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Accueil du site > Actualités > Santé > La liberté thérapeutique en danger

La liberté thérapeutique en danger

Dans un arrêté du 3 février 2009, le Ministère de la santé et des sports a créé un groupe de contrôle sur les pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique.

A première vue, rien de bien grave.

Pour bien comprendre l’approche du Ministère de la santé, on peut commencer par lire le but de ce groupe dans l’article 2 de l’arrêté :

D’exercer auprès du directeur général de la santé une fonction consultative d’aide à la conception, à la mise en œuvre et au suivi de la politique de lutte contre les pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique dangereuses, et de repérage des pratiques prometteuses ;
–de participer à l’élaboration des critères permettant d’apprécier et de hiérarchiser la dangerosité éventuelle d’une pratique non conventionnelle, ou son caractère prometteur ;
–de participer à la conception et au suivi d’actions d’information et de prévention en direction du public.

Lorsque l’on voit maintenant quels seront les membres du groupe créé par le Ministère, la question de savoir ce qu’on appelle pratique dangereuse ne se pose plus. Entre autres :

  • Un membre de L’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé), organisme dépendant du Ministère de la Santé à l’origine par exemple de la campagne info-depression dont l’objectif était de faire remonter les statistiques de ventes d’antidépresseurs. Pour source fiable je prends la Ministre de la santé Roselyne Bachelot elle-même qui s’adressait à l’association France Dépression, acteurs de la campagne, sur les objectifs de celle-ci :"Entre 1980 et 2001, la vente d’antidépresseurs a été multipliée par plus de 7. 543 millions d’euros en 2001 versus 84 millions d’euros en 1980 (en euros de 2001). Mais les données de ces dernières années montrent un ralentissement de la progression du marché des antidépresseurs."
  • Un membre de l’INSERM, anciennement Institut National de l’Hygiène, créée sous le régime de Vichy, dont on sait qu’elle a été fondée grâce aux deniers de l’illustre Rockfeller, Baron de l’industrie pharmaceutique. L’INSERM était le fameux organisme qui avait conseillé le Président et le Ministère de la Santé pour qu’on dépiste les maladies mentales sur les jeunes enfants dès 3 ans, en présentant des études sur des enfants sous traitements antidépresseurs (oui, ça s’appelle des cobayes humains, et c’est disponibles sur leur propre site, sauf qu’il faut se taper leur verbiage qui fait filtre...), encourageant la prise d’antidépresseurs par les enfants.
  • Un représentant de l’AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), c’est à dire l’organisme chargé d’autoriser la mise en circulation des médicaments sur le marché, et qui a récemment, par exemple, autorisé la prescription de Prozac aux enfants à partir de 8 ans, tout en sachant et en reconnaissant les graves dangers que cela représente. L’AFSSAPS est financée à 83% par des laboratoires pharmaceutiques, contre 6,4% de l’État...
  • Un représentant de la Miviludes (Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires), pour s’assurer que les membres du Falun Dafa, qui pratiquent une médecine chinoise millénaire, que les membres de groupes religieux de type oriental, qui se tournent bien souvent vers des thérapies naturelles comme la médecine ayurvédique, elle aussi millénaire, et les membres de la scientologie, leur bête noire qui est reconnue comme le premier ennemi des laboratoires pharmaceutiques producteurs d’antidépresseurs et autres drogues légales, soient sous contrôle ?
  • Un représentant du Ministère de la justice (affaires criminelles) pour pouvoir criminaliser immédiatement les pratiques "non conventionnelles" ?
Comme vous l’aurez compris, homéopathie, médecines alternatives, médecines naturelles sont en danger. Ce n’est pas nouveau, mais c’est concret.


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38 réactions à cet article    


  • zelectron zelectron 27 février 2009 17:13

    ROSELYNE obeit au doigt et à l’oeil du lobby Pharmaco & Co, tout le monde sait qu’en Italie la médecine est nulle, qu’en Allemagne, idiote ; en Angleterre, stupide ; aux USA crétine : il n’y a qu’une verité absolue c’est celle de la Fraaaannnncccce et de Roselyne. Surtout plus d’herboristerie, pas de soins par les plantes etc...
    Merci pour votre article, nous allons à la catastrophe.


    • Romain Desbois 27 février 2009 17:15

      Bachelot en tant que digne représentante de la communaté pharmaceutique est dans la société de guérison plutôt que dans celle de la prévention.
      On autorise les produits cancérigènes et on finance les instituts de recherche contre les cancers !
      Une bien vilaine façon de faire tourner la machine économique !


      • coudjouac 27 février 2009 18:59

         Vous n’avez pas lu que j’ai écrit "entre autres" ? Et que j’ai fourni le PDF du décret pour que chacun puisse le consulter. Il y a pire comme désinformation...


      • coudjouac 27 février 2009 19:24

        Ou alors ne relever qu’un mot dans l’article pour en faire une polémique à lui tout seul.


      • coudjouac 27 février 2009 19:39

        Vous vous croyez au tribunal ou quoi ?

        Le sujet de l’article n’est pas la scientologie, ni l’ayurvédisme, ni le falun dafa, même si je les ai tous cités, mais la liberté thérapeutique. Je ne suis pas là pour juger ou méjuger la scientologie, ni pour polémiquer avec vous sur le sujet. Allez sur un article qui parle de la scientologie, si vous n’avez rien à dire.


      • coudjouac 27 février 2009 22:37

        De mieux en mieux.

        Quand on veut pas comprendre...


      • Marc Lacasse 6 mars 2009 00:25

        Cette article est publié juste au moment où l’Église de scientologie est renvoyée en correctionnelle en France pour escroquerie en bande organisée, pratique illégale de la médecine ET pratique illégale de la pharmacie. Tiens tiens...

        Naturopathes et autres défenseurs du droit au choix thérapeutiques, vos droits vous sont enlevés par la faute de charlatans comme l’Église de scientologie qui utilisent des mégavitaminothérapies dangereuses, dans le seul but de frauder les gourvernement et les gens honnêtes.

        Scientologues, votre religion se meurt.

        Expect us. smiley


      • coudjouac 6 mars 2009 00:31

        "Une mégavitaminothérapie pour frauder les gouvernements" C’est génial ça !


      • matthey 27 février 2009 19:49

        Voilà un article qui explique clairement la situation. Bravo !!!


        • pseudo 27 février 2009 19:49

          Dans certaines tribues les guériseurs sont payés que s’ils guérissent leurs malades (normal). Pour quand une loi qui oblige les médecins et pharmaciens d’être rémunérés aprés la guerrison de leurs malades ? Voila une idée pour diminuer le trou de la sécurité sociale !


          • coudjouac 1er mars 2009 11:03

            Oui, c’était ainsi que les médecins chinois étaient rémunérés autrefois. J’aime personnellement beaucoup cette manière de faire.


          • amir 27 février 2009 21:35

            Le roman d’Orwell 1984 est en train de se réaliser sous nos yeux et nous n’y voyons que du feu. Les Roselyne Bachelot et les Jacques Attali qui prone à cor et à cri la mise en place d’un gouvernement mondiale ne sont que les pions des Rockfeller, Rotschild et les autres qui se servent des laboratoire pharmaceutiques et de la psychiatrie pour réduire au silence et à la faiblesse tout esprit vivant et qui refuse leur Nouvel Ordre Mondial. Ils sont à l’origine de tous les bouleversements planétaires : sida, guerre en irak, famine, OGM, ... et la crise financière actuelle. Sous couvert d’être des mécènes ils fabriquent le chaos. Il faut en être conscient et ne pas se laisser faire. Il ne faut accepter aucune loi qui "réformerait " la santé, la psychiatrie (avec plus de pouvoirs) et les autres sujets. Savez-vous qu’ils (les Rockfeller & Cie) détiennent la plupart des banques centrales mondiales : Banque d’Angleterre, Federal Reserve Bank, la Banque Européenne, ... . Si vous êtes incrédules, vérifiez ces informations et décidez pour vous même. Il existe très peu de groupes sur la planète qui résistent à ces dingos. Ceux qui se font le plus attaquer dans les médias contrôlés par ces dingos sont des gens biens mais assez puissant pour leur tenir tête et avoir une chance de les battre. Les enjeux sont plus importants qu’ils ny paraissent : ils s’agit de notre ou votre LIBERTE.


            • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 27 février 2009 23:41

               Bonjour,

              Cela ne me parait pas absurde de vouloir légiférer pour pouvoir examiner si les résultats des pratiques dites alternatives sont bien à la hauteur de ce qu’elles prétendent, bien au contraire. Et si les pratiques sectaires (comme la scientologie) venaient à en pâtir, on ne pourrait que s’en féliciter.

              Que la médecine fasse des conneries n’est pas un excuse pour que les alternatives aient le droit d’en faire aussi.

              Par ailleurs votre présentation de l’INSERM est un peu courte, tellement qu’elle est fausse et je vous conseille d’examiner les travaux qu’elle produit pour éviter de dire des contre vérités et nous servir des âneries comme celle-ci : "anciennement Institut National de l’Hygiène, créée sous le régime de Vichy, dont on sait qu’elle a été fondée grâce aux deniers de l’illustre Rockfeller, Baron de l’industrie pharmaceutique".

              Enfin, la liberté thérapeutique, telle que vous la présentez, ne m’apparaît pas comme un concept pertinent, mais comme un danger qui permettrait toutes les dérives, la commercialisation de tous les gris-gris. Au profit des charlatans qui les vendraient.



              • coudjouac 28 février 2009 00:05

                Vouloir mettre à l’épreuve des thérapeutiques "non officielles" serait même très intéressant, et je l’encouragerais, si c’était fait honnêtement. Mais ce que je pointe du doigt, c’est le choix des membres du groupe, qui indique clairement le véritable enjeu de cette mission. Comment voulez-vous qu’un groupe qui est financé à 83% par les laboratoires pharmaceutiques fasse autre chose que de promouvoir leurs "solutions". Je pensais qu’il n’y avait pas besoin d’avoir les yeux grand ouverts pour comprendre cela. Je me trompe visiblement.
                Maintenant, la liberté thérapeutique, ce n’est justement pas le droit de vendre n’importe quoi (mais les premiers à vendre des thérapies dangereuses ne sont-ils pas les marchands de Prozac et autres molécules dont les dangers ne sont plus à démontrer), mais le droit de se soigner comme on l’entend, de recourir à l’homéopathie si on le souhaite, de conserver le droit aux thérapies naturelles dont la plupart ont fait leurs preuves depuis longtemps.


                • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 28 février 2009 08:46

                  Disqualifier d’’emblée les participants qui vont réfléchir sur les autres voies dites thérapeutiques est facile et je pense qu’il vaut mieux attendre de voir ce qui va sortir avant de jeter l’anathème.

                  Par ailleurs qui est, selon vous qualifié pour le faire : Tom Cruise, Danielle Gilbert ?... (facile je sais)

                  Quelques questions :

                  1- référence du rapport de l’INSERM conseillant le dépistage des maladies mentales chez le tout jeune enfant ?

                  2- source montrant le financement de l’AFSSAPS ?

                  3-preuves de l"efficacité thérapeutique des alternatives (pour vous faciliter la tâche on fera simple en n’en prenant qu’une : l’iridologie)

                  Bon W.E.


                  • coudjouac 28 février 2009 11:07

                    Voilà déjà une source évoquant le financement de l’AFSSAPS et son indépendance vis à vis des labos sur le site du Sénat. http://www.senat.fr/rap/r05-382/r05-3825.html Une parmi d’autres. Voir le rapport Zarifan.
                    Sinon je préfère Tom Cruise et Danielle Gilbert aux criminels qui autorisent la prescription du Prozac aux enfants de 8 ans.


                  • eugène wermelinger eugène wermelinger 28 février 2009 11:45

                    Bonjour Pascal.
                    En premier je voudrais dire qu’il me semble que l’iridologie ne soit pas une manière de soigner, mais un moyen de diagnostic par l’observation de la pupille de l’oeil qui serait le reflet des organes internes. Pourquoi l’avez vous mise en moyen thérapeutique ? En second je recopie ceci du site de Pascal :

                               

                    Ce site raconte quelques mensonges de la médecine moderne.

                    
Après vingt ans d’exercice de la médecine générale je suis en colère car j’ai acquis la conviction que ce magnifique édifice est utilisé de manière dévoyée : je m’indigne que des multinationales fassent des profits éhontés en vendant de la poudre de perlimpinpin, parfois à prix d’or.

                    J’ai illustré mon propos par l’étude critique des thérapeutiques du diabète non insulino-dépendant et de l’hypercholestérolémie. Où il apparait que les performances ne sont pas celles que l’on nous annonce.

                    Je m’inquiète du pillage des ressources publiques qui compromet l’avenir des soins indispensables.

Je m’élève contre la médicalisation outrancière de l’existence et contre la culture de la peur qu’elle crée, puis entretient. Je m’élève contre les tricheries et les approximations qui veulent la justifier.


                         Je viens de lire le livre-papier du Dr Pascal et vous le recommande. Il essaie de faire le ménage dans ce petit monde et il y a du boulot !!!
                    Bon courage Pascal.
                    Cordialement.       

                     




                  • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 28 février 2009 12:50

                     Pourquoi l’iridologie ? Parce que les iridologues à partir de leur pseudo-diagnostic font aussi de la thérapeutique, en fait faisaient car il semble qu’ils se soient un peu calmés.
                    Mais on peut demander à notre auteur de nous présenter des preuves de la validité thérapeutique de la kinésiologie.




                  • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 28 février 2009 13:02

                     Les dérives de la médecine ne sont, à mon sens, pas une justification pour permettre que d’autres fassent de même. Que vous acceptiez que T. Cruise vous dicte vos (ses) choix thérapeutiques est votre affaire, mais il ne vous appartient pas de l’imposer aux autres, ni de refuser que ses assertions soient testées. L’important n’est pas qui le fait mais les méthodes qui sont employées, et que ces dernières tiennent la route . 
                    La question que j’ai posée reste donc entière : qui va tester les alternatives et avec quels protocoles ?


                    Merci de votre lien sur le financement de l’AFSSAPS, fort pertinent. Là je vous rejoins entièrement : c’est à l’impôt de financer ces agences. (Un problème identique se pose pour le financement de la FDA au USA).


                  • eugène wermelinger eugène wermelinger 28 février 2009 17:38

                    Pascal : après l’iridologie, la kinésiologie : mais c’est encore qu’un moyen d’aide au diagnostic. Pour un médecin ou un thérapeute quel que soit sa spécialité et sa préférence thérapeutique. 
                    Ou alors, il vous faut aussi ajouter le stéthoscope, le scanner, la radiographie, les bandelettes Ph pour l’urine, la prise de tension artérielle et surement mille autre moyens.
                    Maintenant si vous voulez vous prendre à tel art en particulier,(homépothie, mésothérapie, allopathie, et que sais-je ce qui trotte dans votre tête ?) il faut le dire et en faire la liste. 
                    à +. 


                  • coudjouac 28 février 2009 22:58

                    Rebonjour Pascal, voici des références concernant ce rapport de l’INSERM :
                    http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/delinquance-depistage-enfance-critique.html
                    et
                    http://www.legislation-psy.com/spip.php?article1081

                    @Eugène : Bonjour Eugène, si vous avez le temps de répondre à Pascal en ce qui concerne l’efficacité de thérapies alternatives, n’hésitez pas. Sinon, je le ferai plus tard. Sauf que je ne connais rien à la kinésiologie... Je choisirai donc d’autres disciplines.


                  • Francis, agnotologue JL 28 février 2009 09:32
                    L’enfer est pavé de bonnes intentions... Et de bien vilaines aussi !

                    Par analogie, je vous propose de faire une comparaison de la commission dont on parle et de cette autre commission : L’Union pour la protection des obtentions végétales (UPOV), signée par les six pays fondateurs du Marché commun.

                    En finir avec la gratuité du vivant !
                     Par Agone :
                     
                    "En 2001, le gouvernement Jospin a pris une mesure inédite de lutte contre la gratuité de la nature, la « cotisation volontaire obligatoire » (George Orwell aurait aimé cette expression) pour les semences de blé tendre. Que l’agriculteur sème le grain qu’il récolte ou qu’il achète des semences, il doit payer une redevance à l’obtenteur ! Ce dispositif sera étendu à d’autres espèces. Une commission estimera le prix de cette marchandise nouvelle, le « droit à semer ».

                    • coudjouac 28 février 2009 11:12

                      Oui, c’est parfois tellement gros que la majorité des gens ne veulent pas y croire. Mais certains n’ont aucun scrupule à gagner leurs millions sur le dos de la santé d’autrui.


                    • dom y loulou dom 28 février 2009 13:02

                      vous attendez quoi au juste ?

                      que ces porcs nazis vous tuent ? qu’ils nous éliminent tous un par un ? C’es quoi votre trip en France ? Au lieu de nous servir un plan B vous ne faites que regarder et commenter votre gouvernement annihilant votre pays et l’europe avec.

                      Vous espérez quoi ? Qu’ils deviennent raisonables ?

                      Vous vous réjouissez secrètement des violences inouïes à venir ?


                      • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 28 février 2009 17:26

                         J’ai oublié...

                        La médecine que vous semblez si mal considérer dans son ensemble est aussi la technique qui permet que l’on ne meurt plus d’un simple erésypèle, d’une appendicite, d’une vésicule etc... Qui sait soigner simplement la diarrhée du nourrisson, cause importante de mortalité infantile, qui fait que l’accouchement n’est plus une loterie, etc.
                        Je vous conseille aussi de relire Montaigne : ses descriptions de la maladie de la pierre et pire des traitements disponibles. Si vous n’avez pas le temps, vous avez sans doute des connaissances qui ont fait une colique néphrétique, demandez leur ce qu’ils pensent de l’injection qui les a soulagé. Demandez leur, aussi, s’ils échangeraient une boite de ces ampoules contre deux discours de Tom Cruise ou une douzaine d’amulettes ?

                        Il faut faire attention, quand on jette l’eau du bain, que le baigneur n’y soit pas encore...


                        • coudjouac 28 février 2009 18:23

                          Je ne considère absolument pas "mal" la médecine. Bien au contraire. Et vous avez parfaitement raison de rappeler le rôle qu’elle joue et que jouent les médecins au quotidien pour aider les gens et les soigner. Par contre, votre volonté d’orienter le débat vers Tom Cruise ou Danièle Gilbert est totalement déplacée (d’autant que je n’ai jamais entendu parler de conseils thérapeutiques venant de Tom Cruise) et sert juste à essayer de discréditer je ne sais quoi par des arguments qui n’en sont pas.
                          Le problème soulevé ici est justement le problème des médecins, qui sont eux aussi de plus en plus nombreux à se rendre compte de l’omniprésence des laboratoires pharmaceutiques et des soutiens dont ceux-ci bénéficient, et ceci au détriment de la santé de leurs patients. Et c’est aussi le problème de tout un chacun, soumis à une volonté de régenter le domaine de la médecine dans l’unique but d’assurer un monopole à certains groupes dont les revenus dépassent les milliards d’euros par an.
                          Mais peut-être pensez-vous que les dangers des antidépresseurs n’ont pas été largement prouvés ? 


                          • nono la patate nono la patate 28 février 2009 21:22

                            coudjouac mais c’est notre ami" le chaplain $cientologue " pier re du barreau sur 20 minutes non ?
                             je peux me tromper ??
                             moi pierre tu sais qui je suis
                             NONO LA PATATE clown agitateur
                             et je trouve qu’il y a des apologiste de la secte $cientologie mais c’est normal c’est un debat et c’est democratique sur AGORA et sur cet article il y a une "defensive "$cientololosciencefictionologique mais peut etre c’est une idée ???
                             je peux eh oui me tromper
                             come va pietro va be ?
                            pour d"autres informations sur les reseaux et les amis des amis des amis et les apologistes en question
                             voir sur WWW.PREVENSECTES.NET et sur WWW.ANTISECTES.NET


                            • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 1er mars 2009 00:14

                               J’ai vu un interview où T. Cruise affirmait que "nous (les scientologues) savons soigner les toxicomanes ", ce qui n’est pas, en effet, un conseil thérapeutique mais une affirmation thérapeutique.

                              Pour le reste je n’ai choisi TC et DG que pour illustrer mon propos qui s’adresse à tous les dits alternatifs, craignant d’écorcher FaluGong (à l’odeur soufrée, sectaire elle aussi) ou telle dite médecine millénaire au y difficile à placer.

                              Au total article peu intéressant où l’auteur ne daigne pas étayer ses affirmations.

                              Chacun son truc.

                              PS : avant d’oublier, que vous ont donc fait les antidépresseurs ? Habituellement ce sont les antibiotiques qui trinquent smiley



                              • coudjouac 1er mars 2009 00:21

                                Vous ne lisez pas les réponses qu’on vous fait... remontez un peu plus haut et vous verrez que je vous ai donnés les références et les liens que vous demandiez. Un effort que je finirai par regretter si vous ne prenez pas le temps de les lire (je parle du lien sur l’AFSSAP, que vous dites avoir lu, mais aussi du lien sur l’INSERM, que visiblement vous n’avez pas remarqué). Soit dit en passant, je ne suis pas un acharné anti antibiotiques, auxquels je reconnais volontiers une valeur thérapeutique certaine et même vitale dans certains cas, même s’ils ont des effets secondaires qui peuvent pousser à chercher une alternative. Pour ce qui est des anti-dépresseurs, ils ne m’ont rien fait personnellement puisque je n’en ai jamais pris, mais j’ai vu beaucoup de vies détruites par leur utilisation.


                              • simplicité 1er mars 2009 00:20

                                Bonjour
                                Article très interessant....vraiment !!
                                Celà d’ailleurs confirme le danger de la société actuelle...sommes -nous condamnés à absorber tous ces produits dangereux que l’on appelle "pillules miracles"  (sans doute parce que c’est une "solution" facile)au détriment de la santé des personnes ?
                                Rappelons qu’il existe des medecines à l’aide de plantes,homéopathie etc...
                                Celà rejoint d’ailleurs le très bon film documentaire nominé aux Césars de Sandrine BONNAIRE sur sa soeur....et les abus d’anti-dépresseurs et autres.
                                http://www.dailymotion.com/search/elle%252Bs%252527appelle%252Bsabine/video/x47gjc_sandrine-bonnaire-elle-sappelle-sab_politics
                                Merci pour toute ces infos supplémentaires...
                                Cordialement
                                Ludo


                                • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 1er mars 2009 10:09

                                   En effet je n’avais pas vu le référence de l’Inserm ( les réponse à différents étages en sont la cause).
                                  Je lis le rapport mais il va me falloir un peu de temps.

                                  La kinésiologie, particulièrement l’école française propose des approches thérapeutiques.

                                  J’ai vu, des vies améliorées par les antidépresseur


                                  • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 1er mars 2009 18:42

                                     Un peu de temps pour répondre mais la lecture de la littérature de l’INSERM n’est pas immédiate. 

                                     
                                    L’inserm propose en effet de repérer des facteurs de risques, mais j’invite les personnes intéressées à lire le rapport d’expertise pour se faire leur opinion qui, à mon sens, ne peut se résumer à : 
                                    "L’INSERM était le fameux organisme qui avait conseillé le Président et le Ministère de la Santé pour qu’on dépiste les maladies mentales sur les jeunes enfants dès 3 ans, en présentant des études sur des enfants sous traitements antidépresseurs (oui, ça s’appelle des cobayes humains, et c’est disponibles sur leur propre site, sauf qu’il faut se taper leur verbiage qui fait filtre...), "
                                    L’INSERM fait le point sur les études qui se sont déroulées et leur résultats, les contextes familiaux, sociaux à risque etc. Nous sommes dans le domaine du factuel, de l’analyse et de la prise de décision scientfique.
                                     
                                     
                                    Par ailleurs l’INSERM n’encourage pas la prise d’antidépresseurs par les enfants, comme vous le prétendez. Sa recommandation est la suivante : "Si la sévérité du trouble des conduites l’exige un traitement pharmacologique peut être proposé. Trois classes de médicaments non spécifiques (antipsychotiques, psychostimulants et thymorégulateurs) sont actuellement utilisées et agissent essentiellement sur les comportements agressifs. Le groupe d’experts recommande de développer de nouveaux essais cliniques avec des associations de médicaments et de nouvelles molécules." 
                                     
                                    Ce qu’en fait l’Etat et les décideurs est autre chose et ressort du processus de décision politico-démocratique qui n’est pas du même domaine. Mais là ce n’est pas l’INSERM qui est en cause mais autre chose qui relève plus du politique. Vous vous trompez de cible.

                                    Il est toutefois évident que l’irruption de l’Etat dans la sphère privée ne doit pas être considéré comme un fait anodin : il faut se souvenir de la psychiatrie russe. Le problème commence avec la définiton de la Sante en 1948 par l’OMS, qui est je le rappelle : « la santé est un état complet de bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. ».
                                    J’ai dans un précédent post fait une rapide analyse de cette définition. Son titre était le suivant : "Revoir la définition de l’OMS ? Est-il encore opportun d’y maintenir la notion de bien-être social ?"
                                     
                                    PS : je ne partage pas votre opinion : pour moi ce n’est pas faire un effort que de fournir ses références, c’est le minimum.

                                     

                                    • bavard bavard 1er mars 2009 19:37

                                      Moi je crois qu’il y a une vraie menace contre la liberté de soins. Qui peut dire quelle est la dangerosité d’une thérapie "non conventionnelle", si ceux qui décident sont eux-mêmes nourris dans le giron de la "convention". Les dés sont forcément pipés.
                                      Les gens réagissent à travers des préjugés, ils n’ont pas d’informations de première main.
                                      Les "tout naturel", voit dans la phramacologie une sorte de grand satan, alors que les médecins conventionnels se gaussent comme des bourgeois dans un film de Chabrol des approches soi-disant charlatanesques ; sous Molière ces braves gens auraient eux-mêrmes pratiqué la saignée, ils sont conformistes, minables, sans saveur ni imagination.
                                      Le nouveau groupe social appelé "créatifs culturels" font descendre les ventes de l’industrie phramaceutique. Et ils ont raison. Parce que l’industrie pharmaceutique, c’est eux big brother, c’est eux la secte la plus grosse, la plus manipulatrice, le plus gros pouvoir. Le fric !!!! Les $$$$$$$$  !!!



                                    • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 1er mars 2009 20:13

                                      Je ne parle pas de la dangerosité des alternatives, mais de leur efficacité.
                                      La véritable question n’est pas tant qui évalue, mais comment, avec quelle méthodologie, quels protocoles, quels audits, quels contrôles ?


                                    • bavard bavard 2 mars 2009 10:03

                                      Oui, c’est bien le problème. Quel critère ? Mais le critère ne dépend-il pas des intérêts économiques ? On sait déjà que des tas de médicaments sont inutiles voir dangereux, ce qui ne veut pas dire que tous les médicaments sont dangereux, certains apôtres du naturel pourraient le laisser entendre. Pareillement, les médecines dite douces ou alternatives sont entourées parfois de théories séduisantes qui flattent l’intellect de ceux qui n’ont pas de connaissances médicales, c’est compliqué... mais les médecins eux-mêmes adhèrent à des théories alternatives face à des echecs conventionnels.
                                      Au fond, si le patient meurt après un traitement lourd, on est satisfait quelque part, on a "tout" fait, y compris peut-être torturer le patient, mais s’il meurt après un traitment alternatif, qui a quelque peu mis de côté le traitement lourd, là c’est la trace du grand méchant loup : "la secte" ! Vite le bûcher !
                                      La médecine est devenue une religion, on y va comme on va à confesse, et les alternatifs, les sectes... brrrr !!!! sont des hérétiques... 
                                      Peut-être sont-ils des charlatans  ? Certains sans doute... mais toutes les poudres de prelimpimpin des labos, quoique bénies par la sainte médecine, ne sont-elles pas des potions inutiles, quelquefois dangereuses ?
                                      Moi je me méfie de ces"collèges" d’érudits qui tirent leur salaire de l’industrie pharmaceutique. Il ne faut pas que la sainte médecine reconnue puisse exercer un droit inquisitorial, c’est juste la dictature, le totalitarisme, comme celui de l’église catholique, l’ancienne pensée unique.
                                      Dans l’histoire, il y a deux types d’hommes : ceux qui défendent le statu quo, et ceux qui vont de l’avant. Et cette commission servira à protéger des intérêts acquis, des idées fixes, donc nocives, au même titre que toutes les formes de pensées uniques dans l’histoire du monde.





                                      • Luc DUSSART Luc DUSSART 2 mars 2009 19:03

                                        Que l’administration de la Santé se préoccupe du développement anarchique de prestations alternatives à la médecine conventionnelle est intéressant. Ce que je n’ose plus nommer "Médecine’ mais ’Pharmacine’ est en train de perdre ce qui lui reste de légitimité dans le grand public. C’est la faute à la marchandisation croissante de la Santé, considérée comme une source de profit capitaliste : la pharmacine soigne mieux et Omo lave plus blanc. La médecine pharmacine devient un dernier recours, mais a priori on n’a plus trop confiance.

                                        Dr Dupagne écrivait sur Agoravox : Quand la "bulle médicale" va-t-elle éclater ? La pharmacine est condamnée, aussi condamnée que le système bancaire américain, et je ris d’avance à l’idée que notre président va devoir renationaliser un système de santé ayant perdu la boule. Car ce ne sont pas que les pratiques non conventionnelles qui sont à revoir, mais les pratiques conventionnelles, la collusion entre politiques et industriels notamment, ces bailleurs de fonds électoraux. L’Union Européenne gère la Santé dans la Direction des Affaire commerciales, on y est. La santé se mesure à l’aune des cours de bourse, et les malades sont des sources de profits. Avec ça, on n’est pas sûr de vivre vieux !

                                        L’avenir des sources de médecine non conventionnelle est double :

                                        1°) Rejoindre le système corporatiste, en jouant un peu des coudes. C’est l’exemple des ostéopathes après celui des homéopathes ou des hypnothérapeutes ; le gâteau de la santé publique est grand et beaucoup peuvent prendre part à la dégustation ;

                                        2°) Rester dans une logique privée à but lucratif. C’est le cas des cabinets de soins d’esthétique pour maigrir, raper la peau, etc. et de nombre de pratiques innovantes impossible à valider selon les critères de la méthodologie médicale (qui est bougrement restrictive sur ce que l’on peut voir et mesurer). Ainsi des psychologues formés dans les facultés de Sciences Humaines. Dans ce système, on accepte la concurrence et l’évaluation par la clientèle.

                                        Ce qui manque dans cette équipe d’experts mandatés par la haute administration, c’est un représentant des clients. Dans la logique de marché, le client a toujours raison, même quand il a tort. Avec les moyens d’information modernes, les clients en savent dorénavant autant si ce n’est plus que les experts. Dans un domaine que je fréquente un peu, les âneries des tabacocologues de l’OFT ne font pas le poids face à la moindre petite expérience de fumeur un peu curieux. Les tabacocologues sans expérience du tabagisme, gavés de lectures académiques ne sont pas audibles, subventionnés mais ridiculisés par leur manque d’efficacité chronique...

                                        La question devient alors : fait-on - ou pas - confiance à la logique du marché pour définir ce qui est efficace et ce qui ne l’est pas ? Les pitoyables tentatives des autorités de santé corrompues par l’argent des industriels pour augmenter leurs ventes et leurs profits sont rapidement mises en doute. Aujourd’hui pas plus d’un américain sur trois fait encore confiance à la FDA, l’autorité de santé qui a permis le Vioxx° et plus récemment le Champix°, pour ne prendre que deux cas familiers de produits passablement dangereux. Car la FDA n’a pas su résister à la gangrène de l’argent des firmes pharmaceutiques. Ces dérives ont mené Obama au pouvoir, avec mission de corriger le tir : il semble que le ménage soit déjà commencé.

                                        Il me vient à l’esprit qu’à l’inverse en France, ce groupe d’appui technique est là pour consolider le monopole des industriels contre l’intérêt général, les cours de bourse contre la santé des citoyens, pour empêcher les régulations du marché précisément. Je ne suis pas certain que l’Administration ne soit pas déjà suffisamment dépravée et incapable de réaliser que son pouvoir régalien est virtuel : ce qui compte, c’est Big Pharma, les cours de Bourse. La Santé, oui, éventuellement, s’il y a une rentabilité à la sortie. S’il n’y a pas de levier économique, débrouillez-vous avec vos recettes de grand mère ou crevez la gueule ouverte ! Une preuve ? Pourquoi ce groupe de réflexion n’est-il pas une mission dévolue à la Haute Autorité de Santé ? Trop indépendante peut-être ? Trop compétente techniquement et pas assez ’politique’  ? Trop ouverte à des traitements alternatifs non brevetables par des industriels ?

                                        Il apparait que notre Administration de la Santé, censée défendre l’intérêt collectif, ne fait même pas confiance à la Haute Autorité de Santé ! C’est le plus sûr moyen de faire le lit de pratiques charlatanesques labélisées ... et rentables. Car les charlatans sont des vendeurs de médicaments drogues, étymologiquement pour sûr...


                                        • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 2 mars 2009 21:24

                                          En trois phrases, quatre peut-être. Quelle est la signification de cette tirade ? smiley


                                        • bavard bavard 3 mars 2009 08:59

                                          Bravo, bien démontré. Et ces charlatans vendeurs accusent les "alternatifs" de leurs propres exactions de vendeurs sans conscience.
                                          Dans le passé on faisait des guerres pour le roi, la patrie ,et all bullshit ! En fait les militaires étaient les marionnettes de l’industrie d’armement. Et la population trinquait ! Et y croyaient, bande de cons ! Toujours prêts à se battre pour des idéaux imposés.

                                          Là c’est les médecins, marionnettes de l’industrie de la "santé"
                                          Finauds les industriels capitalistes, reconvertis dans la santé plutôt que dans l’extermination de populations (ça fait mieux), avec la bénédiction de soi-disants experts, à la botte et à la prime, et des politiques, minables, esclaves, avides, et choisis pour leur stupidité et leur conformisme... et d’une population obéissante, prête à consommer n’importe quelle idée idiote, privée par tradition de tout sens critique. Des moutons !

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