Les ampoules basse conso sont-elles vraiment écolo ?
Les ampoules à incandescence vont disparaître. J’ai en premier lieu pensé que c’était une excellente nouvelle, puisque les nouvelles lampes dites « basse conso » vont permettre de consommer moins d’électricité. Et comme elles durent plus longtemps, cela s’inscrit dans le sens de la décroissance énergétique.
Seulement voilà, déjà plusieurs petites voix, complètement étouffées par les médias, crient à plein que ces lampes sont une hérésie et extrêmement dangereuses pour la santé : production énorme de champs magnétiques, émission de radio-fréquences dix fois supérieures aux normes admises et utilisation de mercure qui en font des déchets classés « dangereux » après leur durée de vie.
Regardez la vidéo ci-dessous, elle expose clairement tous ces points avec précision.
Les lampes à LED, plus chères pour le moment mais avec un bilan écologique et économique nettement supérieur resteraient donc la solution.
En tous cas faites circuler l’info !
23 réactions à cet article
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Que font les associations qui se sont bousculées au Grenelle de l’environnement ? puisqu’il semble bien que ces lampes seront les seules en circulation l’année prochaine.
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Perso j’ai fais un stock d’ampoules à incandescence.
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T’as bien raison.
Une fois la facture EDF arrivée chez ma mère, j’ai d’autorité changé ses ampoules ordinaires.
L’année suivante sa facture avait quasiment diminué de moitié.
Tu fais comme tu veux.
Mais je veux pas t’entendre te plaindre de ton pouvoir d’achat.
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La video d’Annie Lobé manipule l’info en extrapolant à partir d’expériences peu significatives ou d’infos non vérifiées. Ceci étant dit, après enquête approfondie et argumentée, je recommande une conversion raisonnée :
- les économies d’énergie ne sont pas aussi importantes que ce qui est annoncé par l’ADEME
- le mercure reste un problème, car on ne maîtrisera jamais la filière de recyclage
- ces lampes ne sont pas adaptées aux éclairages courts
- et enfin elles sont chèresMa recommandation : ne changer que les lampes qu’on utilise plus d’une heure par jour. Pour les autres, garder les ampoules à incandescence ou acheter des ampoules halogènes.
Voir mon article du 30 juin 2009 : Faut-il stocker des ampoules basse consommation ?
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Et vous faites partie de ces « petites voix », avec fierté je suppose, et n’hésiterez pas à vous considérer comme un valeureux « lanceur d’alerte » ?
Là où le bât blesse est que vous avancez des affirmations qui mériteraient d’être appuyées sur des sources, et des sources FIABLES, c’est à dire sur des études scientifiques validées.
Rien de cela ici, car la vidéo que vous présentez n’est en aucun cas une étude scientifique (même s’il y a utilisation d’un appareil de mesure : il faut savoir ce qui signifie cette mesure, dans le cas présent à peu près rien !) : cet article est un « non article »...
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A mon avis, c’est un trés bon travail de citoyen. Il interpelle sur cette question. Ensuite si nous avions des pouvoirs publics consciencieux, c’est à eux de faire des études complémentaires pour rassurer, démentir ou éclairer les citoyens.
On ne peut pas demander aux citoyens de faire des travaux d’experts, gratuitement en plus, alors que des instituts, des centres de recherche , des scientifiques sont payés pour cela.
Le travail du citoyen est de poser des questions et d’apporter des élements d’interrogation.Sur cette question des lampes basse consommation, il y a déjà eu pas mal d’articles soulevant cette question. OR, Il ne me semble pas qu’il y ait une une intervention publique des responsables du grenelle de l’environnement ou du ministère responsable.
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« A mon avis, c’est un trés bon travail de citoyen. » : eh bien nous ne sommes vraiment pas d’accord !
N’importe quel citoyen peut aussi écrire un article qui s’appuie sur des sources fiables, les analyse et les cite, par exemple celui-ci en constitue la démonstration : « Nucléaire : la France est-elle bien protégée ? ».
Vous m’accorderez qu’il y a un monde entre ces deux textes !
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Les ampoules basses consommation fonctionnent comme le bon vieux néon ou tube fluorescent.
D’un point de vu « électromagnétique », je doute que le différence soit flagrante... Sachant qu’une lampe basse consommation est bien moins puissantes qu’une rangée de tubes fluos.
Cette vidéo, passe et repasse, comme un vérité caché, alors qu’elle n’apporte strictement rien, et son côté simple et scientifiquement « prouvé » m’horripile...-
C’est sous l’influence d’un puissant lobby industriel, dont toutes les usines sont en Asie, que la Commission européenne a programmé la disparition des lampes à filament de tungstène au profit de lampes basse consommation qui coûtent cinq fois plus cher. Or de nombreux témoignages montrent que ces lampes ne tiennent pas les performances annoncées, et en particulier qu’elles durent moins longtemps que les précédentes. Il ne faut pas croire aux annonces officielles. Dans quelques années, on constatera que cette invasion de lampes basse consommation était une vaste escroquerie.
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« C’est sous l’influence d’un puissant lobby industriel, dont toutes les usines sont en Asie » : Il faut croire qu’Osram et Philips, qui ont leurs usines de production en France ou en Europe, ne font pas partie du lobby alors qu’ils sont les leaders mondiaux...
« Or de nombreux témoignages montrent que ces lampes ne tiennent pas les performances annoncées » : Pas de lien ? Pas d’exemple ? Argument bidon alors...
« et en particulier qu’elles durent moins longtemps que les précédentes. » : Même cause, même conséquence... Quand une ampoule ordinaire claque je la remplace et avant je les changeait en moyennne une fois par an, maintenant cela fait trois ans qu’aucune ampoule n’a eu besoin d’être changée. Faut arrêter d’acheter des ampoules Leader Price aussi...
« Il ne faut pas croire aux annonces officielles » : Il faut surtout les lire correctement. Les données sur les économies et la longévité concernent surtout les ampoules haut de gamme. Les ampoule de moins bonne qualité de fabrication auront forcément un moins bon rendement. -
J’utilise des ampoules basse consommation à peu près depuis leur apparition sur le marché (quelques temps quand même !) et n’ai JAMAIS été déçu par leur performances.
Par ailleurs j’ai constaté une nette diminution du budget « achat d’ampoules + consommation électrique » : je suis donc largement bénéficiaire.
Mon cas n’est pas unique : allez donc enquêter auprès de services d’entretien qui sont en charge de centaines, parfois de milliers de sources d’éclairage.
Cela vous évitera peut-être d’écrire n’importe quoi !
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J’ai eu à connaître personnellement des discussions d’experts et une vidéo (si on me dit comment la mettre en ligne à partir de mon ordi, je vous la livre) qui laissent songeur.
Les émanations des lampes fluo compactes, lorsqu’elles sont mesurées, sont effectivement inquiétantes (expliqué par une scientifique dans une vidéo)
Ces lampes contiennent du mercure et une carte électronique dont le recyclage et l’élimination n’ont pas été prévus par les autorités
Il n’existe ni normes ni certifications, ni contrôles sérieux pour ces lampes
Le cahier des charges remis par le distributeur au fabriquant asiatique doit être traduit, ce qui est susceptible d’erreurs. Un expert cite le cas de lampes équipant des appareils à bronzer qui ont causé de graves brûlures aux scandinaves jusqquà ce qu’on s’aperçoive que le fabriquant chinois avait bien respecté le cahier des charges mais que celui ci était mal traduit et que les dosages indiqués étaient faux
Il n’existe pas de normes distinctes pour les lampes qui équipent des appareils. Les appareils sont classés globalement : classe 1, 2, etc... C’est le distributeur qui est responsable, pas le fabriquant et le distributeur ne vérifie pas forcément la fabrication (c’est loin, la Chine)
On ne peut pas comparer les émanations des lampes fluo compactes à celles des tubes néons car leur usage est différent : les tubes néon sont généralement placés en hauteur, loin des personnes physiques quand les ampoules fluo compactes sont placées dans des lampes de bureau, des lampes de chevet, etc.
De plus, leur composition n’est pas exactement la mêmeLes LED ne sont pas plus sûres car elles sont généralement regroupées dans les lampes, ce qui produit des rayons lumineux dangereux pour l’oeil. Il y a, d’après les ophtalmos experts, de sérieux risques de brûlage de la rétine. Idem pour les lumères bleues (que l’on peut même observer dans les nouvelles rames de métro parisien) qui ont un spectre fin et long, susceptible d’altérer la vision quand elles sont fixées.
De plus les LED sont largement utilisées en décoration, à hauteur d’enfant ou d’homme, éventuellement au sol, donc dans des axes d’éclairage qui peuvent être nocifs pour l’oeil.Les ophtalmos s’inquiètent également des conséquences de l’utilisation d’ampoules ou lampes dites de « lumière naturelle » qui sont vendues au titre de la santé sur Internet, qui émettent des rayons aussi puissants sinon plus que le soleil et qui ne sont l’objet d’aucun contrôle, aucune norme ou certification.
Moi aussi, je m’étais précipitée sur les ampoules fluo compactes et les LED, parce que c’était économique pour les premières et sympa, joli, pratique pour les secondes et je dois dire que, après avoir pris connaissance des infos ci-dessus, je suis beaucoup plus circonspecte ....
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Je vous livre ce message transmis par une amie écolo « verte ». Il a l’intérêt d’alimenter le débat.
J’en ignore la source exacte.
Je trouve que l’auteur pose de bonnes questions et donne des infos intéressantes sauf qu’il fait référence au rapport « bio initiatives », lequel est contesté par certains experts qui jugent que sa coordinatrices est en conflit d’intérêt, donc pas objective ....
PigripiRadios, écrans, téléphones, micro-ondes, WiFi, centrales nucléaires… tout ce qui émet des rayonnements invisibles fait peur !
Dès le début, le sérieux du message est asséné en faisant référence au « sérieux et [à] la réputation de Pierre le Ruz », directeur du conseil scientifique du CRIIREM et au livre d’Annie Lobé « La Fée Electricité ».
L’organisme cité, le CRIIREM est un centre de recherche scientifique qui regroupe des scientifiques, des experts des pollutions de l’environnement, des médecins et des universitaires reconnus, spécialistes de l’électromagnétisme naturel, biologique et artificiel dont les objectifs sont, entre autres, d’informer sur les effets des rayonnements électromagnétiques et de constituer un contre-pouvoir citoyen, indépendant des intérêts industriels et commerciaux.
Pierre Le Ruz est cité pour confirmer les valeurs indiquées pour le rayonnement et pour les dangers liés au mercure, sujets amalgamés rapidement par le message initial.
Pourtant, un coup d’oeil aux communiqués officiels publiés sur leur site permet de constater qu’aucune référence au mercure n’est faite et qu’on ne retrouve pas exactement les valeurs citées (même si des mesures à 180 V/m frôlent les 200 V/m).
Dommage pour un message qui commence en disant que "le principe énoncé et les effets induits sont rigoureusement exacts"... on a connu des rigueurs plus rigoureuses.
Le communiqué du CRIIREM est d’ailleurs clair dans ses conclusions et ne rejette pas en masse toutes les ampoules à économie d’énergie. Il en déconseille fortement l’usage pour certaines applications où ce rayonnement plus important pourrait être critique (lampe de bureau et lampe de chevet) et il incite les industriels à revoir le blindage des culots de leurs ampoules pour diminuer ce rayonnement.
Afin de renforcer l’impact de l’information, l’auteur développe les risques sur la santé liés au rayonnement électromagnétique (cancer, irritabilité...). Mais sur ce sujet, les résultats des études scientifiques sont divers, mitigés, contradictoires et mieux vaut faire référence au rapport bio-initiative dont le CRIIREM a fait un résumé des conclusions et qui fait justement un état des lieux de ces connaissances. Une chose est sûre : les normes actuelles ne sont basées ni sur les résultats mitigés des différentes études plus récentes ni sur le principe de précaution.
Enfin, le message attire l’attention sur le fait que ces ampoules contiennent du mercure et qu’elles présentent à la fois un risque en cas de casse ainsi qu’une cause de pollution en cas de non recyclage. Sur la nécessité de recyclage, on ne pourra qu’être d’accord même s’il est difficile de vérifier les chiffres cités en terme de recyclage. Mais en ce qui concerne le risque en cas de casse, le danger existait déjà avec les néons et semble limité, et inférieur aux normes professionnelles en vigueur. Et à moins d’être maladroit au point de casser une demi-douzaine d’ampoules d’un coup, on peut espérer ne pas être exposé à ce problème.
Avant de conclure, il est important de noter qu’il existe plusieurs types d’ampoules à économie d’énergie et que si les ampoules dites fluo-compactes sont bien une source de rayonnement relativement importante et contiennent du mercure, il faut se poser la question de savoir si cela s’applique aux technologies à base de diodes avant de prôner le retour aux bonnes vieilles ampoules à incandescence.
Le CRIIREM lui-même note que "si des internautes s’appuient sur [leur] étude pour en rajouter, [ils] ne [peuvent] absolument pas surveiller l’utilisation de [leurs] parutions".
Le message en circulation mélange donc de vraies informations avec quelques exagérations. La question est maintenant de savoir s’il est utile d’exagérer les messages au point de les rendre non crédibles afin d’alerter la population. Un conte pour enfant rappelle que crier au loup de manière exagérée est souvent contre-productif. C’est ce que fait ce message mais pas le centre de recherche qui milite pour une révision des normes actuelles qui restent fondées sur d’anciennes études scientifiques ne reflètant pas les dernières avancées des connaissances sur le sujet.
En attendant, les conseils de prudence sont de mise... Appliquer le principe de précaution si les pouvoirs publics ne l’ont pas encore fait officiellement est utile. Et surtout, ne pas oublier de recycler les ampoules usagées, c’est une idée lumineuse, qui peut permettre de briller en société et apporter un éclairage différent sur les comportements individuels.
Je vous dis, la bougie ! Et tous les jours, joyeux jour !
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Mesurer le rayonnement de l’ampoule placée à l’intérieur de la surface de boucle c’est intéressant mais a autant de valeur que de mesurer la polution de l’air à la sortie d’un pot d’échappement.
En plus l’appareil de mesure est digne bricolo bricolette !
cela ne dispense pas évidemment de faire quelques études (une sérieuse a été publiée par Supelec cette année) car les condensateurs de l’électronique des ampoules envoient pas mal de champs magnétiques, principalement vers 20-30 kHz et parfois 150 kHz. Au delà y’a plus rien. Et ce rayonnement décroit très fortement en fonction de la distance (10-15cm et il n’y a presque plus iren). Bon il faut donc éviter de se coller à l’ampoule.
La question de l’amorçage est en cours d’étude pour des mesures correctes. Il faut également savoir que toutes les mapoules n’émettent pas pareillement. un label qualité avec indicateur pourrait sûrement être utile au consommateur !
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Je crois que le message contre ces lampes est passé, en effet, une grande surface les brade à moins 70 % et j’ai vu des personnes faisant emplettes des anciennes. La montagne aura accouché d’une souris.
>Bien fait " pour les arroseurs arrosés.-
« Je crois que le message contre ces lampes est passé, en effet, une grande surface les brade à moins 70 % » : Rêve pas, c’est les soldes...
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Bonjour
J’ai installé des lampes basse consommation dans les pièces principales dont mon entrée.
Hormis celles qui ont claquées au bout d’une heure d’utilisation, les autres ont l’air de tenir le coup... sauf une !
Celle de l’entrée refuse obstinément de s’allumer le matin ! Le soir aucun problème.
Après avoir vérifié l’installation et les branchements j’ai remis une ampoule « normale » et là aucun problème.
C’est une nouvelle technique d’économie d’énergie ?
Radix-
En l’attente d’analyses scientifiques indépendantes plus poussées (et recoupées) sur la nocivité ou la non-nocivité de ces ampoules basse-consommation, il aurait fallu prévoir une période transitoire plus longue, au lieu d’imposer des dates-butoir très rapprochées pour l’arrêt de la commercialisation des ampoules à incandescence.
A cet égard, la décision de la commission européenne apparaît bien hâtive et bien imprudente...
Si l’on décèle de graves problèmes de santé au cours des prochaines années, gageons que cette commission se déclarera non responsable !
A ceux et celles qui envisagent de faire des provisions d’ampoules à incandescence, je souhaite bien de la chance car, de mon côté j’ai prospecté plusieurs magasins, et j’ai pu constater que les ampoules de 75W, 60W (voire 40W dans certains cas), avaient disparu des rayons, alors que seules les ampoules de 100W ont été officiellement retirées de la vente au 1er juillet 2009.
Gare à la rentrée : beaucoup de personnes auront des surprises désagréables et seront obligées d’acheter des ampoules basse-consommation !
Or, ces ampoules, même si elles sont ultérieurement reconnues non nocives, ne sauraient convenir à toutes les utilisations.
Elles ne doivent pas être installées dans les pièces de passage, où l’on allume et éteint très fréquemment la lumière, sinon elles ne dureront pas longtemps...
Elles ne doivent pas non plus être placées dans des pièces humides (cuisines, salles de bains, buanderies, garages, caves...) ,les circuits électroniques n’appréciant pas du tout l’humidité.
Elles ne conviennent pas encore, du fait de leur poids et de leur longueur, dans certains types de luminaires ( petites lampes de bureau par exemple).
De tout ceci les consommateurs ne sont pas prévenus. Il ne fallait donc surtout pas interdire la vente des ampoules à incandescence, toujours préférables dans les exemples cités.
En bref, la commission européenne n’a pas su s’entourer de garanties minimales avant de prendre sa décision et la « planète » et l’écologie ont bon dos pour justifier une décision si légère et si peu démocratique.
En attendant, chaque citoyen européen va devoir en faire les frais !-
Elles ne doivent pas non plus être placées dans des pièces humides (cuisines, salles de bains, buanderies, garages, caves...) ,les circuits électroniques n’appréciant pas du tout l’humidité.
ça c’est faux !!
par contre ,elles ne sont pas du tout écolo car elles contiennent du mercure-(c’etait bien la peine
de supprimer les thermometres medicaux.)-et elles n’ont pas la durée de vie annoncée (loin
s’en faut)... !!
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Ce n’est pas de la science !
Vu le film d’Annie Lobé, le débat ne devrait pas porter sur la lampe à basse consommation, mais sur la manière dont on rapporte l’information, et aussi comment on peut la manipuler. Rester dans le sujet apparent et raisonner sur lui bien gentiment c’est s’enfermer dans un piège (ON NE PARLE QUE LAMPE) alors que ce qui compte est le non-dit, la suggestion implicite et accusatoire : « les autorités nous mentent », « les industriels nous empoisonnent » etc... c’est ca le vrai sujet d’Annie Lobé pour lequel elle instrumentalise ces lampes.
Une fois de plus on nous donne à croire que « voir » c’est « comprendre ». Que l’image peut se substituer à la réflexion, que tout est compréhensible sans se fatiguer. Annie Lobé montre des chiffres dont personne, sauf des physiciens spécialistes de la question, n’est capable d’en comprendre la signification, et tout ca sert à appuyer une conclusion d’épouvante sur le cancer ! n’importe qui peut acheter un gaussmètre ou un champmètre, devient-on pour autant un physicien doublé d’un biologiste des radiofréquences ? Pas plus qu’on devient mathématicien en achetant une calculette scientifique...
Comme l’a dit le spécialiste des images Laurent Gervereau : « les images ne mentent pas, on ment sur les images ». Des réalisateurs ont fabriqués de faux documentaires pour montrer combien il était facile de manipuler l’information avec des images, William Karel avec son faux documentaire « Opération Lune » et Jean-Teddy Filipe avec ses extraordinaires « documents interdits ».
Avec Youtube et Daily motion on n’est pas sorti de l’auberge.
Non ce n’est pas de la science ! c’est ce que le philosophe Dominique Lecourt appelle :
« le catatrophisme technophobe et son sous-produit, le journalisme d’épouvante »
(humain post-humain PUF 2003)-
Votre réponse est malheureusement aussi facile que la vidéo que vous voulez dénoncer.
C’est extrêmement facile de coller l’étiquette de « complotiste », « catastrophiste technophobe », « peste verte » (très à la mode chez les « libéraux »), comme certains ont utilisé le mot « hérésie » pour décrédibiliser.
Si vous voulez être sérieux, vous devriez vous même être scientifique, et ne pas vous contenter d’attaque sur la forme.
1) Les chiffres de cette vidéo sont ils corrects ?
2) Ces valeurs de champ peuvent elles avoir un effet négatif sur la santé ?
3) Le mercure de ces ampoules est il recyclé ?
4) Que valent les études du criirem ?Comme vous le dites, il faut un peu se fatiguer.
En outre, l’article lié n’est pas « technophobe » puisque’il propose une alternative avec les diodes.
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Le défaut que vous mettez en avant (les émissions électromagnatiques) est je pense le point le plus discutable dans la critique de ces lampes « basse consommation »... mais le sujet n’en est pas moins intéressant pour autant.
J’étais moi aussi défenseur de ces lampes il y a peu, et je dois reconnaitre que aujourd’hui, je doute de leur intéret réel.
1- elles sont bien plus couteuses à produire, économiquement mais aussi écologiquement
2- elles ne tiennent pas toujours leurs promesses de longévité.
3- il est illusoire de croire que ces ampoules tres polluantes seront traitées/recyclées convenablement. On a déjà du mal à avoir un bon fonctionnement du tri sélectif « standard » (papiers/plastiques/verre/autre), alors on n’est pas prêt d’ y arriver pour les produits nécessitant des circuits très spécifique !!!!
4- quand est-ce qu’on s’éclaire le plus ? en hiver quand les jours sont courts. Hors que devient l’énergie perdu des ampoules traditionnelles ? de la chaleur....cette énergie n’est pas perdu, puisqu’elle contribue au chauffage de l’habitation. il n’y a donc aucune perte si l’installation de chauffage est bien régulée. En été, c’est différent, mais d’un autre coté, ce n’est aps en été que l’éclairage artificiel sert le plus. Le gain énergétique global est donc minime.-
Fichtre ! La facture EDF de votre mère était pour moitié liée à l’éclairage !
Votre mère habiterait-elle un château chauffé au bois ?
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