Autisme : des facteurs sous estimés, des évidences trompeuses, des causes difficilement avouables
L’autisme est une maladie grave, avec de tragiques perspectives, qui mérite de sérieuses recherches. Le nombre de malades et mille fois supérieur à celui de l’épidémie de polio qui a sévi au cours des années 50, mais elle reçoit cent fois moins d’attention et de capitaux. Il faut espérer que l’accroissement spectaculaire des cas va modifier le laxisme des pouvoirs publics sur ce sujet. Toutefois, il est temps de faire la distinction entre l’autisme classique, qui peut être génétique comme on se plaît à nous le répéter, et l’autisme régressif, qui sévit depuis le milieu des années 80 et qui ne peut être génétique. L’enfant qui se développait normalement commence à régresser à partir de 18 mois. Cette sorte d’autisme bien particulier est cinq fois plus fréquente que l’autisme classique.
Antérieurement à 1943, les cas étaient trop rares pour réaliser que cette maladie existait mais, aux Etats-Unis, les consultations pour des cas d’autisme sont devenues de plus en plus courantes et, entre 1992 et 2002, l’autisme a été multiplié par plus de 12 dans ce pays.
D’après le CDC [Centers for Disease Control and Prevention], les cas d’autisme sont passés de 1 cas sur 10000 naissances au cours des années 1980 à 1 cas sur 166 naissances en 2003.
L’actuelle « épidémie » d’autisme se manifeste dans la plupart des pays du globe, Inde, Argentine, Nicaragua et Chine, où l’on recense actuellement 1.8 million d’autistes.
Ne pouvant nier les chiffres, outre de stupides théories pseudo-scientifiques, on a soutenu qu’avant 1991 on ne tenait pas une comptabilité précise des cas. Or, même si on admet cet argument peu crédible, en 1998 on savait parfaitement bien diagnostiquer cette maladie et, entre cette année là et 2003, les cas ont augmenté de plus de 300%.
Actuellement, six millions d’enfants américains ont été diagnostiqués comme ayant de sérieux désordres mentaux par les instances de santé américaines.
« Si cette épidémie est réellement un artéfact de pauvres diagnostics, où sont à présent les autistes de plus de vingt ans ? », demande le Docteur Boyd Haley, l’un des spécialistes mondiaux de l’autisme.
Les vaccins
L’idée d’associer autisme et vaccins demeure encore impopulaire, cependant cette idée gagne du terrain. En 1965, aux Etats-Unis, quelques parents avaient déjà constaté l’apparition de l’autisme chez leur enfant après l’injection du triple vaccin Diphtérie-Coqueluche-Tétanos. Lorsqu’un autre triple vaccin, le ROR, fut introduit en 1980 « les rapports alarmants de parents augmentèrent de façon très significative » [cf. Los Angeles Time, 26 avril 2000].
En 1980, autant aux Etats-Unis qu’en France, les enfants n’étaient immunisés que contre 4 maladies alors qu’à présent, ils reçoivent une quarantaine d’injections contre une douzaine de maladies avant qu’ils aient atteint leur seconde année.
Mais les autorités persistent à nier, sans pour autant trouver d’autres causes, que les vaccinations ont un lien avec cette maladie qui a cependant explosé lorsque les vaccinations se sont multipliées. Certains médecins, plus intègres ou plus avertis que d’autres et des milliers de parents d’enfants autistes sont persuadés que de nombreux cas relèvent essentiellement de la vaccination intensive des enfants et particulièrement du vaccin anti-hépatite B ou des vaccins combinés, tel le ROR.
Prtia Iverson, fondatrice et présidente de la CAN [Cure Autism Now Fondation] de Los Angeles, estime qu’environ 50% des parents qui l’appellent signalent que le comportement de leur enfant a changé tout de suite après la vaccination. Ceci est confirmé par le Docteur Bernard Rimland , directeur et fondateur de l’institut de recherche de l’Autisme de San Diego : « c’est une véritable épidémie. Il est grotesque de prétendre qu’il n’existe aucun lien entre l’autisme et la vaccination, excepté des coïncidences. La vérité est que des enfants sont gravement atteints par les vaccinations ».
Depuis 33 ans, le Docteur Rimland a étudié plus de 30000 cas d’autisme à travers le monde et a découvert qu’avant les années 80, les parents signalaient que l’autisme de leur enfant s’était manifesté au cours de la première année. Mais à partir de cette époque, l’autisme est apparu vers le dix-huitième mois. Rimland a aussi remarqué que les enfants autistes viennent de familles aisées et cultivées qui profitent au maximum des découvertes de la médecine, particulièrement des vaccins. Chez de nombreux enfants, deux régressions successives ont été remarquées. La première se produit très vite après la première vaccination ROR, la seconde, bien plus grave, après le rappel du vaccin vers l’âge de 4 à 5 ans, après une période d’amélioration relative. Ces deux phases de la maladie ont servi de preuves de causalité devant les tribunaux et l’institut de médecine aux Etats-Unis.
Les ingrédients vaccinaux injectés aux bébés contiennent de nombreuses toxines, et jusqu’en 2002, ils contenaient aussi un conservateur [appelé en France Thiomersal] dérivé du mercure mais plus toxique encore. On en trouve encore dans certains vaccins vendus aux Etats-Unis et dans l’Engerix B.
« L’évidence que les vaccins sont étroitement liés à l’augmentation de problèmes cérébraux augmente chaque jour, mais les agences gouvernementales ne font rien pour le reconnaître »,
confirme Dan Burton, membre du Congrès, qui signale que 47% des parents qui contactent leurs députés sont certains du lien entre les deux événements.
http://www.autiminfo.com/PowerOfOne/Hearings.htm
Toujours aux Etats-Unis, le Docteur Dave Weldon a demandé d’urgence à l’American Academy of Pediatrics [AAP] d’enquêter sur l’ épidémie d’autisme et sur la question ROR, car les recherches du Docteur Ulmann et de ses collègues ont démontré que sur 91 enfants examinés, tous atteints par cet autisme régressif qui s’était développé très rapidement après le vaccin, 75 d’entre eux, âgés de 12 à 15 mois, présentaient le virus de la rougeole dans leurs intestins.
Dan Olsted, journaliste d’investigation, a entrepris une étude approfondie sur les cas d’autisme. En recherchant des enfants qui n’ont jamais été exposés au mercure vaccinal afin qu’ils servent de « cas contrôle » des expériences. Il étudia la Homefirst Health Services Chicago. Les enfants de cette communauté ne sont jamais vaccinés. Olmsted publia son enquête en décembre 2005.
Le Homefirst Health Services est une association de médecins de la banlieue de Chicago qui accouchent les femmes chez elles, puis suivent les enfants. Le Docteur Mayer Eisenstein, directeur médical, également diplômé en statistiques, en droit et en santé publique, signale :
« depuis des années, nous avons suivi 30 à 35000 enfants dès leur naissance et nous n’avons pas rencontré un seul cas d’autisme parmi ceux qui n’ont jamais reçu de vaccins. Les quelques rares cas d’autisme ont été décelés chez des enfants vaccinés avant que leurs mères ne s’adressent à nous pour leur enfant suivant ».
Ces enfants, qui fréquentent les écoles publiques de l’Illinois, ont permis de faire baisser spectaculairement les moyennes d’auttistes de cet Etat. Le Docteur Paul Schattauer, qui fait partie de Homefirst depuis 20 ans et traite au moins 100 enfants par semaine confirme : « Tout ce que je sais est que dans ma pratique, je ne rencontre pas d’autistes. Nous sommes loin de 1 sur 166 cas officiels dans note pays ». En 1991, on ne trouvait qu’un enfant autiste sur 2500 dans cette région.
Le mercure
« Il est impossible de trouver une seule étude qui montre l’innocuité du thimerosal » déclare le Docteur Boyd Haley, chef du service de chimie à l’université du Kentucky, qui a publié plus d’une centaine d’articles sur la toxicité du mercure dans les plus prestigieux journaux scientifiques. « Si vous injectez ce produit animal, son cerveau est touché. Si vous l’appliquez sur un tissu vivant, la cellule meurt. Si vous l’introduisez dans une éprouvette, la culture est détruite. Sachant cela, il est impossible de croire que l’on peut l’injecter dans un corps de bébé sans causer de dommage ».
Sur le plan clinique, les manifestations de l’autisme et de l’intoxication mercurielle sont souvent superposables : dégradation de la qualité de la communication, indifférence pour les autres, confusions mentales, peurs irrationnelles, manifestations schizoïdes, désordres obsessionnels compulsifs, trouble de la coordination des mouvements, ainsi que des troubles de l’audition et de la compréhension
En juillet 2000, après avoir analysé plus de 180 publications, un groupe d’étude américain a publié les fruits de son travail de synthèse sur les relations entre autisme et empoisonnement par le mercure [cf. S.Bernard, et al., « Autism : a Novel Form of Mercury Poisoning », in ABC Research, juillet 2000].
En 1998, la FDA déclara que les enfants qui recevainet tous les vaccins recommandés absorbaient 30 à 50 foisd plus de mercure que la dose admise par l’Agence de protection de l’environnement des Etats-Unis.
Mais ce n’est qu’en juillet 1999 que l’académie américaine des pédiatres publia une mise en carde contre les vaccins contenant du thimerosal. La même année, la FDA annonçait qu’un enfant qui recevait un vaccin multiple pouvait être exposé à une dose 100 fois supérieure à celle admise pour un adulte.
Nombre de chercheurs pensent que les fabricants ont deux raisons de s’opposer au retrait total du thimerosal. La première est l’appât du gain. La seconde, la plus importante, est qu’il savent que dès qu’on le retirera le public ne pourra plus ignorer le déclin non seulement de l’autisme mais aussi celui des désordres neurologiques, déficit d’attention, hyperactivité, retard de langage, qui perturbent le système scolaire depuis plus de 15 ans. Ce déclin s’est déjà produit en Californie, qui fut l’un des premiers Etats à bannir ce poison. Or cet Etat à le meilleur système de surveillance de l’autisme des Etats-Unis et il est généralement considéré comme le baromètre du reste du pays. Les experts n’avancent aucune explication pour ce ralentissement des nouveaux cas.
Pour Rick Rollens, ex-secrétaire du sénat de Californie, co-fondateur de FEAT [Families for Early Autism Treatment], le rapport est flagrant entre le retrait du mercure et cette baisse. « Nous pouvons dicuter pendant des heures pour savoir d’où vient l’augmentation, mais la diminution est manifeste depuis le retrait du mercure ».
Le Dr Samuel Katz, de la Duke University, ardent promoteur de la politique vaccinale dans son pays, conseiller de la Immunization Action Coalition, avoue prudemment : "il y a de nombreuses données qu’on ignore sur les vaccins", cependant il n’hésite pas à imiter tous ses collègues et à se retrancher derrière le fait que "rien ne prouve la responsabilité des vaccins dans tous les cas d’autisme, de diabète, d’asthme, de sclérose et de mort subite du nourrisson".
Ces déclarations prennent un éclairage nouveau lorsqu’on apprend que le Dr Katz codirige un groupe "d’information" mais surtout de propagande, appelé Vaccine Initiative, qui reçoit des fonds de six fabricants de vaccins, et que la Immunization Action Coalition est sponsorisée par plusieurs laboratoires tels SmithKline Beecham, Merck, Connaugh-Pasteur Mérieux et Wyeth-Lederle. il en va de même pour le Dr Neal Halsey, de l’université John Hopkins, pionnier de la vaccination qui siège, comme Katz, dans les comités de l’ACIP et du Red Book, et qui affirme lui aussi la sécurité du vaccin antiHB.
Une étude de mai 2006, conduite par le Docteur Arthur Krigsman, gastro-entérologue de l’Ecole de Médecine de l’université de New York, impliquant 275 enfants, a démontré de graves inflammations intestinales chez les enfants autistes, identiques à celles qui sont décrites par le Docteur Wakefield et ses collègues il y a huit ans. La biopsie du tissu des intestins de 82 de ces enfants a révélé que 70 d’entre eux (85%) avaient le virus de la rougeole dans leurs intestins. Tous les résultats obtenus montrent qu’il s’agit d’un virus vaccinal et non du virus sauvage de la rougeole.
Les journaux anglais ont largement médiatisé la nouvelle, alors qu’elle a été pratiquement occultée par les médias américains mais aussi, français.
Adresses utiles
• Autisme info-accueil
L’association Autisme France a mis en place un numéro azur (prix appel local) qui constitue le cœur d’un réseau destiné aux parents d’autistes et aux professionnels de France, de Belgique et de Suisse romande.
Au 0 810 179 179, le standard Autisme info-accueil répond tous les jours de la semaine, du lundi au vendredi, de 9 h à 13 h.
• Autisme 75, 78, rue des Dessous-des-Berges, 75013 Paris. Tél.-Fax : 01 45 84 29 59.
• Aide à l’enfance autiste, Kerantraon, 29400 Lanneufret. Tél : 02 98 20 81 31.
• Pro Aid Autisme, 42, rue Bénard, 75014 Paris. Tél. : 01 45 41 52 93.
• Fédération française Sésame Autisme, 53, rue Clisson, 75013 Paris. Tél. : 01 44 24 50 00. Fax : 01 53 61 25 63.
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