Pandémie de covid-19 : plus de 2 millions de décès et une poignée de néo-négationnistes
« Le négationnisme n’a rien à faire ni de la vérité historique, ni des progrès de la recherche. C’est une parole politique et une parole de haine. » (Henry Rousso, "L’Histoire" n°294 de janvier 2005).
C’était hélas prévisible depuis plus d’une semaine, au vu du rythme effréné de la circulation du virus, le seuil de 2 millions de décès dans le monde a été franchi le jeudi 14 janvier 2021 comme conséquence désastreuse de la pandémie de covid-19. Cette même journée a été aussi funeste car la Chine a compté un nouveau décès, ce qui n’était pas arrivé depuis de nombreux mois. L’épidémie semble se rallumer là où elle avait commencé, ce qui est inquiétant.
Au 17 janvier 2021, il y a eu 2 039 131 décès déclarés dus au covid-19 et 95,5 millions de cas détectés (nombre très minoré par rapport à la réalité), certains avec des séquelles graves et durables dont on ne connaît pas les conséquences à long terme. On est loin de la "grippette" et des belles paroles de certaines "sommités mondiales" qui devraient avoir la décence de se taire maintenant.
Ce jour qui a franchi le seuil était prévisible car la pandémie gagne en intensité depuis plusieurs semaines. Chaque jour, entre 13 000 et 16 000 nouveaux décès sont à déplorer, ce qui permettait, hélas, de prédire le futur proche. Chaque jour, il y a dans le monde entre 500 000 et 800 000 nouveaux cas de contamination détectés, ce qui correspondrait à environ 15 000 décès par la suite chaque jour (il faut compter environ 2,9% le taux de létalité, nombre de décès sur le nombre de cas détectés hors cas actifs, ce qui n’est pas le taux de létalité réel puisque le nombre de cas détectés sous-estime le nombre de cas réels).
Dans ce qui suit, je vais indiquer quelques données chiffrées, mais méfions-nous des statistiques.
Je ne parle pas de ceux qui les tordent comme ils veulent tordent la réalité, ce que nous appellerons pompeusement des négationnistes, ou plutôt, des néo-négationnistes, afin de ne pas les confondre avec les négationnistes qui ont fait créer ce mot, à savoir ce qui nient la réalité de la Shoah. Celle-ci est de plus de 6 millions de victimes provoquées volontairement par des supposés humains ayant industriellement conçu leur œuvre de mort, motivée par une idéologie qui, malheureusement, n’est toujours pas éradiquée.
Il n’est donc pas possible de comparer deux tragédies incomparables, si ce n’est que certains refusent obstinément, pour des raisons que je veux ignorer (je préférerais comme raison la bêtise, cela me rassurerait plus) des faits, des faits établis. Ne pas constater les 2 millions de morts, c’est du néo-négationnisme. Et pour les dégâts de la pandémie de covid-19, les faits sont hélas sous nos yeux, il suffit de visiter n’importe quel service de réanimation de n’importe quel hôpital de n’importe quel pays, du moins sur les continents européen et américain (au moins) pour le vérifier soi-même chaque jour.
Si j’écris de nous méfier des statistiques dans ce domaine, ce n’est pas pour éviter les erreurs, j’indiquerai les possibles biais, erreurs, volontaires ou involontaires, mais surtout pour rappeler, et c’est très important, rappeler que chaque unité, de ce qui est décompté, chaque unité correspond à une vie humaine, un univers entier, un pan entier de l’humanité, un monde à part qui s’écroule, une mémoire qui s’évapore dans les airs, une famille et des proches plongés à tout jamais dans un désespoir infini…
User et abuser de données chiffrées, c’est risquer d’oublier que c’est aussi jongler avec les vies humaines. Ces petites étoiles qui peuvent s’éteindre pendant que d’autres s’allument.
S’il y a bien une chose que la pandémie de covid-19 a révélée depuis exactement un an, c’est l’humanisme ou l’absence d’humanisme de certains de mes contemporains. J’écris humanisme, mais je pourrais employer d’autres mots, empathie par exemple, ou compassion. Une seule vie humaine détruite me suffit à déclencher le chagrin infini. Alors, deux millions… Ceux qui osent les comparer à la population mondiale (7,8 milliards) ne peuvent plus se scandaliser d’un crime horrible, d’un assassinat, d’un meurtre voire d’un accident mortel qui aurait pu être évité : à mon sens, ils sont définitivement disqualifiés pour parler de l’humain (mais je ne suis juge de rien). Même l’explosion à Hiroshima pourrait être stupidement "relativisée", si on rapportait le nombre de victimes au nombre d’habitants du Japon ou de la planète à la même époque. Mais il n'en reste pas moins que la bombe a été une catastrophe humaine. Un tel raisonnement semble pourtant émerger parfois lorsqu’on évoque cette catastrophe mondiale qu’est cette pandémie.
Mais au-delà de ce préalable, bien sûr qu’il faut se méfier des chiffres, mais pas pour être complotiste : il faut vraiment ne rien comprendre aux origines des données statistiques pour imaginer qu’il y aurait un complot mondial, décliné en autant de complots nationaux que d’États dans le monde, en d’autant de complots que de services administratifs dans chaque pays, etc.
Or, s’il y a des erreurs dans les statistiques fournies par les États, rappelons-le, c’est une obligation mondiale pour tous les États membres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de fournir quotidiennement des données sanitaires nationales sur une pandémie, ce n’est pas par une surestimation du nombre de décès, mais bien par une large sous-estimation. En effet, quel État s’enorgueillirait d’avoir beaucoup de victimes d’une crise sanitaire ? L’intérêt de tous les gouvernements, quels qu’ils soient, c’est de sous-estimer ces données pour expliquer à quel point le pays a su bien réagir face à la catastrophe.
Donc, oui, il faut toujours se méfier des données chiffrées, mais à l’heure de la transparence, de l’information immédiate, du smartphone capable de saisir des parcelles de réalité ici ou là (rappelons-nous le grand nombre d’urnes funéraires à Wuhan qui ne semblait pas correspondre au nombre revendiqué de décès, mais là encore, cela pouvait se discuter car l’information pouvait être également biaisée), bref, aujourd’hui, il est beaucoup plus difficile pour les États de mentir durablement qu’il y a une cinquantaine d’années, et c’est tant mieux. Pour preuve, le 28 décembre 2020, la Russie a reconnu qu’à cette date-là, il y avait eu au moins 186 000 décès dus covid-19 mais le nombre officiel au 17 janvier 2021 est encore avec l’ancienne comptabilité, à savoir 65 566 décès, avec un rythme quotidien d’environ 500 à 600 décès. Beaucoup de décès dus au covid-19, au début, avaient été comptés comme des décès dus à la pneumonie.
Les méthodes de comptage sont aussi parfois incomplètes. La plupart des statistiques fournissent le nombre de décès du covid-19 en milieu hospitalier, mais il existe des décès aussi en établissements médico-sociaux de type EHPAD (la France est l’un des rares pays à les fournir depuis le début du mois d’avril 2020, et ce n’est pas négligeable, cela correspond à environ 30% du nombre total de décès). Mais on ne compte pas, même en France, le nombre de décès dus au covid-19 à domicile, qui, pourtant, avait été évalué par une organisation de médecins généralistes (certes avec beaucoup de biais) à environ 9 000 pour la première vague en France.
En France, j’y reviendrai, comme dans d’autres pays, il y a cependant des possibilités pour confirmer ou infirmer ces données par les données de l’état-civil. Pendant la première vague, le New York Times avait publié le 8 avril 2020 une étude faisant des comparaisons pour plusieurs pays du monde, entre les données covid-19 et les données de l’état-civil, et il s’avérait qu’à part la France et la Belgique, où les comparaisons restaient similaires (à quelques milliers près), les autres pays sous-estimaient le nombre de décès plus ou moins massivement (à plusieurs de dizaines de milliers près). Aux difficultés de comptage qui dépendent aussi de l’organisation de la santé de chaque pays, il faut aussi ajouter la structure fédérale ou décentralisée de certains pays (comme l’Allemagne et les États-Unis) avec une organisation différente à l’intérieur des Länder ou États du même pays et une centralisation des données au niveau national plus ou moins efficace.
Le monde est en pleine ébullition virale. Il ne s’agit pas d’avoir peur, encore que la peur, justement, a permis les progrès humains, a permis la réactivité, a permis la sauvegarde, mais il s’agit d’être lucide. Ces derniers jours, l’Europe et les États-Unis flambent ! Le plus touché en Europe, le Royaume-Uni en est à 89 261 décès au 17 janvier 2021, avec des pics effroyables : +1 243 le 12 janvier 2021, +1 564 le 13 janvier 2021, +1 248 le 14 janvier 2021, +1 280 le 15 janvier 2021, +1 295 le 16 janvier 2021. L’Allemagne aussi est dans une situation alarmante avec 47 440 décès au 17 janvier 2021 (+1 106 le 12 janvier 2021, +1 201 le 13 janvier 2021, +1 088 le 14 janvier 2021, +1 045 le 15 janvier 2021). Avec 407 202 décès au 17 janvier 2021, les États-Unis n’ont jamais été dans une situation aussi inquiétante : +4 281 le 12 janvier 2021, +4 098 le 13 janvier 2021, +4 069 le 14 janvier 2021, +3 805 le 15 janvier 2021.
Plus généralement, pour l’ensemble des pays du monde, cette pandémie prend des allures terribles : +15 808 décès le seul jour du 12 janvier 2021, +16 437 le 13 janvier 2021, +15 424 le 14 janvier 2021, +14 885 le 15 janvier 2021, etc. Comment peut-on ne pas se rendre compte de la catastrophe humaine durable de cette pandémie quand une ville comme Orsay, Fontainebleau, La Baule, Guérande, Senlis, Montargis, Montereau, Toul, Bar-le-Duc, Tulle ou Vesoul est humainement rayée de la carte tous les jours ?
En France, si la situation est moins dramatique que chez nos voisins, cela ne signifie pas que, d’une part, elle n’empirera pas dans les prochaines semaines (d’où le besoin de couvre-feu ou de reconfinement), d’autre part, qu’elle est actuellement satisfaisante. Grâce à la mesure du confinement dès le 28 octobre 2020, ce qui a permit de stopper tôt la hausse exponentielle, nous sommes arrivés à un plateau vers le milieu du mois de décembre 2020 qui reste funestement stable avec environ 20 000 nouveaux cas de contamination détectés par jour et autour de 400 décès par jour. Ce qui reste un niveau élevé et hélas, durable, et montre que la deuxième vague est bien plus grave que la première vague, même si la saturation en réanimation a été moindre (la situation actuelle en France pourrait être comparée avec celle de l’Iran au printemps dernier). Le point positif est qu’on ne monte pas (mais la stabilité est fragile, surtout avec 1% de variant anglais), et le point négatif est qu’on ne descend plus (ce qui coûte cher en vies humaines). Au 17 janvier 2021, il y a eu 70 283 décès dont 48 924 à l’hôpital.
Il est hélas facile de confirmer ces dizaines de milliers de décès dans l’année par des statistiques issues d’autres origines, en particulier de l’état-civil, collectées par l’INSEE. Dans un communiquée le 15 janvier 2021, l’INSEE a été obligée, face à la désinformation ambiante, de confirmer cette surmortalité en particulier pour les deux vagues (on voit ainsi l’effet très bénéfique des deux confinements sur le nombre de décès, ce qui les justifie). En effet, beaucoup de fake-news reprenaient des données INSEE en les analysant comme des pieds, tordant la réalité pour affirmer des contre-vérités. L’organisme devait donc communiquer pour empêcher toute interprétation farfelue voire mensongère.
Au 15 janvier 2021 (cela peut encore évoluer), au moins 667 400 décès toutes causes confondues ont été enregistrés en France pour l’année 2020, soit 9% de plus qu’en 2018 ou 2019. L’excédent de mortalité, explique le communiqué, par rapport à 2019 s’établit à 53 900. Au 31 décembre 2020, 64 632 décès dus au covid-19 avaient été communiqués par Santé publique France. Les 10 000 de différence peuvent s’expliquer par une mortalité moindre chez les jeunes et sur la route (à cause des deux confinements), par une faible mortalité de la grippe en 2020 par rapport à 2019 en janvier et février, et certaines personnes décédées du covid-19 auraient pu également mourir avant la fin de l’année sans covid-19 parce que âgées ou déjà malades. Pendant les périodes des vagues, c’est encore plus visible par rapport à 2019. Du 1er mars au 30 avril 2020, il y a eu une surmortalité de 27% (27 300 personnes) et du 1er septembre au 31 décembre 2020, de 16% (33 000 personnes).
Cette surmortalité est très apparente pour la région parisienne et le Grand-Est, régions très touchées par la pandémie, ainsi que sur les personnes de plus de 65 ans. Par ailleurs, le lieu de décès est intéressant à noter, il y a eu nettement plus de décès en 2020 par rapport à 2018 et 2019 à l’hôpital, dans les EHPAD et aussi à domicile, et beaucoup moins à ailleurs (par exemple, sur la route, dans les lieux de travail, etc.).
Je reviens sur ces néo-négationnistes qui refusent la réalité désastreuse de la pandémie. Je ne sais pas pour quelle raison : une simple opposition politicienne à leur gouvernement national ? ou alors un besoin de réclamer leur liberté face au masque, au confinement ? ou encore cette sidération qui suit généralement les coups durs, un deuil par exemple, où le déni est l’une des étapes dans la réception de la triste nouvelle, au-delà de la tristesse, de la colère (parfois), de l’anéantissement (toujours). Mais ce déni est une phase transitoire, temporaire, vouloir y rester, c’est aussi une volonté de ne pas regarder la réalité en face : immaturité ? irresponsabilité ? manque de lucidité ? que sais-je ?
Il y a déjà une correction à rappeler : toutes ces données désastreuses, ces 2 millions de décès, ils ne sont pas minorés que pour des raisons de comptage mais aussi pour des raisons de mesures sanitaires.
Sans les confinements dans les pays, les restrictions sanitaires, les gestes barrières, le port du masque, etc., il y aurait eu beaucoup plus de victimes à ce jour, et donc, vouloir comparer cette pandémie à d’autres pandémies particulièrement mortelles (comme celle de 1968-1969 pour ne pas aller jusqu’en 1918-1919), c’est oublier qu’à l’époque, hélas, on se moquait complètement de la vie humaine (voir à cet égard un excellent documentaire sur LCP le 26 juin 2020) et qu’il n’y avait aucun geste barrière et encore moins des mesures de confinement. C’est une chance mondiale que la plupart des pays au monde aient préféré faire passer la protection des personnes avant l’économie et la croissance. Beaucoup d’entre nous ont été sauvés grâce à ces mesures, mais personne n’en sera reconnaissant au même titre que les mesures de sécurité routière ont sauvé des centaines de milliers de vies depuis cinquante ans en France mais personne ne croit que cela aurait pu être la sienne.
Les néo-négationnistes évoquent deux arguments particulièrement fallacieux. Le premier est que ceux qui meurent sont ceux qui auraient dû mourir de toute façon rapidement, les plus âgés et les plus malades. C’est ce qu’on pouvait aussi entendre lors de la canicule de 2003 : surmortalité pour le mois d’août 2003, mais aucune surmortalité pour l’année 2003. En clair, la canicule n’aurait fait qu’accélérer la fin de vie de personnes qui allaient mourir.
Première question dans ce raisonnement : de combien de semaines, de mois, ou d’années est-il acceptable de raccourcir la vie de personnes vulnérables ? Car finalement, c’est le principe même de la vie : toute personne qui naît est en risque de mourir. Y a-t-il donc des morts "normales" et des morts "anormales" ? Certes, un enfant qui meurent est moins acceptable qu’une personne âgée, mais les deux méritaient tout autant de vivre. À moins qu’il ne faille sélectionner les heureux élus…
On voit bien que de cet argument douteux arrive en cheval de Troie la seconde question, celle de l’euthanasie et même de l’eugénisme : à quoi bon vouloir faire continuer à vivre des personnes vulnérables dont l’utilité sociale est incertaine ? Je rajoute cette subordonnée par provocation mais c’est bien cela que cela veut dire, car les comorbidités, il faut se rappeler, cela concerne aussi "simplement" des personnes obèses (j’écris "simplement" car je ne pense pas qu’un jeune trentenaire à la limite de l’obésité se croit "comorbide", c’est-à-dire in articulo mortis).
J’espère qu’il y aura des études détaillées en France sur l’espérance de vie et le covid-19. À la fin du printemps 2020, une étude avait été menée sur la première vague dans le nord de l’Italie, très durement touché, et il avait été calculé la perte de durée de vie chez les personnes décédées du covid-19. Il avait été pris en compte l’espérance de vie qu’avaient ces personnes, en prenant en compte bien sûr leur âge, leur comorbidité éventuelle, aussi des considérations socioprofessionnelles (hélas, il existe des différences, les ouvriers meurent plus tôt que les enseignants, par exemple), et l’enquête avait conclu qu’en tout, chaque victime du covid-19 avait perdu, en moyenne, non pas quelques semaines ou quelques mois, mais onze ans de vie ! La surmortalité communiquée par l’INSEE laisse entendre une conclusion similaire, au contraire de la canicule de 2003, puisque la plupart des personnes décédées du covid-19 ne seraient pas décédées s’il n’y avait pas eu cette satanée nouvelle maladie.
Un autre argument douteux, encore plus stupide, c’est simplement : il faut bien mourir de quelque chose, et ceux qui veulent lutter contre la pandémie sont contre le principe de la mort et se croient immortels. Là, c’est carrément un argument débile dans le sens ultrasimplet. Avec cette philosophie, on arrête de soigner, on arrête de prévenir les accidents de la route, les accidents professionnels, on arrête toute prévention contre l’alcoolisme, on se moque de jeter des bouts de plastique dans l’océan (après tout, il faut bien que les poissons meurent de quelque chose).
C’est sûr que ce n’est pas avec ces zouaves que l’homo sapiens sapiens aurait eu des chances d’évoluer vers plus de sagesse. Et vers plus de progrès technologique. Et même, avec leur philosophie, ils n’auraient même pas pu écrire leurs bêtises car ils n’auraient même pas eu les outils pour le faire.
Je termine sur une note contrastée.
Les 2 millions de décès sont hélas loin d’être les derniers. Avec ce rythme de 15 000 décès par jour et l’hiver qui commence dans les pays de l’hémisphère nord, il y a hélas à prévoir que la réalité "finale" sera au moins le double si ce n’est plus. Les États-Unis ont dépassé les 500 000 décès le 15 janvier 2021, la France a dépassé les 70 000 décès le 16 janvier 2021, le Royaume-Uni va dépasser les 90 000 décès en début de semaine, l’Allemagne les 50 000 peu après, le Brésil va dépasser le 210 000 décès cette semaine, l’Inde a dépassé les 150 000 il y a quelques jours, le Mexique 150 000 dans moins d’une dizaine de jours… On le voit, on peut jongler "allègrement" avec les nombres de décès, chaque unité est un univers, mais dans tous les cas, c’est une terrible catastrophe et ceux qui refusent de l’admettre se dévoilent et révèlent leur propre réalité.
Le côté positif, c’est qu’heureusement, la voie de sortie de crise est désormais là, à portée d’industrie : le vaccin. C’est une course de vitesse. Quelle terreur de mourir tué par l’ennemi juste avant le cessez-le-feu d’une guerre. Ici, quelle terreur de mourir en réanimation juste parce qu’on n’a pas pu se faire vacciner à temps, un mois auparavant, alors que les vaccins sont là. Oui, il faut engager une vaccination massive et ce qui est réconfortant et encourageant, c’est que les "gens", maintenant, après un petit temps de réflexion, ont compris toute l’importance de la vaccination car ils ont compris toute la gravité de la pandémie. Ceux qui la refusent, ceux qui refusent d’ouvrir les yeux et les oreilles, ce sont ceux qui croient mieux savoir que les autres, juste une démarche sectaire, celle des néo-négationnistes…
Aussi sur le blog.
Sylvain Rakotoarison (17 janvier 2021)
http://www.rakotoarison.eu
Pour aller plus loin :
Pandémie de covid-19 : plus de 2 millions de décès et une poignée de néo-négationnistes.
Covid-19 : faut-il rapidement un troisième confinement ?
7 questions sur les vaccins contre le covid-19.
Remdesivir : la polémique qu’on n’a pas eue en France…
Les messes à l’épreuve du covid-19.
Nouvelles attestations de déplacements à partir du 28 novembre 2020 (à télécharger).
Il regarde le soleil dans tes yeux !
Pâques 2020, le coronavirus et Dieu…
Covid-19 : faut-il rendre contraignant l’isolement des personnes contaminées ?
Allocution télévisée du Président Emmanuel Macron le 24 novembre 2020 (texte intégral et vidéo).
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Covid-19 : vaccins et informations parcellaires.
La lune de Jupiter.
Faudra-t-il rendre obligatoire le futur vaccin contre le covid-19 ?
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