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Accueil du site > Actualités > Santé > Un vaccin contre le cancer du col de l’utérus ?

Un vaccin contre le cancer du col de l’utérus ?

Il y a quelques mois, nous avons appris que le « nouveau vaccin contre le cancer du col de l’utérus était enfin en vente ». Il s’agissait déjà là d’un mensonge car il n’existe aucun vaccin contre les cancers, mais cette annonce très racoleuse venait des laboratoires dont le but inavoué est le racolage des profits plutôt que la santé des citoyens.

En vérité, il s’agit d’un vaccin contre le « papilloma virus » car les cancers du col sont parfois dus au HPV (Human Papilloma Virus), ce qui n’est pas la même chose. Le vaccin Gardasil®, fabriqué par manipulation génétique, a été mis au point par le laboratoire Merck, mais il est commercialisé en France par Sanofi Pasteur MSD.

D’après les laboratoires,

« le Gardasil® cible les papillomavirus de types 6, 11, 16 et 18 qui seraient responsables de 70 à 84 % des cas de cancers du col de l’utérus, 70 % des lésions précancéreuses, 50 % des lésions potentiellement précancéreuses du col de l’utérus, 80 % des lésions précancéreuses de la vulve et du vagin et 90 % des verrues génitales. »

Ces chiffres, fournis par le fabricant, ne relèvent d’aucune source indépendante et sont donc sujets à caution. D’autant qu’il existe plus de 30 virus HPV, parmi lesquels 13 sont considérés comme à « haut risque ».

Il est exact qu’il existe une corrélation entre HPV à haut risque et cancer du col, mais 80 % des infections sont asymptomatiques et guérissent sans traitement. Dans ce cas, les lésions intra-épithéliales régressent spontanément, et l’HPV n’est plus détectable dans le col.

La durée moyenne de l’infection localement détectable varie de 6 à 14 mois. Dans les 2 à 4 ans, seulement 15 % à 25 % des lésions cervicales épithéliales de bas grade évoluent vers le haut grade. Nous sommes loin des affirmations alarmantes du fabricant.

En vérité, ce virus est très commun et se retrouve chez 80 % des hommes et des femmes. La plupart d’entre nous ont subi sa présence sans en avoir souffert et n’en sont surtout pas morts. De toute manière, en 2000, le taux de mortalité par cancer du col de l’utérus a été de 3,3 femmes sur 100 000 aux États-Unis et de 4 sur 100 000 en Australie. Nous n’avons pas les chiffres français. Le taux de mortalité augmente avec l’âge, le plus grand nombre se situant entre 75 et 79 ans. Moins de 6 % des décès se produisent chez les femmes de moins de 35 ans.

L’Institut national du cancer des États-Unis estime que la relation directe entre le virus et le cancer n’est pas du tout prouvée. Dans une étude officiellement contrôlée, 67 % des femmes ayant un cancer du col et 43 % de femmes sans cancer étaient positives au test HPV. Ces cancers sont en général observé seulement 20 à 50 ans après l’infection.

Mais nous savons à présent que le cancer est multifactoriel et qu’il dépend aussi bien de l’environnement et du style de vie que de l’hérédité. Les spécialistes estiment que 80 % des cancers sont causés par ce que nous buvons, mangeons, fumons, notre exposition aux radiations ou à des agents carcinogènes.

En 1992, Peter Duesberg et Jody Schwartz, biologistes moléculaires à l’université de Berkeley en Californie, ont fait remarquer que les carcinogènes sont sans doute les responsables de la proliférations des cellules anormales et non le HPV. « Etant donné que les cellules cancéreuses sont plus menacées d’infections que les cellules normales, les virus seraient plutôt les indicateurs que les causes des proliférations anormales. » Ces propos confirment les théories de Béchamp qui affirment que les virus ne sont que des témoins et non les responsables des maladies.

Aussi, comment pouvons-nous croire que le HPV est le principal responsable du cancer du col de l’utérus plutôt que tous les carcinogènes ? En outre, sommes-nous certains que le Gardasil® a été bien étudié et testé avant d’être introduit dans le corps des jeunes filles ?

D’après le AHRP (The Alliance for Human Research Protection), c’est loin d’être le cas. Le vaccin n’a pas fait preuve d’innocuité ni d’efficacité au cours de ses essais cliniques. Certaines questions restent sans réponse. Combien de filles ont-elles participé aux essais et pendant combien de temps ont-elles été suivies ?

Déjà des accidents

Aux États-Unis, d’après le VAERS (National Vaccine Information Center), entre juillet 2006 et janvier 2007, à la suite de l’injection de ce vaccin chez des filles et garçons de 11 à 27 ans, il y a eu 82 rapports d’effets secondaires graves. Ces rapports viennent de 21 États. Plus de 60 % de ces manifestations se sont produites dans les 24 heures suivant la vaccination. Toutes les autres sauf trois sont advenues au cours de la semaine suivante. Parmi ces effets secondaires, il faut citer des névralgies, gastro-entérites, appendicites, inflammations du pelvis, crises d’asthme, spasmes des bronches et arthrite.

Cependant, il ne faut pas oublier que les effets rapportés au Vaers ne représentent, malheureusement, qu’un faible pourcentage des complications survenues car, le 2 juin 1993, la FDA avouait dans Jama qu’une étude du CDC démontrait que : « seulement 1 % des accidents graves » lui étaient rapportés. Le magazine Money de décembre 1996 a bien confirmé cet infime pourcentage.

En outre, le Gardasil® contient 225 µg d’aluminium, et nous connaissons les effets délétères de l’aluminium sur le cerveau.

Aussi, étant donné que le cancer du col de l’utérus est responsable de 1 % des décès par cancer chez les femmes, est-il raisonnable de vacciner les petites filles qui sont loin d’avoir l’âge des rapports sexuels avec un vaccin dont la sécurité et l’efficacité sont contestables ?

« Le vaccin a son efficacité maximale lorsqu’il est donné avant le premier contact avec le virus », a expliqué à l’AFP le Dr Yann Leocmach, du laboratoire Sanofi Pasteur MSD. « Notre recommandation serait de vacciner les jeunes filles entre 11 et 12 ans et de faire un rattrapage pour les 13-26 ans ». Le Dr Leocmach ne connaît évidemment pas la durée de l’efficacité du vaccin, car il n’existe que quatre ans de recul. Il est certain que des rappels seront nécessaires.

Pour le Pr. Patrice Lopes, président de la Société française de gynécologie, la cible prioritaire se situe entre 9 et 13 à 14 ans, même si les parents risquent d’être « réticents à l’idée que l’on parle de rapports sexuels ». À cet âge, il est normal que les parents soient réticents.

D’énormes intérêts financiers

Aux États-Unis, la réponse est claire. Là-bas, le Gardasil® est commercialisé par Merck qui espère retirer au moins 2 milliards de dollars des ventes, surtout s’il devient obligatoire pour l’admission des enfants à l’école comme il en est fortement question aux États-Unis. Il a bien besoin de cette somme pour faire face aux nombreux procès intentés contre l’un de ces autres produit, le Vioxx® et compenser ainsi les pertes dues à ce médicament qui fut qualifié de « remarquable », tout comme ce nouveau vaccin actuel.

Le laboratoire a financé une campagne de promotion très agressive avec l’aide de lobbyistes professionnels et d’une organisation agréée par le gouvernement, Women in Government, un groupe de femmes législateurs.
Déjà, 80 % des États ont demandé que ce vaccin soit exigé par les instances de santé officielles pour l’entrée à l’école, et une vingtaine d’États étudient les modalités de cette obligation.

Le Texas est allé encore plus loin dans le déni de démocratie. Le 2 février 2007, Rick Perry, gouverneur républicain du Texas, a donné l’ordre de vacciner toutes les jeunes filles de plus de 11 ans dans son État, au mépris des lois du Texas, des droits et de l’autorité parentale, et de l’éthique qui concerne une maladie uniquement transmissible par le sexe. Les enfants qui ont été désignés pour payer les dégâts du Vioxx® en sacrifiant leur santé nous rappellent les enfants immolés autrefois au dieux par des civilisations qualifiées de « barbares » par la nôtre.

L’agence Associated Press a signalé que l’un des trois lobbyistes du laboratoire est Mike Toomey, ancien chef de l’équipe de Perry, actuellement dirigée par la républicaine Dianne White Delisi, qui est également responsable de Women in Government. Autrement dit, l’ancien collaborateur du gouverneur travaille actuellement pour Merck, la compagnie pharmaceutique qui a financé la campagne du gouverneur, lequel a profité de son pouvoir dictatorial pour exiger, sans aucun débat public préalable, la vaccination massive de très jeunes filles, avec un produit qui rapportera à Merck des dizaines de millions de dollars. Les compagnies pharmaceutiques sont expertes dans l’art de déguiser leurs profits en initiatives altruistes de santé publiques, et il est probable que peu de gens se rendront compte que Merck gagnera des sommes scandaleuses grâce à ces manigances.

Merck a versé 6 000 dollars au gouverneur Perry pour sa campagne de réélection, mais récoltera environ un milliard de dollars par an pour ses seules ventes aux États-Unis.

Ce qui se produit en ce moment au Texas est une forme de tyrannie médicale, et n’est que le début d’une bataille monumentale entre les droits des citoyens et le contrôle des États.

En France, le Gardasil® est commercialisé au prix conseillé de 145,94 euros la dose - trois doses sont nécessaires - et n’est pas remboursé pour l’instant. Mais vous pouvez faire confiance au laboratoire pour obtenir le remboursement dans un délai « raisonnable ». On parle déjà du premier trimestre 2007, après un examen par la Commission de la Transparence de la Haute Autorité de Santé (HAS).

Toutefois soyons rassurés, car l’Afssaps rappelle que tout effet indésirable grave ou inattendu doit obligatoirement être immédiatement déclaré par les professionnels de santé aux centres de pharmacovigilance, mais nous savons combien les médecins sont réticents pour déclarer tout effet indésirable concernant les vaccins. Il faut espérer que les petites filles ne paieront pas un lourd tribut à ce vaccin à cause de la peur instillée sournoisement chez leur mère, comme ce fut le cas pour le vaccin contre l’hépatite B, lui aussi vaccin génétique.

Sylvie Simon


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20 réactions à cet article    


  • eugène wermelinger eugène wermelinger 20 février 2007 15:52

    Voilà un vaccin de plus qui sauvera - espérons-le - bien des personnes. Il faudra qu’il soit OBLIGATOIRE et remboursé. Au fait dites-moi quelles actions je dois acheter en bourse, car cela me semble un bon filon pour l’avenir. Merci ! (Avis : non je n’ai pas été vacciné contre la connerie LOL)


    • jeffbi (---.---.234.86) 20 février 2007 15:56

      les grands méchants laboratoires qui commercialisent des mseudo- vaccins et de mauvais médicaments dangereux rien que pour faire du profit ....

      Toujours les mêmes propos maquillés sous des arguments scientifiques depuis si longtemps : j’ai un ami agé de 45 ans dont les parents étaient très « anti-vaccin » parce que c’est dangereux et qu’ on nous raconte des histoires et tout et tout .... et il est un des derniers polyomyélitiques de sa génération.

      oui tout médicament est une substance étrangère et si on peut s’en passer tant mieux mais oui aussi , le bilan des stratégies vaccinales mises en place depuis longtemps ne se prète même pas à l’ ombre d’un débat. la polyo la variole ont disparu ou preque de la planète. Allez expliquer aux populations africaines qu’il vaut mieux mourir de la rougeole comme c’est le cas actuellement pour encore 500 000 enfants par an faute de vaccination plutôt que d’ être vacciné et de prendre le risque d’ un accident vaccinal mortel rarissime.

      Même le Vioxx a soulagé une très grande majorité de patients arthritiques avant d’ être retiré du marché. Toute prescription comporte un risque mesuré et c’est l’ analyse du rapport bénéfice risque qui doit guider le prescripteur. Les systèmes de pharmaco-vigilance sont là pour suivre et réagir au cas ou les études extrèmement sévères faites avant la mise sur le marché seraient passées au travers d’ un effet secondaire dangereux. Quant au vaccin contre le HPV, il faut aussi rappeller qu’ il n’ y a pas de cancer du col sans HPV associé, le virus étant retrouvé dans plus de 99 % des cancers du col et qu’ une femme n’ ayant jamais fait d’ infection HPV a un risque quasi nul de développer un cancer du col. Fort heureusement la majorité des femmes rencontrant le HPV en guériront spontanément mais il en est de même pour la coqueluche les oreillons la rougeole .....

      ALors certes ce vaccin ne protège pas contre toutes les formes de virus oncogènes mais c’est un début extrémement prometteur et ce n’est pas l’obscurantisme de ce genre d’ article qui m’empèchera de faire vacciner mes 2 filles. Et croyez moi Mme Simon, j’ en serai beaucoup plus rassuré qu’inquiété.


      • Kiri (---.---.226.206) 24 février 2007 18:37

        Tout à fait d’accord avec vous.

        Quelques chiffres dont je dispose :
        - 99,7 % des cancers du col de l’utérus sont liés à l’HPV
        - Tous les HPV ne dégénèrent pas en cancer du col de l’utérus puisque nous sommes 70 % à être infectés - ou appelés à l’être. mais avec un tel « portage », il est très difficile de ne pas être infecté(e)
        - Le préservatif n’est pas entièrement protecteur puisqu’il suffit d’un simple contact génital pour attrapper le virus ; il n’y a donc pas d’alternative
        - Et enfin précisons que malgré des dépistages précoces en France (où les chiffres sont meilleurs que sur l’ensemble de l’Europe), ce cancer touche 3400 femmes par an
        - ... ET en TUE 1000 par an.(rien qu’en france)
        - Celles qui n’en meurent pas subissent chimiothérapies, chirurgie « délabrante »

        J’aime bien X Files, mais je le préfère à la TV

        Cordialement

        Kiri


      • Laborit 18 septembre 2007 02:29

        Avant de débiter autant d’âneries et d’amalgames sur des sujets que visiblement vous ne maîtrisez pas, prenez la peine de lire quelque peu. Cela soulagerait bien des rédacteurs d’Agoravox d’avoir à souffrir vos lieux communs. De plus votre « commentaire » sur le Vioxx est totalement déplacé. On estime le nombre de victimes du Vioxx à 60,000...une broutille ! Ma mère a du être transportée d’urgence 4h après la première prise. Un merveilleux produit assurément ! Pas l’ombre d’un débat face aux victoires de la vaccination ? Brillant ! Le bras m’en tombent. Obscurantisme ? Informez-vous et cessez d’abord de croire aux promesses des belles brochures des sociétés pharmaceutiques ensuite on en reparlera !

        Laborit


      • (---.---.237.210) 20 février 2007 16:02

        Je suis plutot d’accord avec le fond de l’article, cependant un point de l’argumentation me laisse perplexe. On a d’un cote : « Ces chiffres, fournis par le fabricant, ne relèvent d’aucune source indépendante et sont donc sujets à caution » et de l’autre : « En 1992, Peter Duesberg et Jody Schwartz, (...) ont FAIT REMARQUER que les carcinogènes sont SANS DOUTE les responsables de la proliférations des cellules anormales et non le HPV. (...) Ces propos confirment les THEORIES de Béchamp qui AFFIRMENT que les virus ne sont que des témoins et non les responsables des maladies. » J’ai mis en majuscules les points qui me semblent douteux. Je ne suis pas certains que cette argumentation soit beaucoup plus scientifique que celle du fabricant. Y-a-t-il des etudes avec des conclusions claires sur le sujet et non des theories ? Je sais que dans le domaine de l’oncologie il est tres long et tres difficile d’obtenir des indicateurs clairs sur les causes du developpement d’une tumeur. Mais sans cela toute discussion n’est que polemique...


        • (---.---.155.19) 20 février 2007 21:44

          Ce vaccin est remarquable, il doit être proposé à toutes les mamans des jeunes filles avant les premiers rapports sexuelles (9 à 11 ans), c’est un vaccin anti-cancer qui représente une avancée majeure dans la prévention des cancers du col. Ne pas soutenir cet effort est criminel.


          • Jean-Jacques Mornard (---.---.252.38) 21 février 2007 00:07

            Je suis citoyen belge dont le pays se fait une spécialité des vaccinothérapie et sérothérapie. J’ai fait ma carrière dans ce métier et donne entièrement raison sans aucune réserve à Sylvie Simon.


            • autrepseudo (---.---.110.167) 21 février 2007 07:50

              je pense qu’une seule chose est interessante dans l’article, c’est qu’il n’y a pas de recul pour connaître les effets indésirables. Il y a quand même des décès lié aux cancers du col de l’uterus mais aussi des mutilations : opérations chirurgicales pour soigner ce type de cancer. Si on peut en diminuer l’incidence. C’est à terme qu’il faut voir si il y a un effet bénéfique.


              • Imbert (---.---.15.235) 21 février 2007 11:25

                Félicitations pour votre article.

                Cordialement.

                Georges Alexandre Imbert Président de l’AAAVAM


                • Milla 21 février 2007 18:16

                  @ Sylvie,

                  J’ai suivi l’émission, le vaccin n’est pas en vente,voilà l’info que j’ai entendu, mais possible que depuis il ait eu une nouvelle info !

                  Un vaccin contre le cancer du col de l’utérus. Les chercheurs se penchent actuellement sur la possibilité de prévenir cette forme de cancer par la vaccination. Des essais cliniques ont montré qu’un vaccin pourrait offrir une protection complète contre les virus responsables de 70% des cancers du col de l’utérus.

                  Un vaccin contre le cancer du col de l’utérus pourrait sauver de nombreuses vies.

                  Les compagnies pharmaceutiques GlaxoSmithKline et Merck Sharp & Dohme ont toutes deux développé un vaccin. Ils pourraient être disponible d’ici trois ans.

                  Le vaccin serait administré aux femmes avant l’age des premières relations sexuelles. Les chercheurs pensent que trois injections réalisées sur une période de six mois suffiraient à protéger une femme durant toute sa vie.

                  A long terme, il sera peut être possible d’éradiquer le cancer du col de l’utérus, et d’éliminer les tests de dépistage.

                  En attendant, les femmes de 25 à 65 ans sont invitées à continuer de consulter leur gynécologue tous les 3 à 5 ans, suivant leur age. Milla -))


                  • hello (---.---.237.82) 22 février 2007 19:25

                    Je trouve cette histoire de vaccins totalement abbérante !!

                    Voir mes commentaires liés au cancers : http://debatsanteseb.blog4ever.com/blog/lirarticle-51810-136506.html

                    et ceux liés aux vaccins : http://debatsanteseb.blog4ever.com/blog/lirarticle-51810-126676.html

                    Avec ça, je pense qu’on peut se poser des questions sur la manière de prévenir le cancer avec ces fameux vaccins !!


                    • (---.---.155.19) 24 février 2007 17:15

                      La mise sur le marché de ces vaccins contre les HPV 16 et 18 sont des excellentes nouvelles : 99,7% des cancers du col de l’utérus contiennent de l’ADN de Papillomavirus humain. Les Papillomavirus de type 16 et 18 sont responsables, en Europe, d’environ 74% des cancers du col de l’utérus. Avec le vaccin contre l’hépatite B, on dispose deux vaccins qui vont réellement avoir un impact sur l’incidence des cancers. Bienvenue au Gardasil et au Cervarix.


                      • tristan1205 (---.---.129.75) 26 février 2007 21:58

                        ma fille en est décédée à 28 ans,avec le plein désir de vivre et d’espérer créer une famille.Trop tard le vaccin,hélas..


                        • Jacques (---.---.110.3) 1er mars 2007 12:56

                          Compte tenu des incertitudes sur la durée de la protection on va passer son temps à vacciner et revacciner. D’autant que comme le vaccin ne protège pas contre toutes les souches de virus, celles que ne reconnait pas le vaccin vont se diffuser rapidement ce qui va être l’occasion de revacciner avec une nouvelle formule du vaccin et ainsi de suite ! D’autant que comme l’explique Sylvie Simon le pic de mortalité cancéreuse est chez la personne âgée. Une vrai mine d’or... Comme certains je regrette que SS veuille parfois trop prouver ce qui nuit finalement pas mal à la démonstration. On aimerait avoir les références de ses sources, même si j’ai pu vérifier par mes propres recherches certaines d’entre elles.


                          • encrenaz (---.---.77.100) 1er mars 2007 13:50

                            • Marion (---.---.172.106) 8 mars 2007 21:24

                              Ne pensez vous pas Sylvie être un peu trop catégorique dans vos propos et, finnalement tomber dans l’excès inverse ? Bref, mon commentaire n’aura d’intérêt que celui de proposer le rapport du ministère de la santé sur ce vaccin, source que l’on peut, je l’espère, considérer comme sûre et qui eclaircira peut être certains points.

                              http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/cshpf/a_mt_051206_anti_papillomavirus .pdf


                              • alain billing (---.---.160.18) 24 mars 2007 20:13

                                Bien documenté quoique excessif car la vaccination HPV reste une probable avancée qui doit faire ses preuves au long terme ce qui est loin d’être le cas et n’est nié par aucun professionel sérieux. Rappelons que la mortalité par cancer invasif du col de l’utérus survient chez des femmes qui n’ont pas bénéficié d’un dépistage régulier par le frotis de « Papa » soit chez le médecin généraliste soit chez le gynécologue. Ce frottis malgré ses faiblesses reste le moyen de prévention le plus ancien et le plus efficace contre un cancer particulier celui du col, multifactoriel bien sûr ; moyen qui en a permis la diminution drastique unique à ma connaissance dans l’histoire de l’humanité. Soyons positifs en tentons intelligement l’association des deux tant que nous avons des dépisteurs gynécologues et pathologistes en France (espèce en voie de disparition programmée comme chacun sait).


                                • Jackie H amatchi 14 avril 2007 11:27

                                  Ce qu’il est bon de retenir, en dehors de toute considération scientifique, c’est déjà l’arnaque qui consiste à présenter ce vaccin comme un vaccin anti-cancer.

                                  Il y a une vingtaine d’années, on nous a déjà présenté le vaccin anti-hépatite B en ces termes, alors que la proportion de cancers hépatiques authentiquement liés au virus est infime.

                                  Dans le cas du papillomavirus (dont seules quelques souches sont ciblées par le Gardasil®... avec quelle efficacité ?), je pense que l’escroquerie est du même ordre.

                                  Quant à l’innocuité à long terme, nous verrons... smiley


                                  • Ghirlandaio 28 octobre 2007 18:17

                                    La venue de ce vaccin (enfin deux vaccins) est une excellente nouvelle, une arme capable de faire chuter le nombre de cancers du col de l’utérus qui est une pathologie lourde, de la femme jeune et qui reste trop fréquent. Le Comité Technique des Vaccins ne s’y est pas trompé et rembourse le Gardasil systématiquement. Si les HPV 16 et 18 sont des oncogènes reconnus, le 6 et le 11 provoquent des condylomes disgracieux très handicapants sur le plan psycho-affectifs. Soutien total à ce vaccin, à proposer systématiquement à la consultation dès l’age de 14 ans avec rattrapage possible jusque 23 ans. Utilisable également dans les 12 mois après le premier rapport sexuel.


                                    • Passager 120 Mathias 29 janvier 2008 16:44

                                      Les jeunes filles mortes se multiplient avec ce merveilleux vaccin. Voici un article très interessant qui commence à compter les cadavres sur le site Backchich info :

                                      http://www.backchich.info/article2473.html

                                      Risquer la vie de ses enfants sur une maladie hypothétique... essayez au plus vite "gardasil" !!! en plus c’est remboursé par Xavier Bertrand. Alors merci qui ?

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