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Accueil du site > Actualités > Santé > La précocité intellectuelle : pour le meilleur ou pour le pire

La précocité intellectuelle : pour le meilleur ou pour le pire

Mon expérience me pousse à affirmer que nous possédons tous plus ou moins le même potentiel d'intelligences, au pluriel, comme l'a bien souligné Howard Gardner.

La précocité intellectuelle de l'enfant est une intelligence particulière. Elle peut se définir au sens strict comme la possession de très bonnes compétences logico -mathématiques et verbales plus ou moins exploitées par l’enfant et révélées par les tests de QI. Et c’est principalement sur ces compétences logico-mathématiques et verbales que sont évalués les enfants dans le système scolaire actuel.

Ainsi, selon le milieu de naissance, l'éducation et les circonstances de la vie, certains sujets vont présenter de tels conflits psychiques ou de si profondes carences d'instruction et éducatives qu'ils ne pourront jamais exploiter pleinement ou correctement leurs potentiels en ces domaines particulièrement. D'autres au contraire auront la chance d'utiliser sans frein toutes ou parties de leurs compétences en devenir.

Je tiens ici à souligner l'impact majeur des premiers temps de la vie et des soins maternels qui contribuent à stimuler ou à entraver le bon développement psychomoteur et relationnel de l'enfant, ce qui ne veut pas dire que le père n’aura pas d’influences plus tard.

Il existe des enfants précoces intellectuels heureux, bien dans leur peau, faciles à vivre, plein de vie, de curiosité et de sensibilité qui font le bonheur de leur entourage. Mais il existe aussi des enfants précoces "mal élevés" ou "mal soutenus" qui utilisent inconsciemment leur intelligence pour créer des blocages au plan des apprentissages et qui s'embourbent dans des échecs par autodépréciation ou qui génèrent des conflits relationnels familiaux et scolaires. Le rôle du thérapeute est ici essentiel pour traquer les cercles vicieux et proposer tant à l'enfant, à ses parents qu'aux enseignants d'autres manières personnalisées d'être et de faire face aux difficultés rencontrées.

Voici les cas de figures les plus fréquents :

Le père ou la mère violents physiquement ou verbalement. Ainsi, il est des parents qui utilisent trop systématiquement la paire de gifles ou l'humiliation face à un débordement comportemental ou devant le constat de mauvais résultats scolaires. Ce climat de tension ne peut que générer chez l'enfant une anxiété d'anticipation freinant le plaisir d'apprendre ou des rancœurs pouvant aboutir jusqu'à la phobie scolaire.

Par ailleurs, quand les parents présentent des troubles de l'humeur ou du comportement notamment de type anxiété d'anticipation, dépression ou obsessionnel-compulsif, il n'est pas rare de voir ces mêmes types de troubles chez leurs enfants ou de générer des contre-réactions de leur part.

Il y a aussi l'enfant mal aimé qui utilise son intelligence pour se faire remarquer à travers des turbulences familiales et scolaires. C'est ici un véritable cercle vicieux qui alimente paradoxalement le narcissisme de l'enfant à travers des comportements masochistes que renforcent plus encore les sanctions disciplinaires parentales et scolaires appliquées.

Un autre cas de figure est celui des parents qui ne parlent que de résultats scolaires à la maison. Par cette attitude, ils poussent leur enfant dans des comportements d'opposition, d'autodépréciation ou de soumission excessive qui témoignent et entretiennent d'un sentiment d'être mal aimé ou de ne pas être à la hauteur des espérances parentales.

La naissance de petits frères ou petites sœurs, même bien accueillie, entraîne toujours des conflits psychiques de rivalité, plus ou moins exprimés, qui tendent parfois à entraver l'investissement scolaire. A ce propos, il est indispensable devant un fléchissement du rendement scolaire de faire une enquête minutieuse sur tous les évènements de vie qui ont pu toucher l'environnement de l'enfant au cours 2 années précédentes. (déménagement, changement d'école, chômage, divorce, recomposition, familiale, maladie, accident, deuil). En effet ce n'est pas parce que l'enfant n'exprime rien face à un événement qu'il ne ressent rien ou qu'il n'en garde pas les traces au fond de son psychisme du fait d’un déficit de mentalisation lié à son immaturité cérébrale.

Enfin évoquons, le cas trop fréquent de l’enfant précoce intellectuellement qui n'a pu intégrer de limites éducatives et sociales saines ou qui perturbe la vie en collectivité par ses caprices, ses exigences, son agitation. Il faut voir dans ces manifestations différents phénomènes qui ont tous pour raison commune : une relation précoce mère-bébé de type fusionnel qui n'a pas permis à l'enfant de développer un espace psychique interpersonnel. Dans ces cas, il est indispensable de mettre en place une guidance parentale pour réviser les bases éducatives afin de lutter contre l'égocentrisme et les angoisses de séparation de l'enfant.

Il y a encore bien sûr de multiples tableaux cliniques qui ne peuvent ici être développés tel l'enfant souffre-douleur, l'enfant rebelle, hypersensible, dépressif, phobique. L'existence de ces troubles montre combien il est important d'armer le plus tôt possible l'enfant précoce contre la brutalité générale du monde et ses automatismes réactionnels. C'est donc aux adultes principalement que revient le devoir de comprendre l'enfant précoce, de le soutenir et de l'encadrer avec fermeté et bienveillance.

Au final, il est souhaitable de considérer l'enfant précoce intellectuellement comme un enfant normal dont le degré d'intelligence émotionnelle et les performances instrumentales exacerbent selon les sujets et les contextes aussi bien ses qualités que ses défauts.

Ladislas KISS (psychiatre)


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22 réactions à cet article    


  • blitz 24 janvier 2013 16:18

    Article fouillis qui mélange -en les évoquant avec superficialité- des sujets dont la plupart n’ont rien à voir avec la « précocité intellectuelle », terme d’ailleurs qui n’est plus utilisé depuis longtemps par ceux ayant un minimum de connaissance du sujet....


    • Gollum Gollum 24 janvier 2013 18:39

      Pas terrible comme texte. On a du mal à croire que cela a été écrit par un psychiatre.


      C’est Rémy Chauvin je crois qui le premier attira le public sur ce problème avec son livre « les surdoués ». Les plus intéressants étant les « créatifs » capables d’innovation extrême. 

      J’ai envie de réagir à la première phrase : Mon expérience me pousse à affirmer que nous possédons tous plus ou moins le même potentiel d’intelligences, au pluriel, comme l’a bien souligné Howard Gardner.

      Je crois que c’est totalement faux. Ça sent l’idéologie de gauche à plein nez qui veut que l’on ait tous les mêmes potentialités.. Hors mon expérience, et je ne dois pas être le seul, montre l’inverse. Mais c’est vrai que le dogme de l’égalitarisme républicain fait qu’il est incorrect de l’affirmer..

      Pourtant sur le plan physique, des potentialités sportives, personne ne songerait à dire que l’on est tous sur le même plan..

      • easy easy 24 janvier 2013 21:35

        Vous avez oublié de nous expliquer comment éplucher une babane
         


        • Jean-Philippe 25 janvier 2013 13:03

          Bonjour,

          Oui, cet article qui semble écrit par un psychanalyste idéologue et névrosé relève de la profession de foi.
          Pas d’analyse, pas de théorie, pas d’argumentation.
          Quant à la validité des postulats ... Hélas non, la loterie génétique qui nous crée ne nous octroie pas les mêmes capacités d’abstraction et de calcul, ni les mêmes niveau de conscience.
          Il est navrant qu’une personne qui se réclame du corps médical n’intègre pas ce qu’on m’a appris comme étant le consensus aujourd’hui, à savoir l’origine multiple des pathologies, organique, psychique, sociale, et leur développement en raison des prédispositions autant que du terrain.

          La précocité intellectuelle est un sujet sérieux qui mériterait d’être traité sérieusement.


        • Folacha Folacha 25 janvier 2013 05:12

          Mon expérience a moi me pousse à penser que nous avons tous des potentiels différents exploités avec plus ou moins de bonheur . 


           

          • Le Yeti Le Yeti 25 janvier 2013 09:16

            Psychiatre !!!?? 
            Hé bé ...
            1) Tous les enfants précoces ne sont pas des surdoués  ! Beaucoup se font intellectuellement rattraper par le reste de la population lorsqu’ils atteignent les 15-20 ans (contrairement au surdoué qui conserve son « avance » ou plus exactement son atypisme).
            2) Le QI d’un enfant est un rapporte age mental/age physique alors que celui d’un adulte est une comparaison entre les résultats de tests psychotechniques de l’individu par rapport à une population témoin.
            3) La surdouance ne se limite pas à des « facilités » intellectuelles ! Qui plus est, la maturité et l’épanouissement personnel sont primordiaux pour tout un chacun afin de pouvoir exploiter ses potentiels personnels.
            4) La précocité et surtout la surdouance sont des sujets mal connus sur lesquels on entend énormément de conneries et de confusions, principalement de la part de ceux qui sont sensé l’étudier.

            Article pour le moins brouillon qui relève plus de la flagornerie que de l’expertise.


            • easy easy 25 janvier 2013 10:54

              Replier un commentaire, de la part d’un psychiatre, c’est camisoler


              • Nometon Nometon 25 janvier 2013 11:11

                Camisoler en effet. Puisque les molécules chimiques ne peuvent être diffusées sur le web, reste la censure de la parole.

                Cet article ne parle pas de la précocité intellectuelle des enfants. Il parle de la médiocrité intellectuelle des « spécialistes » de la pensée. La psychiatrie et ses fondements théoriques ne cessent d’être invalidées par les avancées de la génétique et de la neurobiologie (recherche sur l’autisme par ex.) mais au lieu de se mettre en critique et de se renouveler en profondeur, le milieu psychiatrique s’enfonce plus encore dans ses visions rétrogrades dignes des médecins de Molière.


              • easy easy 25 janvier 2013 11:27

                Il y a deux sortes de trublions :

                - Ceux qui font des gestes troublants : qui s’analysent en deux catégories, les non dangereux, tels ceux de Diogène de Sinope et ceux qui sont dangereux tels ceux d’un Anders Breivik

                - Ceux qui disent des choses troublantes

                Les paroles troublantes ou troublées n’étant véritablement dangereuses pour personne (telles celles de Diogène ou de Socrate), on les camisole souvent tout de même.
                Pourquoi ?
                Parce qu’elles révèlent que notre pensée, sous ses airs de solidité ou de bonne construction, est en réalité château de cartes
                La parole d’un fou nous rend misérable et honteux de la nôtre.

                Dans les peuples pratiquant peu l’autoritarisme par la parole (ou fondant l’autorité sur l’âge) la parole d’un fou ne déstabilise ou n’effraie personne. Les fous sont libres de dire ce qu’ils veulent.
                En France où l’autorité de parole est très importante et fondée sur la raison, il y a compétition de raisonnements et chacun prétend pouvoir ; par son seul raisonnement, détourner la foudre, éteindre un incendie, ouvrir la mer.
                En France, la parole d’un fou est ce qui révèle le plus la vanité de cette prétention de puissance par le raisonnement.
                Ici, depuis le XIXème siècle, la parole du fou autrefois vue comme seule susceptible de briser l’absolutisme de la parole royale, est devenu intolérable à ceux qui pretendent occuper quelque trône par leur raisonnement. 

                Lire la suite ▼

                • Anthony 25 janvier 2013 11:52

                  Je suis étonné par les réactions relativement violentes - bien que cette histoire de commentaires repliés n’arrange pas l’affaire - et cherche à comprendre ce qui peux pousser à cette agressivité.

                  L’auteur affirme qu’à potentiel égal les enfants peuvent ou non exploiter leurs compétences en raison d’un milieu social favorable ou défavorable ... quoi de plus évident ??

                  Qui a t’il de choquant à vouloir tirer un gosse vers le haut ? de chercher des solutions avec la famille pour que l’enfant parvienne à s’insérer et à s’épanouir ?

                  La comparaison avec le sport (nous ne sommes pas tous égaux physiquement) ne tient guère puisqu’on parle d’intelligences (au pluriel) ... et non pas d’une aptitude particulière (comme ce pourrait l’être d’un individu plus à l’aise sur une piste d’athlétisme qu’à une table de ping pong).

                  Bref je ne comprend pas cette animosité...


                  • Jean-Philippe 25 janvier 2013 18:45

                    Bonjour,

                    Anthony, les réactions sont proportionnées à la déception des lecteurs.
                    Sur un site généraliste tel que celui-ci, on peut s’attendre à trouver, sur des sujets pointus comme le développement intellectuel précoce, soit des aspects théoriques défendus par un auteur dans son domaine, soit de la vulgarisation. Dans le premier cas, l’auteur prendra soin de décrire le cadre théorique de son exposé, et son exposé sera argumenté autour de son opinion.
                    Dans le second cas, on trouvera idéalement un exposé succinct du consensus scientifique sur le domaine de l’exposé, et des avis divergents avec leurs argumentaires associés.

                    Le sujet évoque un domaine pointu (biologie, psychologie du développement, cognitivisme ...) mais n’argumente à peu près pas, sort du consensus (égalitarisme intellectuel si développement optimum ?) mais ne le précise pas, et pire, n’argumente pas sur ce point  !
                    C’est une profession de foi, la démarche n’a rien de scientifique.
                    J’espère sincèrement que l’auteur de ce papier n’est pas psychiatre en exercice !
                    Et les critiques me rassureraient plutôt sur le niveau des lecteurs de ce site en matière de sciences humaines, et je relève d’ailleurs de bons papiers intéressants et argumentés de temps en temps.


                  • Folacha Folacha 25 janvier 2013 13:07

                    Aux modérateurs, s’ils existent,

                     « Mon expérience a moi me pousse à penser que nous avons tous des potentiels différents exploités avec plus ou moins de bonheur ». 
                    Ce commentaire a été replié car il ne respecte pas la charte ...
                    J’avoue que quelque chose m’échappe dans le fonctionnement de ce site ....


                    • easy easy 25 janvier 2013 13:59

                      Le repliage est à la seule discrétion de l’auteur.
                      Lui seul peut replier à sa guise (et seul le webmaître peut effacer quelque chose à son initiative ou à la demande de quiconque)
                      Les gestionnaires du site le savent qu’ils l’ont conçu ainsi mais ont trouvé plus justificatif de faire allusion à quelque charte. C’est bidon mais ça propose un semblant d’explication au pourquoi que les repliés ne manquent jamais de se poser et de poser.


                    • In Bruges In Bruges 25 janvier 2013 14:05

                      Pas faux, tout ça.
                      Mais reste uen question : peut-on se faire replier pour cause de précocité ?

                      Comme je vais sans doute faire moi-méme les frais (façon de parler) d’un repliage, je lance tout de même cette réflexion à la sagacité générale et ambiante :
                      « vaut mieux se faire replier gratuitement par un psy que de lui donner 300 balles pour apprendre qu’on est faché avec Mam. Non ? »


                    • Folacha Folacha 25 janvier 2013 19:57

                      merci pour vos explications Easy...


                    • Tristan Valmour 25 janvier 2013 13:18

                      Mon expérience et mes connaissances me poussent à affirmer le contraire : non, nous ne naissons pas avec le même potentiel.

                      Les tests de Qi ne donnent pas une mesure fiable de l’intelligence. Ils mesurent la performance observable dans les tests psychométriques, pas l’intelligence, et ils la mesurent avec des moufles. D’autre part, dans la dernière version de Wechsler, il y a des épreuves de culture générale, signe que la notion d’intelligence dépend de ce que l’époque veut valoriser. Et puis, zut, KABC II est meilleur que Wechsler. Tous ces tests, c’est du bu$$ine$$ pour psychoneuneus. En plus, la plupart des psychologues ne savent pas faire passer ces tests, l’APA a dénoncé cela à plusieurs reprises. Enfin, le Qi ne veut rien dire, il faut analyser les résultats aux subtests, les intelligences harmonieuses, ça ne court pas les rues. Tu t’entraînes à passer les tests d’intelligence (ex : CORT de Bono, PEI de Feuerstein), ton Qi augmente. Es-tu plus intelligent pour autant ? Ben non, c’est de la fumisterie.

                      Gardner a popularisé la notion d’intelligences multiples, mais cette notion existait avant lui. Sa théorie est intéressante, scientifiquement fondée sur certains points, mais d’autres sont plus exotiques. Et c’est un gardnerien qui vous le dit.

                      L’expression « conflit psychique », c’est du verbiage, cela ne veut rien dire. Où sont les études, qu’en dit la neurobiologie ? Ca, c’est évident qu’un enfant qui naît dans une famille où on ne valorise pas l’instruction, qui ne peut pas jouer et qui n’est pas aimé de ses parents ne développera pas son potentiel.

                      Les soins maternels ne sont pas plus nécessaires à l’enfant que les soins paternels, c’est une vision uniquement culturelle. L’enfant à besoin d’être aimé, stimulé, de vivre dans la sécurité, parce qu’un stress intense et chronique tue les cellules nerveuses. C’est biologique.

                      Vous écrivez : « Mais il existe aussi des enfants précoces « mal élevés » ou « mal soutenus » qui utilisent inconsciemment leur intelligence pour créer des blocages au plan des apprentissages et qui s’embourbent dans des échecs par autodépréciation ou qui génèrent des conflits relationnels familiaux et scolaires » Vous croyez vraiment qu’un tel enfant est intelligent ? Le gars qui a 130 de QI mais pèse 50 kg et s’en va insulter copieusement un gars qui a 50 de QI mais pèse 130 kg est-il intelligent ?

                      « une relation précoce mère-bébé de type fusionnel qui n’a pas permis à l’enfant de développer un espace psychique interpersonnel. » Ben non, ça c’est du charabia. Où sont les études scientifiques ? Le truc, c’est que l’enfant précoce veut être précis. 10h13, c’est 10h13, ça n’est pas 10h15. Alors, si tu lui dis qu’il est 10h15, ça l’énerve. Et c’est pourquoi l’enfant précoce est très bon pour les maths, les sciences exactes, l’informatique, mais toute la partie symbolique, cela lui échappe grandement. Il sera fort en versification, mais la poésie lui échappera. Et si la société arrêtait de valoriser l’intelligence et les diplômes (comme il y a bien longtemps elle valorisait la force physique et les chamanes), les enfants qui font preuve d’une performance cognitive observable supérieure à la moyenne se la rameneraient moins. Des enfants précoces qui s’ignorent, il y en a, et ils ne posent aucun problème. En gros, il y avait une mode chez les parents : « je vais faire évaluer l’intelligence de mon enfant parce qu’il est sans doute précoce ». Aujourd’hui, la mode, c’est : « mon enfant est un Asperger ». Demain, ce sera « il a une puce F5418 de chez Robotronic greffée dans le ciboulo ». Seulement, l’intelligence, ça n’est pas ça, et ça ne fonctionne pas comme ça.

                      Il y a quand même pas mal de choses bien dans votre article, mais d’une part c’est d’un convenu (mais ça n’est pas pour cela qu’il ne faut pas en écrire un), d’autre part cela s’adresse à tous les enfants, pas seulement à ceux qui ont un empan mnésique précocement développé. Parce qu’au final, la précocité, c’est essentiellement une working memory plus efficiente.

                      Pour terminer, et je m’adresse à ceux qui ont comme moi un QI de 70 : l’intelligence n’est rien à côté du travail et de la volonté. Et ça, c’est une loi neurobiologique qui s’appelle la plasticité synaptique : volonté et persévérance pour travailler, travail pour modifier les connexions neurales.

                      Lire la suite ▼

                      • Anakin Anakin 25 janvier 2013 13:36

                        Bonjour Monsieur l’auteur.

                        Je m’étonne que vous fassiez un article plutôt psychologique voire anthropologique tout en signant de votre spécialité la psychiatrie.

                        Vous parlez de votre expérience professionnelle en tant que psychiatre ? Quel rapport avec le sujet de l’article ?

                        C’est dommage car vous vouliez donner un peu de sérieux à votre réflexion. Dommage car tout n’est pas dénué de sens dans vos affirmations.


                        • Jean Yanne Jean Yanne 25 janvier 2013 14:07

                          Bien entendu , les enfants sont différents , leurs avancées , leurs centres d’intérêt , leur précocité , tout cela est vrai . 


                          Mais

                          Il est interdit de le dire et de le penser dans le cadre actuel car , comme le dit et le soutient la théorie actuelle.....

                          « tout le monde il est bon , tout le monde il est gentil , tout le monde il est égaux ! »

                          Moyennant quoi 

                          Tous les enfants seront enfermés dans une même classe , 6 à 8 H par jour , jusqu’à ce qu’ils deviennent tous débiles !


                          L’éducation nationale actuelle est un génocide culturel !

                          C’est ce que j’ai dit en prenant ma retraite d’enseignant !

                          Je l’avais dit avant , et écrit .... pour ma perte ....

                          car le système se défend et vous casse !

                          • antonio 25 janvier 2013 15:40

                            Je suis très surprise : j’ai l’impression de lire l’exposé qu’un bon élève de troisième pourrait faire sur le sujet...
                            J’ai déplié les commentaires et ne comprends pas pourquoi ils l’ont été....


                            • Raymond SAMUEL paconform 26 janvier 2013 19:24

                              Jean YANNE,

                              Ce qui compte dans l’EN c’est l’institution, pas les enseignants et encore beaucoup moins les enfants, mais vous le savez, hélas pour vous.

                              « Un génocide culturel » : bonne ’expression, mais c’est bien pire que ça, en plus, il y a atteinte à la santé, aux compétences intellectuelles et physiques (physiques après X années enfermés et assis sur une chaise pour des enfants faits pour bouger et explorer).


                              • Nemrod Nemrod 28 février 2013 15:21

                                Il me semble que la première chose à faire serait de définir l’intelligence. C’est le fondement du raisonnement rationnel. Mais là les contours sont totalement flous et la notion même semble dépourvue de sens (à l’exclusion de son sens générique de communication).
                                Avec beaucoup de finesse, Michel Duyme avait fait paraître un article dans Télérama intitulé : Le Génie n’est pas génétique. Le consulter à l’aide du lien ci-dessous.

                                http://enfants.paradis.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=700&Itemid=120


                                • laszlotork 1er mars 2013 12:08

                                  Bonjour, 


                                  Vous avez bien saisi que le but de mon article « soft » n’était pas de parler particulièrement des mesures des « intelligences » ni de faire un focus spécial sur « le haut potentiel » ou autres terminologies inadaptées mais plutôt de faire toucher du doigt qu’il n’y a pas une manière de concevoir ni de faire avec tous les enfants qui ont du mal à tort ou à raison avec « les systèmes » de l’enseignement.

                                  Cordialement

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