Faut-il se faire vacciner contre le covid en 2023 ?
L’épidémie de covid est en nette régression au printemps 2023. L’OMS ne la considère plus comme une urgence. Néanmoins, les autorités sanitaires françaises maintiennent des recommandations en matière de vaccination. Toutes les obligations ont disparu. Cependant, la question de la protection des plus fragiles et des personnes les plus à risque reste une préoccupation. Une campagne de vaccination est proposée ce printemps et sera proposée également à l’automne prochain. Car on doit s’attendre à des reprises épidémiques périodiques.
Doit-on être vacciné contre le covid en 2023 ?
Au printemps 2023, la vaccination contre le covid 19 n’est plus une obligation pour personne en France. Mais les autorités sanitaires françaises recommandent aux personnes les plus à risque et les plus fragiles de se vacciner. Deux campagnes, dont une ce printemps et l’autre cet automne ont été lancées.
Covid 2023 : la fin de l’urgence sanitaire selon l’OMS
Le covid-19 n’est plus une urgence sanitaire pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette annonce faite par le directeur, début mai 2023, a été l’occasion de dresser le bilan de la pandémie. Et de revoir à la hausse, à 20 millions de morts, au moins, le véritable bilan des victimes dans le monde. Le chiffre officiel étant de 7 millions. Dont plus de 160 000 décès en France.
Covid 19 : où en est l’épidémie en 23 ?
De leur côté, les autorités sanitaires françaises confirment que les indicateurs de surveillance et ceux provenant des hôpitaux sont à des niveaux bas. Au printemps, le taux de positivité au virus était toujours en régression avec un nombre de tests très bas. Cette baisse épidémique se faisait ressentir aux urgences et dans les nouvelles hospitalisations.
Covid 19 : vaccination obligatoire ou recommandée ?
Par ailleurs, les autorités ne recommandent plus la vaccination, en tout cas pour les personnes qui ne sont pas à risque. Enfin, la mesure d’obligation vaccinale pour les professionnels de santé a été levée par le gouvernement qui s’est engagé à réintégrer les personnels concernés, suivant les indications de la Haute autorité de santé. Les députés l’avaient précédé en déposant une proposition de loi qui doit être validée par le Sénat. Cela répond en partie à la question : faut-il encore se faire vacciner contre le covid 19 en 2023 !
Covid 19 : est-ce bien fini ?
Pour autant, on n’en a pas fini avec le covid-19. Selon la HAS, il faut s’attendre, en 2023, à des « reprise épidémiques périodique », provoquées par des variants, proches de ceux qui circulent actuellement. A ce stade, c’est le virus variant Omicron qui est le plus dominant. Les autorités pensent donc qu’il faut toujours se faire vacciner contre le covid 19 en 2023 !
Vaccination covid 19 : les plus à risques, fragiles ?
Les autorités sanitaires françaises appellent ainsi les plus fragiles à continuer de se protéger. La vaccination reste recommandée au cours d’une campagne organisée du 27 avril au 16 juin 2023. Cela concerne :
- les personnes âgées de 80 ans et plus ;
- les personnes immunodéprimées ;
- les résidents des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et unités de soins de longue durée (USLD) ;
- les personnes à très haut risque de forme grave.
Covid 19 : remboursement vaccin
Dans le même temps, toute personne qui souhaite rester à jour de son vaccin peut continuer à le faire. Elle bénéficie toujours de la prise en charge assurée par les autorités. Concernant les adultes, le délai à respecter après la dernière injection ou infection est de 6 mois minimum. Encore une fois, il ne s’agit pas d’une obligation. Ceux qui le souhaitent peuvent donc se faire vacciner contre le covid 19 en 2023 ! Le gouvernement insiste sur le fait de maintenir « un niveau de protection suffisant ». Ce rappel peut être effectué six mois après la dernière injection.
Covid 19 : campagne vaccinale
En outre, la Haute autorité de santé préconise une campagne vaccinale contre le covid 19 à l’automne 2023. Ce rappel concerne les personnes de 65 à 79 ans, les femmes enceintes, les personnes à risque de forme grave et leur entourage quel que soit leur âge. Y compris, souligne la HAS « les professionnels des secteurs sanitaires et médicosocial ».
Pandémie : immunité ?
A ce stade, les autorités sanitaires craignent une diminution de la protection vaccinale générale de la population. Elles reconnaissent néanmoins qu’il existe une immunité naturelle élevée dans notre pays. Pourtant difficile à décrire précisément. Au 3 mai 2023, Santé publique France indiquait ainsi que 79,2% de la population avait reçu une vaccination complète à ce jour (soit deux injections). Ce pourcentage se décompose en :
- 60,5% ont reçu une primo vaccination complète et une dose de rappel.
- 18,7% : une primo vaccination complète sans rappel.
>>> 19,4% de la population n’est pas du tout vaccinée.
Vaccin covid : quelle protection ?
La question qui se pose en ces temps où l’épidémie semble derrière nous est donc : quelle serait l’immunité de la population et notamment celles des plus fragiles si une nouvelle vague déferlait ? On peut craindre une diminution, dans le temps, de la protection vaccinale. Et on ignore ce que cela donne au-delà de neuf mois. En résumé, sans parler de cette fameuse immunité collective, difficile à cerner, le HAS estime qu’il existe une protection générale au moins contre les formes graves (si l’on envisage le taux de vaccination et les contaminations qui se poursuivent de façon moins spectaculaire), mais que les plus fragiles, et particulièrement les séniors, devraient envisager un rappel dès ce printemps. Aussi, il reste nécessaire, au moins pour les plus fragiles, de se faire vacciner contre le covid 19 en 2023 !
Vaccination covid : rappel après un trimestre ou un semestre ?
Selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), la protection du rappel contre les formes symptomatiques ne fonctionnerait plus au-delà d’un trimestre. Celle contre les formes sévères diminue à partir de trois mois. Mais elle reste encore bonne jusqu’à un semestre : entre 52 et 78% selon l’âge. Chez les octogénaires, elle baisse plus vite.
Quels sont les différents vaccins ?
Les différents vaccins contre le covid sont :
- Les « vaccins à ARN messager » : BioNTech-Pfizer, Moderna ou CureVac, Ils permettent d’injecter des molécules d’ARN artificielles (bivalents). Ces molécules poussent le système immunitaire à fabriquer une protéine du virus du covid 19 et à trouver une parade. L’ARN messager est éliminé et n’entre dans aucun noyau de cellule.
- Il existe aussi des vaccins qui reposent sur des virus inoffensifs, ce qui pousse l’organisme à se défendre : c’est le cas d’AstraZeneca et Janssen.
- Enfin, un autre type de vaccin s’appuie sur la protéine spike du virus du covid : Novavax.
Les questions fréquemment posées
Le calendrier des vaccinations est le document qui résume la totalité des vaccins qu’une personne doit réaliser. Certains vaccins sont obligatoires, selon l’âge, la situation personnelle ou professionnelle etc. Ce document apporte des précisions sur la façon de procéder : combien de fois il faut injecter, le temps qu’il attendre entre deux injections, les rappels…
La Haute autorité de santé (HAS), dans un avis de novembre 2021, avait réservé le vaccin Moderna aux plus de 30 ans en raison d’un risque de myocardyte (peu fréquent et d’évolution favorable). Elle lui préférait le vaccin Comirnaty de Pfizer en primo vaccination et en rappel. La HAS recommandait le vaccin de Moderna pour les plus de 30 ans en raison de son « efficacité » notamment pour les personnes à risque de forme grave de covid 19. En 2023, cette information est toujours d’actualité selon l’Assurance maladie.
Les autorités française rappellent ce qu’est un schéma complet de vaccination. Globalement, pour les adultes, un schéma complet de vaccination comprend deux doses (primo vaccination et 2e dose). Une infection au covid-19 vaut pour une dose. La vaccination commence à être protectrice au bout de 7 jours. En outre, une 3e dose (rappel vaccinal) a été recommandée pour obtenir une protection optimale. Idem, dans ce cas, la protection débute 7 jours après l’injection. Le temps à attendre entre la dernière vaccination (ou une infection au covid 19) et un nouveau rappel est d’un semestre minimum (six mois).
« Pour les personnes en bonne santé âgées de 12 à 60 ans, un schéma vaccinal complet correspond (…) à un schéma de primo-vaccination complet (deux doses, ou une infection suivie d’une dose, ou une dose suivie d’une infection) ainsi qu’un rappel vaccinal », indique notre confrère Ouest-France qui a interrogé la Direction générale de la santé (DGS) début décembre dernier.
La diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, l’hépatite B, l’haemophilus influenza B, le méningocoque C, le pneumocoque, la coqueluche, la rougeole, les oreillons et la rubéole font l’objet d’une vaccination obligatoire en France avant l’âge de deux ans. Une partie de ces vaccins font l’objet de rappels tout au long de la vie comme la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. En outre, les professionnels de santé (dont étudiants), doivent être immunisés contre la tuberculose, le tétanos, la diphtére, la poliomyélite et l’hépatite B. Des vaccins sont également obligatoires pour voyager selon les pays de destinations (fièvre jaune, encéphalite japonaise…). Le covid n’est plus sujet à l’obligation vaccinale.
Pour trouver un lieu où se faire vacciner contre le covid en France, il est possible de se connecter sur le site du gouvernement qui propose un moteur de recherches de lieu de vaccination contre le covid. Y compris des pharmacies.
Photos Midjourney avec la complicité de Chat GPT (prompts)
Cet article a été réalisé avec la participation de l’IA, Chat GPT.
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