Comment rester jeune et heureux ?
Le sport rajeunit, le sport rend heureux. Mais pas le sport intensif : l’activié physique tranquille mais régulière, soutenue. C’est ce que nous expliquent trois médias de la presse écrite qui se sont penchés sur la question.

Un étude reprise par Le Figaro et Le Monde vient prouver que le vieillissement biologique est plus lent chez des personnes à patrimoines génétiques équivalents selon qu’elles pratiquent l’exercice physique soutenue ou pas. Il avait déjà été démontré par diverses études que l’activité physique régulière multi-hebomadaire prévient les maladies comme le diabète, l’obésité, les maladies cardio-vasculaires, l’ostéoporose.
Une récente recherche portant sur des jumeaux révèle que l’exercice de l’activité physique régulière réduit notablement l’âge biologique. Faire de l’exercice fait gagner dix années biologiques ! L’enquête a été conduite par des scientifiques britanniques et publiée le 28 janvier dans la revue Archives of Internal Medicine. Les chercheurs du King’s College de Londres ont étudié 2 401 jumeaux (vrais ou faux) des deux sexes âgés en moyenne de 48 ans.
L’étude a consisté en un questionnaire sur leur niveau d’activité physique, leur statut socio-économique et leur tabagisme, puis en l’extraction de leur ADN pour examen de la longueur des télomères.
Allongez les kilomètres... et les télomères ?
Résultat : les personnes les moins actives physiquement ont des télomères (marqueurs du vieillissement chromosomique) plus courts que celles faisant régulièrement de l’exercice. Là où cela devient incontestable, c’est que cela se vérifie aussi chez les couples de vrais jumeaux qui ont exactement le même patrimoine génétique. Le Dr Lynn Cherkas, principal auteur de cette étude, est formel : "Les plus actifs ont des télomères d’une longueur comparable à des personnes sédentaires dix ans plus jeunes."
Et inutile de protester et de raisonner dans l’espoir d’échapper aux séances de gym quotidiennes ! La relation de causalité reste établie après qu’ont été pris en compte l’indice de masse corporelle (IMC), le fait de fumer, le statut socio-économique et le degré d’activité au travail. Ce que l’on ne sait pas encore c’est comment l’exercice physique agit sur le vieillissement cellulaire. Mais nul doute que l’on finira par trouver.
Finalement, on savait déjà tout cela - et les autorités médicales françaises comme européennes et américaines, recommandaient de pratiquer 30 minutes d’activité physique d’intensité modérée au moins 5 jours par semaine - mais il restait à le prouver scientifiquement. Voilà qui est fait.
On estime que la longueur des télomères se réduit en moyenne de 21 nucléotides, ou unités structurelles, tous les ans. Quand leur taille devient insuffisante, la cellule ne peut plus se multiplier et meurt. Des études antérieures ont aussi montré que la taille des télomères raccourcissait de manière accélérée chez les fumeurs et les personnes obèses.
La conclusion est simple : si on ne peut allonger les télomères, on peut en tout cas ralentir leur rétrécissemnt en allongeant les kilomètres !
Le professeur Bonheur
Tal Ben-Shahar est un professeur très admiré à Harvard, c’est un professeur de bonheur. Qu’est-ce que c’est ? Il vient en France pour nous l’expliquer avec son livre, L’Apprentissage du bonheur (Belfond). La revue Le Point nous explique que ce professeur fait du bonheur un moyen de développement personnel. Aux Etats-Unis, ses étudiants (enfin, un sur quatre) disent qu’il a changé leur vie. Le maître sait charmer et son propos est simple, apaisant. Il manie l’humour et on sait bien combien le rire est salutaire. Ceux qui l’écoutent prendront le train de l’estime de soi et donc du bonheur.
"Le bonheur est dans le pré, cours-y vite, cours-y vite !"
Le professeur très pédagogue délivre quelques recettes simples mais il rappelle aussi que "tout le monde sait qu’il faut faire du sport pour se sentir bien". Mais il a été prouvé que sur un échantillon de 156 dépressifs, un groupe traité à l’aide d’antidépresseurs a le même taux de guérison qu’un groupe non traité qui se contentera de pratiquer une demi-heure d’exercice physique trois fois par semaine. Mieux encore, dit-il, le groupe "antidépresseurs" connaît un taux de rechute de 36 %, tandis que les sportifs ne rechutent qu’à 9 %. Depuis qu’il connaît les résultats de cette étude, je fais du sport trois fois par semaine sans jamais manquer une séance.
La réussite n’est pas le gage automatique du bonheur mais le bohneur serait la garantie de la croissance. Soyons donc heureux et la croissance repartira ! Au fond, notre président n’est-il pas un visionnaire, lui qui pratique le jogging avec assiduité ? C’est pour donner l’exemple et aller chercher la croissance !
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