AP-HP : les gestionnaires décident des actes médicaux d’urgence
Un citoyen américain récemment diagnostiqué d’un cancer du pancréas métastasé se voit refuser des soins par l’administration d’un hôpital parisien, au détriment de toute humanité, car il ne peut pas payer la facture. Un témoignage sur la disparition du service public de la santé en France.
Comme nous le « savons », notre système de santé publique est le meilleur au monde, surtout si on le compare au système de santé américain « qui ne soigne que les malades qui payent ». L’expérience actuelle d’un senior américain résidant à Paris met du plomb dans l’aile de ce qui n’est plus qu’un mythe. France, ton système de santé fout le camp !
Tom souffre de douleurs constantes au ventre et se résout à consulter dans les urgences d’un grand hôpital parisien. Son état est jugé suffisamment grave pour qu’on l’hospitalise afin de lui faire subir une batterie d’examens. L’administration des admissions découvre qu’il n’a pas de couverture santé et qu’il ne peut prétendre ni à
Au bout d’une vingtaine de jours d’hospitalisation, Tom apprend qu’il est atteint d’un cancer du pancréas métastasé. L’activité des cellules cancéreuses a déclenché une embolie pulmonaire responsable d’une grande difficulté respiratoire. Tom est amoindri, il souffre, il éprouve de grandes difficultés à bouger pour accomplir le moindre acte de vie quotidienne. Il n’a plus d’appétit et se trouve dans un état de grande faiblesse. Finalement et contre l’avis du médecin responsable, Tom est renvoyé chez lui avec un rendez-vous quatre jours plus tard pour la pause d’un Pac (port à cathéter). Il devra rentrer chez lui puis revenir lendemain pour le début d’une chimiothérapie qui devrait améliorer son état afin d’assumer ses besoins essentiels.
Lorsque Tom retourne à l’hôpital pour la pause du Pac, la personne qui l’accompagne souhaite expliquer à l’infirmière X qu’il ne peut pas se débrouiller tout seul et qu’elle a du l’habiller. X lui coupe la parole en disant « je sais, je sais puisque je me suis occupée de lui » et elle ajoute : « Nous ne pourrons pas lui poser le Pac, l’administration s’y oppose ». En effet, l’accompagnatrice est informée par X deux heures plus tard qui lui dit que Tom doit quitter l’hôpital. Heureusement, il n’en sera rien car le chef de clinique a eu gain de cause pour la pause du Pac et comme il n’y a personne chez lui pour l’accueillir, Tom passe la nuit à l’hôpital.
Le lendemain l’administration s’oppose catégoriquement au démarrage de la chimiothérapie. Bien que Tom soit dans un état de faiblesse extrême, son état ne cessant de s’aggraver, des administratifs le harcèlent pour qu’il appelle son ambassade et lui demandent de les suivre dans leur bureau. C’en est trop pour l’aide soignante qui est présente dans la chambre : « Mais comment voulez-vous qu’il se lève, je viens de le laver sur son lit ! ».
Commentaires :
D’un côté on martyrise un patient, de l’autre l’administration dépense des fortunes pour éliminer la douleur, une campagne qui rapporte beaucoup aux laboratoires pharmaceutiques qui fournissent les hôpitaux en dispositifs spécifiques et antalgiques.
Si la loi l’y autorisait, on se dit qu’elle n’hésiterait pas à abréger ses souffrances, à l’euthanasier pour qu’il ne coûte pas à la société. Les nazis le faisaient.
Les retraités sont aux premières loges car en quittant l’entreprise ils perdent le bénéfice du contrat collectif en même temps qu’ils doivent payer un risque santé plus élevé avec l’âge alors que leur revenu a baissé au moins d’un tiers (sauf pour les fonctionnaires). Nombre d’entre eux renoncent au complément santé. Le résultat pour les français est que le poste budgétaire qui a le plus baissé ces dernières années est le poste santé.
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