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La franchise médicale traduit une absence de politique de santé globale

Le gouvernement francais, jugeant les citoyens irresponsables, souhaite créer un système de franchise médicale qui pénalisera les malades.
Ce système pénalisera les patients, en particulier les moins aisés et compliquera l’accès aux soins.
Ce projet illustre surtout l’absence de stratégie du gouvernement pour une politique de santé globale.
Une bonne politique de santé doit avoir une approche globale, qui se situe bien au-delà de l’absence de maladie. Si le soin est une donnée majeure, réduire les inégalités de santé et permettre l’amélioration de la santé de chacun c’est aussi s’attaquer aux facteurs déterminants de la santé. Cela implique de travailler sur les conditions de vie et de travail, sur le contexte environnemental et sur l’éducation à la santé. Il faut passer d’une logique de soin à une politique de santé globale qui s’appuie sur une véritable démarche de promotion de la santé.
S’il est normal de s’interroger sur le niveau des dépenses de soins et sur leur financement, ces questions découlent des décisions politiques d’organisation des systèmes de santé.
Aujourd’hui seuls 3 % de la dépense publique de santé sont consacrés à la prévention, 97 % au soin. Il faut mieux équilibrer ces chiffres pour agir à la source sur les causes des maladies.
80 % des cancers, 40 % des maladies cardiovasculaires, 80 % des diabètes pourraient être évités. C’est ce qu’on appelle communément les maladies de civilisation, liées à des pratiques (alimentation, tabac), des conditions de travail (amiante, pesticides...) ou des facteurs environnementaux (pollution urbaine, ventes de produits nocifs...)
Pour faire reculer ces maladies et résoudre leurs énormes conséquences budgétaires, il faut inverser la logique. Pour cela, il faut faire participer les médecins à la nécessaire promotion de la santé, en acceptant que certaines missions d’intérêt public leur soient rémunérées.
Il faut renforcer les rôles des médecins et inspecteurs du travail (et leur nombre), pour qu’ils puissent mieux agir sur les maladies professionnelles. Il faut aussi que les autorisations de mises sur le marché de nombreux produits soient réétudiés par des agences indépendantes, afin de lutter contre ce que les associations de consommateurs appellent la pollution domestique.
Une bonne politique de santé serait d’intégrer cette dimension dans les politiques agricoles, industrielles, urbanistiques, sociales ou éducatives ; ce serait ensuite d’organiser avec plus d’efficacité et de proximité l’organisation des soins et du secours à la personne par une meilleure coordination des pompiers et du Samu notamment ; c’est enfin ce cadre pensé et discuté que se pose la question du financement du système de santé.
L’équipe du président Sarkozy prétend responsabiliser le patient, là où en réalité c’est le système de santé qui est géré dans la fuite en avant de la réponse curative.
Yann SYZ
Maire adjoint de Lorient
Délégué à la santé

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11 réactions à cet article    


  • Sz 25 octobre 2007 13:18

    « L’équipe du président Sarkozy prétend responsabiliser le patient, là où en réalité c’est le système de santé qui est géré dans la fuite en avant de la réponse curative. »

    Conclusion fort juste.

    Dans une vision plus pessimiste, la franchise médicale traduit surtout la fin du principe de solidarité qui sous tendait l’aspect pratique et financier de cette Sécu instaurée par De Gaulle. La faute au fameux « trou » de l’institution. Certains accusent le patronnat de cette gabegie, d’autres les immigrès, d’autres encore l’Europe. Quelque soit le coupable, derrière ces chiffres et ces raisonnements, c’est un grand principe qui s’envole en ce moment.


    • Pete 25 octobre 2007 13:31

      En faisant payer les patients on les encourage à ne jamais aller voir un medecin et à ne pas se soigner suffisamment tot. Ainsi leurs maladies auront le temps de s’aggraver et exigeront au final des traitements plus couteux.

      Resultat = ça coutera encore plus cher à la secu.


      • pollux 25 octobre 2007 14:56

        Très juste pour la prévention... mais les socialistes au pouvoir ont soigneusement fait l’économie de la mise en oeuvre d’une politique de santé qui soit autre chose qu’un colmatage de la demande curative...

        Il faut aussi noter que les plus économiquement fragile ou fragilisé par la maladie ou le handicap (CMU, AME et ALD) sont exclus du système de franchise prévu...

        Les citoyens pour lesquels 50 euros par ans de franchise médicale est un risque insurmontable (permettez moi de pouffer) devraient peut-être commencer à réduire leurs sorties cinéma, leurs contributions volontaires à la Française des Jeux, et leurs choix en matière de bagnoles (jantes alu, ou pas)...

        La vérité est sans doute qu’aucune réelle évaluation n’a jamais été menée pour connaitre le budget nécessaire, suffisant et conforme aux donnéees de la sciences, pour maintenir un niveau de santé élevé dans notre pays.

        Je déplore qu’un maire adjoint d’une grande ville soit incapable de sérier correctement certains problèmes : ... les habitudes « tabac, alimentation » et les cancers associés sont corrélées à l’usage des pesticides et autres adjuvants nécessaire à cette production agricole industrielle, délocalisée et subventionnée, qui a créé les déserts ruraux puis médicaux dont ont se plaint bien tardivement. Cessons donc de raisonner en terme de basse politique à l’usage des débiles mentaux.

        Au fond un des « avantages Sarkosy » est le phénomène de dévoilement, de levée de lièvre, qui permettra sans doute au corps social et à ces outils de raisonner sur autre chose que des artefacts élaborés par des « élites » pour maintenir le niveau de vie d’une certaine classe sociale de gauche comme de droite !


        • claude claude 25 octobre 2007 17:32

          je vous signale quand même que les socialistes ne sont plus au pouvoir depuis mai 2002, soit depuis plus de 5 ans... et que la droite aurait put largement redresser la barre depuis...

          petit exercice de calcul :

          je suis atteinte d’une maladie chronique qui est fort douloureuse et fatigante non reconnue dans la liste des 30 ald. à cause de cette pathologie, je suis reconnue comme « travailleur handicapé » et ne peux bosser qu’à mi-temps et pour le smig. ( moins de 500 euros/ mois)

          mon ordonnance mensuelle de base :

          - antalgique 1 : 15 boites mensuelles ( je prends 8 comprimés/ jours) et les boites sont conditionnées pa 16
          - antalgique 2 : 2 boites ( 2cp/ j conditionnement par 28)
          - myorelaxant 1 : 5 boites mensuelles ( 2 comprimés/ jour - conditionnement de 12)
          - myorelaxant 2 : 3 boites ( 2 cp/ jour - conditionnement de 20)

          total des boites = 25 boites pour tenir debout et pouvoir vivre « normalement » . ce qui me fait donc 12,50 euros de franchise...

          3 consultations et suivi anti-douleur : 3 euros de franchise.

          je ne parle pas des séances de kiné, des analyses de surveillance ... ce qui fait que c’est pratiquement 20 euros supplémentaires qui s’envoleraient...

          je n’ai pas de voiture avec jantes alu, je suis allée au cinéma 1 fois cet été, à cause de ma maladie je sors très peu, je fume 1 paquet / 15 jours et cette campagne anti-fumeurs me gonfle par son côté moralisateur... sur quel plaisir dois-je encore rogner ?

          je ne suis pas la seule dans ce cas : le nombre de personnes souffrant de maladies chroniques parmi les travailleurs précaires, les chômeurs et les rmistes est très important. que faire des personnes âgées ayant une petite retraite ? les accessoires de vie ( bas de contention , colliers, atèles ...) sont très mal remboursés et coûtent la peau des fesses... on ne parle même pas du forfait journalier.

          à partir de quel seuil mensuel a-t-on des revenus modestes ? un célibataire qui gagne 1500 euro mensuel, n’a pas les mêmes charges qu’un couple avec 2 enfants dont seul le père travaille...et ceux dont les enfants sont en secondaire, bts ou en fac ???

          ces mesures sont profondément injustes car d’une façon ou d’une autre, ce seront toujours les plus modestes qui en pâtiront.


        • 5A3N5D 25 octobre 2007 16:36

          @ Pollux,

          « Les citoyens pour lesquels 50 euros par ans de franchise médicale est un risque insurmontable (permettez moi de pouffer) devraient peut-être commencer à réduire leurs sorties cinéma, leurs contributions volontaires à la Française des Jeux, et leurs choix en matière de bagnoles (jantes alu, ou pas)... »«  »

          Il y a des gens qui feraient beaucoup mieux de s’informer. La franchise médicale (telle qu’elle est prévue) concernera tout le monde à l’exception des bénéficiaires de la CMU, des femmes enceintes et des enfants.

          Les autres, y compris les gens atteints d’affection de longue durée, cancéreux en phase terminale se démerderont : 17€ de forfait journalier en hôpital, 50 centimes sur chaque boîte de médicament, quelques euros pour chaque transport, 18€ pour les examens « techniques » d’un montant supérieur à 91€. Certes, ces actes pourront être remboursés par une mutuelle (par exemple), mais en fait, ce seront au moins 110€ qui resteront à la charge des familles, POUR CHAQUE MEMBRE DE LA FAMILLE. Il convient donc de relativiser avant de pouffer. Cette dépense, selon les pouvoirs publics, représenteront 1% des revenus des français. Pour quoi faire ? Non pas pour combler le « trou » de la sécu, mais pour financer des recherches sur les maladies neuro-dégénératives, puisque notre cher président en a fait son cheval de bataille. Le citoyen malade va donc payer pour la recherche. C’est merveilleux.


          • 5A3N5D 25 octobre 2007 16:52

            « Cette dépense,(...) représentera... » Désolé !


          • Ceri Ceri 25 octobre 2007 23:30

            moi j’ai bien peur que si, il y ait une politique globale, qui est même décidée au niveau européen. Il s’agit simplement de la libéralisation totale du secteur de la santé. A terme on aura seulement des assurances privées, tout est prêt pour ca. On nous dira que ca coute trop cher, on reviendra sur la solidarité nationale encore + qu’aujourd’hui, et ce sera chacun pour soi. Le modèle américain,en fait. Et déjà, à force de laisser aller les choses depuis des années, le système de remboursement est dans le rouge, c’est un choix politique clair de laisser le système se désagréger étape par étape.


            • andromede 28 octobre 2007 16:05

              Je partage vos craintes : l’évolution récente prépare le terrain à une ouverture aux assurances privées du marché de la santé, sur le modèle des USA lequel a pourtant fait la preuve de son coût, et des inégalités criantes qu’il génére, pour des indicateurs de santé pas meilleurs voire plus médiocres qu’ailleurs. Les franchises médicales sont un scandale conceptuel en contradiction flagrante avec les principes de solidarité de 1945, pourtant époque où la France était réellement ruinée. Il faut repenser l’organisation des soins en terme de prévention, d’accès, de liens ville /hôpital, de modes de rémunération. Chiche Mr Larcher !


            • LNPLV 26 octobre 2007 09:18

              On ne parle de notre système qu’en terme comptable. Notre système serait le plus protecteur, nous devrions donc être en meilleure santé que les autres peuples Européens.

              Les français sont ils en bonne santé ? NON ! Le modèle français est-il le meilleur ? Si oui, pourquoi personne ne le copie-t-il. Le problème c’est que nous ne connaissons que la médecine dite officielle. Nous sommes complètement rétrogrades.

              La désinformation totale qui règne sur le sujet nous conduit à penser qu’on ne peut vivre sans médicament et que de toute façon s’ils ne font pas de bien ils ne font pas de mal. Et c’est faux

              Le résultat c’est que nous détenons le record du monde de consommation de médicaments soit : 4 fois plus que la GB et 2.5 fois plus que les USA. Cela devrait produire un effet bénéfique sur la santé des français, il n’en rien. Notre santé est mauvaise, la morbidité a presque doublé entre 1970 et 1990 avec + 210% de maladies mentales et + 960 % de maladies endocriniennes (population et société CREDES/CNAM).

              Le cancer tue un français toutes les 4 minutes, c’est la première cause de mortalité. On nous dit que c’est à cause de l’allongement de la durée de la vie, hors, 35% touchent des personnes entre 35 et 45 ans.

              On nous parle d’allongement de durée de la vie pourtant au de là de 60 ans elle est quasiment nulle ; les chiffres optimistes proviennent de la réduction de la mortalité infantiles et de l’amélioration de l’hygiène.

              La mortalité prématurée (celle qui intervient avant 65 ans) est sensiblement supérieure à celle de nos voisins européens, Suède, GB, même Italie, seul le Portugal est moins bon que nous. Comparons avec la Grèce qui a un revenu moyen presque trois fois inférieur au nôtre, elle a des performances sanitaires égales ou meilleures. Le taux de mortalité pour les hommes de 20 à 64 ans est de 400 en Grèce et 500 en France. Etc etc. etc.

              Pour les Français de 25ans, la mortalité est le double de celle des Suédois et des habitants du Royaume Unis. Pour la mortalité maternelle nous sommes au 15eme rang européen. Les maladies contractées dans les hôpitaux atteignent 800 000 personnes par an. L’iatrogénèse provoque (rapport de 1997) 18 000 décès par an (rapport de 1998) 10 090 décès par an, et 150 000 hospitalisations (chaque ministre manipule les chiffres).

              Nous sommes donc parmi les pays développés celui qui réussi le moins bien, pourquoi ? En 1999 il y a 78 personnalités qui sont membres de la commission qui distribue les autorisations de mise sur le marché. 66 d’entre elle ont des liens d’intérêts déclarés avec l’industrie pharmaceutique (sciences et vie mars 1999). Que Faire ? Nous sommes le pays le plus à la traîne pour les médecines non conventionnelles, les Allemands ont un corps de praticiens intermédiaires, autorisés, formés et même remboursés, chez nous les médecins qui pratiquent ces médecins sont poursuivis, condamnés par un ordre qui a la capacité unique au monde d’exercer le justice à la place de la justice ordinaire.

              Il faut transférer la justice ordinale à la justice ordinaire (comme pour tous les autres ordres professionnels)

              Il nous faut repenser notre système de santé, en incluant toutes les médecines complémentaires ou alternatives, tout au moins en ne les combattant pas. Permettre aux mutuelles qui le souhaitent de rembourser sur factures les thérapies non prises en charge par la Sécurité Sociale (les mutuelles qui remboursent ces médecines complémentaires constatent que leurs adhérents qui se soignent de cette manière leur coûtent moins cher, Monsieur André ou Michel Barthier (Administrateurs de la SMIP) vous le diront. Le DMP dossier médical personnalisé, présenté dans une louable intention, sera la porte ouverte à la disparition du secret médical et la possibilité d’accès à ce dossier par les employeurs et les assurances.

              Nous sommes avec le Portugal le seul pays européen à rendre obligatoires des vaccinations, il faut au moins proposer une clause de conscience à ceux qui ont réfléchi à ce problème.

              Des centaines d’associations œuvrent en ce sens, il faut provoquer un grenelle de la santé avec toutes les parties concernées et tenir compte de leur avis. La population est totalement désinformée des milliers de personnes rejoindront le mouvement si c’est une option discutée et prise en compte. (60% des français se soignent totalement ou partiellement par ces médecines différentes).

              Jean- Marie MORA


              • valdes 1er novembre 2007 14:53

                Un gouvernement très décomplexé vis-à-vis du mensonge.

                1er acte : A ses électeurs durant sa campagne présidentielle, le candidat Sarkozy annonce (« La Tribune » du 29 janvier 2007) : « l’établissement d’une franchise annuelle sur les soins, payée par chaque famille » (verbatim). A l’époque on parlait bien de famille (et non d’assuré) et le montant de ces franchises ou leur affectation exclusive à des plans cancer, alzheimer et soins palliatifs n’étaient pas mentionnés.

                2ème acte : Après la victoire de Nicolas SARKOZY, sa ministre de la santé, Madame Roselyne BACHELOT-NARQUIN annonce (« Le Figaro » du 28 mai 2007) : ces franchises seront plafonnées à 10 € par foyer et par an. Notez que l’on ne parle toujours pas d’assuré ni d’affectation de ces sommes à un autre sujet que le « comblement du fameux trou ». Elle évoque par ailleurs la possibilité d’une prise en charge par les complémentaires santé.

                3ème acte : Communiqué de presse du 31 juillet 2007 (sur le site http://www.sante.gouv.), la même ministre de la santé : ces franchises passent soudainement dans le discours à un plafond de 50 € par foyer et par an. On parle enfin de leur affectation exclusive à la lutte contre le cancer, la maladie d’Alzheimer et aux soins palliatifs. Recettes escomptées : 850.000 millions. Trop peu pour ces chantiers prioritaires en matière de santé.

                4ème acte : En 2ème séance de l’assemblée nationale du mardi 9 octobre 2007, la député PS Danièle HOFFMAN-RISPAL s’insurge que les premiers touchés par ces franchises seront les malades en affection de longues durée touchés par un cancer ou la maladie d’Alzheimer et qui en terme de boîte de médicaments subissent souvent des traitements médicamenteux lourds avec des conséquences secondaires non négligeables générant la prise d’autres médicaments connexes pour réduire ces effets. En clair, souvent ils ont des traitements d’un mois qui représentent entre 10 et 20 boîtes de médicaments par mois (certaines en très petit contenant - 5 à 10 gellules par boîtes - ou à des prix très bas - de l’ordre de 1,50 € et 3,75 €). Réponse de Madame Roselyne BACHELOT-NARQUIN (Verbatim) : « Des garanties existent pour les plus fragiles. 15 milions de nos concitoyens sont exonérés des franchises et celles-ci sont plafonnées ... quant aux malades dont vous avez parlé, ceux atteints de la maladie d’alzheimer, du cancer ou placés en soins palliatifs, ils sont évidemment exonérés du ticket modérateur, puisqu’ils sont pris en charge dans le cadre des affections de longue durée ».

                Dernier acte : Le projet de loi et son article 35 voté dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 octobre dernier, presque en catimini, dans la honte. Extrait du texte : « cette franchise ne pourra excéder un montant annuel cumulé de 50 € par personne ». Pas d’indication d’une quelconque durée (en année) et d’évaluation de la mesure. Les malades en ALD, donc atteints d’un cancer, d’alzheimer ou d’une maladie professionnelle, y seront bien assujettis. Le gouvernement « dissuade » par ailleurs les organismes complémentaires d’assurance santé, dans la mesure où ils risquent de perdre certains avantages fiscaux. Enfin, ces franchises ont vocation à financer les investissements concernant la maladie d’Alzheimer (le dernier plan s’achève en 2007), les soins palliatifs et le cancer (le dernier plan cancer s’achève lui aussi en 2007). Aucun plan, aucune mesure n’est annoncé pour suivre et tracer l’affectation de cet argent et surtout pour calculer l’impact et l’efficacité d’une telle mesure qui rompt quand même avec l’esprit de Solidarité qui présidait à l’instauration de notre système de santé.

                Mentir avec autant d’aplomb, agitez la détresse des malades pour faire payer les plus malades : il faut être plus que cynique pour y avoir penser.


                • leduc 11 janvier 2008 18:08

                   ??? Je ne savais qu’être enceinte était une maladie ???

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