Les vaccins à ARN Messager sont-ils sans risques ?
Le film d'anticipation "Bienvenue à Gattaca" dénonce une société dans laquelle ses élites sont sélectionnés par rapport à leur code génétique et non plus par rapport à leur compétence. L'eugénisme est généralement rejeté par tout le monde quand on dénonce celui du IIIe Reich et leur volonté de pureté de la race aryenne. Pourtant il existe déjà sous forme d'eugénisme libéral avec par exemple le diagnostic préimplantatoire, la sélection des embryons, les interventions sur l'embryon et la thérapie génique. Toutefois, chacune de ces interventions médicales est régie par des gardes fous, plus ou moins importants suivant les pays ou elles sont pratiquées. Quel rapport avec le vaccin anti-Covid à ARN messager me demanderez-vous ? Tout simplement qu'un vaccin à ARN messager peut être considéré comme une thérapie génique vous répondrais-je.
Quand il s'agit d'utiliser une thérapie génique sur des "enfants bulles", des malades de la mucoviscidose ou des malades du cancer, les risques de la thérapie génique sont largement compensés par les bénéfices potentiels pour les malades. Est-ce le cas pour la maladie Covid-19 engendrée par le virus SARS-Cov2 ? Je vais donc m'efforcer d'analyser à travers cet article les bénéfices et les risques d'un tel vaccin pour notre santé.
Pour la deuxième phase épidémique que nous subissons en France depuis la fin de l'été et la mise en place intensive de tests nous avons des statistiques plus complètes que pour la première phase. Du 1er septembre au 19 novembre, nous avons 1 805 000 cas positifs et 107 000 hospitalisations liées à la Covid-19 en France. Nos défenses immunitaires et notre système de soin actuel sont donc efficaces à 94,1% pour nous éviter de faire une forme grave de la maladie sous forme d'hospitalisation. Ce chiffre relativise tout de suite les chiffres annoncés par les deux laboratoires prêts à mettre un vaccin à ARN messager sur le marché. Leur vaccin n'est visiblement pas plus efficace que nos défenses immunitaires et notre système de soin actuel. Ces vaccins n'ont donc un intérêt que s'ils permettent à ceux qui font une forme grave de la maladie (5,9% en France) de ne pas la faire. Et on voit alors tout la nécessité d'avoir accès à une analyse complète des résultats de la phase 3 pour pouvoir analyser l'intérêt des vaccins.
Ce que l'on ne vous dit pas sur le taux d'efficacité des vaccins, c'est qu'il compare leur efficacité par rapport à un placebo. Si sur 100 malades, 94 ont eu le placébo et 6 le vaccin, on dit alors que le vaccin est efficace à 94%. Mais cela ne dit rien sur l'efficacité réelle du vaccin sur la maladie. Pire la valeur du taux est trompeuse car un vaccin ayant un taux d'efficacité de 50% n'est en fait pas efficace par rapport à un placébo. Seule une comparaison avec le taux actuel d'hospitalisation pourrait réellement nous permettre de savoir si un vaccin est efficace. Si sur 100 personnes testées positives au virus et ayant eu un vaccin seulement 3% (au lieu de presque 6% actuellement) nécessitent une hospitalisation, nous pourrons conclure que ce vaccin est très efficace même si la réduction n'est que de 50%.
Mais vacciner tout le monde permettrait d'éviter la contamination des personnes à risques me direz-vous ? Certes, si le vaccin protège de la transmission mais pour le moment les laboratoires évitent de répondre à la question et les spécialistes y répondent de manière détournée en indiquant que si nous portons moins de charge virale nous transmettons moins la maladie. Mais même si nous la transmettons moins, nous continuons à la transmettre.
Traiter des enfants malades avec de la thérapie génique permet d'augmenter leur espérance de vie. Un vaccin anti-Covid peut-il augmenter l'espérance de vie des malades ? Vous connaissez déjà la réponse mais regardez comme nos dirigeants ne souhaitent pas l'aborder. En France, l'espérance de vie est de 82 ans et demi. L'âge médian des décès lié au Corona Virus est de 84 ans et 93% des personnes décédées ont plus de 65 ans (source). Si elle fait exploser notre système hospitalier, la maladie Covid-19 ne réduit absolument pas l'espérance de vie des Français.
Depuis le début, aucune stratégie pour lutter contre le virus n'a été décidée par notre gouvernement et je rappelle au passage que le confinement n'est pas une stratégie de lutte mais une capitulation. Les décisions de notre gouvernement ont eu pour seul but de ne pas saturer les lits de réanimations sans rien faire pour en augmenter le nombre. Nous n'avons pas été les seuls, l'Espagne, l'Italie, la Belgique, la Grande Bretagne et les Etats-Unis n'ont pas mis en place de stratégie efficace. L'Allemagne s'est bien mieux organisé dans ses tests, ses isolements et ses confinements partiels. La Suède a quant à elle pris le parti de l'immunité collective qui, si ridicule qu'elle puisse paraître à certains, lui permet d'avoir bien moins de morts dans cette deuxième phase qu'elle en a eu à la première. Par incompétence, de nombreux gouvernements occidentaux s'en sont remis au sort en espérant un vaccin salvateur qui semble arriver bien plus vite que nous l'espérions. Si nous avons vu que l'intérêt et l'efficacité d'un tel vaccin pouvait être remis en cause, qu'en est-il des risques encourus ?
Que ce soit dans le mRNA-1273 de Moderna ou le BNT162 de BioNTech et Pfizer (source), l'ARN messager de ces deux vaccins est intégré à des nanoparticules lipidiques. Ayant travaillé dans la fabrication de cartonnages alimentaires, j'ai vu nos clients progressivement nous demander ces dernières années de leur prouver que nos cartons, nos encres et nos vernis ne contenaient pas de nanoparticules, ni d'OGM. Respectant le principe de précaution, l'industrie agro-alimentaire a décidé de bannir les nanoparticules de leurs produits et de leurs emballages. Ci-joint les informations publiées sur le site de l'INRS concernant les nanoparticules. "La toxicité des nanomatériaux dépend de multiples paramètres physico-chimiques : composition chimique, taille, forme, structure… Chaque nanomatériau possède un profil toxicologique qui lui est propre. Peu de connaissances sont actuellement disponibles sur leurs effets sur la santé humaine. Mais des études laissent suspecter la possibilité de survenue d’effets inflammatoires, respiratoires, cardiovasculaires ou neurologiques (source)."
Nous sommes donc en droit de nous demander pourquoi il n'y a pas plus de précautions et de garanties prises au sujet des nanoparticules et de l'ARN messager contenus dans ces vaccins. A ce sujet, l'Europe a adopté en urgence le 15 juillet 2020 "le règlement n°2020/1043 qui a supprimé toutes les procédures de protection, d’analyse du risque, de contrôle, de suivi, d’étiquetage et d’information du public concernant l’utilisation, le transport, la dissémination dans l’environnement, l’injection aux Être humains d’organismes et de microorganismes génétiquement modifiés dès qu’il s’agit de recherches ou essais cliniques sur un vaccin ou un médicament contre la Covid-19 (source)." Quand l'intérêt et l'efficacité d'un potentiel vaccin anti-Covid est déjà mis en doute, supprimer l'analyse des risques liés à un tel vaccin n'est pas pour nous rassurer.
Mais que sont donc ces molécules d'ARN messager ? Wikipedia (source) nous informe que ce sont "des molécules labiles, dont la durée de vie est limitée, variant de quelques minutes à quelques heures". On voit donc un premier problème : la durée de vie de cet ARN messager dans notre corps. Certes, les laboratoires ont certainement amélioré cette durée de vie à plusieurs jours mais vous comprenez pourquoi lorsqu'on leur pose la question sur la durée de l'efficacité de leur vaccin, les laboratoires esquivent la réponse. Ce problème de durée de vie ne met pas notre santé en risque, il réduit cependant d'autant l'intérêt de tels vaccins sur le point de leur efficacité.
"Le principal risque des vaccins à ARN est celui du déclenchement d'une réponse immunitaire excessive par activation du système immunitaire inné. Certains vaccins à ARN peuvent également produire une forte réponse immunitaire avec des interférons de type I, associés à l'inflammation ainsi qu'à des manifestations auto-immunes, ce qui fait des personnes sujettes aux maladies auto-immunes des sujets potentiellement à risque pour ces vaccins (source)." Là, c'est déjà plus précis, pour certaines personnes, un tel vaccin est fortement déconseillé. Du coup les personnes atteintes de diabète, de myasthénie, de sclérose en plaque, et d'autres maladie auto-immune et qui font partie des personnes à risque pour le virus SARS-Cov2 (source) ne pourront pas être vaccinées sans risquer d'énormes effets secondaires.
Malheureusement, le risque évoqué ci-dessus n'est pas le seul. "L'ARN extracellulaire est connu pour être un facteur favorisant la coagulation sanguine et augmentant la perméabilité de l'endothélium. L'accroissement de la perméabilité endothéliale peut entraîner un œdème et stimuler la coagulation sanguine ce qui entraîne un risque de formation de thrombus, d'où des risques d'infarctus (source)." Vous reconnaîtrez que supprimer le principe de précaution tel que l'a fait l'Europe n'est pas sans conséquence sur notre santé. Jusqu'à présent une phase 3 servant à tester l'efficacité et le ratio bénéfices/risques durait de 3 à 5 ans (source). On ne peut pas attendre 3 à 5 ans clamerez-vous ? Je suis d'accord avec vous mais entre 4 ans et 4 mois, on peut peut-être trouver un juste milieu qui garantissent mieux l'absence d'effets secondaires et surtout qui prouvent l'efficacité du vaccin. N'oubliez-pas que c'est nous qui allons payer que nous nous fassions vacciner ou pas.
L'injection d'ARN messager inclus dans des nanoparticules de lipides ne s’est jamais fait à l’échelle humaine. Contrairement aux vaccins à ADN, il n'y a théoriquement pas de risque que l'ARN messager se mélange à notre ADN. Mais au niveau cellulaire et moléculaire, la science n'a pas non plus le recul nécessaire pour garantir un risque zéro. Supposons qu'un tel vaccin soit donné à 1 milliard de personne et qu'il y ait 0,1% (très petit pourcentage) de personnes chez qui l'ARN messager s'intègre à l'ADN au milieu d'un autre gène, cela fera 1 million de personnes qui auront une déficience génétique. Comme il n'y a jamais eu aucune étude de cette ampleur, personne ne peut contredire ce que j'ai écrit dans ce paragraphe et il me semble que quand le risque zéro d'une telle conséquence n'existe pas, le principe de précaution doit être appliqué à la lettre.
Si l'on veut utiliser les vaccins à ARN messager sans prendre de risque pour notre santé, il est donc nécessaire de définir si ces vaccins sont efficaces sur les personnes à risque sans augmenter leur risque de décès. Vacciner les personnes à risque peut leur être bénéfique car leur espérance de vie est fortement réduite en cas de contamination au virus de la Covid19. Faire une vaccination de masse à toute la population avec un vaccin à ARN messager serait prendre le risque de créer une génération de personnes avec un code génétique déficient sans bénéfice réel pour l'humanité dans son ensemble. Nous ne serions plus là dans le scénario de "Bienvenue à Gattaca", mais plutôt dans celui du film "Les Fils de l'Homme" ou de la série "La Servante Ecarlate" dans lesquels l'humanité a perdu sa capacité à procréer sans savoir pourquoi.
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