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Accueil du site > Actualités > Santé > Refus de soins ou déni de reconnaissance ?

Refus de soins ou déni de reconnaissance ?

La mise en exergue de pratiques de refus de soins concernant les bénéficiaires de la CMU continue de faire grand bruit.

Après la publication de l’enquête, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, avait aussitôt saisi le Conseil national de l’ordre des médecins. Celui-ci est plutôt resté prudent. Depuis, les syndicats de médecins se sont mobilisés, notamment la CSMF et l’UMESPE tant pour contester la méthode d’enquête elle-même que pour avancer des motifs à l’existence de pratiques discriminatoires. Ces arguments tenaient à des difficultés « administratives », « techniques », mais aussi au fait que les médecins concernés considèrent « perdre de l’argent » en acceptant ces personnes dans leur cabinet sans que ces arguments tiennent réellement compte que la problématique portait sur des pratiques discriminatoires à l’endroit de personnes défavorisées. Désormais, les rangs de la communauté médicale se fissurent, puisqu’un collectif de médecins généralistes vient de saisir la HALDE. De son côté, la CNAMTS décide de lancer une enquête approfondie.

Le Collectif des médecins généralistes pour l’accès aux soins (COMEGAS) a saisi la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE), au sujet des refus de soins opposés aux bénéficiaires de la couverture maladie universelle (CMU), mis en évidence dans une étude réalisée par le Fonds CMU.


Le COMEGAS a précisé, lundi dans un communiqué, avoir saisi la HALDE par courrier jeudi 29 juin, en réaction aux « pratiques illégales et discriminatoires qui, outre leur caractère éthiquement inacceptable, contribuent à accroître l’exclusion et les inégalités sociales de santé, très importantes en France, à l’origine d’une morbidité et d’une mortalité accrues des populations les plus défavorisées ».
L’étude de type « testing », réalisée pour le Fonds de la CMU dans six villes du Val-de-Marne, a montré que le taux de refus de soins pour les bénéficiaires de la CMU complémentaire atteignait 41% chez les médecins spécialistes.

Ces résultats ainsi que la méthode utilisée ont toutefois été contestés, voire réfutés par plusieurs syndicats de médecins, ainsi que par l’Ordre des médecins du département concerné par l’étude. Et les réactions publiées sur le site d’AgoraVox après mon précédent article à ce sujet ont largement montré que cette situation faisait débat au sein même de la communauté médicale.


Le COMEGAS, qui regroupe une cinquantaine de généralistes, « condamne fermement [les pratiques de refus de soins] ainsi que les tentatives de les minimiser ou de les justifier par des difficultés administratives, des comportements soi-disant inadaptés des patients ou en remettant en cause la méthode d’enquête ».


Il souligne avoir déjà, « dès 2004, interpellé la Sécurité sociale et l’Ordre des médecins sur la question des refus de soins aux bénéficiaires de la CMU par des médecins, en particulier spécialistes, ou des dentistes ».


Le COMEGAS cite également une enquête de l’Union fédérale des consommateurs Que Choisir effectuée en 2005, qui confortait ses craintes.


Le collectif s’étonne par ailleurs de la réaction de l’Ordre des médecins lorsqu’il affirme qu’il n’est pas saisi de plaintes de la part de patients, alors qu’il reconnaissait l’inverse dans un courrier au COMEGAS daté de février 2005 et que le COMEGAS reçoit lui-même des demandes d’aide de patients confrontés à ces refus ».


Dans la lettre de saisine qu’il a adressé à la HALDE, le collectif estime même que « l’Ordre ne dit pas la vérité en prétendant n’avoir reçu aucune plainte, même s’il est probable que ces plaintes sont très peu nombreuses ».


« En effet, la plupart des patients qui ont la CMU n’ont ni le temps, ni les moyens, ni la capacité, ni l’envie d’entamer une démarche auprès de l’Ordre ou d’une autre instance. Orientés vers la survie quotidienne, face à un refus de soins, qui fait partie par définition hélas de leur réalité d’exclus, ils n’ont qu’une priorité : continuer à se battre pour trouver un autre médecin qui les acceptera », explique le COMEGAS.


Réagissant à cette initiative, la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), qui avait déjà exprimé ses réserves sur l’étude par la voix de l’Union nationale des médecins spécialistes français (Umespe), appelle mercredi dans un communiqué à « ne pas désespérer les malades en CMU » tout en restant prudente sur l’éventualité de discriminations avérées : « La CSMF ne saurait bien évidemment soutenir de telles pratiques qui, si elles sont réelles, doivent naturellement être condamnées. »

.
La démarche du COMEGAS « est certes compréhensible, mais elle constitue un déni de la réalité quotidienne vécue par des milliers de médecins libéraux spécialistes et généralistes confrontés aux bugs du déploiement du médecin traitant. Le fait que la majorité des patients en CMU n’ait pas choisi de médecin traitant pénalise finalement le médecin sur ses propres honoraires », affirme la CSMF.

Jugeant que l’étude du Fonds CMU, résultat d’un « testing », est « sans valeur statistique », la CSMF « estime qu’il est dangereux de jeter le discrédit sur une profession toute entière et de laisser croire à l’opinion publique que les médecins libéraux sont animés par les seules logiques de profit ».


Le syndicat considère que « l’immense majorité des médecins continue à recevoir les malades en CMU », et recommande la prise en compte du dossier par les partenaires conventionnels.

De son côté, le conseil de la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS), réuni mardi, a demandé qu’une étude soit réalisée sur l’accès aux soins pour les bénéficiaires de la couverture maladie universelle (CMU), selon la présidence de la CNAMTS.

Le Conseil, au vu des résultats de l’enquête susmentionnée, s’est déclaré très préoccupé, compte tenu des taux importants de refus de soins qui ont été enregistrés chez certains médecins ou chirurgiens-dentistes.

Pour autant, le conseil de la CNAMTS a reconnu le caractère peu extrapolable en l’état des informations ainsi recueillies, aussi a-t-il demandé qu’une étude « soit conduite par les services de la CNAMTS eux-mêmes, en coordination avec le Fonds CMU et l’ensemble des acteurs concernés, afin que soit appréciées de manière plus exhaustive l’ampleur de ce phénomène et les raisons invoquées par les professionnels de santé.


Cette étude devra, au-delà de la phase purement analytique, permettre de proposer des solutions qui garantissent l’accès effectif à des soins de qualité pour l’ensemble de la population.

N’oublions pas que le ministre de la santé, Xavier Bertrand, a saisi l’Ordre des médecins du sujet.


L’existence de pratiques discriminatoires de la part des médecins, même si elle est contestée par l’Ordre des médecins ou la Confédération des syndicaux des médecins français, n’en continue pas moins de faire grand bruit. Ce qui est nouveau, c’est que la communauté médicale semble finalement divisée entre une attitude consistant à dénier « toute valeur » à cette étude faite par testing, et la nécessité d’affirmer sa condamnation si de telles pratiques existaient. L’attitude de la COMEGAS a ceci d’honnête qu’elle ne craint pas, comme la CSMF, que l’image des médecins soit ternie par la médiatisation de telles pratiques. Et de nous faire croire que « de telles démarches risquent, par leur médiatisation, de déstabiliser un public déjà fragile, de le désespérer et finalement de l’éloigner davantage du système de soins. » L’argument paraît quelque peu fallacieux, car comment et pourquoi le quidam se détournerait-il du système de soins au prétexte que certains médecins ont des pratiques litigieuses ? C’est qu’en fait cet argument n’est pas destiné au patient lui-même, mais plutôt à l’Assurance maladie qui, elle, tient à la cohérence du système de soins.

L’affaire se situe donc, pour l’instant, entre refus de soins des personnes bénéficiant de la CMU et déni de reconnaissance de la profession de médecin.


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49 réactions à cet article    


  • Laure Allibert (---.---.123.25) 10 juillet 2006 12:54

    Il n’y a pas à dire, le collectivisme a beaucoup progressé dans ce pays. Maintenant on veut obliger les médecins à travailler gratuitement. « Ouh que c’est mal le profit » disent ceux qui ne pensent qu’à vivre aux dépens des autres.

    Heureusement qu’on peut quitter cette arnaque communiste qui s’appelle la sécu, sans quoi on pourrait se demander où est la liberté...


    • parkway (---.---.18.161) 10 juillet 2006 15:48

      à laure allibert,

      vos propos sont irresponsables,désolé.

      1)le profit quand il est raisonné, est souhaitable.

      Mais celui qui appauvrit ne l’est pas.

      2) comme d’habitude, le vrai problème n’est pas là. Si on était dans une société où tout travailleur pouvait vivre de son salaire, nous n’en serions pas là !

      ma quantité de travail n’a pas diminué depuis 1981,mais mon pouvoir d’achat a été divisé par deux !

      3) je ne suis pas à la CMU.

      relativisons, svp.


    • Adolphos (---.---.59.170) 11 juillet 2006 07:31

      "1)le profit quand il est raisonné, est souhaitable.

      Mais celui qui appauvrit ne l’est pas."

       ??? Comment un profit peut-il apauvrir ???

      "2) comme d’habitude, le vrai problème n’est pas là. Si on était dans une société où tout travailleur pouvait vivre de son salaire, nous n’en serions pas là !

      ma quantité de travail n’a pas diminué depuis 1981,mais mon pouvoir d’achat a été divisé par deux !"

      On voit bien la le résultat de votre façon de penser que vous voulez en plus imposer aux autres !

      « relativisons, svp. »

      Oui, relatisons, parlons donc du salaire des médecins aux USA.


    • parkway (---.---.18.161) 10 juillet 2006 15:53

      à citoyen,

      On dirait que vous faites confiance à un ministre pour que les choses changent...

      Vous rêvez !


      • flora (---.---.78.114) 10 juillet 2006 16:16

        Il n’y a pas que la CMU... Je peux citer une femme enceinte noire avec un leger accent (et une couverture Sécu+Mutuelle classique) qui n’a pas pu obtenir de rv pour l’échographie du 1er trimestre, alors que son conjoint sans accent l’a obtenu au même endroit et le même jour.


        • Internaute (---.---.135.126) 14 juillet 2006 08:26

          Il n’y a pas que l’accent. Je peux vous citer le cas d’un monsieur avec des chaussures noirs qui a obtenu un rendez-vous alors qu’un autre monsieur, avec le même accent mais des chaussures marrons ne l’as pas eu.


        • cc (---.---.241.2) 10 juillet 2006 18:26

          En ce moment, les médias font le procès de certains médecins-voyous. Soit (toutes considérations pécuniaires mises à part, le docteur prête un serment (« ...Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire... »)... Mais à quand le procès d’une loi absurde ? La CMU est une relativement belle théorie, qui s’appuie sur le fait que les usagers sont tous des gens responsables ! Or, est ce que ce n’est pas dans la nature humaine de profiter de quelque chose lorsque c’est gratuit ? Je ne remets pas en question ceux qui en abuse, mais ceux qui ont pondu un système aussi inepte, refusant même d’instaurer la contribution de un euro (qui, aujourd’hui, n’a pas un euro en poche pour aller chez le médecin, à part les SDF, en dehors du système et grands oubliés de « la gratuité pour tous » parcequ’ils ne votent pas ?)... Des exemples d’abus, je pourrais vous en citer des tonnes : 3 ou 4 consultations par semaine pour de la bobologie, troc réalisé en pharmacie : un produit pris en charge contre une crême de parapharmacie, chirurgie esthétique (non réparatrice) prise en charge....


          • parkway (---.---.18.161) 11 juillet 2006 10:53

            « (qui, aujourd’hui, n’a pas un euro en poche pour aller chez le médecin, »

            Petite rectification : il ne s’agit pas d’un euro pour aller voir le médecin, il s’agit d’un euro par acte médical. Cequi est bien différent !

            Ainsi : 1 euro pour la consultation + 1 euro pour CHAQUE analyse et à condition qu’elles soient faites ds le même laboratoire ! et si pour la même maladie vous devez consulter un spécialiste, rebellote pour la consultation et les soins et autres analyses.

            Je sais de quoi je parle : sur tous les avis de remboursement de la sécu on m’enlève une bonne dizaine d’euros à chaque fois !

            Salauds de pauvres et malades en plus !


          • (---.---.180.59) 10 juillet 2006 19:44

            Voici mon expérience personnelle.

            Ayant travaillé dans la banque, j’ai bénéficié d’une excellente mutuelle que j’ai toujours gardée.

            Ma dentition étant désastreuse j’ai remplacé les 6 dents du devant, en haut et en bas, 12 au total, par des couronnes. C’etait esthétique certes, mais pas du luxe : essayez de sourire avec les dents de devant de traviole et pleines de trous (c’était mon cas). C’etait il y a 15 ans. Grâce à ma mutuelle j’ai sorti un peu d’argent de ma poche ; mais à l’époque je pouvais me le permettre.

            Le temps a passé et les couronnes s’usant, 2 dents se descelaient regulièrement. De l’avis de tous les dentistes qui me recolaient les couronnes à chaque fois, il fallait refaire les 2 couronnes, voire toutes : rien n’est éternel. Mais j’etais au chomage et malgré ma mutuelle je ne pouvais me permettre cette fois de prendre en charge la différence entre les honoraires des dentistes et les remboursements sécu+ mutuelle.

            Alors j’ai pris la CMU. J’y avais droit depuis un temps, mais je n’avais jamais fait la demande. Mal m’en a pris...

            Le premier dentiste que j’ai pris au hasard pour refaire les couronnes a tout simplement refusé. Il ne prenait pas les CMU : trop de paperasses, trop d’erreurs de la sécu...

            Le dentiste qui m’avait fait les 12 couronnes 15 ans auparavant a accepté... en maintenant ses tarifs (et non ceux de la CMU) et a condition que j’avance l’argent, qu’il n’ait pas, lui, à envoyer les feuilles de sécu. Mais la sécu refuse pour les CMU les dépassements d’honoraires.

            Alors je suis allé dans un Centre dentaire qui accepte les CMU. D’ailleurs dans ces centres il n’y a plus que des CMU ou presque. Faut les voir ces centres...

            Mais là, les dentistes ont refusé de refaire les couronnes, même les 2 couronnes qui se s’etaient décollées une dizaine de fois chacune. Pour la sécu ce n’etait pas justifié selon leurs dires.

            En tant que client, dans le privé, on m’a donc dit qu’il fallait refaire mes couronnes, parce qu’elles étaient trop vieilles, que ce n’etait pas normal qu’elles se décolent ainsi, qu’il y avait risque d’infiltrations et à terme d’infections...

            Dans le public, en tant que CMU, vu qu’il n’y avait pas d’infections justement, on m’a donc retorqué que l’on ne me referait pas les couronnes. Je repasserais quand il y aurait urgence, quand je serais réellement malade.

            J’ai compris le truc.

            Quand la CMU est arrivée à échéance, je n’ai pas renouvelé. Avec ma brave mutuelle, que j’avais toujours gardée, je suis reparti en chasse, dans le privé, à trouver un dentiste, aux tarifs les plus bas possibles en couronnes et j’ai fait refaire mes couronnes.

            Etant toujours au chomage je me suis débrouillé pour trouver l’argent qui manquait entre le prix des couronnes et le remboursement secu + mutuelle.

            La conclusion que je tire de ça c’est qu’il ne fait pas bon être pauvre. Et que quand c’est dans le domaine de la santé tu le mesures encore plus.

            A ceux qui me rétorqueraient que les dents c’est de l’esthétique et que la CMU n’a pas vocation à faire dans ce domaine, mais juste à colmater les urgences, je rétorquerais qu’ils essaient de sourire avec des trous à la place des dents de devant pour voir à quel point l’esthétique c’est du futile. Et que j’aimerais pas essayer d’avoir un cancer dans ces conditions, pour vérifier, qu’alors le public remplit sa mission.


            • parkway (---.---.18.161) 11 juillet 2006 14:00

              Votre expérience se rapproche beaucoup de la mienne, puis que moi aussi j’étais employé de banque gagnant bien ma vie malgré déjà des salaires très élévé des dirigeants, mais bon, c’était bien.

              je connais le chômage aujourd’hui( « la banque mène à tout ») et mes difficultés de vie ressemblent aux vôtres ;

              C’est ce que je disais dans un post : donnez un salaire décent aux gens, il n’y aura plus de problèmes de CMU...

              Bien que ce soit évident, et qu’il n’y a pas besoin de sortir de st Cyr pour dire ça, il faudrait faire comprendre cette évidence à beaucoup de gens qui préfèrent ne pas entendre ce message.

              C’est pourquoi le connard de parkway, il est là pour répéter aux sourds : si vous n’aimez pas les salauds de pauvres, aidez les à devenir juste un peu plus riches ou surtout moins pauvres, il ne vous feront plus chier !

              C’EST TRES CHIANT LES PAUVRES ! FAUT QUE CA RECLAME TOUT LE TEMPS !

              prouvez moi que les riches ne m’appauvrisse pas, et je fermerai ma gueule !

              parole de parkway !


            • cc (---.---.241.2) 10 juillet 2006 20:18

              Ce genre de pratiques ne se limitent pas aux CMU ! Il arrive que des dentistes proposent les traitements les plus coûteux à certaines personnes (par exemple une personne âgée...), alors que d’autres alternatives sont plus économiques et tout aussi efficaces. Evidemment, une partie des soins sera à la charge du patient. Mais, au dela d’un certain pourcentage de médecins attirés par le gain, il faut aussi voir un certain pourcentage d’assurés abusant de la gratuité. Quant à la question d’esthétique, il faut distinguer l’esthétique qui traite un problème invalidant pour un individu (votre cas), et l’esthétique sans problème sous jacent (se faire refaire la poitrine à 30 ans, sans avoir eu de pathologies justifiant cette opération...)


              • Mutualité (---.---.0.86) 10 juillet 2006 21:25

                il est intéressant de se souvenir qu’il y a eu une institution qui fonctionne sous forme associative, qui reçoit des subventions et dont l’existence est liée à la prise en compte de tous les malades couverts par une assurance maladie social. Il s’agit des cabinets dentaires mutualistes ainsi que des centres de soins mutualistes, tous affiliés à la mutualité française. Mais il est particulièrement difficile d’obtenir un rendez vous si on leur dit que l’on est CMU. Puis , si on retéléphone, il est très rapide en se « dotant » d’une mutuelle complémentaire couvrant généreusement, surtout si elle pratique le tiers payant pour les soins dentaires. Dites Mgen, par exemple, après avoir essayé d’obtenir un rendez vous en tant que CMU. C’est surprenant le nombre de places qui se seront libérées.

                Par contre, même si vous avez une bonne mutuelle, le médecin ou surtout le dentiste seront suffisament occupés pour hésiter à prendre de nouveaux patients.


                • ajdams (---.---.109.205) 10 juillet 2006 21:38

                  Je suis médecin spécialiste et n’ai jamais refusé de traiter un patient « cmu ». Il faut cependant reconnaitre que j’ai souvent été tenté de le faire. Désinvolture dans le respect des horaires de rendez vous, cigarettes dans la salle d’attente, attitude arrogante à l’égard des autres patients, du personnel et de moi-même. Ces patients, gratuits, sont exigeants, souvent TRES bien vêtus, ( blousons de cuirs, chaussures de luxe, montre de grandes marques et bien entendu téléphones portables bruyants) Et pour finir, tracasseries administratives incompréhensibles des caisses de sécu ( médecin traitant absent >>> pas de remboursement correct, sommes nous responsables de la désinvolture des patients ) ... Voilà, sans être irresponsable, raciste, on peut en avoir marre, non seulement de ces patients « irresponsables » mais également de ces bonnes ames angéliques et donneuses de leçon. J’aimerais savoir quelle serait leur réaction si on leur demandait de travailler gratuitement pour des clients rouspéteurs mais circonstance atténuante, immigrés, chômeurs et « démunis ». L’Etat doit prendre ses responsabilités et non déléguer les médecins qui ne sont pas là pour celà. Avis à notre citoyen , directeur d’hôpital, qui, à chaque fin de mois, touche sa paye , sans se préocupper de l’état de la trésorerie de son hôpital. Tandis que nous, sans argent sur le compte, RIEN. Merci de m’avoir lu.


                  • (---.---.49.107) 10 juillet 2006 21:44

                    pourquoi vous y allez par quatre chemins ! on vous voit venir à la ronde ! seriez vous en train de sous entendre que la CMU n’est mis qu’à disposition des immigrés ?

                    Cher Monsieur, vous êtes donc comme vous l’évoquez dans votre post effectivement raciste !

                    Vous prenez quelques faits qui se déroulent dans votre sale d’attente pour une généralité !

                    Salauds de pauvres et d’immigrés !

                    Drôle de serment et d’allégeance à feu Hypocrate qui vous permets aujourd’hui de mépriser vos patients en plus de leur refiler des médocs qui vous permettent de vous pavaner dans des séminaires de luxe !


                  • assistantedentairedu75 (---.---.113.242) 10 juillet 2006 22:23

                    Effectivement, les personnes les plus nombreuses à bénéficier de la cmu sont quand même les immigrés, c’est une constatation, comme les logements sociaux que l’on vous donne, que vous dégradez en permanence, et en plus vous n’êtes même pas dedans le soir tard et les week-end, c’est bien plus marrant, de faire chier les pauvres gens qui travaillent pour vous payer vos alloc’


                  • Adolphos (---.---.59.170) 11 juillet 2006 07:35

                    "pourquoi vous y allez par quatre chemins ! on vous voit venir à la ronde ! seriez vous en train de sous entendre que la CMU n’est mis qu’à disposition des immigrés ? Cher Monsieur, vous êtes donc comme vous l’évoquez dans votre post effectivement raciste !"

                    Les immigrés sont donc obligatoirement d’une autres races ??? Il n’y a pas d’immigrés anglais, par exemple ? C’est vous qui faite un amalgame grossier et raciste.

                    « Drôle de serment et d’allégeance à feu Hypocrate qui vous permets aujourd’hui de mépriser vos patients en plus de leur refiler des médocs qui vous permettent de vous pavaner dans des séminaires de luxe ! »

                    Vous avez raison, c’est pas bien. Tenez, je propose que vous payer le tarif normal de ses patients, comme ca vous serait Solidaire, et lui content de les recevoir.


                  • parkway (---.---.18.161) 11 juillet 2006 14:03

                    Bravo ajdams !

                    je pense que vous êtes ds le vrai ! c’est un problème d’Etat et non pas de médecins !

                    DONNEZ UN SALAIRE DECENT AUX TRAVAILLEURS !


                  • assistantedentairedu75 (---.---.113.242) 10 juillet 2006 22:20

                    En tant qu’assistante dentaire/Secrétaire médicale dans un centre de santé mutualiste sur Paris, centre ou les médecins et dentistes sont aussi qualifiés qu’en libéral. Je tiens à laisser commentaire, nous recevons donc bcp de titulaires de la cmu et aussi des Aides Médicales de L’Etat (A.M.E), des personnes arrivant de l’étranger et en attente de régularisation. Des personnes qui n’ont donc jamais travaillées en France, et bénéficiant de cette gratuité de soins. On est tout de même dans le droit de se poser la question , de savoir comment sont attribuées ces aides lorsque l’on voit des gens arriver en BMW ,ou dernier tél portable , des gens arrivant pour se faire faire des certificats médicaux pour jouer au golf, ou équitation alors qu’ils sont soient disant dans la pauvreté.De mon coté au bout de 15 ans de service je touche 1100euros, mais à la fin du mois il m’en reste moins qu’eux, car aucun logement social, ne m’est accordé, carte orange à payer, impots qui servent à les aider, etc......et le reproche à ces personnes bien souvent ce sont des gens arrogants, violents , agressifs et exigeants. Ce commentaire va certainement en choquer plus d’un , mais je tenais et tiens à ouvrir les yeux et oreilles de certaines personnes, oui, c’est triste d’être pauvre, mais les médecins ont bossé dur pour gagner de l’argent, alors que les autres en fassent autant ou apprennent à gérer leur argent, car qd on peut se payer un séjour aux US pdt 10 jours à 15000frs ,c’est le prix de 3 couronnes céramiques. A bon entendeur.....


                    • (---.---.180.59) 11 juillet 2006 00:38

                      je cite : « lorsque l’on voit des gens arriver en BMW ,ou dernier tél portable , des gens arrivant pour se faire faire des certificats médicaux pour jouer au golf, ou équitation alors qu’ils sont soient disant dans la pauvreté »

                       ?????

                      C’est un forum Internet, on peut dire n’importe quoi... La preuve. J’invite ceux qui n’ont jamais mis les pieds dans un dispensaire à s’y rendre pour constater que ce ne sont pas des BMW qui sont garées devant ces centres mais des Rolls et des jaguars. Et les bénéficiaires de la CMU n’ont pas le dernier téléphone portable à la mode, ils ont le portable qui fait ordinateur-imprimante-machine à expresso.

                      Ce genre d’arguments qui consiste à dire que derrière les bénéficiaires du RMI ou de la CMU, se cachent des profiteurs-milliardaires, serait à se taper sur les cuisses, si hélas, ces inépties n’étaient pas tenues pour vraies par des esprits un peu naïfs...

                      Parce que franchement, si j’étais plein aux as, je ne vois ce que je ferais à aller extorquer 400 euros par mois à l’Etat ???

                      Et si j’étais encore plein aux as, si j’avais besoin de me refaire les dents je filerais à la clinique des Champs Elysées ou bien je prendrais le premier vol pour Génève.

                      Certain que je serais de ne pas cotoyer là-bas des crasseux, ni d’avoir à faire la queue avec des gens dont je n’ai rien en commun, ni encore d’être soigné par des médecins semi-smicards dont je douterais à ce tarif là des compétences et de la qualité des soins.

                      Alors l’argument que les gens en BMW fréquentent les centres sociaux c’est bien à se taper sur les cuisses mon cher troll.


                    • paul_laporte (---.---.135.37) 17 avril 2007 08:44

                      haha ! smiley Les centres mutualistes reçoivent beaucoup de subventions déguisées ou directement, et sont protégés par les CPAM. Le personnel y est très mal payé, puisque le mot d’ordre est de les exploiter au maximum. Vous même etes mal payée et assez mal considérée, mais vous acceptez votre traitement (comme les autres) car vous êtes une brave fille. De plus, on est très mal soigné dans les centres mutualistes. Je n’y retournerai jamais. Sauf si par malheur, je n’ai pas le choix qte je me retrouve cmu ou AMG.


                    • cc (---.---.241.2) 10 juillet 2006 22:35

                      Il ne me semble pas que les bénéficiaires puissent être remis en cause. Il s’agit seulement du système de l’assistanat poussé à son paroxysme, et ou certains assurés n’ont aucune prise de conscience, aucune responsabilisation (même pas un simple euro...), et, forcément, dépassent les bornes. Si on vous offrait l’eau, le gaz et l’électricité gratuits, qui pourrait affirmer qu’après quelques temps, il ne gaspillerait pas ce qui lui a été offert ? Pas moi en tout cas. Plutôt que de tirer sur les médecins (des escrocs existent, mais comme dans chaque profession !), ou sur les bénéficiaires (qui ont pour seul tort d’être dans un engrenage d’assistanat), ne vaudrait-il pas mieux discuter des limites de notre système de soins (qui était pourtant l’un des meilleur...)


                      • Gadi (---.---.152.53) 11 juillet 2006 00:46

                        Voyez sur son précédent « article » comment ce gratte-papier a été bien asticoté.


                        • Adolphos (---.---.59.170) 11 juillet 2006 07:38

                          Pourquoi est-ce au privé de faire la charité ? Ne serait-il pas temps que les fonctionnaires qui sont payés pour ca se mettent au travaille ? Par ailleur pourquoi des gens qui claque dans leur loisir ou leur vacance refuse de payer dés qu’il s’agit de leur santé (ou de leur logement d’ailleur) ?


                          • Raphaël (---.---.67.118) 11 juillet 2006 09:38

                            Merci à vous Citoyen, pour nous montrer la face sombre de notre société si fière d’elle-même qu’elle en fait parfois rire nos voisins, et dont la devise républicaine « Liberté - Egalité - Fraternité » n’en apparaît que plus paradoxale !

                            En complément à votre article, il serait intéressant de recentrer les propos sur ce qui fait débat ici, à savoir les inégalités. A ce sujet :

                            "Il existe des écarts importants de mortalité entre catégories socioprofessionnelles.

                            En 1991, à 35 ans, l’espérance de vie des cadres supérieurs et professions libérales est supérieure de 9 ans à celle d’un manœuvre : 44 années pour les premiers, 35.8 années pour les seconds. Loin de se réduire, les écarts de mortalité entre catégories socioprofessionnelles se sont même accrus entre 1980 et 1991.

                            De tels écarts entre groupes sociaux s’expliquent, en priorité par la pénibilité du travail effectué et le risque d’accidents, mais aussi par un ensemble de conditions de vie et des comportements à risque plus fréquents et la difficulté d’accéder au système de santé."

                            « Depuis près de cinquante ans, les écarts de mortalité entre les catégories extrêmes se maintiennent en France à un niveau particulièrement élevé. Malgré une progression considérable de la richesse nationale, malgré une amélioration importante de l’état de santé moyen et malgré une extension inédite de la couverture de l’assurance maladie, les différences d’espérance de vie ne se sont pas réduites. »


                            • vraitravailleur (---.---.156.181) 11 juillet 2006 10:59

                              Par mes activités professionnelles, je suis amené à m’occuper de patients bénéficiaires de la CMU. Beaucoup en bénéficient alors que leurs revenus véritables (2000 E par mois) devraient les en exclure. Néanmoins, étant insérés dans la société (souvent des femmes avec concubin non déclaré et enfants), ces patients sont ponctuels et ne posent pas de véritable problème au médecin sinon pour le retard administratif dans le règlement des honoraires.

                              En revanche les vrais SDF prennent rendez-vous, puis ne viennent pas. Quand ils daignent venir, ils posent aussi parfois des problèmes d’hygiène, de bruit ou autres qui incommodent les autres patients.

                              J’ai pu constater que certains dentistes ont trouvé la solution pour réduire la fréquentation des CMUstes de leur cabinet dentaire : quand un bénéficiaire de la CMU se présente, quel que soit l’âge, ils l’effraient en lui expliquant qu’il est sujet à des abcès dentaires et qu’il va être obligé de venir tout le temps se faire fraiser l’intérieur des dents. Ils font un beau dossier (panoramique dentaire, compte rendu détaillé d’opération etc) et arrachent toutes les dents du patient avec son accord. C’est inattaquable du point de vue déontologique, légal et réglementaire.

                              J’ai ainsi pu revoir de jeunes femmes (moins de trente ans) complètement édentées après un passage chez ces dentistes.

                              On en arrive à la situation décrite par Alberto Sordi dans le film « il medico della mutua » (le médecin de la Sécu) où la médecine gratuite tue la médecine pour tous. En Italie, ceux qui veulent être réellement soignés paient les honoraires au prix fort.

                              C’est pourquoi Jacques Chirac a signé des ordonnances supprimant le monopole de la sécurité sociale afin que les gens qui travaillent, notamment les travailleurs indépendants, puissent choisir leur assureur maladie à l’étranger (Amaris en G-B par exemple), trois ou quatre fois moins cher que la sécurité sociale dont les cotisations sont basées sur les revenus. Ces assureurs, qui recrutent de la clientèle sur le territoire français, remboursent mieux les soins que la sécu complétée par une mutuelle française.

                              Actuellement, comme aucun assureur privé français n’assure contre la maladie, on est en effet obligé de s’assurer à l’étranger si l’on veut éviter la Sécu.

                              Vraitravailleur


                              • héron (---.---.45.114) 11 juillet 2006 14:04

                                Cher vrai travailleur,

                                Il serait utile que vous donniez à toutes les personnes exerçant une profession libérale des informations sur les assureurs étrangers ainsi que leur tarif + leur taux de remboursement. A mon avis la moitié des professions libérales quitteraient la sécurité sociale, pompe à fric du système et des ses commensaux (administrateurs par exemple)


                              • SilenT BoB SilenT BoB 11 juillet 2006 11:16

                                La CMU est une betise parmis les betises de l’Etat, de nombreux medecins et internes sont d’accord pour dire que les titulaires de la CMU sont souvent arrogants, exigeants, mal polis.

                                Il me semble anormal qu’une personne etant sur le territoire en toute illegalite, n’ayant jamais travaille en France jouisse de la totale gratuite des soins (quel qu’ils soient) alors que seuls les urgences devraient etre prises en compte. Les personnes beneficiants de la CMU ne payent rien, les travailleurs payent leur securite sociale (une fortune, regardez votre feuille paye et additionnez la part salariale et patronale) et doivent payer le tiers payant.

                                Une fois de plus, et de par certains commentaires, on voit que nous sommes dans un pays ou seule l’egalite compte, or nous ne sommes egaux que devant la loi je tiens a le rappeler pas devant tout et n’importe quoi. Un medecin est une personne qui doit aussi travailler pour vivre, et quand la secu met 4 mois a le payer, il doit s’endetter parfois et de nombreux generalistes ne roulent pas sur l’or loin de la. alors il est temps que ceux qui pensent que refuser la totalite des soins et leurs gratuite a des personnes emmigrees qui n’ont jamais travaille en france est normal commence a changer d’avis et enlever leur brouillard de devant leurs mirettes, car ce n’est pas etre raciste du tout. Seules les urgences devraient etre gratuites point barre et ce que la personne soit anglaise, americaine, zairoise, togolaise ou n’importe quelle citoyennete.

                                Pour ceux que ca interesse d’halluciner sur le cout de la sante regardez ce graphe http://images.forbes.com/media/2006/05/misery_chart.gif

                                Nous sommes le pays ou la secu coute le plus cher et pas forcement le mieux soigne, certes ce n’est pas la faute totale de la CMU, mais aussi des exces, mais il est temps de se rendre compte que notre secu est en extreme deficit et que nous payons un MAX pour celle-ci, le systeme perdurera t’il ?

                                Et je ne rentre pas dans le debat de « est-il possible de quitter la secu » Parce que la, la montagne rouge se levera comme un seul homme pour me descendre en fleche !


                                • boudiba samira (---.---.105.200) 11 juillet 2006 11:36

                                  c’est peut etre mieux de pas les soigner, surtout les gens contagieux !!! soyez responsable dans vos propos, c’est le monde entier qui doit adopter la cmu comme ça tout le monde sera endetter, l’argent ne vaut pas la vie humaine l’interet du progrès c’est d’etre démocratiser pour la survie de l’espèce, sinon qui travaillera suite à une pandémie !!!


                                  • SilenT BoB SilenT BoB 11 juillet 2006 11:42

                                    j’ai parle d’urgences !

                                    Les maladies infectieuses sont des urgences, une rubeole est une urgence, meme des maladies dites begnines sont des urgences car si elles evoluent c’est vraiment grave. La bobologie comme l’appelle les medecins c’est une grande partie de la medecine, beaucoup de gens n’ont jamais bien grand chose, pour ces choses la on ne devrait pas les prendre.

                                    Ma chere Boubida Samira, penser que je connais rien au secteur de la sante est une erreur : Pere medecin hospitalier, mere infirmiere, soeur externe, je crois que je baigne dedans depuis tout petit.


                                  • cc (---.---.241.2) 11 juillet 2006 11:59

                                    La bobologie, on en voit tous les jours ! Il faut arréter de s’imaginer que les médecins veulent « arreter de soigner ». Simplement, quand un patient reviens consulter pour la troisième fois pour une piqûre d’insecte (sans allergie !), ou qu’une personne ayant un eczema depuis une semaine déboule aux urgence la nuit, on peut être tenté de râler... Non pas contre ces gens, qui ne font qu’utiliser ce qu’on leur a fourni, mais les ... qui ont instauré un tel système d’assistanat.


                                    • cc (---.---.241.2) 11 juillet 2006 12:07

                                      Et on devrait être apeuré face à l’Américanisation inéluctable de notre système surrendetté... Bientôt, les grandes chaînes pharmaceutiques (après la perte du monopole des pharmaciens...) pourront refuser un traitement antiasthmatique à un enfant non assuré (vu en Suisse !!). La médecine sera réellement à deux vitesses...Alors ne vaudrait-il pas mieux revenir légérement en arrière pour sauver ce qui peut l’être encore, plutôt que de rester dans ses utopies et aller droit à la catastrophe !


                                      • parkway (---.---.18.161) 11 juillet 2006 14:12

                                        seule solution : des salaires décents pour les travailleurs. czela va développer le commerce et augmenter la masse des prélèvements sociaux qui alimenteront mieux la sécu !

                                        Cette logique a été abandonnée avec la création de l’OMC.

                                        Comme c’est bizarre me direz-vous ?


                                      • SilenT BoB SilenT BoB 11 juillet 2006 15:07

                                        votre logique est d’inspiration keynesienne, l’auteur de ce modele disait lui-meme qu’au-dela de 30% d’imposition c’etait du vol. La relance economique par les salaires est une utopie en France, on ne peut payer plus quand on travaille moins. 35 heures c’est bien trop peu !


                                      • parkway (---.---.18.161) 11 juillet 2006 16:10

                                        silent bob

                                        expliquez moi : la montée du chômage ne vient pas des 35 heures ?

                                        Si on travaille trop peu en france, c’est pas à cause des 35 heures qui devaient augmenter la quantité de travail si les entreprises avaient joué le jeu !

                                        keynes trouvait trop 30% d’imposition, mais il ne connaissait pas les pdg payés avec des millions (milliards ?) d’euros comme maintenant.

                                        la relance de la consommation, c’est pas inéluctable...

                                        mais en bridant les exagérations de certaines entreprises et notamment les surprofits financiers qui sont la plaie de notre époque.

                                        C’est évident la balance des masses financières penche toujours vers les mêmes.

                                        En ne les combattant pas, nous sommes complices de l’appauvrissement général.

                                        Les patrons qui disent que c’est impossible n’ont pas envie de perdre leurs avantages : eux, ils ne veulent pas travailler pour rien, ils ne sont pas fous !

                                        Mais, moi je m’en fous d’avoir une porche et une villa sur la côte, je ne veux que vivre financièrement correctement ;

                                        En avoir plein mes armoires ça ne m’intéresse pas.

                                        il y a d’autres façons d’être heureux !

                                        les actionnaires français et étrangers n’ont jamais été aussi riches que maintenant et on nous demande de faire des efforts et tjrs des efforts pour améliorer le sort de ces pauvres gens !

                                        Non a la logique du fric ! vive l’être humain !


                                      • assistantedentaire75 (---.---.36.112) 11 juillet 2006 22:35

                                        Il est bien connu que ce sont les plus défavorisés qui sont bénéficiaires de la CMU. Mais à partir de quand peut on se dire être défavorisé, lorsque l’on touche les alloc, cmu, transports gratuits ; entrées de piscines gratuites ou autres. Et quand on se dit pauvre, sans travail, pourquoi faire 7 ou 8 enfants ? Ce n’est pas aimer les enfants de les mettre au monde, tout en sachant qu’on ne pourra pas leur donner tout ce qu ’ils souhaitent.Ces enfants, ne sont pas fait par amour, mais pour le bizness, alors que les gens ne se plaignent pas, car nous sommes dans un pays où nous sommes bien informés sur les modes de contraception, où dans ce cas qu’ils élèvent leur gamin seul, mais pas à la charge de la société, ouvrez tous un peu les yeux !


                                        • Zermikus (---.---.0.56) 13 juillet 2006 22:33

                                          Avec toutes ces remarques, et toutes ces « bonnes solutions », nous avons ici, une peinture saisissante de tous les maux qu’engendrent l’assistanat....

                                          Quant on trouve du gratuit, pourquoi payer ?...

                                          Et quand on « reçoit », c’est que ceux qui donnent y trouvent leur compte, un plaisir : en quelque sorte, ils « achètent leur ciel »... Il est alors logique que celui qui reçoit soit méprisant, voire arrogant, puisqu’il permet au donneur de se faire plaisir, de jouir de son acte de don...

                                          Evidemment, quand vous ne donnez pas mais qu’on vous prend (vole), là, c’est vraiment le drame...

                                          Notez au passage : n’étant pas CMU, mais affilié sécu « normal », je me suis pourtant vu « refusé de soins », au CHU de Caen... Comme quoi, la médecine en France, c’est essentiellement pour une certaine catégorie de gens : ceux qui ont les moyens...


                                          • Yann (---.---.68.72) 15 juillet 2006 09:22

                                            Ses médecins sont des résistants, les Français en ont ras le ponpon de déverser des millions d’allocations à des gens qui viennent de débarquer illégalement, cmu, ame, rmi,caf ... CA SUFFIT !!!


                                            • Casimir (---.---.132.2) 20 juillet 2006 13:53

                                              Tous ces paragraphes sur la CMU et les personnes gratuites m’interpellent...

                                              Savez vous que les patients qui ont la CMU et la carte vitale à jour, ne paient pas chez le médecin mais le médecin se fait directement payer par la sécu ? Donc je ne vois pas bien cette opposition concernant la gratuité de l’acte.

                                              Par contre, il y a beaucoup à dire sur la CMU mais surtout beaucoup plus à dire sur le tiers payant. Dans ce pays, on ne paie plus pour sa santé mais on continue à gueuler. Il suffit d’avoir sa cacarte vitale et sa cacarte mutuelle pour que le passage à la pharmacie soit gratuit. Du coup plus personne n’a idée de ce que coute les soins. Peut etre limiterions nous les dépenses simplement en supprimant ce tiers payant , quitte à relever le plafond de la CMU. Les français ont tous de l’argent pour payer leur facture de portable mais pas un copec pour payer leur antibiotique.

                                              Avant de vouloir réformer le système , commençons par changer les mentalités


                                              • Casimir (---.---.132.2) 20 juillet 2006 13:59

                                                J’oubliais de préciser que la paiement de l’acte se fait uniquement pour les honoraires dits conventionnés. Et c’est là peut être d’où vient le problème... Ceci dit le problème se solutionnera tout seul, le papy boom de la profession étant proche, et le départ massif de tous les médecins secteur II déjà en cours, il ne restera plus que des médecins secteur I (sauf exception).

                                                Si j’ai un bon conseil à vous donner, chérissez votre médecin, car 2008-2010 sera le début d’un marasme dont vous n’avez pas idée.


                                              • citoyen citoyen 20 juillet 2006 20:18

                                                Merci à vous Casimir pour ce commentaire pertinent et replaçant le débat dans le vrai contexte.


                                                • lesigne 18 août 2006 15:54

                                                  La CMU est une avancée sociale remarquable et tout refus de soins venant d’un médecin doit être lourdement sanctionné. Le soin gratuit c’est l’équité en matière de soins. Que les coûts médicaux soient ou non élevés le droit aux soins ne doit pas être remis en cause. C’ est un droit subjectif de la personne vivant sur le territoire Français. Le patient n’est pas un consommateur, mais un malade qui doit recevoir des soins. Ce qui est dit, plus haut, sur l’abus de soins des patients est intolérable. Ce n’est pas le patient qui consomme, mais le médecin qui préscrit. Les actes sont sous la responsabilité des médecins qui sont à même de juger les besoins de soins de leurs patients. La responsabilité des économies de santé n’est pas entre les mains des patients mais des l’organisations du système de santé. ( hopitaux, cliniques, médecins, laboratoire pharmactiques, pharmacies...) Il faut combattre et dénoncer les dérives que nous rencontrons. Il y a peu de médecins voyous, mais il y en a qui abusent de la situation. La tentation est si facile de déclarer une visite et 3 consultations pour un seul acte dans une famille pauvre bénéficiant de la CMU et proche de l’illétrismes. Les 3 faux actes sont très difficiles à détecter, mais il est possible détecter parfois à l’hopital lorsque l’on se renseigne sur le passé médical d’un enfant qui n’a jamais été soigné alors que la CMU a remboursé des actes de consultation. Stop, ne tirons pas sur les pauvres et les ambulances. Si ton voisin est en bonne santé tu as plus de chance de rester en bonne santé.


                                                  • lesigne 19 août 2006 00:40

                                                    Casimir ci-dessus compare la dépense d’achat d’un portable à une dépense de santé. La seule différence importante est que l’achat d’un portable est une dépense de consommation alors que les soins dépendent de l’état de santé des malades qui ne sont pas des consommateurs mais des victimes de la maladie. Lorsque vous êtes assuré contre le vol et que vous êtes victime d’un vol alors que vous avez souscrit une assurance, trouveriez vous normal que l’on vous traite de profiteur lorsque vous vous faites remboursé. Là, cela concerne la santé, les français veulent être soigné et c’est normal. Voudriez vous que le niveau de remboursement plus faible pour les petit cotisants et élevé pour les gros cotisants aux caisses de SS ? La médecine à 2 vitesses commence à émerger, arrêtons ce processus. Oui les caisses de la SS sont basses comme celles de la CNAV. Mais arrêtons d’exonérer les entreprises de charges sociales pour soit disant sauver l’emploi et financer les 35h. Oui les caisses sociales sont pillées par les politiques, c’est tout le problème, mais arrêtez de vous attaquer aux pauvres qui se soignent et que certains traitent même d’arrogants. Réformer le système pour une meilleure gestion oui, mais arrêtez de considérer les soins médicaux comme un produit de consommation courante.


                                                    • citoyen citoyen 19 août 2006 10:51

                                                      Merci Lesigne pour votre commentaire. Oui, il faut réformer le système de santé pour garantir une meilleure gestion, c’est que tente chaque gouvernement, mais sans trop savoir comment faire pour limiter une dépense qui est par nature sans limite. Et c’est un point de divergence que j’ai sur votre commentaire. Vous indiquez que la dépense pour l’achat d’un portable et la dépense d’un soin ne sont pas de même nature, la première serait un acte de consommation tandis que l’autre ne le serait pas au motif que cette dépense nous est imposée par notre état de santé.

                                                      Si cette dichotomie a jamais existé, il faut convenir que le soin est considéré à bien des égards aujourd’hui comme un acte de consommation courante. Tout d’abord, le patient [et cela est légitime] se considère et doit être considéré comme un client, c’est à dire qu’il attend quelque chose de précis, un résultat, une qualité [ cette évolution patient/client n’est pas encore achevée dans la mesure où dès que vous mettez le pied dans un hôpital ou dans un cabinet médical, vous trouvez comme infantilisé au prétexte que celui qui possède la connaissance ce n’est pas vous, mais c’est la même chose quand je vais acheter une voiture - à titre d’exemple : cf. conditions d’accès à votre dossier de soins, celui-ci est censé vous appartenir mais c’est l’hôpital ou la clinique qui en a la garde, et vous ne pouvez y accèder que par le biais d’un tiers ! ] Ensuite, celui qui « prescrit » [cela va du médecin, mais ici j’inclus aussi les pharmarcies, les laboratoires, la grands groupes pharmaceutiques qui fabriquent de nouvelles molècules] ne visent qu’un objectif [au delà de l’amélioration de la santé] : faire du profit sinon ce seraient des associations à but non lucratif, et les médecins seraient des « fonctionnaires » au sens strict. Ce qui n’est pas le cas.

                                                      La santé est un produit de consommation, certes particulier, mais tout de même de consommation. Combien de personnes préfèrent s’acheter le dernier portable à la mode [sans regarder la dépense] que de prendre rendez-vous chez le dentiste [en se disant que c’est cher et que l’on est pas assez remboursé] ?


                                                      • lesigne 19 août 2006 19:39

                                                        Monsieur sans nom du blog citoyen.com ouvre un débat civique plein d’intérêt.

                                                        Nous sommes tous d’accord qu’il faut réformer le système de santé, mais notre consensus s’arrête seulement là. Vous voyez tout dans un schéma comptable budgétaire au nom d’un libéralisme économique qui rend barbare notre société. Vos priorités sont budgétaires et l’humain a perdu son sens, vous pensez que l’achat d’un portable ou les que soins aux personnes sont des actes de consommation courante que le consommateur doit être capable de choisir en toute liberté. ( l’un ou l’autre dans votre exemple du dentiste) Je dis non, la dichotomie existe malgré vos dires, elle est constitutionnelle. Le droit au soins, à la justice, à la sécurité, entrent dans des lignes comptables de coûts mais ne peuvent pas être remis en cause dans nos choix de consommation. La loi prévoit des devoirs civiques qui s’inscrivent dans des budgets et qui ne sont pas pour autant des services de consommation. Le fait qu’un médecin appelle parfois son patient « un client » ne vous donne pas le droit de considérer le devoir de santé comme un acte de consommation courante négociable. Un ce qui concerne la mission de service public reconnue aux cliniques et le rôle joué pas les hôpitaux, je ne vois pas de différence. ( cela ressemble au débat école publique école privée ). Fonctionnaires, vacataires, libéraux, et cliniques privées contribuent ensemble à répondre aux besoins de santé. Les économies de gestion doivent se trouver dans le fonctionnement de ces institutions, dans l’attitude des laboratoires, dans la lutte contre les abus de toutes sortes. La bureaucratie lourde du service public, mais aussi auprès des cliniques qui n’acceptent de soigner lorsque la pathologie est dite peu lucrative. Un cancer, ou un Sida ne rapportent pas aux cliniques et les pateints finissent bien souvent à l’hopital qui met en jeux des soins mulitples. Nous devons lutter contre toute attitude visant à mettre les patients mis en position d’infantilisation, mais il est certain que le chéquier n’empêchera jamais ce processus qui dans votre société où les pauvres deviennent moins que rien. Votre raisonnement est anti-républicain et anti-citoyen. Donc non, la santé n’est surtout pas un produit de consommation.

                                                        Marc Lesigne


                                                        • citoyen citoyen 20 août 2006 14:40

                                                          Cher Lesigne,

                                                          Ne vous méprenez pas, je ne suis pas un farouche partisan du libéralisme à tous crins, bien au contraire ! Quand je dis que la consommation de soins constitue un « acte de consommation » au sens économique, c’est que je ne fais que rapporter ce que je vois.

                                                          Des gens peu fortunés [pas besoin de rentrer dans les criètes de la CMU pour cela] préfèrent s’acheter un portable dernier cri pour eux ou leur enfant que de se soigner. Quand je dis cela, je ne fais que constater. Pourquoi font-ils ce choix ? Parce qu’il est de droit que les dépenses de santé soient prises en charge par l’Etat ? On oublie que nos parents n’ont pas toujours connu cette situation de confort.

                                                          Des gens plus fortunés [pas besoin forcèment de payer l’ISF pour cela] préfèrent payer une opération chirurgicale dit d’esthétique [fesses, seins, ...] à leur fille qui veut faire manequin plutôt déclarer le jardinier qu’ils employent au noir pour éviter de payer des cotisations sociales. Quand je dis cela, je ne fais que constater ce qui se passe autour de moi ;

                                                          Pour ces deux catégories de personnes pourtant différentes, la santé est appréhender comme un acte de consommation. Désolé, mais c’est ainsi.

                                                          Le droit à la santé pour tous, je suis pour. Complétement, vous n’avez pas bien lu ce que j’écris ici ou sur mon blog. Seulement, aucun Etat au monde n’a trouvé de solution satisfaisante pour réussir à financer ces dépenses. Pourquoi ? Parce que la notion de « santé » ou plus justement de « bonne santé » n’existe pas ! C’est une notion illimitée voilà le problème. Ignorer cette difficulté, c’est biaisé la discussion.


                                                        • lesigne 22 août 2006 02:25

                                                          Monsieur sans nom, vous constatez des choses et votre analyse n’a rien à voir avec ce que vous constatez.

                                                          En France les soins sont pour ainsi dire gratuits et chacun, riche ou pauvre peut se faire soigner. ( pour ceux qui ont des ressources, les actes sont payés d’avance pour ceux qui n’en ont pas le réglement des actes se fait directement au médecin.

                                                          Dans notre société : La question de s’acheter un cartable de luxe à la place de dépenser de l’argent pour soigner des enfants ne se pose pas. C’est l’intérêt général, le droit de l’enfant et autres régles qui priment.

                                                          Maintenant l’histoire de votre manequin, ce n’est pas une dépense de santé remboursée par la SS. Le seul lien qu’il y a sont que les intervenants sont faites des médecins avec des outils médicaux.

                                                          Ces 2 extrèmes n’ont finalement rien à voir avec le sujet.

                                                          Le premier cas est le fonctionnement nomal de la santé en France. Soigner avant de se payer des gadgets. Deuxième cas une personne engage avec ses propres deniers des opérations de chirurgie pour changer son look. Ce n’est pas le soin d’une pathologie mais une liberté que chacun peut s’accorder en fonction de ses moyens. Par contre si l’opération de passe mal, l’hopital interviendra et si il y a faute, la clinique et les médecins peuvent être mis en cause puis condamnés à rembourser la SS

                                                          Nous sommes loin du refus de soins ou déni de reconnaissance ?


                                                        • citoyen citoyen 22 août 2006 09:26

                                                          Cher Lesigne, vous avez raison on s’éloigne du sujet, mais c’est le propre de ces discussions. Mais il y a quand même un ou deux liens :

                                                          1. les équipements qui servent pour des actes non remboursés sont la pluapart du temps des équipements fianncés en partie avec des fonds publics, donc avec votre et notre argent ;

                                                          2. la santé n’est qu’en apparence gratuite et égale pour tous. Les études montrent au contraire que les inégalités sociales recoupent des inégalités en matière de santé. (cf. http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/inegalites_cantonales/inegalcanto-plaq.pdf) Or ce sont bien les plus démunis qui subissent les refus de soins ...

                                                          Bien à vous

                                                          PS : si vous souhaitez plus de renseignement sur mon nom, faites un peu de recherche sur le web à partir de mon blog, vous devriez trouver qq infos, l’anonymat est limité sur le net.


                                                        • lesigne 22 août 2006 14:36

                                                          auteur : citoyen Cher Lesigne, vous avez raison on s’éloigne du sujet, mais c’est le propre de ces discussions. Mais il y a quand même un ou deux liens : 1. les équipements qui servent pour des actes non remboursés sont la pluapart du temps des équipements financés en partie avec des fonds publics, donc avec votre et notre argent ;

                                                          2. la santé n’est qu’en apparence gratuite et égale pour tous. Les études montrent au contraire que les inégalités sociales recoupent des inégalités en matière de santé. (cf. http://www.sante.gouv.fr/htm/d... Or ce sont bien les plus démunis qui subissent les refus de soins ...

                                                          Bien à vous

                                                          Réponse :

                                                          1/ Vous voulez insinuer que l’argent public sert à la chirurgie esthétique. Donnez- moi des exemples, nous les publierons sur agoravox. Par contre je peux voir en traumatologie des chirurgiens experts dans le domaine de la chirurgie esthétique intervenir gratuitement et apporter toute leur expertise apprise dans le secteur non-conventionné pour réparer des graves dommages. Les frontières sont difficiles à délimiter, c’est vrai. Mais en général les cliniques non-conventionnées n’utilisent pas de matériel financé par le public pour faire des actes remboursés.

                                                          2/ Oui je lutte aussi contre les inégalités sociales, les refus de soins, et la tentation de créer une médecine à 2 vitesses.

                                                          Enfin, je considère que les dépassements du secteur II ne devrait pas être autorisés, ils favorisent dans nos provinces où les choix sont limités une médecine à deux vitesses.

                                                          Tous les médecins conventionnés doivent facturer les mêmes actes aux mêmes prix, si cela ne leur convient pas ils peuvent exercer librement sans le support financier de la sécurité sociale qu’ils sont bien content de trouver.


                                                          • JLE (---.---.199.198) 15 septembre 2006 12:22

                                                            « La CSMF ne saurait bien évidemment soutenir de telles pratiques qui, si elles sont réelles, doivent naturellement être condamnées. » Incroyable ! Mais c’est sûr que nombre de médecins et praticiens refusent de soigner des malades bénéficiant de la CMU. Rien que dans mon entourage, je compte trois médecins et un chirurgien dentiste qui les envoient balader ! Dans ma ville, plusieurs rues et bâtiment public portent le nom de médecins locaux dont le dévouement et le désintéressement sont restés légendaires : Rue Dr Turcan, Rue Dr Donnadieu, centre Hospitalier Bonnet. je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, une époque ou le serment d’hyppocrate avait encore un sens et où les jeunes médecins ne faisaient pas d’étude de marché pour savoir où s’installer au soleil (surtout quand on sait que nos zones rurales en manquent cruellement). Autre temps, autres moeurs : les médecins n’étaient alors pas encore devenus des hommes d’affaires.

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