Régime alimentaire strict et vie normale font-ils bon ménage ?

Merci à tous pour vos interventions, et vos encouragements !

Musima,

De fait, selon sa profession, il n’est pas toujours facile d’avoir accès à une alimentation équilibrée. Et pas toujours facile de se contenter d’une salade dans un repas d’affaires, par exemple, où les convives prennent un menu de 3 services.

Néanmoins, je pense que l’on trouve de plus en plus de magasins bio(-équitables), et l’information sur internet, si l’on a de bonnes sources, peut aider à former la population aux risques alimentaires, et la guider dans ses choix en améliorant ses connaissances.

Attention, en ce qui concerne les produits laitiers, on généralise trop souvent et trop vite. Il faut tenir compte du fait que les métabolismes des populations à travers le monde diffèrent énormément, et leurs habitudes alimentaires forgées avec le temps les a adaptées à leur alimentation locale. Par exemple, les esquimaux ne mangent jamais de légumes ni de féculents, certaines ethnies africaines consomment du lait de vache comme aliment principal et boivent du sang frais (et sont en pleine forme), et les asiatiques sont bien plus habitués à la consommation de soja (et leur métabolisme y est donc mieux adapté que le nôtre).

Le sujet de l’agriculture est selon moi très délicat, car il doit prendre en compte des éléments antinomiques : Pour favoriser la culture locale (toujours une bonne chose évidemment), il faut limiter en quotas ou taxer les importations de pays à faible main d’œuvre, et ne respectant pas le même cahier des charges que nous (et heureusement que nous l’avons). Cependant, il faut bien se rendre compte également, que tout protectionnisme envers certains pays, d’autre part, provoque la même réaction de fermeture de leurs marchés envers nos exportations. Ce qui pénalise aussi notre économie, et joue en défaveur de l’emploi. Bien sûr, il faudra trouver le juste milieu des échanges équitables. Remarquons simplement qu’une fermeture totale et autarcique, et une hermétisation (mot qui n’existe hélas pas, mais je me comprends  ) de nos frontières, serait dans la balance largement plus défavorable à notre économie, à nos emplois, et à notre pouvoir d’achat, que bénéfique. Le sujet est complexe, et constitutif de beaucoup de contre-intérêts croisés.

Françis,

Au sujet des maladies correliées (  ) à la prise de poids, et aux rapports entre stress, mauvaise alimentation et cancers, il sont le sujet d’autres articles sur mon blog. Vous (ou toute autre personne intéressée) trouverez le lien vers mon blog en bas de mon article, et il y est possible de faire une recherche sur les thèmes qui vous intéressent dans la case « recherche » dans la colonne de droite. Je ne peux hélas pas parler ici de manière trop exhaustive sur chaque sujet, néanmoins extrêmement intéressants.

Vous avez raison, les relations entre le stress, l’alimentation et les cancers sont de plus en plus portées à notre connaissance, et devraient nous aider à améliorer notre quotidien et renforcer notre combat contre ces maladies pernicieuses.

Sébastien,

Merci pour votre intervention. Pas toujours facile non plus de trouver le temps pour certains de se préparer à manger. Mais il faut bien reconnaître que la qualité de vie est trop souvent négligée, et une profession qui ne laisse pas le temps de vivre n’est peut-être pas adéquate pour atteindre nos objectifs principaux (pour la plupart) parfois oubliés : le bonheur de vivre et le plaisir partagé. Ceci est néanmoins plus facile à dire qu’à faire, tant que nous ne serons pas au plein emploi, beaucoup seront contraints par leur travail (parfois aliénant), et certains n’auront tout simplement pas le choix. Pour d’autres, la difficulté n’est parfois que question d’organisation et de volonté, et il est facile de se cacher derrière ses obligations professionnelles, alors qu’il leur est techniquement très faisable de sortir courir une demie heure par jour par exemple. Nous ne sommes pas tous dans le même cas, et nos possibilités ne sont hélas pas toujours les mêmes, ... pas évident.

Pour casser l’engrenage restrictif de nos modes de vie, la priorité est l’emploi, puisque s’il était en quantité suffisante, il permettrait des choix de vie bien plus adaptés à nos besoins personnels, selon nos priorités individuelles, et donnerait la liberté de construire son avenir en toute sécurité, et de prendre le temps de vivre ensemble.

A bientôt, et encore merci,

Frédéric.