Comprendre la grippe aviaire !
Comprendre la grippe aviaire !
Avec la découverte récente dans les Dombes ( 01 ) du cadavre d’un canard sauvage mort vraisemblablement du virus H5N1, dans tous les médias, (radios, télés, la presse écrite et celle du web), et bien entendu au sein de la famille, comme au café du commerce, le sujet du jour est bien la grippe aviaire.
Comme je ne suis pas un scientifique, fidèle à mon objectif (l’info sur la nature et les choses de la vie), j’ai rassemblé et collecté pour vous quelques éléments, qui, je l’espère, vous intéresseront.
En bas de page, vous trouvez un lien très intéressant, c’est celui de L’OMS.
Il est récent, (février 2006), et en quelques paragraphes, tout est dit sur cette maladie.
Tout d’abord, je commence par les recommandations du ministère de la Santé en cas de découverte d’un oiseau mort.
(Je pense que la recommandation la plus importante est bien la première, et qu’il faut l’ inculquer à vos enfants : Le premier réflexe en découvrant un oiseau mort est de prévenir les autorités en téléphonant au 18, et de ne surtout pas toucher l’animal.
Recommandations du ministère de la Santé (trouvée sur le site du Nouvel Obs) :
Le ministère français de la Santé a délivré, vendredi 17 février, des recommandations en cas de découverte d’un oiseau mort, alors qu’un premier cas très probable de H5N1 a été recensé en France.
- Le premier réflexe en découvrant un oiseau mort est de prévenir les autorités en téléphonant au 18 et de ne surtout pas toucher l’animal.
- Il faut informer les autorités en précisant le lieu de découverte de l’animal et, si possible, son espèce.
- Les services à alerter en priorité sont le bureau départemental de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), les services vétérinaires de la préfecture du département (DDSV) et la Fédération départementale des chasseurs. Ces services, actuellement en alerte, peuvent être joints directement au téléphone en composant le 18.
- Il existe un réseau organisé de surveillance des pathologies de la faune sauvage, le réseau SAGIR, qui dispose de personnes formées pour récupérer les animaux morts et faire procéder aux analyses de laboratoire utiles.
- Une autopsie est alors réalisée dans le laboratoire vétérinaire départemental et, si aucune cause évidente de la mort de l’oiseau n’est trouvée, des examens complémentaires sont menés dans un laboratoire agréé pour rechercher s’il était porteur du virus de la grippe aviaire.
Site de l’OMS
http://www.who.int/mediacentre/factsheets/avian_influenza/fr/
Celui-ci du Nouvel Obs :
http://permanent.nouvelobs.com/flashafp/BirdFluFR1302/index.html
Vous trouverez :
Une infographie éducative des endroits (Afrique et Europe) où a été identifié le virus N5N1
Un schéma des grands axes migratoires des oiseaux sauvages.(cliquer en haut à droite sur la mappemonde qui tourne)
Pour faire face à ce virus, depuis peu en France, le confinement des volailles a été décrété.
Natif de la Montagne bourbonnaise, ce midi, j’ai téléphoné à quelques vieux habitants qui demeurent dans cette région.
Voilà des infos que j’ai pu en tirer :
Dociles, ils ont enfermé leurs volailles, elles sont cloîtrées dans leurs poulaillers (ils craignent aussi la tournée des gendarmes).
Ils en sont tout retournés, car ils se demandent si le ciel n’est pas en train de leur tomber sur la tête !
"Ben, on a commencé à tuer les coqs", qu’ils m’ont dit, (vite rangés dans les congel.), comme ça les poules seront plus tranquilles, mais avec cet enfermement, ben, maintenant... elles ne pondent plus !
Effectivement, drôle et inquiétante époque !
Gilbert Spagnolo
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