand est mort et son parti gît à Jarnac dans le même sarcophage.
Il connut de grands hommes. Il eut un beau passé, sous la 3ème république. Renaîtra-t-il jamais du déclin ?