• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Religions > Il faut développer les recherches en théologie !

Il faut développer les recherches en théologie !

Voici un plaidoyer inattendu pour la théologie. Quel intérêt à développer la théologie, un savoir que d’aucuns pensent être inutile et mort, comme les langues mortes du reste, et qui amène à fermer le dossier ? Eh bien non, deux révolutions majeures vont advenir en théologie.

La religion, un trait des civilisations, de tous temps et en tous lieux. Mais aussi un thème de société très en vue ces temps-ci, et d’ailleurs jamais perdu de vue. Et la théologie ? Inconnue du grand public qui pense qu’elle est ou bien un savoir sectaire, une lubie des religieux, voire une somme ésotérique aussi incompréhensible qu’un traité de mécanique quantique. Pourtant, la théologie, pour ceux qui peuvent entrer dans cette discipline, s’avère un univers riche, autant que peut l’être la philosophie, la psychanalyse, la sociologie ou la littérature. Hélas, ce qu’on peut appeler les égarements prosaïques et moraux de la religion n’incitent pas à entrer dans les textes théologiques, ni à interroger ce savoir sur ce qu’il offre, représente, signifie et son éventuel progrès. C’est un peu comme si Hiroshima, Tchernobyl et le sang contaminé devaient nous écarter des traités de mécanique quantique et de biologie. Ainsi, pour commencer ce propos, pourrions-nous concevoir la théologie comme un savoir dont l’application serait la religion, élaborée comme un ensemble de pratiques censées découler des écrits théoriques sur Dieu, rituels, observances morales, prières, cérémonies. Ce n’est pas un scoop, si la religion a servi de béquille à l’humanité, l’homme ne s’est pas privé de dévoyer la religion. Ce qui ne nous empêche pas d’interroger à nouveau la théologie.

La théologie est-elle un savoir du Dieu ? Pour qu’elle le soit, il faut admettre que Dieu est une instance déterminée sur laquelle il est possible de formuler un discours. C’est notamment le cas de la théologie chrétienne telle qu’elle a été élaborée au Moyen Âge par les docteurs de l’Eglise dont le plus connu est saint Thomas, auteur d’une somme théologique considérable par son volume et ses sujets abordés. Il va de soi qu’un Dieu personnel se prête à une investigation théorique pour peu qu’on dispose d’éléments empiriques reconnus tangibles, ce qui est le cas avec les Ecritures. Depuis, la théologie chrétienne s’est considérablement enrichie et on doit se demander, en calquant son cheminement sur la science, si elle ne devrait pas évoluer comme le fit la physique, avec les nouveaux faits constatés dans les laboratoires ou alors des inventions formelles inédites. Pour ce qui est des faits, cela supposerait que Dieu se soit manifesté depuis. Chose difficile à admettre pour un théologien traditionnel, quoique, bien des expériences mystiques ayant été intégrées par la théologie. Le parallélisme entre science et théologie paraîtra incongru voire choquant et, pourtant, les modes opératoires se rejoignent, ne serait-ce que parce que la théologie a utilisé la philosophie, qui fut sa « servante » au Moyen Âge, alors que les sciences de la nature se servent bien des mathématiques, notamment la physique, laquelle a suscité une véritable révolution épistémologique en abandonnant la conception d’un monde purement objectif que la science peut observer sans le perturber. L’observé et l’observant ont partie liée, entrelacée, ainsi l’énonce la mécanique quantique. Pareillement pour le sondeur et le sondé. Alors...

I. Etre et verticalité. Proposons une révolution en théologie en partant de l’idée que l’homme de foi et Dieu sont entrelacés, si bien que la théologie prend un sens nouveau. Elle n’est plus le savoir d’un Dieu pris comme une entité indépendante, Objet ou Sujet transcendant, mais le savoir du rapport entre l’homme et un Ordre qu’on dira transcendant. De ce fait, l’homme et Dieu sont entrelacés selon des liens que la théologie devra élucider, expliciter, théoriser. Ainsi, l’homme est partie prenante dans son lien avec Dieu, y compris quand ce rapport se manifeste par des phénomènes d’ordre prophétique. Ainsi, la parole de Dieu n’est plus qu’une parole de l’homme, mais élevée à la puissance de la transcendance par la grâce de Dieu. Avec Dieu, l’homme sort de la finitude trop humaine et l’Infini descend et se manifeste en le liant aux interstices de l’humain perfectible, il épouse en quelque sorte la forme humaine. Cette descente de Dieu est désignée comme kénose en théologie. On peut aussi le voir à travers le symbole de l’échelle de Jacob, pont entre le ciel et la terre permettant une circulation réciproque, le divin descend les marches et l’âme humaine les montre. Mais ces êtres (les anges, les âmes) parcourant l’échelle ne seraient-ils pas composés de deux éléments, l’un de nature humaine, l’autre de nature divine, avec sans doute des degrés divers, un peu à l’instar des boissons alcoolisées dont le degré augmente, depuis le cidre fermenté jusqu’aux spiritueux qui portent bien leur nom.

II. Temporalité. Le premier principe à admettre, pour un théologien en quête de savoir, c’est que la théologie doit porter sur le lien (réciproque s’entend) entre l’humain et le Transcendant. C’est une manière de bien conjecturer le rapport entre l’immanence et la transcendance. L’autre point d’achoppement de la théologie, c’est la dimension du temps et là aussi, une réflexion s’impose. La question théologie, elle est de deux ordres, d’une part le rapport entre immanence et transcendance, entre l’homme et ce qui le dépasse et sans doute, lui permet de se dépasser. Laissons de coté la nature. Or, l’homme n’est pas un être naturellement fixé, bien qu’il ait une dimension animale, naturelle, biologique (et d’ailleurs, les animaux ne sont pas fixés, ils évoluent). L’homme est un être qui se construit dans l’expérience dans la nature et, surtout, à travers une expérience sociale, ce qui implique une dimension fondamentale, le temps. L’animal se transforme, l’homme aussi, mais pas de la même manière, car la vie sociale, intellectuelle et technique modifie profondément son essence alors que sa conscience, son esprit changent, selon les époques et aussi au cours d’une existence. Et donc, si l’essence de l’homme change, le rapport avec le Transcendant également. Voilà une seconde orientation permettant de rectifier les égarements des anciennes théologies.

La théologie doit accomplir sa seconde révolution épistémologique avec la question du temps. Et emprunter le sillon de Darwin et du transformisme. Les espèces n’ont pas été créées, mais sont le résultat d’un processus déroulé sur des centaines de millions d’années. L’homme ne naît pas homme, il le devient, à la fois dans son chemin existentiel, mais aussi en tant qu’homme d’une époque. Les anciennes théologies n’ont pas pu comprendre ce fait. Elles n’en avaient pas les moyens. Alors, elles ont spéculé sur Dieu et l’homme en alliant révélations et constatations. Notamment sur la question du bien et du mal. Ainsi, l’explication par le péché originel construite faute de mieux par la théologie chrétienne, sorte de bricolage permettant de créer un mythe alliant une humanité déchue et un Dieu rédempteur. De quoi répondre aux questions d’une époque, mais plus maintenant. Dans un ordre d’idée parallèle, la doctrine révélée par Zoroastre prévoit également un élément antécédent (carrément ontologique) pour expliquer le cours du monde, avec deux principes toujours présents et se combattant, le bien et le mal. On comprend aisément comment cette explication rend compte du déroulement des affaires humaines, des réalisations radieuses autant que des conflits, des haines, des destructions. S’il en est ainsi, c’est parce que les uns sont nés du côté du mal et les autres du bien. Mais dans le contexte d’une inversion temporelle, le bien et le mal deviennent non plus des principes antécédents et ontologiques, mais des résultats de l’expérience humaine. Auschwitz et le Rwanda, Bible et Mahabharata ! C’est moins confortable à admettre, mais plus en phase avec les philosophies de la liberté et du processus. Le mal est une production de l’homme, comme le bien du reste. Quoiqu’il y sait sans doute une réception du bien par l’homme mais c’est... Justement. La question théologique, c’est de savoir quel rôle le Transcendant joue dans cette partie. Les connaisseurs verront à cette occasion une possible allusion à la controverse entre Pélage et Augustin. Et une question, comment s’ancre le mal en l’homme ? Car nul ne peut plus botter en touche et croire aux mythes des anciens. Une idée, la haine rend un peuple indestructible disait un résistant communiste. Est-ce à dire que l’épreuve du combat, de l’existence, du conflit, a fait de l’homme un être possédant des gènes de la haine, et donc du mal qui en découle ? Et quelle instance peut nous aider à sortir de ce destin de décivilisation que l’humanité a connue en 1940 et qui peut rejaillir sous une forme inédite ? A méditer !

Quel peut être l’intérêt de cette nouvelle théologie qui, en fait, se conçoit tout aussi bien comme une philosophie qui reconnaît le Transcendant sans en faire une entité objet de savoir, mais une instance verticale et donc capable d’élever l’homme ? Eh bien la réponse est partiellement dans la question. Il s’agit de comprendre le sens de tout ça, pourquoi cette vie, nous qui sommes nés sans l’avoir demandé ; rien que cet enjeu ne peut qu’élever l’humanité à la dignité de son dessein, à moins qu’elle ne préfère s’annihiler et s’abandonner aux séductions du fétichisme consumériste et des hochets du pouvoir alliés au narcissisme de la position et des prébendes qui lui sont accordées. Bref, connaître et exister pleinement ou bien faire de sa vie un long suicide sans âme.


Moyenne des avis sur cet article :  3.09/5   (44 votes)




Réagissez à l'article

75 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 26 février 2008 10:22

    Le grand retour de Mr DUGUE parti en RTT faire du ski !

    D’ailleurs ce pose la question de connaitre le vrai pouvoir d’achat de Mr DUGUE qui a les moyens d’aller faire du SKI ,alors que tout le monde parle du pouvoir d’achat et qu’il prétend etre en recherche d’emploi

    Une fois de plus,son article est un délire entre la scientologie et le "moi" de Mr DUGUE vraiment très très développé

    En fait,Mr DUGUE c’est DIEU à lui tout seul


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 26 février 2008 10:35

      Là je suis obligé d’avouer, oui, Lundi je suis allé faire du ski, et j’y suis même allé en vélo, 30 minutes pour aller aux Chartrons et hop, sur les quais de la Garonne à Bordeaux, d’ailleurs, sur la photo, c’est moi qu’on voit, j’attends que le môme ait finit de dévaller par pente pour me lancer sur la piste.


    • tvargentine.com lerma 26 février 2008 10:31

      Monsieur DUGUE est de retour de RTT ou il a passé un week-end au SKI !

      Il prétend etre "demandeur d’emploi" et il ne semble pas avoir de problème de pouvoir d’achat comme tous les français !

      Aujourd’hui il nous fait "une prose" dont nous ne savons pas si véritablement elle a été validé par les rédacteurs dont je fais parti et qui publi encore et encore un délire personnel triste comme le personnage

      En fait,Monsieur DUGUE est DIEU

      Prosternons nous donc,devant ce nouveau DIEU du savoir et de la connaissance,car nous sommes des incultes !

       


      • Bernard Dugué Bernard Dugué 26 février 2008 10:36

        Touche moi pas, tu me salis !


      • Leprince 26 février 2008 12:06

        @ Dugué,

        "Casse toi pauvre con !"

        NS au Salon du Journalisme Citoyen.


      • Sigefroid 26 février 2008 13:26

        "nous sommes des incultes"

        Ne faites pas de votre cas particulier une généralité !!


      • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 26 février 2008 14:11

        Monsieur Dugué

        Nous sommes maintenant deux à recevoir les mêmes voeux de ce monsieur Leprince qui s’est fait fort de reproduire, en tant que thuriféraire, un article de monsieur Demian West. Vous aurez remarqué le style qui se rapproche d’assez près à une citation connue et célèbre.

        Pierre R. Chantelois

        Montréal (Québec)

         

         


      • ddacoudre ddacoudre 26 février 2008 17:44

        bonjour dugué

        laisse le tomber, de plus comme il lit tous tes billets il va devenir un érudit malgré lui, un jour on ne le reconnaitra plus à moins que ce soit comme je le pense une machine.

        cordialement.


      • ddacoudre ddacoudre 26 février 2008 19:47

         

        Bonjour dugué.

         

        Bonne réflexion que d’ajuster la théologie aux découvertes interprétatives d’aujourd’hui qui dispose de moyens d’investigations importants.

        S’interroger sur son être, de l’intérieur comme disait Socrate, est une vertu qui passe par l’interprétation des représentations de nos sens que nous avons élaborées par les langages.

         

        La vie en communauté humaine sédentaire nous a poussé à définir des seuils comportementalistes puis d’introspections, la religion s’inscrit dans cela aussi et la recherche par la théologie de l’esprit des écritures devrait aller dans le sens que tu suggères. En posant dans des  fondements irréversible la relation de l’être à son monde visible et à ses perceptions indéfinissables, la théologie est l’analyse « interprétative » de tout que l’on peut  leurs faire dire en boucle, A se démontrant par B et vice versa.

         

        Elargir l’analyse en interprétant les textes historiques à  l’aune de nos découvertes apporte la surprise de comprendre que les hommes initiés de cette époques étaient intelligents, et que la traduction de leur compréhension du monde et de l’ailleurs était rédigé pour être accessible aux humbles et que ce fut une régression pour leurs successeurs de s’en tenir à la lettre qui a fourni la religion politique et non la foi en Dieu pour la plus part.

         

        A un ami pasteur je disais souvent qu’il avait atteint une compréhension le dispensant de s’en remettre toujours à son intercesseur, et que ce faisant il substituait l’intercesseur à Dieu.  A ce titre les prêtres des idoles savaient qu’elles n’étaient que des représentations de bois ou de pierres, seulement la difficulté reste la matérialisation de l’esprit, c’est ainsi que le bouddha n’a pas pu échapper à sa représentation, et les monothéistes faute de pouvoir représenter leur dieu ont fossilisé ses dires.

         

        Cela n’a pas empêché les dérives humaines, mais donne toute sa valeur à la recherche théologique pour dépoussiérer cette relation de l’homme à lui même en relation avec le temps, que ramène vers un passé parfois mortifère la lettre, sous réserve de ne pas la remplacer par le chiffre.

         

        Cordialement

         


      • Sandro Ferretti SANDRO 26 février 2008 10:36

        J’aurais plutot dit "les recherches théologiques" et pas "théologie", mais bon , c’est peut étre du phrasé du Québec libre. J’appelle Littré, et je vous tiens au courant.....


        • Bernard Dugué Bernard Dugué 26 février 2008 10:39

          Bonne idée, parce que le titre contient une coquille que va sans doute corriger la bienveillante webmistress, alors, j’opte pour "recherches théologiques", et c’est sans doute un lapsus de ma part que ce titre tronqué


        • Sandro Ferretti SANDRO 26 février 2008 10:41

          Ah bon, un instant, j’ai cru que l’homme en bleu était devenu titreur sur AV.....


        • Radix Radix 26 février 2008 10:49

          Bonjour

          Se creuser la tête pour déterminer combien d’anges peuvent se tenir sur une tête d’épingle me paraît être une façon bien stupide de perdre son temps, vu que seule l’épingle a une réalité tangible.

          A ranger à coté de l’astrologie au magasin des accessoires sans intérêt !

          Radix


          • Bernard Dugué Bernard Dugué 26 février 2008 11:08

            Non, justement il est question de l’homme à travers les recherches théologiques,

            mais vous pouvez toujours penser que la théologie pose la question du chameau qui essaye de passer par le chas d’une aiguille. Les questions théologiques sont difficiles

            Plus facile l’anthropologie. Quelle doit être la dimension de la jambe humaine ? pose l’écolier.

            Juste assez longue pour qu’elle touche le sol ! Répond le maître Woody Allen


          • Radix Radix 26 février 2008 14:22

            Bonjour

            Dans l’astrologie, aussi, il est question de l’homme !

            Radix


          • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 26 février 2008 19:24

             @ Radix : Je crois qu’on a bien tort de confondre "religions" - des ramassis d’absurdités dont l’effet néfaste sur les relations sociales n’est plus à prouver - et le concept de "Dieu", indéfiniment plastique et qui a donc le sens qu’on veut bien lui donner. Cette idée d’un absolu plus ou moins personnalisé, anthropomorphique pour les gens simples, subtil à devenir évanescent pour ceux qui ont le temps d’y penser et/ou le vocabulaire pour en parler, m’apparaît au contraire comme l’une des plus intéressantes créations humaines.

             "Rien de ce qui est humain ne m’étant étranger, je ne vois rien de mal à ce qu’on digresse ad infinitum et ad nauseam sur la Cause Première ou la Fin Dernière. On pourrait aussi développer la popularité des Échecs. Je crois qu’il faut être prudent, toutefois, de ne pas glisser dans le piège d’un dieu "Providence", ce qui peut susciter des dissonances cognitives, des espoirs transis et des terreurs paniques.

            Parlons donc de Dieu pour le "comprendre" - à chacun sa vérité - mais pas aux enfants en bas âges et pas à ceux dont la stabilité émotive n’est pas sûre. Cela dit, si on lance un fil sur cette question, je défendrai une thèse solipsiste, avec une touche de Berkeley et un appel du pied au Theravada pur et dur, en me réservant le droit à une expérimentation pragmatique de type tantrique. Et pour tout ceux à qui ça fait plaisir, Dieu est grand, bien sûr.

            http://geocities.com/newsociety_2000/5116.html

             

            Pierre JC Allard

             

             

             


          • tvargentine.com lerma 26 février 2008 11:11

            La démocratie voudrait que les articles diffusées fassent l’objet d’un compteur de rédacteurs votants afin de se faire véritablement une idée sur le nombre de votants

            Je pense que ce manque de transparence discrédite ce site car il semble noyauté par une minorité de simulateurs qui n’arrêtent pas de diffuser tout et n’importe quoi

            Exigeons la diffusion du nombre de votants

            Mr DUGUE COMBIEN AVEZ VOUS EU DE VOTANTS POUR VOS 2 ARTICLES ??????????


            • Forest Ent Forest Ent 26 février 2008 11:31

              Vous ne seriez pas en train de redécouvrir Teillard de Chardin ?


              • Bernard Dugué Bernard Dugué 26 février 2008 13:56

                J’ai lu Teilhard de Chardin, un auteur fort prisé à la fois des philosophes et savants dans les années 1930-60, maintenant, c’est Edgar Morin qui a la cote, avec Guillaud et Jacquard,

                Je préfère Teilhard, mais sa néo-théologie n’épuise pas le champ spéculatif. Il faut donc le découvrir et le dépasser


              • Bernard Dugué Bernard Dugué 26 février 2008 13:56

                Pas Guillau, Guillebaud !


              • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 26 février 2008 14:16

                Monsieur Dugué

                Je profite de cet aparté sur Teilhard pour vous dire combien j’ai apprécié cet article. À l’exception de rares trivialités glissées malencontreusement dans les commentaires de ce billet, je vous sais gré de nous avoir permis, ce matin (08h18, au moment où j’écris ces lignes) une élévation de l’esprit. Paulo majora canamus !. Virgile, églogue IV, v. 1.

                Pierre R. Chantelois

                 

                 


              • Bernard Dugué Bernard Dugué 26 février 2008 14:23

                Pierre, merci pour cette appréciation qui ne me laisse pas indifférent. J’espère que d’autres sauront partager comme vous ce goût pour les choses verticales et qui ne vont pas forcément de soi, bien qu’elles soient essentielles


              • Mjolnir Mjolnir 26 février 2008 11:31

                Article audacieux sur dans sujet décidément très à la mode...

                La religion ici est traitée comme si elle était une or elle est multiple : il y a autant de théologies que de religions et elles ne sont pas cohérentes et compatibles entre elles.
                (On note au passage que Sarkosy nous parle de la morale religieuse de la même manière : comme si elle était monolithique, or, son discours n’a aucun sens tant qu’il ne précise pas la religion dont la morale serait "complémentaire" à ce qu’il appelle la "morale laïque")

                Le parallèle de la théologie avec la science est effectivement incongrue : la théologie est basée sur la foi et la science, sur le scepticisme.
                Le sujet de la science est une : la nature, qui est une référence universelle, "objective".
                Un théologien hindou étudie-t-il la même chose qu’un théologien catholique ? Se basent ils sur les mêmes textes, les mêmes mythes, les mêmes croyances ?

                Ils ne sont même pas en désaccord, ils sont dans deux sphères distinctes.

                La théologie, telle que vous la redéfinissez est intéressante mais je ne la considère plus comme de la théologie. Ce rapport homme-dieu par exemple est un sujet d’étude anthropologique.

                La partie sur l’évolution de Darwin m’a fait sourire : jusqu’à aujourd’hui encore, certains théologiens rejettent en bloc le fait même que les espèces aient évolué. Même quand l’évolution est admise, les religieux croient fermement qu’un dieu en est l’auteur.
                Quelle ironie de demander aux théologiens de faire leur révolution darwinienne !

                Vous dites : "Les anciennes théologies n’ont pas pu comprendre ce fait. Elles n’en avaient pas les moyens. Alors, elles ont spéculé sur Dieu et l’homme en alliant révélations et constatations."

                Non seulement elles n’en avaient pas les moyens mais elles n’en avaient pas la volonté (remettre en cause une partie des écritures serait le début d’une remise en cause totale du dogme) et... ce n’était pas leur rôle ! Comme vous l’avez écrit, le sujet de la théologie est dieu et non l’étude de la nature et de son évolution.

                Cette nouvelle théologie me semble être une philosophie basée sur un théïsme qui reste à être défini. Comment éviter qu’elle entraîne la création d’une nouvelle religion avec tout le dogmatisme que ça implique ? (et donc une "instance verticale", etc)


                • Bernard Dugué Bernard Dugué 26 février 2008 14:01

                  La théologie est multiple en effet, comme l’homme du reste

                  Une piste, le traité des rayons de Bailey, et trois rayons majeurs, pour le reste, il est effectivement d’une philosophie multiples et théiste, comme celle que j’ai esquissée, ou disons, présentée, dans ces lignes


                • JoëlP JoëlP 26 février 2008 21:58

                  @Mjolnir

                  Pourquoi écrvez-vous si compact ? Un peu d’aération ne nuirait pas à votre pensée complexe (c’est un compliment) Curieux quand j’affiche le commentaire depuis la zone commentaire, il est plus aéré.


                • grangeoisi grangeoisi 26 février 2008 12:52

                  Dieu et homme, disons déité et la petite chose qui commence à grouiller sur Terre. La peur explique bien des choses , un clergé fait souvent le reste, et le mot clergé peut englober beaucoup d’entités.Amen.

                   

                   


                  • pallas 26 février 2008 12:58

                    Allez maintenant ont parle de theologie, bientot les cours sur un dieu a l’ecole, un grand retour en arriere, c’est beau le progres. NOus y sommes dans l’obscurantisme dont des fanatiques veulent revendre leurs croyances a des eleves a l’ecole. C’est le neo moyen age new age. Elle est ou l’education auquel dieu ou toutes croyances personnels ne doit pas etre imposer ?. Genial, ont va aller loin, demain tout le monde li la bible et va a l’eglise sinon c’est la polive qui t’embarque a coup de denonciation anonyme. Voila votre penser Dugué.

                     


                    • Sigefroid 26 février 2008 13:33

                      @ Pallas ... pour vous, bien avant le moindre cours de Théologie, un solide cours de Phraséologie complété d’une bonne Grammaire à apprendre par coeur ! Un autre retour en arrière, quoi... mais salutaire pour ceux qui tentent de vous lire !


                    • claude claude 26 février 2008 20:40

                      @ pallas,

                      en alsace-moselle, la religion est enseignée à l’école et la confession des parents est indiquée sur la fiche des élèves, car l’église et l’état ne sont pas séparés.

                      vous seriez surpris de savoir le nombre d’athées ayant lu la bible ou étant spécialistes des religions.

                      connaître l’histoire des religions n’est pas une incongruité, car elles font partie de l’histoire de l’humanité, et marquent plus ou moins profondément les différentes sociétés : christianisme, judaïsme, hindouisme, islam, taoïsme, animisme...

                      connaître les religions est la meilleure manière d’en combattre les excès, tout en respectant la foi des croyants.


                    • claude claude 26 février 2008 23:36

                      @ gurul,

                      n’insultez pas dieu,

                      il n’est en rien responsable du détournement d’image effectuée par les religieux...

                      lui, il n’a fait que créer la beauté de l’univers.

                      ce sont les hommes, par leur folie, qui ont détruit celle de notre planète...


                    • Méric de Saint-Cyr Méric de Saint-Cyr 26 février 2008 13:53

                      moi j’aime bien le dessin médiéval situant le centre du corps au niveau des organes génitaux. Tous ceux qui ont quelques notion élémentaires d’anatomie savent bien que c’est complètement fantaisiste, sauf d’avoir pris pour modèle un individu atteint de difformité. Le centre du corps se situe en moyenne au niveau du plexus solaire, c’est-à-dire à mi-chemin entre la pointe du sternum et l’ombilic. je suppose que lorsqu’on veut faire du symbolisme ésotérique, on peut bien se permettre de plier la réalité aux caprices de ses fantasmes.

                      Quant à l’article, comme je n’en ai saisi ni l’intérêt, ni le but, je n’ai rien à en dire, à part peut-être "bof" !?


                      • Bernard Dugué Bernard Dugué 26 février 2008 14:04

                        C’est un dessin d’époque en effet, mais pas médiéval. Un croquis de Robert Fludd, la fin de la Renaissance, un penseur à la place hautement symbolique par ce qu’il propose, à la fois moderne par l’humanisme et médiéval par la métaphysique, juste avant la révolution de Descartes


                      • 1984 26 février 2008 14:14

                        Et les études en Shadokologie ???

                         


                        • Bernard Dugué Bernard Dugué 26 février 2008 14:29

                          ça va pas la tête, je suis déjà en recherche théologiques et aussi en sarkologie, plus mes travaux sur le vivant et l’évolution


                        • stephanemot stephanemot 26 février 2008 14:35

                          La théologie est l’étude de la religion et ne relève pas de la science.

                          Ce domaine passionnant mérite plus que jamais d’être étudié, mais vouloir ériger la théologie en science ou tout simplement entretenir la confusion sert les desseins pas toujours intelligents des fondamentalistes :


                          • Bernard Dugué Bernard Dugué 26 février 2008 14:39

                            Justement, j’ai à chaque fois bien vérifié que je n’employait pas le mot science mais savoir et d’ailleurs, je range la théologie traditionnelle et celle qui arrive comme philosophie avec théisme, du côté de la psychanalyse et de la philosophie. Des questions sur le mal par exemple, dont dans son champ, comme d’autres, et tant de découvertes à effectuer


                          • docdory docdory 26 février 2008 16:32

                             @ Bernard Dugué 

                            La théologie n’étant pas une science , il ne saurait y avoir de " recherche en théologie " . La théologie a sa place dans les séminaires ou dans les madrassas , mais ne saurait en aucun cas être considérée comme un savoir universitaire .

                            J’ose espérer qu’aucune université publique française ne comporte de " professeur de théologie " rémunéré par l’Etat . Dans le cas contraire , il s’agirait d’une atteinte intolérable à la laïcité de l’Etat !


                            • Gilles Mesnard Gilles Mesnard 26 février 2008 16:41

                              + 1

                              C’est l’affaire d’exégètes, avant tout hommes d’églises.

                              L’Histoire des religions est bien enseignée en universités, non ? Me trompé-je ?


                            • Bernard Dugué Bernard Dugué 26 février 2008 16:48

                              Vous êtes bien mal informé Doc, parce que dans toutes les facs de philo, on étudie les théologiens et qu’en plus, il existe une faculuté de théologie protestante avec des vrais morceaux d’enseignement de théologie et des prof qui sont payés, si je ne m’abuse, par l’Etat, enfin, si ce n’est pas le cas, la fac est financée par l’Etat mais c’est, me direz vous, à Strasbourg, dans une région qui bénéficie d’un statut spécial. A noter aussi l’institut de théologie catholique inséré dans l’Université Marc Bloch. Il y a même une école doctorale en théologie.

                              Je ne serais pas contre le développement de facs de théologie dans d’autres régions mais hors de question d’imposer l’enseignement religieux aux élèves des écoles et collèges


                            • Emile Mourey Emile Mourey 26 février 2008 18:11

                              Merci à l’auteur pour cet article courageux et intéressant.


                            • stephanemot stephanemot 27 février 2008 10:36

                              J’abonde dans le sens de Docdory, surtout à l’heure où le très fondamentaliste Benoit XVI milite pour le retour de l’enseignement religieux et le retour du religieux dans l’enseignement.



                              • ATHENA 26 février 2008 19:03

                                Dites donc Bernard, vous êtes en pleine crise de spiritualité là ?

                                Donc, selon vous la théologie est laissée en friche... ah, bon ? je ne m’en étais pas aperçue.

                                Personnellement je préfererais que l’Education Nationale développe l’enseignement de la philosophie au lycée (avant la terminale), ainsi que les sciences humaines et les sciences tout court !!

                                La théologie ne sera jamais une science, laissons cette "occupation" aux "hommes de foi" ou aux exègètes et préférons pour la formation du citoyen L’HISTOIRE des RELIGIONS (qui est enseignée de manière très superficielle actuellement) et permet de prendre du recul face aux mythes.

                                La foi ne s’enseigne pas contrairement à ce que croient les religions.

                                Faut-il rappeller une fois de plus que la spiritualité n’est pas l’apanage des seuls croyants, en effet, tout être humain pourvu d’un cerveau est capable de s’élever au -dessus de sa modeste condition (par l’art par exemple). Il est fortement déplaisant de s’entendre dire,ici ou ailleurs, que hors la religion, nulle "trancendance" n’est possible. C’est faux !!

                                Bon cher Bernard, tachez de redescendre parmi nous pour votre prochain billet...

                                 


                                • Yltes 26 février 2008 20:13

                                  Bonsoir Mr. Dugué.

                                  En lisant votre article et les commentaires "intéressants" qui y sont rattachés je me suis demandée si en ce qui concerne l’étude de la théologie on était pas obligé de prendre en compte et se référer à la tradition à laquelle elle se rattache ?

                                  Vous citez Robert Fludd or celui-ci est héritier de Pic de la Mirandole qui est le premier à avoir traduit la Kabbale et l’adapter à la philosophie platonicienne pour fonder ensuite la première Kabbale chrétienne et l’idée d’angéologie.

                                  Alice Bayley et son traité sur le 7 rayons se réclame plutôt de Mme Blavastky et donc de la tradition du bouddhisme ésotérique.

                                  En conséquence peut être faudrait-il envisager l’étude de la théologie comparée ?

                                   

                                   


                                  • Bernard Dugué Bernard Dugué 26 février 2008 23:08

                                    Bonsoir, vaste programme que la théologie comparée. En fait, on retrouvera sans doute une synthèse avec une triple nature de l’homme qui se retrouve chez Platon, Plotin, Augustin, Fludd... en fait, les terminologies brouillent les pistes. Chez Fludd, l’esprit vital occupe l’hypostase de l’âme et celle de l’Ame occupe celle de l’Intellect. C’est un vaste sujet, aussi riche que peut l’être la philo. Une précision, la nouvelle théologie à laquelle je fait allusion, non sans une pointe de provoc, est développée aussi comme psychologie transcendantale, notamment par Ken Wilber, l’un des auteurs majeurs pour le 21ème siècle


                                  • vincent p 26 février 2008 20:24

                                     

                                     

                                     

                                    Faut-il parfois rappeler que la matérialité ne sera pas toujours l’apanage des mêmes dans ce monde en pleine crise de civilisation, comme ils le pensent si souvent à tort et ne disant d’ailleurs pas grande chose de mieux pour que cela change !

                                    Qui a t-il donc de plus concrêt, de plus tangible de plus déplaisant dans la vie que de vouloir continuellement vivre le coeur et l’esprit fermer à cela ? C’est vrai, constatons le à travers bons nombre de nos semblables, si affligés et opprimés moralement par le système mis en place !

                                    Cher Bernard, pourquoi devriez vous alors redescendre alors que vous avez peut-être bien plus les pieds sur terre que certaines personnes, qui le prétendent à tort devant vous !

                                    Mais au moins vous évoquez la théologie, autre chose avec une certaine modération, merci encore
                                    pour votre article.

                                     

                                    Merci à l’auteur de cet article

                                    Vous faites bien de remarquer que ça ne gène plus guère personne de nos jours, tout ce qui touche de près ou de loin à la théologie, la religion, l’histoire, notre histoire, et celle aussi de tous ces Saints, la spiritualité, la philosophie, dans ce monde en pleine crise de matérialisme. Mais s’en apercoivent-ils au moins dans leur quotidien ?

                                    La foi ne s’enseigne pas en effet automatiquement comme un rayon de soleil sur une pomme,
                                    mais la foi d’un homme dans telle ou telle religion ou philosophie peut au moins nous permettre de changer parfois de point de vue sur les choses comme dans notre quotidien, ce qui hélas n’est plus guère souvent le cas de nos jours.


                                    • Frabri 26 février 2008 23:20

                                      . Il faut un minimum de connaissances théologiques pour pratiquer une religion, mais avoir la foi c’est plus important. On peut lire tous les livres de théologie si on n’a pas la foi cela ne sert a rien.

                                      Il y a des mystiques qui sont aussi théologiens, mais en général les mystique des différentes religions parlent plus de prière, de méditation, d’extase, de samadhi, de nirvanna que de théologie. La théologie c’est intellectuel, comme la philosophie. La méditation, l’extase, le samadhi sont au dela de l’intellect.

                                      L’idéal serait que la théologie et la mystique se complètent ,mais il arrive qu’il y ait conflit entre théologiens et mystiques. Il y a ceux qui préférent les théologiens et ceux qui préferent les mystiques.

                                      "Les religions sont comme des chemins qui convergent vers un même point". Gandhi


                                      • Bernard Dugué Bernard Dugué 27 février 2008 09:27

                                        A noter, les maîtres en mystiques spéculatives sont en Occident, patrie de la raison mais aussi en Islam, la vraie fille aînée de la rationalité, avec ses Averroès et surtout, Ibn Arabi, Sohravardi et Sadra Shirazi, ce sont eux qui m’ont ouvert les clés pour compléter mon propre système spéculatif esquissé dans la thèse de philo Procès et Miroir, ignorée des cénacles universitaires mais aussi importante que ne le fut Etre et Temps de Heidegger et là, je suis seul juge puisque personne ne se bouscule pour lire cet écrit


                                      • TALL 26 février 2008 23:34

                                        C’est le Diable qui a inventé les Dieux.

                                        Y a qu’à voir les résultats, c’est Signé.


                                        • Frabri 27 février 2008 00:21

                                          L’opium du peuple c’est plus le religion , c’est la télévision.

                                          En France il y a moins de 10% de pratiquants. On peut pas dire que ça va mieux que lorsque la majorité des françai-ses pratiquaient. La France est le pays de la planète qui consomme le plus d’antidépresseurs.


                                        • ATHENA 27 février 2008 09:30

                                          @ Frabri

                                          10 % de pratiquants en France ? mais au moment des mariages, baptèmes et obsèques les églises sont pleines... curieux non ?

                                          De récentes statistiques indiquent que la France compte :

                                          50 % de croyants, 14 % d’athées (le plus fort taux au monde), le reste étant dans le doute.

                                          Concernant l’usage des anti-depresseurs : une explication plus simple consiste à dire que la France dispose d’un des meilleurs systèmes de santé (plus pour longtemps d’ailleurs), qui permet donc de traiter ces problèmes !! D’autres nations sont largement aussi déprimées que nous mais ne peuvent accèder aux soins : Les Russes par exemple ont recours à la Vodka (la religion ne leur suffit pas !!).

                                          Pas de raccourci simpliste entre foi et bonheur, cela n’a rien à voir.

                                           


                                        • mariner valley mariner valley 1er mars 2008 21:01

                                          @Athena

                                          je ne crois pas en un dieu quelconque. En revanche lors des mariages et enterrements je vais dans les eglises non pas parce que je crois en dieu mais par respect pour ceux qui se marient ou qui sont morts.

                                          Vous n’etes pas oblige d’adherer aux dicours qui s’y tient...Donc faire le raccourcis entre 10% de pratiquants et trouver bizzare que les eglises soient pleines lors d’evenements ne me choque pas et je ne trouve pas ca bizzare.


                                        • hamer 27 février 2008 00:01

                                          La croyance bâtit les autorités. La mystification est maintenue par le flou d’un dieu imprécis et énigmatique. La religion se doit donc d’être un système de dogmes qui repose sur des contradictions et sur le conflit. Ces mécanismes ont été travaillés de manière à maintenir les croyants dans l’incertitude et la peur. Les personnes remplies de contradictions intérieures sont plus maniables. Il est plus facile de les inciter à la lutte de les détourner du savoir quand apparaît le danger de les voir découvrir les véritables fonctions de la croyance. Le conflit, source de l’énergie, est renforcé par la création de systèmes religieux antagonistes. On donne à la population un dieu, mais différents systèmes religieux présentant différentes conceptions de ce dieu. En même temps, on programme chez les adeptes de ces différents systèmes, l’hostilité envers ceux qui ont des représentations différentes - ce qui est par principe le brasier de la lutte.

                                          Le système des principales religions est un mécanisme génial qui permet de maintenir les masses dans un perpétuel état de querelle et de haine. Il forme des comportement collectifs selon les besoins courants des autorités.

                                          Il déstabilise l’individu et sa pensée autonome et le contrôle par l’instauration de la cellule fondamentale : la famille. Il donne le nom famille à une relation construite sur de fausses prémices. On stimule les émotions, on donne l’apparence de pouvoir posséder une autre personne. On focalise l’homme sur l’assouvissement de ses propres désirs, et on fait de la femme le moyen d’obtenir ce but.

                                          c’est pas de moi mais j’en pense pas mieux.


                                          • chmoll chmoll 27 février 2008 08:49

                                            developper la recherche en théologie !!

                                            j’vais ètre vulgaire mais c’est la réalité

                                            ça doit ètre sur la prière la branlette,la sodomie ,la pédophilie

                                             


                                            • vincent p 27 février 2008 14:18

                                               

                                              Comme si l’irréligion, l’indifférentisme pouvait continuellement nous préserver du pire, à la mise en place complaisante de systèmes et d’autorités de plus en plus conditionnants à l’égard des hommes...

                                              L’irréligion se doit d’être un système commun reposant toujours sur un bon nombre gens pleins 
                                              de contradictions et de certitudes, si tu es religieux ou trop spirituel tu n’es pas ok à suivre,
                                              comme de la continuelle démystification de Dieu, de la religion, de la théologie, de la philosophie.

                                              Ces mécanismes d’autodéfense automatique contre le tout religieux, tous inutiles et aussi peu productifs à voir paraît-il, ont pour but naturellement de maintenir davantage d’hommes dans la peur du religieux, à se sentir bien et rassuré uniquement en société avec un cadeau plein ou vide le dimanche.

                                              Bien sur il est plus facile de tourner le dos au religieux, à un tableau, à l’histoire d’un Saint, quand apparaît le danger inconnu de devoir subitement remettre en question certaines idées recus par d’autres.

                                              Préférant vivre davantage en société dans la peur ou le rejet du religieux, que dans l’acceptation personnelle de l’autre et cela même si son coté religieux est plus exemplaire ou moins pompeux qu’un autre, dans le luxe ou l’opulence, je dirais même que ça arrange beaucoup l’homme irréligieux de vouloir souvent entretenir ce conflit en lui, comme dans le monde.

                                              On fait aussi croire aux enfants à la place de croire en Dieu, que rien d’autre n’existe en dehors de ne plus croire en rien, sauf bien sur en l’irréligion de l’homme moderne, c’est-à-dire quel piètre exemple à suivre. 

                                              En même temps, on fait croire aux hommes ou chez les nouveaux adeptes de ce matérialisme, selon ses préférences à la carte, libéralisme, socialisme, communisme, capitalisme, qu’il en sera toujours ainsi.

                                              Un peu comme l’image symbolique d’un Dragon qui aurait plusieurs têtes, mais qui à chaque fois que l’une d’elle serait touchée ou décapitée par l’histoire en cours, une autre en rechercherait souvent à en prendre la première place, ce qui vous reconnaîtrez n’est guère mieux à voir à la longue.

                                              Continuel désir de toute puissance de l’homme terreste sur l’homme spirituel, Caïn le forgeron, rgeron, l’irréligieux sur Abel le spirituel, Abel ne me pardonne pas car si je ne tue pas comment pourrais-je alors prétendre plus longtemps à être un meilleur travailleur que toi aux yeux des hommes, je veux rester dans l’histoire.

                                              Il est bien évident que le grand marché commu mis en place par toutes ces idéologies modernes égarent de plus en plus d’hommes à la foi, à la tradition, à la modération, à la sobriété matérielle, quel saccage perpétuel de la nature, mais jusqu’à quand pourront-ils encore vivre comme cela ?

                                              C’est-à-dire, dans la demande et la réclame continuelle de davantage d’argent et de biens terrestres
                                              pour se sentir bien, désolante et continuelle rivalité marchande d’aujourd’hui, à être le plus riche et le plus coté en Bourse, alors bien sur ne parlons surtout pas entre nous de la théologie ou de Dieu.

                                              Selon les besoins continuellement pressants et marchands des autorités mis en place, dans le rapport de force, conflit perpétuel d’intérêts, de vaine préservation, de querelle, et de désarroi entre
                                              les hommes.

                                              Ca égare, ça entretient, ça tourne en rond, et encourage bien évidemment davantage l’orgueil de l’homme libéral devenu radicalement trop puissant, riche, irréligieux ou indifférent à la condition de son prochain.

                                              On se donne même l’apparence d’être plus meilleur qu’autrui car sans doute plus irréligieux ou plus acheteur ou marchand qu’autrui, or dans les faits ce n’est guère plus de liberté mais de dépendance.

                                              On éduque même les enfants à ne vivre que pour le seul assouvissement de ses désirs, l’argent, la seule réussite matérielle, et cela d’ailleurs quel qu’en soit le prix à payer pour l’homme ou pour la nature, désir de tout puissance, comme de tout contrôle envers soi même comme envers autrui, et on fait de l’homme le moyen et la fin de vouloir continuellement désirer cela dans notre histoire.

                                              Et oui l’indifférentisme, l’irreligion et le tout marchand libéral peut aussi nous conduire au pire, mais
                                              Chut il ne faut surtout par le redire aux autres, c’est comment dire pas aussi tangible à voir n’est ce pas ?

                                               

                                               


                                              • ATHENA 27 février 2008 22:39

                                                @ Vincent P

                                                Beaucoup d’idées reçues dans votre discours : en quoi le religieux protégerait-il mieux l’homme des abus, des dépravations, de la misère morale ??? Faut-il vous donner des exemples où la religion fait bon ménage avec l’argent, le vice, l’immoralité ??? La liste serait longue et fastidieuse !!

                                                Cessez de croire que la religion est un garde-fou nécessaire à toutes les turpitudes humaines, trop d’exemples témoignent du contraire.

                                                Une morale athée existe et doit être davantage connue et développée. LIBERTE - EGALITE - FRATERNITE cela vous dit quelque-chose ??? C’est un grand défi pour l’homme que d’atteindre ce but (et il y parvient bien mal). Avez-vous mieux à proposer ??

                                                Pour élargir votre horizon vous pourriez lire utilement : "POUR UN MATERIALISME FORT" de Jean-Paul BAQUIAST où vous verriez que la morale athée peut-être autrement plus exigeante que la morale religieuse.

                                                 


                                              • Sylvain Poirier Sylvain Poirier 27 février 2008 17:23

                                                Ayant rédigé une réponse un peu trop longue pour être postée ici, la voici en page web.


                                                • Bernard Dugué Bernard Dugué 27 février 2008 17:31

                                                  Intéressante, votre réponse. Les degrés intermédiaires entre l’homme et Dieu, oui, c’est certain, comme il y a des plans de consciences croissants, voir la psycho spectrale de Wilber. Pour le reste, vous y allez un peu trop fort dans la testabilité, vous devriez user de la coupure de Popper.

                                                  Faites donc un billet pour Avox, avec les éléments de votre réponse, en présentant l’ensemble dans une forme qui se tient, ça peut faire débat


                                                • Sylvain Poirier Sylvain Poirier 28 février 2008 00:07

                                                  Je viens d’ajouter un dernier paragraphe à ma page : "La recherche en théologie, pour quoi faire ?"

                                                  En fait, l’idée que j’évoque de niveaux intermédiaires entre l’homme et Dieu se réfère à des expériences extrêmement concrètes auxquelles j’ai été confronté notamment avec les chrétiens évangéliques : tous ces miracles qu’ils rapportent, qu’ils prennent souvent comme des preuves évidentes que Dieu est là sans envisager de s’interroger davantage à ce sujet. Le fait qu’à l’intérieur d’un même christianisme, entre les pentecôtistes et d’autres par exemple, un même miracle (guérison, "parler en langues"...) est avalé par les uns comme de Dieu au nom du fait que chacun doit recevoir l’Esprit-Saint pour être sauvé, tandis que les autres y voient une action du diable qui cherche à détourner l’église d’une foi pure et fidèle au profit d’un sensationalisme ou d’un légalisme de mauvais aloi (accusant les premiers de prétendre obliger Dieu à intervenir inutilement et de culpabiliser à tort ceux sur lequels il ne jugerait pas bon de le faire). Or avec recul, je conclus que même si les miracles sont réels (et ils semblent bien l’être, des observations concrètes ayant été rapportées que je ne vois pas le point de mettre en doute), parfois bénéfiques (et de toute façon rarement assez maléfiques pour valoir le dérangement d’hypothétiques démons aux intentions purement mauvaises), ils n’ont pas non plus l’intelligence, la grandeur et le reflet d’omniscience qu’on devrait voir émaner des interventions d’un Dieu aussi magnifique que ce qui est prétendu.

                                                  Pour ce qui est de la testabilité, je pense qu’elle est bien plus significative que ce qui est habituellement supposé, à condition de creuser un peu.

                                                  Cela étant encore long, je viens de l’ajouter à ma page.


                                                  • ATHENA 28 février 2008 13:24

                                                    @ Sylvain Poirier

                                                    Les miracles sont réels dites-vous. Merci de nous donner des exemples preuves à l’appui.

                                                    A ce jour, les scientifiques dignes de ce nom s’accordent pour dire que l’inexpliqué, n’est pas "forcément inéxplicable" (notamment certaines guérisons), donc pas "forcément" miraculeux".

                                                     


                                                  • Sylvain Poirier Sylvain Poirier 29 février 2008 23:13

                                                    Je suis navré mais les quelques occasions que j’ai eues de savoir que des miracles existent ne me fournissent pas de moyen d’en retransmettre une preuve formelle. C’est regrettable mais indépendant de ma volonté.

                                                    Par ailleurs je trouve particulièrement désobligeante la manière dont certains se croient permis de confondre absence de preuve formellement vérifiable avec preuve d’absence, dans la mesure où cela aboutit à accuser plus ou moins d’imposture des témoins parfaitement lucides et honnêtes qui ne méritent nullement ce genre de soupçons, n’ayant aucune responsabilité dans ce concours de circonstance qui leur advient.

                                                    Lorsque la police fait une enquête et recueille des paroles de témoins, vient-elle adresser des accusations envers les témoins lorsque ceux-ci ne sont pas en mesure de fournir de preuves matérielles de leurs dires ? Le recoupement de témoignages et la recherche de pièces à convictions n’est pas à la charge du témoin mais de la police.

                                                    Je n’ai rien à vendre dans cette affaire, et je vous prie donc de me laisser tranquille avec ça. Je ne suis pas le seul à avoir eu échos de miracles, il y en a beaucoup d’autres. Il ne tient qu’à ceux que ça intéresse de fouiller le dossier ailleurs. Merci de votre compréhension.

                                                    Ceci dit, si vous êtes néanmoins intéressé que je vous ressorte simplement sans preuve quelques infos de ma mémoire, je peux le faire.



                                                  • mariner valley mariner valley 1er mars 2008 21:05

                                                    ouep +1 sur ce coup la.

                                                    Les miracles n’existent pas. La medecine et la science n’a pas encore trouve comment l’explique c’est tout. Ca prend du temps


                                                  • mariner valley mariner valley 1er mars 2008 21:05

                                                    ouep +1 sur ce coup la.

                                                    Les miracles n’existent pas. La medecine et la science n’a pas encore trouve comment l’explique


                                                  • mariner valley mariner valley 1er mars 2008 21:06

                                                    c’est pour athena


                                                  • Sylvain Poirier Sylvain Poirier 2 mars 2008 02:18

                                                    Savez-vous que par vos dénégations des miracles vous faites le jeu des fondamentalismes ? En effet, plus les miracles sont officiellement niés, plus ça donne de raisons à ceux qui en trouvent un, d’une part de prendre les scientifiques pour des aveugles bornés, d’autre part de croire que le miracle rencontré est totalement extraordinaire et donc quelque chose qui vient de Dieu, qui prouve la divinité de la doctrine annoncée. Voir en ce sens, dans cet argumentaire de réfutation de la doctrine chrétienne fondamentaliste par un ex-chrétien, qui est tout-à-fait en phase avec ma propre expérience, cette analyse du problème des miracles.

                                                    Par ailleurs, avez-vous vraiment étudié le dossier avant de lancer cette réponse assurée ?

                                                    Pour ma part j’ai notamment lu le grand débat sur cette page (qui n’est en fait qu’une introduction à bien des choses qui prendraient encore plus de temps à étudier), prolongé de la discussion qui a eu lieu sur le yahoo groupe zeteticiens, duquel il apparaît, si on prend la peine de le lire entièrement, que ce sont les prétendus zététiciens officiels qui sont des amateurs pseudo-scientifiques, tandis que ce sont les parapsychologues qui sont les vrais scientifiques dans cette affaire. Cette phrase que j’écris ici vous paraîtra sûrement ridicule dans la mesure où vous n’aurez pas pris la peine d’examiner réellement tout cela. Mais une fois pris connaissance du dossier, à ce qu’il me semble, la relation de ridicule s’inverse. (J’avais entrepris de récapituler les points essentiels de cette masse d’infos, je n’ai pas encore complété ça, désolé). Bon, voici notamment un message qui m’a semblé particulièrement explicatif.

                                                    A moins bien sûr que vous soyez déjà d’accord avec moi sur le non-sérieux des institutions zététiques officielles, mais alors quelles peuvent donc être les références sur quoi vous basez vos affirmations de la non-existence des miracles ?


                                                  • mariner valley mariner valley 7 mars 2008 11:19

                                                    Je ne fais pas le jeu des qques fondamentalistes a deux balles.

                                                    Les miracles sont utilises par un bandes de charlots pour alimenter la christ, allah compagny ou autres......pour se maintenir a flot et continuer a mener les troupeaux de brebis on ne sait pas ou, a l’abattoir peut-etre ???

                                                    Quand aux parapsychologues qui sont eux aussi des charlots en puissance, aucun d’entre eux en France n’est reconnu et n’importe quel gugus peut s’autoproclamer parapsychologue alors s’il vous plait ne les prenez pas en references.

                                                    Il y a des guerisons qui sont a ce jour inexpliquees, car les connaissances ne sont pas encore aller assez loin et oui le corps humain et encore un vaste territoire inconnu. Mais si vous voulez appeler ca miracle ca vous regarde.

                                                    Par curiosite je commmence a m’interresser a un phenomene les NDE (Near Death Experience) essentiellement par la lecture d’articles scientifiques (peu pour le momment mais j’avance petit a petit )qui sont interressants mais qui carressent a rebrousse poils tout les fans "d’une vie apres la mort" car les mecanismes physiologiques commencent a etre expliques et laisse apparaitre un phenomene bien terre a terre due a notre cerveau.

                                                     

                                                     


                                                    • Sylvain Poirier Sylvain Poirier 7 mars 2008 23:30

                                                      Les fondamentalistes ne sont pas à 2 balles, ils ont parfois des témoignages très forts de choses impressionnantes qu’ils ont vécues, et si vous-mêmes (et moi-même) aviez vécu ce genre de choses, il serait bien difficile de les relativiser (ce ne sont pas uniquement des guérisons). Trop facile de se moquer de gens qu’on prend pour de simples idiots quand on est très loin de ce qu’ils ont vécu.

                                                      Ah bon, je suis curieux de savoir quel mécanisme terre-à-terre dû à notre cerveau permet d’expliquer, exemple parmi beaucoup d’autres du même style (je cite d’un commentaire ici, je ne retrouve pas le récit plus complet, désolé) : "De plus nous avons le témoignage d’une personne opérée d’un anevrisme au cerveau, les chirurgiens ont été obligé de faire une circulation du sang extra corporelle et de refroidir au maximum le corps et le cerveau. Pour pouvoir opérer il fallait un EEG plat ! et... la personne a raconté tout ce qui s’est passé dans la salle d’opération (les matériel utilisés, les remarques entre médecin et infirmière, ...) pendant que ... son cerveau ne fonctionnait plus !". Voir aussi le témoignage de Jean Morzelle, en particulier ici une version audio. Dans une version écrite il faisait aussi mention d’avoir repéré un point d’eau dans une autre pièce lors de sa visite hors corps de l’hopital, qui lui a permis ensuite d’aller étancher sa soif une fois réanimé.

                                                      Comment expliquer qu’il n’y a jamais d’erreurs dans de telles descriptions issues de souvenir de mort clinique. Comment des aveugles-nés parviennent à décrire leur découverte de sensations visuelles de leur environnement hors du corps alors qu’ils n’avais jamais expérimenté ce que pouvait être une sensation visuelle. Et plein d’autres choses comme ça que vous pourrez découvrir si vous prenez le temps de lire les témoignages.

                                                      Mais si nous ne vous intéressez qu’aux "explications", vous risquez de ne faire que vous auto-persuader d’avoir des explications, car cela n’"expliquera" qu’un résumé superficiel des expériences, qui n’aura pas grand-chose à voir avec le véritable corpus des expériences, mais qui sera vidé de l’essentiel.

                                                      Ca me rappelle quelques pseudo-physiciens révolutionnaires qui prétendent remettre en question toute la physique en apportant une nouvelle explication par leur nouvelle théorie de "ce qu’on sait". Leur "démonstration" consiste à arriver à interpréter niaisement suivant leurs petites histoires 2 ou 3 dispositifs expérimentaux vus en cours de lycée ou en premier cycle universitaire. Avec ça ils croient avoir fait le tour des expériences connues.

                                                      Sachez donc que la masse d’observations hors corps à expliquer est beaucoup plus vaste et solide que vous ne le supposez, et que l’impression d’expliquer 2-3 trucs que vous choisissez bien pour leur caractère "facile" et non probant, si elle peut superficiellement paraître plausible, ne vaut pas explication de l’ensemble des observations en présence qui nécessiterait une étude d’un tout autre ordre de grandeur, et dont vous ne vous sortirez pas dans le sens que vous voulez.


                                                      • mariner valley mariner valley 8 mars 2008 09:27

                                                        Comment j’explique que qqun puisse entendre ce qui se passe autour de lui alors que l’EEG est plat.

                                                        Voila mon explication discutable certainement mais ce n’est qu’un point du vu.

                                                        L’EEG n’est qu’une machine qui receuille les activites electriques du cerveau. Un EEG plat dit que le cerveau n’a plus d’activite electrique detectable (ce qui est admis comme mort clinique).

                                                        Cependant comme toute machine elle a pour moi son seuil de detection et on connait assez mal le cerveau dans des phases de stress. Comment reagit le cerveau chez une personne dans le coma, il n’est pas mort, l’EEG est fiable, mais la personne est inconsciente.

                                                        On connait donc tres mal les activites cerebrales dans ces periodes particulieres.

                                                        On peut concevoir que l’EEG dans ce genre de phase n’est peut-etre pas assez sensible pour detecter les tres faibles activites electriques du cerveau : il est donc sur le papier PLAT, mais ne reflete pas exactement la realite>>>Ca fait une difference enorme. Le cerveau pourrait alors etre dans un etat d’activite mal connu et/ou mal decrit. 

                                                        Cela pourrait expliquer des phenomenes de sensibilite des sens et pourquoi pas expliquer que certaines personnes se rapellent ce qui c’est dit autour d’eux sans qu’elles soient eveilles.

                                                        Pour ce qui est de voir ce qui se rapelle d’objets present dans une autre piece. Ce meme etat pourrait permettre d’avoir acces a des souvenirs meme furtifs que la personne aurait pu memoriser lors d’un precedant passage a l’hopital.

                                                        Les processus de memorisation sont assez mal connu en qualite et quantite et donc l’etat particulier du cerveau a ce momment la permettrait d’acceder a cette memoire qui en tant normal passe inapercue. Comment notre cerveau percoit son environnement et le memmorise, pourquoi il va retenir un detail plus qu’un autre tout ca est encore un mystere. Je donne un example pour decrire cela :

                                                        Un example qui m’amuse quand ca m’arrive

                                                        Ne vous etes vous jamais balader dans un hall discutant avec un collegue par exemple sans vraiment faire attention a ce qui vous entoure et puis decider de prendre un cafe et vous vous souvenez avoir vu un distributeur qques minutes avant. Vous vous rappelez donc l’avoir vu, vous prenez votre cafe mais vous n’aviez pas note la vitre cassee qui etait a cote de ce meme distributeur.

                                                        Pourquoi le cerveau a memorise le distributeur mais pas la vitre cassee .... ??????

                                                        Voila une question a laquelle j’aimerais un jour pouvoir repondre et qui ammeneront des reponses a vos observations.

                                                         

                                                         


                                                        • Sylvain Poirier Sylvain Poirier 14 mars 2008 20:44

                                                          "Ce meme etat pourrait permettre d’avoir acces a des souvenirs meme furtifs que la personne aurait pu memoriser lors d’un precedant passage a l’hopital."

                                                          Mais sachant qu’il n’y a pas eu de passage precedent a l’hopital, vous en dites quoi ?

                                                          C’est bien ce que je me disais : en fait vous vous moquez completement de savoir quels sont reellements les constats a expliquer. Vous vous contentez de partir de vos explications que vous prenez comme realite objective fondamentale, puis vous reinventez les temoignages a partir de vos explications suivant ce qui d’apres vous devrait se produire afin de coller aux explications qui vous plaisent.

                                                          Desole mais je ne vois absolument rien de scientifique dans cette demarche.

                                                          Pourtant je vous l’ai deja dit mais vous etes sourds : la discussion ne peut avoir de sens que sur la base de l’etude extensive des temoignages tels qu’ils sont, et non pas tels qu’on voudrait qu’ils soient. Tant que vous reduirez les temoignages a ce que vous vous inventez a leur sujet en refusant de verifier si ca correspond au reel ou pas, la discussion sera vide de sens et ne menera nulle part, puisqu’elle se reduira a l’etude des fruits de votre imagnation sur ce que devraient etre les temoignages pour etre explicables, de sorte que tautologiquement par construction ils seront explicables et vous serez contents, mais tout cela n’aura rien a voir avec le reel.


                                                          • Sylvain Poirier Sylvain Poirier 14 mars 2008 21:57

                                                            Une petite remarque pour mettre en evidence la faiblesse de ces "explications" :

                                                            Ca impliquerait qu’il suffit de couper la circulation sanguine dans le cerveau pour décupler les facultés mentales. Donc ça voudrait dire qu’en fait le cerveau aurait des capacites potentielles beaucoup plus développées que celles qui sont pratiquées presque toujours, et qu’il suffirait d’une grave défaillance pour les révéler. Si tel était le cas, alors une mutation génétique dévaforable comme il peut y en avoir tant, pourrait en faisant sombrer le cerveau dans un état végétatif décupler ses capacités, ce qui constituerait un avantage sélectif considérable. Une telle mutation aurait alors dû l’emporter par sélection naturelle, et tout le monde serait ainsi 10 fois plus intelligent. Bref en général, la pression sélective pousse naturellement à des situations où la plupart des capacités présentes sont utilisées. Ce qui serait donc incompatible avec les témoignages de NDE sous l’hypothèse où ils sont produits par le cerveau.

                                                            Par contre dans l’hypothèse contraire, où les perceptions se produisent effectivement hors du corps, il y a une meilleure cohérence avec la sélection naturelle : l’âme étant détachée du corps ne peut peut plus diriger celui-ci pour sa survie ; elle n’est plus assujettie à ses besoins, douleurs et plaisirs ; et donc l’orientation du comportement vers la survie et la reproduction se relâche ; quittant le corps et prenant goût à la vie hors du corps elle risque de ne plus revenir, soit par choix soit par accident (faute de trouver le chemin du retour) ce qui entraîne la mort corporelle. D’où le fait que l’avantage du décuplement des facultés mentales dans ces expériences de défaillance cérébrale est contrebalancé par trop de désavantages corporels pour qu’une mutation qui entraînerait ces expérences plus spontanément puisse être retenue par sélection naturelle.


                                                          • mariner valley mariner valley 16 mars 2008 14:26

                                                            Je n’ai jamais dit que ce je disais etait la verite. C’est juste un interpretation.

                                                            Je n’ai jamais dit qu’il suffisait de couper l’alimentation du cerveau pour decupler quoi que se soit.

                                                            Faut pas me faire dire non plus ce que je n’ai pas dit. Je cherche juste des explications un tout petit peu plus rationnelles que les votres, ca s’arrete la.

                                                            Je ne parle pas d’intelligence, je parle de sensibilte des sens.

                                                            Un cerveau plus gros ne vous pas plus intelligent que la moyenne.

                                                            Les aveugles ont un sens de l’ouie et du touche plus aiguise que la moyenne. C’est une adaptation du cerveau a son environnement. Ils compensent le handicap.

                                                            Les aveugles ne sont pas plus intelligents qu’avant. Vous confondez intelligence et sensibilite

                                                            Dans un etat particulier comme les "morts cerebrales" on peut imaginer un mechanisme similaire de sensibilite accrue durant cette periode. Je ne voit pas ce qui a de choquant la dedans.

                                                            Quand aux mutations je ne vois pas trop ce qu’elle viennent faire ici.

                                                            Je parle de memorisation. En gros comment le cerveau percoit son environnement et en memorise les details d’une part et d’autre part comment ces details sont recuperes par le cerveau lors d’etat particuliers.

                                                            Pour faire simple les NDE s’assimileraient pour moi a des reves dont on expliquent encore mal leurs mecanismes.

                                                            Les experiences hors corps. Je n’y croit pas. Prenez un shoot a l’heroine et vous obtiendrait un phenomeme analogue. Se sont pour moi des sensations.

                                                             

                                                             

                                                             


                                                            • Elatet 21 mars 2008 08:29

                                                              Les "miracles" existent, mais ne s’appelleront probablement plus miracles lorsque la science les aura expliqués.

                                                              Les miracles entre autres phénomènes dits paranormaux ne sont pas de l’ordre de l’intervention humaine et leur connaissance et leur compréhension relève de l’étude du non-humain. Pour cela il faut sortir de l’humanocentrisme. C’est d’autant plus nécessaire qu’un jour on meurt et qu’on devient autre chose qu’un être humain ; pour ceux qui savent...


                                                              • Sylvain Poirier Sylvain Poirier 23 mars 2008 10:00

                                                                C’est bien ce que disais : votre ignorance du dossier des NDE ne permet pas de mener une discussion pertinente. En effet :

                                                                "Je n’ai jamais dit qu’il suffisait de couper l’alimentation du cerveau pour decupler quoi que se soit."
                                                                Bien sûr. Vous n’avez jamais prétendu appréhender quoi que ce soit qui daigne correspondre effectivement à ce que l’exprérience réelle nous montre.

                                                                "un tout petit peu plus rationnelles que les votres"
                                                                Je suis désolé de ne pas voir ce qu’il y a de rationnel à se contenter d’imaginer des explications en se moquant d’examiner les expériences réelles pour voir si vos explications en rendent effectivement compte ou non.

                                                                "Les aveugles ne sont pas plus intelligents qu’avant. Vous confondez intelligence et sensibilite"
                                                                Qu’importe comment vous voulez appeler ça, il reste que la capacité à avoir une vue panoramique détaillée de l’environnement d’un point de vue extérieur au corps qui s’apparente en tout point à une vision, et à s’en souvenir ensuite en grands détails, est une capacité très intéressante provoquée par une défaillance cérébrale, dont je ne vois pas d’explication matérielle. Et ceci n’est qu’un petit exemple parmi tant d’autres de capacités cérébrales extraordinaires qui seraient inexploités et pourraient procurer un avantage sélectif considérable aux génomes qui les reproduiraient, si seulement c’était effectivement des capacités cérébrales.


                                                                • mariner valley mariner valley 25 mars 2008 07:17

                                                                  @Sylvain

                                                                  Ah be c’est bien je ne suis pas le seul visiblement a prendre les gens de haut. Vous aussi, je me sens moins seul.

                                                                   je ne vois pas d’explication matérielle

                                                                  Et bien attendons, elles viendront surement un jour.

                                                                  Bien qu’ayant des idees farfelues de temps en temps, plutot ouvert d’esprit (bien que certains pensent le contraire) je ne vois rien de probant dans votre discourt. Surtout quand qqun ne pensant pas comme vous, argumente avec des explications plus rationelles et non pas metaphysique.

                                                                  Que vous vouliez combler les vides que vous ne comprenez pas, par des expliactions surnaturelles, cela vous regarde. Moi je prefere essayer de chercher des explications plus proches de nous quitte a dire : je ne sais pas attendons....

                                                                  Qu’importe comment vous voulez appeler ça.

                                                                  C’est une preuve de ce que j’ai dit plus haut. Le "qu’importe" sous-entend beaucoup de choses.........

                                                                  Vous confondez intelligence et sensibilite"

                                                                  Intelligence et sensibilite sont quand meme deux choses bien distinctes....

                                                                  Et ceci n’est qu’un petit exemple parmi tant d’autres de capacités cérébrales extraordinaires qui seraient inexploités et pourraient procurer un avantage sélectif considérable aux génomes qui les reproduiraient,

                                                                  Arf, je ne commente meme pas ca. Meme si cela etait possible je ne vois pas trop quel avantage selectif cela confererait quand vous etes cloue sur un lit d’hospital avec dans la plupart des cas des machines vous maintenant en vie. >>>>Avantage selectif =0.

                                                                  @Elatet

                                                                  C’est d’autant plus nécessaire qu’un jour on meurt et qu’on devient autre chose qu’un être humain ; pour ceux qui savent...

                                                                  Vous savez qu’il n’y a rien apres la mort, non....................... tant pis.

                                                                   

                                                                   

                                                                   

                                                                   

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès