De la « philosophie druidique » au crime sexuel – à l’occasion de la Charte éthique des Druides, et d’une sombre affaire de mœurs
Il y a parfois des illustrations dont on se passerait. Car on se serait passé de Roger Surin, druide assermenté, issu du Collège Druidique de Bibracte aujourd'hui éteint, sans ascendance manifestée qui en répondrait.
Les faits qui lui sont reprochés vont jusqu'à la pédophilie, dans le contexte trouble – aujourd'hui dit conventionnellement d'emprise – de jeux sexuels « supposés sacrés » impliquant des adultes (plus ou moins drogués) des deux sexes, avec présomption de viols (tout est narré par Marianne.net, que je viens de résumer).
Cet article est une réflexion, ayant vocation à interpeller les druidistes [0].
Sources des images : là et là.
Contexte druidique
On se serait bien passé de cette illustration des dérives possibles, dénoncées par la Charte éthique des Druides, qui vise à prévenir le public. Actée le 23 novembre dernier, Marianne.net publia son article 5 jours plus tard : les « synchronicités »... Pour ma part, je n'ai eu vent de l'affaire, que peu après la parution de cet autre article, intitulé Faute et sexe dans les communautés polythéistes et plus largement païennes, ainsi que dans le monde occidental – synchronicité assurée, pour le coup – dans lequel je faisais remarquer, que ça n'a jamais été libertin.
Gardons en tête qu'il y a toujours présomption d'innocence, à cette heure, quoi que les autorités ne soient pas sans enquête, normalement légitime.
Lubricité, innocence des sens, salacité, Antique Eros, faux-semblant
Comment Roger Surin aurait-il pu en arriver là ?... Par salacité démentielle, c'est évident.
Hélas, comme cela arrive aussi dans les affaires d'inceste père-enfant, sa femme aurait fomenté avec lui. Au reste, les fantasmes d'amour à trois, de partouzes, ne manquent pas : leur réalisation est plus rare, le courage d'aller en nightclub aussi.
En général, les gens cherchent des excuses à leur lubricité. Ils ont besoin de s'illusionner. Lisez l'article Faute et sexe […] : c'est qu'on ne ressort pas, vertueux en termes d'innocence des sens, du monothéisme. La salacité est inhérente.
Mais même si l'Antique Eros est vicié, salace, sale, il lui faut une démence et des associé·e·s, pour gravement dégénérer.
« Excuses sacrées », sacrées excuses...
Il faut admettre, avec l'école de Palo Alto, que les collectifs peuvent devenir endémiquement malsains.
Imaginons : monsieur et madame Surin s'adorant. Madame Surin chérit « le statut » de druide de son homme... Cela arrive partout, évidemment : pas besoin de druidisme pour cela. Mais là, il serait évident que ç'aurait servi de sacrée excuse à leur salacité.
Roger Surin écrivait d'ailleurs sur la spiritualisation sexuelle, en auto-édition. Ou plutôt tentait d'écrire à ce propos, car ça ne semble pas probant. Roger Surin parle, pardi ! de libertinage mystique et de pouvoir caché de la femme, sous le pseudonyme d'Alexandre Surin.
Mais le seul « pouvoir caché » de madame Surin, semblerait l'adoration de son satyre d'époux – ce qui n'est pas un crime en soi, sinon que ce fut pour le meilleur et potentiellement pour le crime.
Où, de fil en aiguille, d'aucuns, se seraient laissés aguicher par leur salacité, quand ils n'auraient pas été drogués pour cela.
Jusqu'à cette mère – et sa jeune fille, hhhh.
Le féminin profané
Il n'y a pas de pouvoir caché de la femme, mais – sous l'angle humaniste – on sera toujours heureux qu'une femme atteigne son plein potentiel. Il n'y a que les misères de certaines d'entre elles, autant que des veules bougres, qui s'avèrent. (Jusqu'à se croire dans le Labyrinthe de Pan, de Guillermo del Toro, où un faune entraîne une jeune fille, dans la mort.)
Or, il n'y a pas d'antique libertinage mystique : au mieux, de la hiérogamie et, au pire, du proxénétisme esclavagiste. Comme toute son audience, Roger Surin aurait fantasmé sur la série Spartacus qui caricature déjà les Romains, par goût moderne de la salacité ; comme peu, notre pseudo-druide l'aurait démentiellement mise en action.
Le fameux « féminin sacré » a trop bonne presse (et ne parlons pas du lamentable « masculin » idoine) : Roger Surin s'invente shamane et hypnothérapeute quantique à cause de ça, du « féminin sacré », du New Age [1] : l'idée markalienne [2] que les Celtes furent shamaniques, et féministes avant l'heure, est fausse, mais elle est tendance, eut égard au patriarcat monothéiste, étant donné que le shamanisme semble adogmatique, et que les Celtes étaient plus souples quant à la condition féminine.
Éditeurs bazardeux et auto-éditions
Markale [voir 2] est parvenu à se faire éditer. L'époque était différente, et simultanément, elle n'a pas changé : trop de gens croient utiles de se renseigner sur les druides, dans les rayons d'ésotérisme en librairie... D'une telle nigauderie à l'esclavage sexuel, il y a de la marge, mais c'est un point de départ.
Combien de simili-néodruides, s'auto-éditent en écrivant n'importe quoi ? Certes, il ne faut pas stigmatiser l'auto-édition (Friedrich Nietzsche finit sa vie méconnu, en s'éditant de la sorte) mais dans le milieu païen, c'est « la fête du slip ». Donc un conseil : renseignez-vous sur la crédibilité des éditeurs, publieraient-ils Markale, car c'est bazardeux.
Pouvoir dire « qu'on a écrit un livre » est peut-être valorisant, valorisant aussi de le matérialiser imprimé d'une manière ou d'une autre, mais le titre de gratteur – je ne parle plus d'auteur à ce stade – ne doit pas conférer d'autorité automatique [3]. Læ gratteu·r·se – car il y a des gratteuses – n'est là que pour gratter de la réputation. Avec cette réputation viennent, parfois, des sous, évidemment... En tout cas des avantages, que monsieur et madame Roger Surin auraient exploités.
Emprise, réputation, vanité sexuelle
C'est à ce stade, qu'il est permis de parler d'emprise. Certains fourbes dans le druidisme en rêvent [4], Roger Surin l'a fait... Dans leur genre, ils sont nombreux, ces simili-néodruides impérieux, qui certes n'ont pas commis de crime mais qui sont de mauvais bougres, quand même : ils sont devenus druides parce qu'ils rêvaient de réputation.
Cette histoire d'accession à un statut quelconque, quel qu'il soit, pour la réputation, est si banale que le druidisme n'est qu'une niche, où ça peut s'acquérir à peu de frais.
Un peu comme ces wiccans communs qui s'organisent des rencontres, pour n'aboutir qu'à des entre-soi gratifiants en termes de vanité sexuelle, jusqu'à pouvoir se retrouver skyclad (« habillés par le ciel », nus)...
Ce qui aurait dû rester un jeu de groupe sexuel entre adultes consentants... avec Roger Surin, serait bien devenu pédophile, en abusant de la faiblesse d'une mère, eut égard à sa fille juste pubère.
Les druides ne sont pas des bougres – rappels juridiques et mythématiques
Rien, dans les textes dont nous disposons sur les druides, ne permet de dire qu'ils furent lubriques. Au contraire, les lois irlandaises tardo-antiques/alto-féodales, telles que celles des brehons qui dura jusqu'aux invasions vikings, sont très claires, de même que les galloises Cyfraith Hywel : le viol est une faute, impliquant compensations, y compris à la femme directement, bien que son honneur soit souillé.
Dans le Senchas Már, l'Uraicecht Becc et l'Uraicecht na Ríar irlandais, on trouve, en outre, que trois choses excluent un druide de son rang : écrire une satire injuste, calomnier ; usurper la fonction royale ; coucher avec une femme mariée. Tout ceci est assez clair.
Néanmoins, la vie n'étant pas toute rose [5], les mythes celtes ne le sont pas, non plus. Nous évoquerons les deux seuls mythèmes (éléments mythiques) qui se rapprochent, de loin en loin, du problème « Roger Surin » :
Premier mythème : Dans le mythe gallois, Gwydion – magicien de cour, aux intentions immorales, – aide son frère Gilfaethwy à violer la royale vierge Goewin, nécessaire au roi Math fab Mathonwy en temps de paix. En déclenchant une guerre arrangée, Gwydion éloigne le roi Math de Goewin, permettant le déchaînement de la passion de Gilfaethwy.
Mais ceci est-il à imiter ? Cette question se pose évidemment, avec tous les textes de référence religieux : dans la Bible, Abraham livra sa femme à la couche de pillards, pour ne pas être pillé... et les juifs, les chrétiens et les musulmans en font leur patriarche commun, le grand père monothéiste...
Goewin n'est pas une épouse, mais sa virginité sacerdotale, est religieusement garante de la souveraineté. Gilfaethwy attente à cette pureté, aidé par son frère Gwydion : ils seront sévèrement châtiés pour cela, par le roi Math fab Mathonwy, qui les transforme en animaux mâle et femelle devant copuler et engendrer, pendant trois ans.
Enfin, Math fera de Goewin sont épouse, pour l'honorer (et une autre vierge sacerdotale sera trouvée, pour garantir la pureté de son règne). La justice est grande, l'ordre est restauré.
Deuxième mythème : Ce deuxième mythème [6], concerne une figure royale aussi, plus joviale que Math, qui est néanmoins son équivalent irlandais : le Dagda, littéralement le Bon-Dieu. Il ressemble à Petit Jean, dans Robin des bois – habillé de façon grotesque, son pénis dépassant de son pagne (avis aux néopaïens, qui le représentent en noble prince !).
Buaid, fille du roi Brógáin, aime le roi Dagda contre l'avis de son père, qui le méprise. Néanmoins, comme le Dagda accepte une coupe que Buaid lui tend, versée par Brógáin pour sa fille, lors d'un banquet... la tradition veut que l'acceptation de cette offre, signifie leur prochain mariage – et tant pis pour ce que pense Brógáin, du Dagda.
Bientôt, Brógáin n'invite pas son gendre à un banquet où, en présence de Buaid, il l'insulte sans vergogne. Cela suffit pour que Buaid se suicide, d'un coup de poignard dans le cœur. Ce courage rendit atrocement triste le Dagda, qui tua bien du monde au banquet, dans lequel il déboula enragé, à arracher la tête de son beau-père.
Après la crémation de Buaid, le Dagda erra longtemps comme un pauvre hère. Réfugié dans la Forêt de la Confusion, il joua de sa harpe une complainte si belle, que toutes les nobles dames d'Irlande se rendirent charmées auprès de lui. Pour les égayer, il joua un air de gaieté, et elles se donnèrent toutes à lui...
Bien que d'aucuns, faibles d'esprit, non-maîtres de leur désir, puissent fantasmer sur cette scène, elle ne nous raconte pas l'histoire d'un profiteur, vendant du pouvoir caché de la femme ni du libertinage mystique : la femme celte, culturellement, étant pourvoyeuse de souveraineté, cette histoire nous raconte comment le Dagda, après en avoir été privé par l'arrogance de Brógáin, la recouvre – dans les termes du Dieu de la fertilité, qu'il est aussi, en plus d'être le Dieu des druides.
De même, le premier mythème racontait un autre affront, commis contre la souveraineté du roi Math fab Mathonwy, équivalent gallois du Dagda : où les vils Gwydion et Gilfaethwy ne sont pas des exemples à suivre, et grande justice est faite à Goewin, la vierge sacerdotale violée.
Dans le second mythème, Buaid aussi est honorée par la vengeance contre Brógáin et, pour tout dire, le Dagda se comporte ensuite à la manière d'un amant ténébreux, enchaînant les amours, pour ignorer qu'il souffre trop la perte de sa bien aimée.
Et, ce que je n'ai pas encore précisé, c'est que, cet épisode terminé, le Dagda ne fut pas débauché – il ne l'avait d'ailleurs jamais été, encore qu'il connut des amours, dont la plus notable fut avec la Morrigan, avant la Seconde Bataille de Mag Tuired (qui vit la victoire des Dieux, sur les Fomoires monstrueux).
Troisième mythème : Le héros Cú Chulainn est formé à la guerre, pendant un an et un jour, chez la grande Scáthach et ses druidesses, qui réside à Dun Sgathaich, écossaise Forteresse des Ombres que le folklore situe sur l'île de Skye. C'est que tous les guerriers, du moins les plus grands, sont réputés être formés par ces druidesses, qui pouvaient leur offrir l'amitié de leurs cuisses.
Cette initiation est mystérique : la femme celte procurant la souveraineté, elle donne du pouvoir, encore et toujours. Mais la mère, l'origine, féminine, comme les eaux primordiales de la Déesse Danu, sont aussi la mort, la finitude... comme les eaux divines du Dieu Lir, qui mènent au Sidh, outre-monde.
On est loin de couguars, assouvissant leur lubricité, sur de futurs guerriers. Les fantasmes des désirs non-maîtrisés peuvent aller bon train : il y a, comme la pédérastie hellénique, initiation sexuelle. Ce désir qui peut susciter les effrois les plus grands – la misogynie ne vient pas de nulle part – transcende le guerrier dans le sang-froid face à « sa maîtresse et la petite mort ». Les chances sont nulles, pour que ces druidesses se livrassent, sans éducation, à des mains avides. Une dernière fois, lisez l'article Faute et sexe […].
De même qu'il faudrait être arrogant, pour vouloir se procurer de la souveraineté, au prisme de compagnes dépourvues d'aristocratie celtique, quand on est un néodruide – rapport aux deux premiers mythèmes – une néodruidesse aurait mauvais jeu, d'initier guerrièrement ses compagnons ; faudrait-il déjà, aujourd'hui, qu'elle soit militaire... Mais les sociétés et les mystères celtes, ont disparu.
La Vérité
À ce stade, on ne peut qu'éprouver l'écart radical, entre ce que nous racontent les mythes celtes, et les plausibles exactions de « la bande à Surin », pseudo-druide corrézien (car on vous avait bien dit [7], que les néodruides ne sont pas que bretons ni Prydainiques [8], de nos jours). Que ses crimes soient châtiés, et ses victimes sauvées ! s'il y a lieu.
Sans cette criminalité, Roger Surin représenterait l'archétype du simili-néodruide qui, aujourd'hui, n'initie pas au celtisme : et ils sont nombreux, qui s'affublent démentiellement du celtique titre de druide, sans celtisme ! Combien sont-ils, à guediner dans le druidisme ? Trop.
Les archéo|historiens, avec les nombreux druides qui participent de leur effort en le spiritualisant, voient qu'on bafoue la vérité, si importante Vérité dans les Trioedd Barddas.
La Vérité devrait primer : sans fausseté, le crime ne pourrait pas prendre, qui ne ferait pas de victime. Une leçon, qui vaut pour l'ensemble de nos sociétés (ou alors, on se retrouverait dans un Pasolini, tel que Salò ou les 120 jours de Sodome).
« Philosophie druidique »
Pour nombre de simili-néodruides, le druidisme « n'est pas une religion, mais une philosophie ». Entendre : « rien qu'une philosophie ». Philosophie spirituelle, certes, mais « certainement pas religieuse »... alors que les antiques druides, étaient prêtres et théologiens – entre autres fonctions – de la religion celtique.
Que læ lecteur·ice, prenne la mesure de ce que peut bien signifier cette phrase, selon laquelle « le druidisme est une philosophie ».
Si les antiques druides étaient bien philosophes, tous les philosophes se dispersaient entre plusieurs philosophies : il n'y a pas de « philosophie de la philosophie » du moins, pas au sens où bien trop de simili-néodruides, aujourd'hui, parlent de « philosophie du druidisme, philosophie druidique ».
En somme, les simili-néodruides en question résument cette prétendue philosophie à un vague écologisme ésotériste, où les bons sentiments tiennent lieu d'action, si aucune militance associative n'est engagée, comme si invoquer – Gaïa déesse hellénique ! – allait suffire. Ces simili-néodruides se pâment arrogamment, en jouant la comédie de la modestie : ils ne témoignent que de leur ignorance. Et une ignorance crasse qui se croit philosophique, c'est une belle incurie.
Que fait-on, au juste, par exemple, tant qu'on s'en tient, simili-néodruide, comme les wiccans, à « la Roue de l'Année »... ? C'est qu'il existe le calendrier celtique, archéo-astronomique, de Coligny, vous comprenez.
On voit alors que ce sont des maraud·e·s, qui un jour se sont dit : « ce serait quand même sympa, d'être druide·sse ». Or du maraud à Roger Surin, il y a de la marge, mais c'est un point de départ, et si tous les marauds ne sont pas Roger Surin, Roger Surin est plausiblement un maraud.
Piètre druidisme
« Philosophie druidique »... Avec ça, on a de quoi s'auto-éditer encore longtemps, New Ager ! Cette notion de ce que peut être la philosophie, n'atteint même pas ce qu'en bafouille Brunaux, à propos de ses fabulés druides ! Comment atteindrait-on la dignité d'un Pythagoras, d'un Anacharsis, d'un Diuiciacos, d'une Hypatia ou d'un Plutarchus ?
Ces ébaubissements devant la moindre analogie, le moindre schème, la moindre créativité que l'on vous présente... font de soi un pseudo-sophe et un philo-docte, qui ose torsement accuser le dogmatisme – mais il n'y a pas plus crispé·e que soi ! Une telle dégénérescence intellectuelle et sociale, a de la marge avant de tourner au crime, qu'elle n'en est pas moins un point de départ, pour les criminel·le·s.
Quelle est l'image du druidisme, que l'on renvoie ? (En dehors des gens impressionnables, s'entend.) On renvoie l'image, d'une engeance bonne à s'exciter, saisonnièrement, contre un rocher...
M'en veut-on de parler ainsi ? On a ses connexions à la terre sous le ciel, ses tisaneries, ses électromagnétismes, ses art-thérapies – et ce sont les « meilleurs » (et les seuls) « contre-arguments » « philosophiques » ?
Quel maraudage... que le Dagda/Math fab Mathonwy, éreinte ça !
Pour tous les autres, notamment tout-public, la Charte éthique des Druides est un repère essentiel – et, bien que signée par l'essentiel des groupes druidiques de France, les nombreux druides sérieux alentours, devraient s'y rallier... d'évidence.
Ça ne mange pas de pain, alors... que le Dagda/Math fab Mathonwy, vous y enjoigne !
______________________________
[0] « Druidisme, druidiste » : L'Antiquité ne connaissait que le druidicat, pouvoir dans la religion – et donc la société – celtique, en l'occurrence celto-gauloise, pour ce qui concerne la France. Le druidisme est un mouvement tricentenaire, néodruidique, parfois follement sans relation avec l'archéo|histoire celtique. Ses membres, non-sacerdotaux en général, souvent celtomanes, parfois druidisants, sont dits druidistes. Non sans raisons.
[1] « New Age » : Pour une histoire du New Age, cf. cet article au point 4 notamment, mais aussi cet article.
[2] « Markalienne » : De Markale. Conspué par le domaine archéo|historien, il fut idéologue celto-féministe, avant que d'être fabulateur – à moins que cela n'aille avec ceci – sachant qu'il parla abusivement de « shamanisme celtique ».
[3] « Autorité, auteur » : c'est la même racine latine. Quand on remonte le fil jusqu'à l'indo-européen, on trouve *aug, pour l'accroissement – la force vitale. Avec les gratteurs (auto-)édités, rien de tel : il y a vol vital, ils vous grattent votre vitalité. Qui va même parfois, se faire passer pour de la force vitale, à grand brassage de vent (sinon ce ne serait pas drôle...).
[4] « Rêves d'emprise » : Cf. ceux dénoncés au fil de cet article.
[5] « La vie n'est pas toute rose » : Lisez le Principe de cruauté ainsi que Logique du pire, de Clément Rosset.
[6] « Deuxième mythème » : En fait, il n'est pas attesté dans les sources irlandaises, mais adapté d'un comparatisme indo-européen, légitime, avec Shiva – l'équivalent védique du Dagda.
[7] « On vous l'avait bien dit » : là, là, là et là.
[8] « Prydainique » : En gallois, Prydain désigne l'ensemble des Îles nord-occidentales d'Europe, Irlande et Grande Bretagne. Prydainique désigne donc cette région du monde, dont les Prydainiques sont ressortissants... qui donna, certes, notre Britanniques, au prisme du latin, à ne plus désigner que la Grande Bretagne.
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