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Accueil du site > Actualités > Société > « 1336 », ou le renouveau des « Fralib »

« 1336 », ou le renouveau des « Fralib »

Après 40 mois de lutte et de nombreuses actions pour protéger leur emploi et leur outil de travail, les anciens salariés de Fralib, filiale du groupe néerlandais Unilever, ont réussi leur pari : monter une Société coopérative ouvrière. Depuis le 25 septembre 2015, ils distribuent leur propre production de thés et d’infusions...

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La gamme des thés et infusions « 1336 » (photo Boris Horvat / AFP)

Le 28 septembre 2010, le ciel tombait sur la tête des ouvrières et des ouvriers de Fralib, entreprise productrice des marques de thé et d’infusions Lipton et L’Éléphant : le géant néerlandais de l’agro-alimentaire Unilever, venait d’annoncer la fermeture définitive du site de Gémenos (Bouches-du-Rhône). Objectif : délocaliser l’activité en Belgique et en Pologne afin de réduire le nombre de sites industriels en vue d’optimiser les profits et de mieux rémunérer les actionnaires du groupe.

Conséquence de cette décision : la suppression de 182 emplois sur le site provençal, dont une cinquantaine de postes tenus par des salariés déjà délocalisés d’une usine normande du groupe en 1998 ! Inacceptable dans un contexte de chômage important de la part d’une entreprise parfaitement rentable, et a fortiori d’un groupe aux juteux profits planétaires. Une décision d’autant moins acceptable que la marque L’Éléphant – née à Marseille en 1892 – était destinée au seul marché français ! Comble de l’indécence, le groupe Unilever allait réaliser cette année-là un chiffre d’affaires de plus de 44 milliards d’euros et dégager un bénéfice de près de 5 milliards d’euros !

La destruction de 182 emplois allait-elle être entérinée sans grande opposition par un personnel fataliste, appelé à accepter sans sourciller la prime de licenciement accordée par l’entreprise ? C’était compter sans la volonté de survie de l’unité de production par les salariés de Gémenos. Très vite, ces ouvrières et ces ouvriers courageux sont devenus « les Fralib » : des héros symboliques d’une lutte contre les pratiques déshumanisées d’un patronat cynique, soucieux des seuls intérêts de ses dirigeants et actionnaires, dans une totale indifférence au sort des familles menacées de précarité.

Entre l’occupation de l’usine dès le 2 septembre 2011 – avec surveillance constante des machines pour prévenir toute tentative de déménagement – et les actions externes, notamment auprès des autorités et sur les sites de la grande distribution, les Fralib n’ont jamais cédé au découragement, malgré la puissance du groupe néerlandais et les inévitables moments de doute induits par cette lutte disproportionnée du pot de terre contre le pot de fer. Dans le même temps, les patrons du groupe Unilever ont dû faire face à une détermination sans faille au plan administratif : par trois fois, les Plans de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) présentés par la Direction ont été rejetés par la Justice française.

À aucun moment, les salariés de Fralib, regroupés sous la bannière d’une intersyndicale CGT-CGC, n’ont cru pouvoir amener Unilever à renoncer totalement à son projet de délocalisation. L’objectif des Fralib n’était pas là : de manière plus pragmatique, il consistait à obtenir des dirigeants du groupe la cession de la marque L’Éléphant dans le cadre d’un projet de reprise de l’activité à Gémenos.

Malgré la pugnacité des négociateurs, il n’a pas été possible de garder la marque. Dès lors, fallait-il jeter l’éponge et abandonner tout projet de pérennisation d’une production locale de thés et infusions ? C’eût été compter sans la remarquable opiniâtreté des salariés de Fralib. Certes, la majorité d’entre eux a choisi de partir au fil des différentes étapes du conflit après avoir reçu les indemnisations de licenciement proposées par Unilever. Mais les autres ont résisté en optant pour un pari a priori très risqué : reprendre à leur compte l’activité de production dans le cadre d’une Société coopérative de production en mutualisant les sommes perçues du groupe néerlandais.

 

3 ans et 124 jours de lutte 

Le lundi 26 mai 2014 au matin, Unilever signait l’accord de fin du conflit. Au terme d’un âpre combat social de 1336 jours, la multinationale cédait quasiment sur tous les points : 1) outre les indemnités légales de préjudice, elle octroyait 100 000 euros à chacun des 76 salariés encore en lutte ; 2) elle acceptait de vendre les machines – d’une valeur d’environ 7 millions – pour 1 euro symbolique ; 3) elle s’engageait à remettre en état l’outil de production ; 4) elle versait une provision de 1,5 million d’euros en vue d’alimenter le fonds de roulement de la SCOP.

Au total, Unilever a lâché 19,3 millions d’euros en versements divers ou en cession de valeurs comptables industrielles. Une goutte d’eau dans l’océan des profits du groupe. Mais une somme sans laquelle la Société coopérative de production n’aurait pu se développer. Encore fallait-il finaliser le projet et s’assurer de la mutualisation des indemnités afin de constituer le capital de l’entreprise. Tout cela a demandé du temps, des efforts, de la volonté et de l’imagination. Mais il était écrit que la détermination l’emporterait sur les obstacles...

C’est ainsi que le mardi 26 mai 2015, un an jour pour jour après la capitulation d’Unilever, les 57 fondateurs de SCOP-TI (Société coopérative ouvrière provençale de thés et infusions) présentaient aux médias les deux marques de l’entreprise : « 1336 », en hommage à la longue lutte des ex-Fralib, et « Scop-TI », l’une destinée aux différentes enseignes de la grande distribution, l’autre aux magasins bio (Biocoop, Naturalia, La Vie Claire) et lieux de vente alternatifs. Après les actionnaires, place aux « sociétaires ouvriers » !  

Place également à une réforme spectaculaire de la grille des salaires. Réunis en Assemblée Générale, les 57 sociétaires ont acté la mise en place d’une grille hiérarchique simplifiée de trois catégories de personnel (cadres, agent de maîtrises, opérateurs), mais surtout un écart des rémunérations allant de 1 à 1,3 alors qu’il dépassait les 1 à 200 au sein du groupe Unilever !

C’est dans ce cadre administratif inédit pour le personnel de la toute neuve SCOP-TI que la production a été mise en route en revenant à une aromatisation naturelle des infusions abandonnée naguère par Fralib. Autre point important : SCOP-TI s’est engagée à privilégier les fournisseurs régionaux de matière première en les rémunérant au-dessus des prix du marché dans le cadre d’une relation commerciale équitable.

Le vendredi 25 septembre 2015, les premiers sachets issus de l’usine SCOP-TI de Gémenos étaient proposés à la dégustation et mis en vente dans l’hypermarché d’Aubagne. Progressivement, ils ont été mis en rayon dans les différentes enseignes de la distribution locale, puis dans les régions voisines. À terme, c’est l’ensemble du marché français de la grande distribution et des franchises bio qui est visé par les sociétaires de l’entreprise. Et l’on se prend à souhaiter que nos compatriotes amateurs de thés et d’infusions deviennent des inconditionnels des produits référencés SCOP-TI. Pas seulement par solidarité citoyenne, mais également par reconnaissance de la qualité des thés et infusions de la marque. À cet égard, aucun doute : les consommateurs plébiscitent la marque sur le web. Il est même probable que la plupart d’entre eux ont adopté la devise apposée par les sociétaires de SCOP-TI sur les paquets d’infusions : 1336 : « Éveille les consciences, réveille les papilles » !

Au-delà de l’aspect gustatif, le mot de la fin revient à Gérard Cazorla, président de la SCOP-TI. Lors d’une interview au micro de France-Info, il a déclaré ceci : « On a éliminé ce qui est nuisible dans nos sociétés, la rémunération des actionnaires […] On n’a pas besoin de rémunérer des gens qui décident de notre mort du jour au lendemain. » Puisse cette forte parole être méditée partout sur le territoire de notre pays !

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Gérard Cazorla, président de la Scop (photo France-Info)

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Des sociétaires de SCOP-TI (photo Ulule.com)


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93 réactions à cet article    


  • Le p’tit Charles 11 février 2016 08:40

    Que c’est bon d’être Français et non Européen pour ne pas céder aux lubies de Bruxelles... !


    • Fergus Fergus 11 février 2016 09:21

      Bonjour, Le p’tit Charles

      Il y aura certainement près de 3000 SCOP en France en fin d’année 2016. Mais il en existe également dans d’autres pays.

      L’Union Européenne n’a rien à voir dans la création et la vie des SCOP dans la mesure ou ces sociétés, gérées dans le cadre d’un modèle participatif par le personnel, ne sont pas moins des entreprises de droit commun, le plus souvent des SA ou SARL, parfois des SAS.


    • Le p’tit Charles 11 février 2016 09:47

      @Fergus...Plus de 80% des lois viennent de Bruxelles il me semble..et les sociétés qui ferment un peu partout en zone Euro (comme en France) sont sous les dictats de Bruxelles ce qui permet aux SCOOP d’exister, car si elles ne fermaient pas, vos scoop n’existeraient pas il me semble..mais grâce à l’incompétence de Bruxelles elles existent il me semble.. ?


    • Le p’tit Charles 11 février 2016 09:50

      @Le p’tit Charles... J’ai oublié de dire que malgré les scoop, le nombre de chômeurs ne cesse d’augmenter..bizarre non..ou enfumage de certain.. ?


    • Fergus Fergus 11 février 2016 10:00

      @ Le p’tit Charles

      Vous avez, me semble-t-il, une vision faussée du monde des entreprises : L’UE n’interdit ou n’impose aucune des formes de société qui existent en France.

      Et l’UE n’impose pas non plus des règles fiscales communes. Faut-il plus d’UE sur le plan fiscal pour mettre un coup d’arrêt aux pratiques de dumping existant ici et là ? A chacun de se faire son opinion.


    • Le p’tit Charles 11 février 2016 11:10

      @Fergus...On croit rêver..mais venant de vous ce n’est pas une grosse surprise.. !


    • Fergus Fergus 11 février 2016 11:16

      @ Le p’tit Charles

       ????


    • Doume65 11 février 2016 12:11

      @Le p’tit Charles
      « vos scoop n’existeraient pas il me semble »
      Le scoop, il est dans cette phrase ! smiley


    • Le p’tit Charles 11 février 2016 12:57

      @Fergus...Toute la politique de la France (économique et sociale) est faîte en fonction de son appartenance à l’UE (comme tous les autres pays de l’UE), et doit respecter les normes de Bruxelles..Sinon expliquez moi ce que nous faisons dans l’UE et pourquoi Bruxelles nous retoque tout le temps.. ?


    • tonimarus45 11 février 2016 18:17

      @Fergus— Egranigne t’on ’CETTE EUOPE’ et malgre l’evidence des propos de petit charles et de bien d’autres vous voila qui montez au creneau, l’europe pas responsable ???Prend t’elle des mesures pour s’opposer a ces delocalisations «  »scelerates" ????(( scelerates en ce qu’elles faisaient des benefices importants et pour les autres raisons que vous avez invoquees))


    • Fergus Fergus 11 février 2016 19:00

      Bonsoir, tonimarus45

      « Prend t’elle des mesures pour s’opposer a ces délocalisations « scélérates » ???? »

      Non, hélas ! Et je le regrette tout autant que vous. Mais dans quel cadre agir ? Comment empêcher des entreprises d’aller voir ailleurs si l’herbe est meilleure, autrement dit si les profits ne sont pas plus importants ? Deux solutions à cette question : soit la sortie de l’UE et la fermeture des frontières ; soit un pas en avant vers une harmonisation des droits sociaux et fiscaux dans l’Union qui réduira à néant les tentations de dumping.

      Considérant que la première solution serait une catastrophe dans le contexte économique mondialisé qui, dans l’avenir, n’offrira de chances d’exister qu’aux blocs de taille suffisamment importante pour résister à la concurrence, c’est vers la deuxième option que va mon choix. Du moins en principe, car pour déboucher sur l’UE de mes attentes, il faudrait à l’évidence évacuer la clique libérale dominante au Conseil européen dans les instances de son bras armé, la Commission.

      Qui plus est, impossible de progresser efficacement à 28. D’où la probabilité de mise en place dans un avenir plus ou moins proche d’une entité européenne plus étroite au sein de l’UE, autour du noyau historique des 6 membres fondateurs...


    • tonimarus45 11 février 2016 19:54

      @Fergus—’’’Non, hélas ! Et je le regrette tout autant que vous. Mais dans quel cadre agir ?’’’dites vous mais c’est aux institutions europpeennes a savoir dans quel cadre il faut agir ;mais malheuresement ce n’est pas a cette europe liberale et meme ultra liberale qui le fera,,,Alors essayez de reflechir et vous verrez la solution, compte tenu que CETTE EUROPE ne voudras jamais se reformer


    • Legestr glaz Ar zen 12 février 2016 15:11

      @Fergus

      Ni fiscales, ni salariales, ni sociales ! L’U.E a été pensée de cette façon, par des armées de juristes, de haut niveau, aux cours de nombreuses années, traité après traité. Personne aujourd’hui n’est plus en mesure de changer le TUE et le TFUE, qui ont regroupé en deux entités tous les traités précédents. L’article 48 du TUE requiert l’unanimité des 28 membres pour changer la moindre virgule de ces traités. En ce qui concerne les règles fiscales, le Luxembourg, les Pays Bas ou encore l’Irlande, ne voudront jamais rejoindre l’avis de la France. En ce qui concerne les règles sociales et salariales, les pays de l’Est profitent à fond du fossé qui les sépare dans ce domaine d’autres pays, comme la France (SMIC roumain 175€ mensuel). Ces pays ne seront jamais d’accords pour se mettre au niveau de la France, par exemple. Les multinationales, en localisant leurs unités de production dans les pays à bas coût de salaire et aux prélèvement sociaux minimes, tout en implantant leur siège social dans les pays les mieux disant du point de vue fiscal, retirent les marrons du feu. Ils augmentent leur marge et réduisent les dépenses pour le plus grand bonheur des actionnaires. Alors plus d’Europe, c’est à dire plus d’Union européenne, cela se passerait comment, à la demande de qui, puisque c’est le dumping fiscal, salarial et social qui a été mûrement réfléchi par le législateur européen, que c’est ce modèle qui a prévalu pour augmenter encore plus les bénéfices. Qu’imaginer un seul instant que cela n’a pas été voulu c’est insulter des juristes grandement qualifiés. Le stratagème a été mûrement réfléchi. Les pays sont dans la nasse, pris au piège, hormis ceux dont les structures industrielles et économiques correspondaient preque exactement au modèle aujourd’hui construit.

      Les Scop oui, de belles structures, à développer tant que l’on peut.


    • Fergus Fergus 12 février 2016 16:13

      Bonjour, Ar zen

      Concernant l’Europe, je suis nettement moins pessimiste que vous : l’UE évoluera parce qu’elle y sera contrainte, sauf à risquer de disparaitre, ce que redoutent TOUS les membres de l’Union.

      Dès lors, l’unanimité des traités volera en éclats par la force des choses. Certes, ce ne sera pas pour bâtir une Europe sociale, mais pour assouplir des règles paralysantes qui ne cessent de faire monter l’hostilité des peuples. On devrait donc aller, tôt ou tard, vers une convergence nécessaire, et le plus tôt sera le mieux pour faire face aux enjeux environnementaux et démographiques. Je mise sur 10 à 20 ans pour voir les débuts d’une réforme, mais si la sagesse l’emporte, le processus pourrait aller plus vite.

      A cet égard, je vous invite à voir comment a évolué le secret bancaire en Suisse. Certes, il reste encore beaucoup à faire pour aller, dans ce pays et quelques autres au sein même de l’Europe, vers une réelle transparence. Mais des progrès tangibles et spectaculaires ont été accomplis alors que, alors sur la base des rapports entre états, c’était considéré comme impossible il y a de cela moins de 20 ans.

      Nous sommes d’accord sur au moins un point : les SCOP !


    • Legestr glaz Ar zen 12 février 2016 19:45

      @Fergus

      J’y pense, je ne vous ai pas remercié pour votre article. Alors c’est le moment de le faire. Des réussites comme celle objet de votre article, il faut espérer ardemment qu’elle aille loin et que l’expérience se renouvelle.

      En ce qui concerne l’U.E, ce qui me chagrine le plus, c’est qu’elle s’est montée sur une propagande éhontée. Nous trouvons sur internet de nombreuses vidéos de personnalités très diverses qui indiquent, dans les années 90 voire 2000, que l’Union européenne sera le plein emploi, la croissance, une marché ouvert, la paix. Nous avons le recul suffisant pour nous rendre compte que cette propagande était une sacrée fumisterie. Il ne s’est rien produit de tout cela. Au contraire, la France s’est désindustrialisée à la vitesse grand V, les délocalisations ont été bon train. Depuis le traité de Lisbonne les choses s’accélèrent encore.

      Alors, très objectivement, et j’ai cherché vraiment cherché, je me suis posé la question de savoir qu’elle était l’intérêt de la France à être associée, avec les même règles écononomiques, avec 27 autres pays ? Parce que la France, en dehors de l’UE, peut toujours passer des traités internationaux, bi-latéraux, multi-latéraux et construire des coopérations internationales avec qui elle le souhaite. Alors pourquoi l’UE ? Le grand mensonge c’est de dire que c’est pour faire contrepoids aux grandes puissances que sont les USA, la Russie, la Chine. Mais c’est encore un sacré mensonge. Pourquoi ? Parce que les entreprises de l’UE, les multinationales de l’UE, les grands groupes de l’UE, ne s’associent pas entre eux pour contrecarrer les mutinationales des autres grandes puissances. Je ne vais pas donner ici les exemples mais ils sont nombreux. Je cite Renault. Ce groupe s’est associé avec le Japonais Nissan pour faire être plus fort tandis que le groupe Daimler s’est associé avec un autre Japonais Mitsubishi pour être aussi plus fort. Cela n’a aucun sens. Aucune règle européenne n’envisage que des groupes de l’U.E doivent s’associer entre eux. Ils sont totalement libres de faire ce qu’ils veulent, comme ils le veulent.

      Il n’y a d’ailleurs pas d’exemple de réussite de groupes industriels de l’UE qui se seraient associés pour faire concurrence à un groupe US ou Russe ou Chinois. Mais à force de le répéter le pauvre peuple a fini pour y croire. Mais si on l’interroge il est incapable de dire pourquoi il faut s’associer avec les même règles économiques avec 27 autres pays et énoncer les bénéfices, réciproques, de cette affaire. C’est une très belle manipulation.

      Par conséquent Fergus, trouvez moi une ou deux raisons, tangibles, qui font que l’Union européenne est une bonne idée. Moi, j’en connais strictement aucune. Tout ce que je vois c’est la désolation et la destruction organisée de l’industrie française, de l’industrice textile, de l’industrie automobile. Alstom, joyau français, vient d’être racheté par un groupe Américain. Le groupe Lafarge a été vendu à un groupe Suisse. Nous parlons ici de deux groupes du CAC 40 et ceci en 2015 ! C’est totalement dingue de penser que nous essayons de faire le poids alors que nous partons totalement à la dérive. L’U.E n’a pas servi du tout la France et, bien au contraire, la conduit vers la ruine. 2ème à l’IDH en 1995, notre pays a regressé à la 22ème place ! Pourquoi faudrait-il qu’une commission européenne, des commissaires européens soient plus compétents que des élus et des ministres français ? Pourquoi les règles qui conduisaient la France étaient-elles plus mauvaises que celles que nous impose l’UE ? C’est une grande curiosité et nous voyons les résultats !

      Par ailleurs, lorsque l’on sait qu’il n’y a, sciemment, aucune harmonisation fiscale, salariale ou sociale, c’est « open bar » pour les multinationales. Effectivement, de leur point de vue, l’UE c’est une véritable réussite. Regardez un peu comment fonctionne une multinationale comme Unilever.

      Je vous demande, avec la plus grande sincérité de me dire en quoi l’UE est une chance pour la France. Dîtes le moi parce que je ne comprends pas votre position.


    • Fergus Fergus 12 février 2016 19:56

      @ Ar zen

      « en quoi l’UE est une chance pour la France. »

      L’UE est une chance pour tous les pays d’Europe eu égard à leur grande proximité culturelle.

      Le problème est que l’économie libérale, appuyée sur la prédominance des intérêts commerciaux, a pris le pas sur cette proximité culturelle et sur les progrès sociaux qui auraient dû être les principaux moteurs de l’Union Européenne telle qu’elle a jadis été rêvée par Hugo et telle que je la souhaite encore pour les années à venir.

      Je suis fier d’être français, et je veux pouvoir un jour être aussi fier d’être européen, eu égard à la grande proximité que je ressens avec nos voisins.

      Mais ce n’est pas gagné... smiley


    • Trelawney 11 février 2016 09:09

      1336 c’est pas mal trouvé comme marque. C’est facile à retenir, ca parle des bouche du Rhône et c’est symbolique. Reste plus qu’à relayer cela dans les médias pour en faire un succès commercial

      Bienvenu à toutes ces personnes qui vont gouter aux joies de l’entreprise, car dans une entreprises qui n’est pas affiliée à un groupe financier et même quand c’est la crise, il y a plus de joie que de souffrance


      • Fergus Fergus 11 février 2016 09:29

        Bonjour, Trelawney

        « 1336 », c’est le nombre de jours de lutte, mais cela commence effectivement par 13, numéro du département où est implantée l’usine de SCOP-TI.

        « Reste plus qu’à relayer cela dans les médias pour en faire un succès commercial »

        D’où l’intérêt de cet article (à un niveau modeste), au delà de la narration d’une lutte sociale particulièrement emblématique et qui force le respect.

        « Bienvenue à toutes ces personnes qui vont gouter aux joies de l’entreprise »

        Certes, gérer une entreprise est une responsabilité pas évidente, eu égard à la complexité des procédures administratives et fiscales. Pour autant, il se crée environ 250 Scop par an, et le nombre des entreprises de ce type ne cesse d’augmenter. Cela semble être un bon indicateur de la viabilité de cette formule entrepreneuriale.

         


      • amiaplacidus amiaplacidus 11 février 2016 11:24

        @Fergus

        Pouvez-vous aller plus loin et donner les références pour acheter ces infusions ?
        Je bois plus d’un litre et demi par jour d’infusions diverses alors, je suis très intéressé.


      • Fergus Fergus 11 février 2016 11:38

        Bonjour, amiaplacidus

        On ne sont pas encore référencées partout dans la grande distribution (à ma connaissance, elles sont absentes des hypermarchés Leclerc), mais on peut les trouver sur le site web de maxicoffe.


      • Trelawney 11 février 2016 12:41

        @amiaplacidus
        http://www.maxicoffee.com/

        Si votre magasin n’en vend pas


      • alinea alinea 12 février 2016 14:47

        @Trelawney
        Bouches du Rhône, et Front Populaire !!


      • Fergus Fergus 12 février 2016 15:55

        Bonjour, alinea

        Bien vu !


      • Michel DROUET Michel DROUET 11 février 2016 09:59

        Bonjour Fergus et merci pour cet article

        On ne peut qu’être admiratifs devant le combat mené et en même temps toujours se rappeler que l’avidité de quelques actionnaires est souvent à l’origine de licenciements de milliers de salariés et de leur déclassement social.


        • Fergus Fergus 11 février 2016 10:02

          Bonjour, Michel DROUET

          Merci à vous pour ce commentaire. « L’avidité » des actionnaires est en effet devenu la plaie majeure du monde du travail, avec toutes les difficultés sociales, voire les drames, que cela peut engendrer.


        • Doume65 11 février 2016 12:14

          « le pari a priori très risqué : reprendre à leur compte l’activité de production dans le cadre d’une Société coopérative de production en mutualisant les sommes perçues du groupe néerlandais. »

          Plus que risqué ! Comment une entreprise pourrait fonctionner sans au moins un dirigeant payé 200 fois ses employés et sans actionnaires à rétribuer ?

          Ces doux rêveurs devraient s’informer sur Le Monde pour savoir que c’est im-po-ssi-ble !


          • Fergus Fergus 11 février 2016 12:42

            Bonjour, Doume65

            Eh oui, c’est ce que le patronat et ses relais dans la politique et les médias voudraient faire croire au peuple.

            C’est pourquoi les expériences comme celle de SCOP-TI doivent être médiatisées et suivies sur les réseaux sociaux et les sites d’information alternatifs. C’est l’objectif de cet article.


          • Musardin Musardin 11 février 2016 12:23

            C’est marrant aucune réaction des deux fachos de service Rocla et Spartacus...

            En tant que voisin, amateur de thé et militant j’ai suivi leur combat et participé à plusieurs manifs et meetings avec eux.

            Ils ont été admirables de courage et d’intelligence.


            • foufouille foufouille 11 février 2016 12:29

              @Musardin
              crassus range son duvet dans les toilettes de son aéroport. rocla est occupé à faire cuire les os de son dixième de poulet datant de dimanche.


            • Fergus Fergus 11 février 2016 12:44

              Bonjour, Musardin

              Merci pour ce témoignage de participation au soutien des ex-Fralib dans leur lutte.

              « Ils ont été admirables de courage et d’intelligence » Absolument !


            • tonimarus45 11 février 2016 18:23

              @Musardin— me contentant d’appeler ces deux «  »tartufes«  » des ’dechets d’humanite’ je n’avais pas ose aller jusqu’a « facho » ??mais vous avez raison « fachos » et de la pire espece.En lisant leurs posts indignes si il en est, je me demande qu’elle aurait ete leur attitude si ils avaient vecus a une periode particulierement sombre de notre histoire ????


            • tonimarus45 11 février 2016 18:31

              @Musardin- ça y est ce que vous appelez les« fachos » sont arrives avec surprise avec « rocla »« faux cul de chez faux cul » (et certains s’y laissent prendre) et « spartacus » pareil a d’habitude


            • BOBW BOBW 12 février 2016 09:43

              @foufouille : Tiens ,Rocla se farcit des « poulets » dans les manifs ??? smiley


            • Gillesdd Gillesdd 11 février 2016 12:37
              Les chiffres 2015 ne sont pas encore connus, mais fin 2014 il y avait
              2222 scops et 408 scics pour respectivenment 47500 et 3300 salariés.
              La plus importante est ACOME 1435 salariés et 405M€ de CA consolidé (58% à l’export).
              Le libéralisme n’est pas la seule solution.
              Le plus dur est de convaincre une majorité de personnes de se prendre en main.


              • Fergus Fergus 11 février 2016 12:48

                Bonjour, Gillesdd

                Merci pour ces informations. J’ai lu quelque part que le nombre des SCOP aurait dépassé les 2600 fin 2015, mais je n’ai pas mémorisé le site.

                A suivre, avec beaucoup d’intérêt car la structure d’entreprise dominante qui privilégie de manière écœurante l’actionnariat au salariat n’est plus supportable.


              • foufouille foufouille 11 février 2016 13:00

                ça a pas l’air trop cher pour des thés en sachets. espérons qu’ils vendront en direct sur internet.


                • Trelawney 11 février 2016 13:28

                  @foufouille
                  Ma grand mère me disait toujours : « On n’a pas les moyens d’acheter bon marché ». C’était une personne pleine de sagesse. Que cela puisse vous servir


                • foufouille foufouille 11 février 2016 13:48

                  @Trelawney
                  son budget ne devait pas être très limité. c’est le meilleur moyen de se retrouver dans la merde au bout de quelques années de galère. pas mal de gens refusant de s’adapter se retrouvent presque SDF. en plus, cela permet de te payer des extras et de ne pas mendier aux restos du coeur


                • Trelawney 11 février 2016 14:10

                  @foufouille
                  son budget ne devait pas être très limité

                  C’était le budget d’une femme seule qui travaillait dans une filature à Roubaix (ils avaient peut être beaucoup d’avantages, mais j’en doute).

                  Tous les 5 ans j’achète une paire de chaussure Paraboot fabriqué à Roman en France (300 euro quand c’est en solde) et je porte encore celle d’il y a 30 ans. Ce qui me fait un budget chaussure de 60 euro par an. Peut être achetez vous des chaussures à pas cher fabriquées en Chine, mais ne venez pas vous plaindre lorsqu’on délocalise. Et ne venez surtout pas dire que c’est plus économique et que vous n’avez pas les moyens de faire autrement.

                  C’est cela : « ne pas avoir les moyens d’acheter bon marché » et ça vaut pour pas mal de produits à commencé par le thé


                • foufouille foufouille 11 février 2016 14:29

                  @Trelawney
                  c’est pas le même budget ni la même époque et moins ma situation.
                  mes chaussures me dure dix ans, 43 en promo à 50%. c’est un des truc que je n’achète pas d’occase.
                  j’ai aussi acheté une paire de boots à 300 en 2002 avec le RSA mais en rognant sur tout, chauffage compris. le médecin n’est pas gratuit, le reste non plus. quand ton logement devient pourri, il faut bien déménager.
                  ne parle pas d’une vie de sans dents que tu ne connais pas.
                  des tas de gens se retrouvent effectivement dans une grosse merde car ils ont voulu continuer à vivre comme tout le monde en étant malade ou au chômage. c’est pour àa qu’ils se retrouvent à demander des tas d’aides, mendier ou SDF.
                  donc, tu dois faire des choix dans ton budget et c’est obligatoire. en 2016 et pas en 50.


                • foufouille foufouille 11 février 2016 14:30

                  @Trelawney
                  « Et ne venez surtout pas dire que c’est plus économique et que vous n’avez pas les moyens de faire autrement. »
                  typique du bourgeois qui est dans sa bulle.


                • amiaplacidus amiaplacidus 11 février 2016 16:46

                  @foufouille qui dit : « ...son budget ne devait pas être très limité. ... ».

                  Ma grand-mère disait à peu près la même chose : je suis trop pauvre pour acheter bon marché« , ou : »je suis trop pauvre pour acheter à crédit".

                  Et son budget était, sans doute, plus que limité. Jeune veuve avec quatre filles à élever (la cadette était ma mère), elle vivait en parcourant les rues du Paris du début du 20em siècle, avec une charrette tirée par un gros chien (un Saint-Bernard selon ma mère). Chiffonnière, elle récoltait ce que les gens jetait ou lui donnait et allait les vendre au marché au puce. Comme vous le voyez, loin de vivre sur un grand pied.
                  Cela ne l’a pas empêché d’élever correctement ses filles, il est vrai que c’était une petit Auvergnate qui savait ce qu’elle voulait et, surtout, ce qu’elle ne voulait pas. Je l’ai peu connue, elle est morte j’avais 6-7 ans.
                  .
                  Quand je veux me la péter, je parle de ma grand-mère antiquaire !


                • Fergus Fergus 11 février 2016 17:04

                  @ amiaplacidus

                  « elle vivait en parcourant les rues du Paris du début du 20em siècle, avec une charrette tirée par un gros chien »

                  Il y a eu de tels chiffonniers jusque dans les années 50 à Paris. J’en ai connu un, auvergnat également, un « peilharot » tout droit venu des monts du Cézallier.


                • foufouille foufouille 11 février 2016 17:18

                  @amiaplacidus
                  tu n’es plus au début du siécle, je suppose que le loyer était de 360€ et qu’elle est morte très jeune en travaillant ?
                  le crédit devait être très limité. elle avait pas l’eau courante, le chauffage, etc : ce qui est interdit de nos jours. comme revendre des trucs aux puces. la sécu n’existait, tu crevais donc rapidement en cas d’accident. la retraite et les congés payés, c’est plus tard aussi.
                  c’est marrant qu’un écolo ressemble beaucoup à un esclavagiste libéral.
                  pour voir à quoi ça ressemble, tu as encore certains pays où tu peut vivre à la dure avec moins vingt l’hiver. faudra pas revenir en cas de maladie comme la plupart mais crever en travaillant.


                • amiaplacidus amiaplacidus 11 février 2016 17:19

                  @rocla+

                  Rocla, j’ai un souvenir qui vous plaira sans doute moins : une photo, datant vraisemblablement de 1908, où l’on voit ma grand-mère brandissant fièrement un exemplaire de « l’Humanité » (celle de Jaurès).
                  Comme quoi, vous voyez, on peut être « travailleur indépendant », en l’occurrence chiffonnière, et néanmoins penser à gauche.
                  Et c’est une tendance qu’ s’est perpétuée dans la famille, raison pour laquelle je ne suis pas membre du parti qui prétend représenter le socialisme français.


                • tonimarus45 11 février 2016 19:58

                  bonjour—«  »« Je suis admiratif des personnes ayant des convictions bien accrochées  »« dites vous—

                  En plus »faux cul«  » ça en est trop !!!!!!

                • foufouille foufouille 11 février 2016 20:15

                  @tonimarus45
                  c’est rocla, voyons.


                • tonimarus45 12 février 2016 09:34

                  @Trelawney__ oui et que disait votre grand mere de ceux qui ne peuvent acheter «  »« moins cher »« et encore moins »« plus cher »" ???? de plus pour certains produits elle avait peut etre raison mais pour d’autres absolument tort( si vous voulez plus d’explications ;demandez)


                • BOBW BOBW 12 février 2016 09:51

                  @Fergus : à « Nissa » on les appelait « Estrassiers » comme ils le criaient dans les rues du « babazouk ».


                • Fergus Fergus 12 février 2016 10:11

                  Bonjour, BOBW

                  « Estrassier », oui, j’ai déjà entendu ce mot dans le Sud.

                  Traduction des mots de BOBW pour les personnes peu familiarisées avec le parler « nissard » :

                  Nissa = Nice

                  Estrassier = chiffonnier

                  Babazouk = Vieux-Nice. 


                • Spartacus Lequidam Spartacus 11 février 2016 13:35

                  C’est le pompier pyromane qu’on applaudit pour avoir sauvé quelques meubles....


                  Que c’est « beau » cette jolie histoire à l’eau de rose comique expliquée comme cela......

                  Sauf que c’est une jolie supercherie....D’une ruine et d’un drame social par syndicalisme bolchévique...


                  En 2002 Unilever rationalise ses entreprises de Thé sur Aubagne. 

                  Les syndicalistes opposés aux changement refusent l’installation de nouvelles machines au motifs de licenciement et d’adaptation au marché....
                  Grèves, agressions syndicales, dans ce site ce n’est plus Unilever le patron, mais les syndicalistes.

                  Unilever avec les destructeurs professionnels CGT font les comptes...
                  L’usine d’Aubagne est 3 fois moins rentable que celle de Belgique.....
                  Logiquement elle décide de se séparer du canard boiteux.
                  S’ensuivra des dizaines de licenciement.

                  La majorité des anciens salariés de l’Éléphant vomissent ces connards Cégétistes qui les ont mené l’entreprise à la ruine et à cette catastrophe.

                  Les terrains ont été rachetés par la région et donc le contribuables pour 5.5 millions d’€uros...Par des politiens gauchistes pour acheter les votes de gogos cocos..

                  Et Fralib ne paye pas de loyer.......

                  C’est beau de vendre le thé subventionné par la gratuité du foncier....
                  C’est beau les histoires à dormir debout.

                  Bon les gauchistes majoritaires sur ce site refusent de publier la pluralité des articles...

                  Il ne vous reste que la vision d’un seul point de vue...
                  Celui des cocos qui restent dans le monde de Oui-Oui.





                  • foufouille foufouille 11 février 2016 13:50

                    @Spartacus
                    « 

                    L’usine d’Aubagne est 3 fois moins rentable que celle de Belgique.....
                    Logiquement elle décide de se séparer du canard boiteux. »
                    c’est donc de la faute de la direction.
                    il était bon le déjeuner des poubelles de ton aéroport ?

                  • Spartacus Lequidam Spartacus 11 février 2016 14:00

                    @foufouille

                    Quand je vois dans ma file en face de moi, à Roissy, à l’embarquement, juste 2 douaniers et 16 guichets fermés sur 18, pour vérifier une queue de centaines de personnes, 
                    Je me dit que la France que y’a des coups de pied au cul qui se perdent...

                  • foufouille foufouille 11 février 2016 14:03

                    @Spartacus
                    ben faut pas revenir en france. surtout que tu as plus aucune nentreprise dans le coin. reste en somalie.


                  • Trelawney 11 février 2016 16:02

                    @Spartacus

                    L’usine d’Aubagne est 3 fois moins rentable que celle de Belgique.

                    Lors du plan de licenciement économique en 2010, il y a eu un audite et le chiffre d’affaire annuel de cette usine était de 53, 2 millions d’euros avec une marge nette de 47%. J’aimerai bien être le patron d’une usine pas rentable comme celle ci.

                    Unilever a cédé pour 1 euro symbolique ses machines, la contre partie étant la propriété de la marque « éléphant ». La région a préféré acheter les terrain que d’investir dans l’usine et c’est plutôt bien vu. ca lui permet d’avoir la main mise sur ce site industriel.

                    la nouvelle SCOP propose de s’approvisionner en camomille, tilleul et verveine local comme le faisait la société Eléphant avant qu’elle ne soit reprise par Unilever. Elle compte aussi utiliser des arômes naturels. Ca fait travailler les entreprise locales. C’est plutôt une affaire à suivre.

                    PS : Vous trouver normal que l’on s’approprie des noms communs comme marques (orange, Eléphant, Coton blanc, Apple) et que l’on fasse la chasse à tout ceux qui utilise ce mot. Essayez d’écrire un livre sur Newton en l’intitulant « Apple » vous allez voir.


                  • Fergus Fergus 11 février 2016 16:38

                    Bonjour, Spartacus

                    Dans les détails qu’il donne, Trelawney a raison de souligner que la gestion de l’usine de Gémenos dégageait des profits. On était donc bien loin d’une situation financière accablante qui mettait en péril Fralib.

                    Vous oubliez en outre de relever qu’Unilever n’a cessé, au cours des années qui ont précédé le conflit des Fralib, de diminuer la part des salariés dans les entreprises du groupe au profit des actionnaires. Cela caractérise infiniment plus la réalité du capitalisme décomplexé que les prétendus blocages syndicaux.l


                  • Musardin Musardin 11 février 2016 16:43

                    @Spartacus

                    Depuis sa reprise, par ses salariés seuls des produits naturels sont utilisés dans l’entreprise. Les plantes viennent exclusivement de France, et les thés sont sélectionnés dans les meilleurs pays d’origine, Inde, Afrique, Asie. L’usine de Gémenos est exceptionnelle par son matériel de production. Elle possède un système par humidification qui permet à la feuille de s’ouvrir et d’absorber uniformément l’arôme naturel. Le procédé est stoppé par Unilever en 2002 au profit de l’introduction d’arômes artificiels. (C’est ca la modernisation rationalisation vantée par le sérial couineur Spartacus). Les Scop-Ti lui redonnent vie. La ligne de coupe est aussi une force de cette usine, elle permet de couper et mélanger sur place les produits qui sont fragiles car très friables.

                    Faire le choix du naturel, c’est accepter d’être en production limitée. Parfait exemple, le tilleul des Baronnies a été distribué uniquement en 22.500 boîtes cette année. Fin des années 70-80 la production Sud-Ouest/ Paca/Rhône-Alpes était de 400 à 500 tonnes par an. En 2015, elle est de 10 à 15 tonnes. L’Europe a favorisé l’import à moindre coût de plantes de moindre qualité et la production française a dégringolée. Il faut aussi veiller à avoir des produits non cultivés en serre, tout l’arôme en dépend.

                    2016 sera l’année du bio avec l’entrée de la gamme Scop-Ti dans les magasins nationaux spécialisés. Un gros marché, environ 200 tonnes de produits, est aussi à prévoir sur la sous-traitance pour d’autres marques


                  • Fergus Fergus 11 février 2016 16:58

                    @ Musardin

                    Un grand merci pour cet éclairage sur la production !

                    Il est évident que cette dimension qualitative ne peut être éludée lorsqu’on veut comparer les produits de la SCOP-TI avec ceux qui sortaient de l’usine du temps de Fralib.

                    Mais ce regard distancié sur une activité industrielle ne peut être porté par ceux dont la religion est centrée sur le seul profit.

                    Bonne fin d’après-midi.


                  • Musardin Musardin 11 février 2016 18:10

                    @Fergus
                    D’autant plus que je met au défi le sérial couineur spartacus de présenter un seul ancien salarié Fralib qui ne soit pas parti de pour convenances personnelles ou parce que qu’il n’avait pas le cran de se battre et qui condamne l’action de la CGT dans cette lutte. C’est l’éternelle histoire de ceux qui refusent de faire grève mais qui ne refusent pas les acquis des luttes. (Et je précise que je ne contesta pas les tendances corporatistes et l’indifférence de la CGT au sort des autres salariés dans certains secteurs d’emploi, particulièrement les ports et docks).


                  • tonimarus45 11 février 2016 18:42

                    @Musardin— spartcus que je qualifie de « dechet d’humanite » et que vous affublez du terme « facho » est « un menteur compulsil et un affabulateur »« .il inventera n’importe quoi, recrira l’histoire s’il le juge necessaire, pour crier sa » haine« du sdf, du chomeur, de l’ouvrier, des fonctonnaires, des grevistes des syndicats qui les defendent, enfin d’une maniere generale de ceux, selon les termes de raffarin »de la france d’en bas"


                  • Spartacus Lequidam Spartacus 12 février 2016 06:24

                    @Fergus @trelawnay


                    L’usine était en quasi faillite due a un refus d’investir du personnel CGT. 

                    Les chiffres de soit disant « rentabilité » sont des effets d’annonce de syndicats pour cacher leurs actes de destruction. 
                    Il y a même une étude qui confond prix de vente public et prix de cession parue dans la Provence pour faire accréditer cette rigolade pour faire accrédité cette stupidité.
                    La base de cette étude de supercherie est 2900T à 135€ la tonne....


                    Franchement vous croyez qu’avec 47% de marge Unilever abandonnerai un outil pareil ? 

                    Par ailleurs il n’y a que chez les gauchistes que les gens croient que les dividendes des actionnaires et ceux des salariés sont en vase communicant.
                    Plus une entreprise fait des bénéfices, plus les salariés sont payés. Unilever n’est pas connue pour être une entreprise esclavagiste et donner de mauvais revenus aux employés.
                     


                  • Trelawney 12 février 2016 07:43

                    @Spartacus
                    Franchement vous croyez qu’avec 47% de marge Unilever abandonnerai un outil pareil ? 

                    Les dirigeants des holdings comme Unilever n’ont qu’un objectif : verser un maximum de dividendes aux actionnaires. S’ils ne le font pas ils sont débarqués et perde tous les avantage dus à leur fonction (salaires, actions etc).Donc le principe est simple : siphonner les actifs de petites sociétés comme Fralib et remonter tout cela vers la maison mère et après on redistribue vers les actionnaires. Ce système est cependant illégal, car il n’est pas sans risque pour la pérennité de l’entreprise et des emplois induits. Aussi ils le font discrètement quelques années et ensuite bazardent l’entreprise (idéalement une liquidation) comme cela les traces de l’opération disparaissent avec le reste. Normalement ils ont des complicités en politiques ou dans l’administration pour couvrir le truc. Mais il me semble que pour Fralib, Montebourg a fichu un beau bordel à Unilevers

                    Ensuite on peut raconter ce que l’on veut, de toute façon si Unilevers a cédé ses machines modernes à l’euro symbolique c’est qu’ils étaient juridiquement pris à la gorge.

                    J’ai déjà racheté des usines avec un plus fort taux de rentabilité. J’avais le joker : « je m’engager à reprendre la société et à ne jamais faire d’action en justice auprès du revendeur en cas de malversations avérées ». ca me permettait de l’acheter à l’euro symbolique, car un PDG de Holdings a une peur viscérale des tribunaux.


                  • Fergus Fergus 12 février 2016 09:16

                    Bonjour, Spartacus

                    « Plus une entreprise fait des bénéfices, plus les salariés sont payés. »

                    C’est possible ici et là, mais le fait est que dans les deux dernières décennies, la part revenant aux salariés dans les entreprises n’a cessé de baisser au profit de celle qui finit dans les poches des actionnaires.


                  • tonimarus45 12 février 2016 09:47

                    @Fergus—tout afait---«  »« C’est possible ici et là, mais le fait est que dans les deux dernières décennies, la part revenant aux salariés dans les entreprises n’a cessé de baisser au profit de celle qui finit dans les poches des actionnaires. »«  » dites vous

                    ----Mais spartacus niera l’evidence de votre propos tout autant qu’il nie que des organismes independants disent que en france ,annees apres annees «  »« les riches sont plus riches et plus nombreux tandis que les pauvres sont toujours plus nombreux et plus pauvres »« et donc que »« la theorie du ruissellement »"ne fonctionne pas
                    Regardez les salaires dans les supermarches et bien il a trouve le moyen de dire qu’ils ne faisaient pas de benefices importants


                  • Spartacus Lequidam Spartacus 12 février 2016 23:54

                    @Fergus Helas ces arguments sont issus de l ignorance du sujet et des medias gauchistes. 5 entreprises en france realisent 40 % de tous les dividendes de la totalite les entreprises en societe en france...orange...sanofi....edf...suez...avec la particularite d etre sur des marches faussés par l etat. Prix non libres. Tous les gens gagnent plus dans le entreprises beneficiaires. Si c etait vrai cette legende...avec tellement de profit en france nous devrions crouler sous les investissements....helas c est l inverse. @taunimarus De combien vient de devisser l action casino ? Avec TELLEMENT de benef comme soi disant....qu ils sont stupides les les investisseurs de se detourner en masse du secteur...


                  • Trelawney 15 février 2016 07:50

                    @Spartacus
                    Vous êtes un peu idéaliste de croire que le système économique actuel est équitable. Au final c’est une histoire de pognon et le principe de base et de piquer le pognon dans la poche du voisin pour le mettre dans sa poche. Charge au politique de mettre un minimum de régulation la dedans. Car l’intérêt commun doit être au dessus de l’intérêt de l’individu.

                    Comment faire pour qu’un centre de production qui réalise une marge de 47% soit au final déficitaire et justifier ainsi sa fermeture. C’est très simple on crée une centrale de stockage ou d’achat qui achète au dessous du prix de production, comme cela le centre de production est déficitaire et la centrale d’achat a siphonné les marges. Si la centrale d’achat est directement rattachée à la holding c’est autant de dividendes pour les actionnaires et si elle est dans un paradis fiscal c’est autant d’impôt en moins.

                    C’est comme cela que ça marche pour Renault où les concessionnaires sont obligés d’acheter leurs voitures en Hollande alors qu’elles sont fabriquées en France, en Roumanie, en Espagne ou en Slovénie. Idem pour Ikea et bien sur idem pour Unilevers.

                    L’UE est devenu l’idiot utile de la mondialisation où tout est permis. Il suffit de glisser quelques billets dans la poche des parlementaires ou commissaires et le tour est joué. C’est ainsi que l’Europe est devenu une zone de non droit

                    la dernière en date : Comment la Chine détruit la sidérurgie mondiale et toutes les centre de production européen. Que fait l’UE ? ils vont voter pour que la Chine deviennent une économie de marché avec les même droits qu’un pays lambda. Bonjour le dumping et la casse sociale


                  • Spartacus Lequidam Spartacus 15 février 2016 20:39

                    @Trelawney


                    Non je crois que la régulation est toujours une iniquité. Et donc nous ne sommes pas dans un système équitable.

                    Dans le cas de Fralib la marge était quasi nulle, et surtout des syndicalistes résistants aux changement qui ont détruit leur boite. 

                    Pour Renault, les impôts étant moins élevés en Hollande, le siège est donc en Hollande. 

                    En fait c’est la « régulation » et le droit d’interventionnisme qui permet au parlementaire d’avoir un pouvoir sur le marché. Il est logique que cela donne une masse d’effets pervers par une inflation de demandes de réguler dans le sens des intérêts particuliers.

                    L’europe n’est pas une zone de non-droits, mais surtout une zone de droits qui ne sont pas universels, mais discriminatoires car « régulés ».

                    Quand à la sidérurgie, ce ne serait pas grave c’est une industrie assez ancienne qui doit de toute façon être renouvelée.
                    Le problème est de savoir utiliser la création destructrice. 
                    C’est a à dire être capable de remplacer un marché par un autre......

                    Mais hélas, a supprimer le profit et l’accumulation de capital on en supprime le capital des activités créatrices.....Et donc la capacité a créer des google ou Tesla...

                  • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 11 février 2016 14:05

                    Pas de maîtres, juste esclaves du système. Super concept ! ^^


                    • Fergus Fergus 11 février 2016 16:45

                      Bonjour, bouffon(s) du roi

                      « juste esclaves du système »

                      C’est toute la philosophie du travail salarié que vous remettez en cause. Et donc toute la construction sociale. C’est votre droit, mais que proposez-vous en échange ?


                    • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 11 février 2016 16:55

                      @Fergus

                      Question difficile.
                      Mais, on peut -ensemble- essayez d’y répondre.

                      D’abord, regardez votre, notre, sa, base de réflexion.

                      A vous lire :

                      Toute la philosophie du travail salarié = toute la construction sociale

                      Est-ce vrai ?


                    • Fergus Fergus 11 février 2016 17:35

                      @ bouffon(s) du roi

                      « Toute la philosophie du travail salarié = toute la construction sociale »

                      Je ne prétends pas cela, mais le fait que la part du travail salarié est assez largement dominante, du fait de l’industrialisation et - pour faire simple - de la répartition entre, d’une part, ceux qui aspirent à diriger ou possèdent les moyens de production, et, d’autre part, ceux qui n’ont pas d’autre ambition que d’exécuter les taches qui leur sont confiées en échange d’une juste rémunération.

                      On peut certes envisager d’autres types de sociétés, par exemple en éradiquant la propriété et en réintroduisant une économie planifiée et de nature collectiviste, si possible dans un cadre de démocratie directe donnant réellement la parole au peuple. Mais je ne crois pas que cela puisse se voir avant très longtemps. smiley


                    • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 11 février 2016 17:49

                      @bouffon(s) du roi

                      Il n’y a pas de solution toute prête.
                      Néanmoins, chacun à une solution pour sa propre vie. Mais à l’heure où les machines peuvent faire la plus part des tâches, que l’argent est virtuel, que nous avons tout pour nous nourrir, nous loger, nous vêtir, bref que nous avons quasiment dompté la nature qui était hostile (soi-disant), nous continuons à nous enfoncer encore un peu plus chaque jour.
                      Nous voulions le pouvoir sans être maitre de nous mêmes, quelle ironie ! ^^


                    • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 11 février 2016 17:53

                      @Fergus 

                      je vous répondais, j’m’ai trompé smiley


                    • Trelawney 11 février 2016 18:10

                      @bouffon(s) du roi

                      Toute la philosophie du travail salarié = toute la construction sociale - Est-ce vrai ?

                      La paradoxe dans ce monde actuel est que le travail est en même temps source d’épanouissement matériel et moral et source d’injustice, de tourment et d’aggravation de la misère. Le travail par le progrès technologique qui en découle nous protège en partie des risques naturels en même temps qu’il nous aliène et nous avili.

                      Ce qui est certain, c’est que dans la prochaine décennie, la crise économique majeure nous libérera tous du travail. A nous de nous trouver d’ici là une société équitable bâtie sur d’autre principe que la société de consommation et le travail. mais ça c’est pas gagné


                    • ecophilopat 11 février 2016 14:17

                      Oh la vache on le sent énervé le spartacus, une boite qui tourne sans actionnaires et qui établie une grille de salaire de 1 à1.3 ca l’agace et sa stimule sa mauvaise foi.
                      .
                      Faut-il lui rappeler qu’il existe de très nombreuses multinationales ou leurs filliales installées sur des terrains « offerts » par les communes et qui ne paye pas de loyer ou juste symbolique.
                      .
                      Elles ne sont pas subventionnées par la gratuité du fonciers celles-la.
                      .
                      La majorité des anciens salariés de l’Éléphant vomissent ces connards Cégétistes qui les ont mené l’entreprise à la ruine et à cette catastrophe.
                      .
                      Quelle catastrophe, la création d’une scop ?
                      Si je vous suis bien quand des gens perdent leur emploi pour cause de rentabilité c’est bien, mais si un scop se créé et que malgré cela des emplois sont perdus c’est mal.


                      • Fergus Fergus 11 février 2016 16:52

                        Bonjour, ecophilopat

                        « il existe de très nombreuses multinationales ou leurs filliales installées sur des terrains « offerts » par les communes et qui ne paye pas de loyer ou juste symbolique. »

                        Merci de rappeler cette réalité que le Medef et la CG-PME se gardent bien d’évoquer lorsque leurs dirigeants prennent la parole.

                        Cela et la délocalisation lorsqu’au terme d’une période de franchise de loyer (3 ans, 5 ans, 10 ans selon les cas) vient le moment de mettre la main au porte-monnaie pour enfin payer un loyer conformément au contrat initial. Le problème est que la part des dividendes risque d’en être un peu écornée ! 


                      • Rincevent Rincevent 12 février 2016 00:37

                        @Fergus

                        « pour enfin payer un loyer ». J’en ai connu qui avaient prévu le coup. Au bout de l’exonération on déménage, tout simplement ! A Bayonne, Sony avait fait le coup en encaissant, en plus, la revente du terrain que la municipalité avait eu l’innocence de lui offrir, alors qu’il suffisait de mettre un bail emphytéotique (99 ans) pour s’assurer au moins de récupérer le terrain.


                      • Fergus Fergus 12 février 2016 09:12

                        Bonjour, Rincevent

                        « Au bout de l’exonération on déménage, tout simplement ! »

                        C’est très exactement ce que j’ai voulu exprimer ci-dessus. Mais le cas de Sony est encore plus choquant, évidemment.

                        Le problème qui se pose trop souvent est le fait que des maires fassent tout - à des fins électorales - pour faire venir des entreprises et se prévaloir de nouveaux emplois dans la commune sans se soucier de ce qu’il se passera quelques années plus tard. Les conséquences d’une telle légèreté, pour ne pas dire irresponsabilité, sont parfois dramatiques, malheureusement !


                      • tonimarus45 11 février 2016 19:04

                        bonjour— Pas loin de chez moi un scop issue je crois de l’entreprise des glaces pilpa s’est cree a carcassonne et commerçialise des glaces et autres specialites glacees sous la marque « la belle aude » et l’on peut trouver ces specialites dans bon nombre de supermarches de la region languedoc roussillon mais pas que ? pour voir ce qu’il en est de cette entreprise taper sur votre site de recherche«  »la belle aude«  »"


                        • Fergus Fergus 11 février 2016 19:18

                          @ tonimarus45

                          Merci pour le tuyau. Leur site est sympathique, et cela donne envie, d’autant plus que, comme à la Scop-TI, leur production est centrée sur la qualité et les arômes naturels.

                          Bonne soirée.


                        • Fergus Fergus 11 février 2016 20:06

                          @ rocla+, tonimarus, musardin

                          Merci de bien vouloir rentrer les épées au fourreau !


                          • Musardin Musardin 11 février 2016 21:40

                            @Fergus
                            Ok Fergus tu as raison, mais la bestiole est tellement exaspérante !

                            PS :

                            Pour Rocla rentrer l’épée au fourreau va présenter des difficultés ...

                            Bon d’accord j’arrête !


                          • tonimarus45 11 février 2016 20:36

                            bonjour—remettez vous en memoire les posts de rocla 1 allias rocla et tout au debut haddock ainsi que spartacus pour vous rendre compte ce que sont ces individus

                            En ce qui me concerne si je qualifie ces individus « de dechets d’humanite » c’est que ce sont des personnes sans aucune humanite et aucune empathie pour ceux que la vie n’a pas favorises.De plus ils n’hesitent pas a raconter des balivernes ce que j’ai demontre en rappellant a « rocla » un de ces premiers posts alors qu’il postait sous le pseudo « haddock »(il change de pseudo comme de chemise) ;Quand a spartacus ici meme il reecrit sciemment la magnifique histoire de ces ouvriers appuyes par les non moins admirables syndicat cgt et cgc qu’il ne peut s’empecher d’insulter des qu’il le peut( et je ressent cela comme une insulte personnelle)
                            Pour terminer je continuerai a dire que je pense de tels individus libre a eux de faire de meme

                            • tonimarus45 11 février 2016 23:35

                              a fergus- voila ici meme c’est du rocla«  »«  »«  »-Mort à tous les cons qui parlent de caisses de retraites , de déchets de l’ humanité et autres balivernes , tous des tocards 

                              des frustrés , sachant même pas écrire un commentaire 
                              tenant debout , des pauvres types pataugeant dans leurs idées vermoulues de connard à la traine .«  »«  » 
                              «  »«  »

                              • alinea alinea 12 février 2016 14:52

                                Oui, merci d’en parler. On en a beaucoup parlé au début... puis rideau !
                                J’ai suivi l’affaire d’assez près parce que les Fralib ont été fortement soutenus par une bande de cocos et PG de la Drôme sud ! non seulement les Fralib y ont trouvé fournisseurs en tilleul, mais soutien effectif au niveau politique.
                                Moi qui ne bois que des tisanes cueillies sur pied, quand il y aura des 1336 dans mon coin, je ferai exception ! smiley


                                • Spider 12 février 2016 21:10

                                  En espérant qu’on le trouve bientôt dans les supermarchés, pour l’instant pas encore vu.

                                  Voilà un bel exemple pour lequel certains grands patrons en retraite pourraient être utiles ou la chambre de commerce .. un beau projet pour leur organiser un réseau de distribution sur toute la France et sur internet, car l’essentiel est d’être vu et connus. La notoriété fera ensuite le succès.
                                  Mais beaucoup de grands patrons préfèrent aller cirer les pompes de Gattaz et continuer de pleurnicher dans leurs chaussures sur les charges sociales pendant que leur matelas de billet est bien au chaud à la banque ou quelques paradis fiscaux.


                                  • Fergus Fergus 12 février 2016 23:07

                                    Bonsoir, Spider

                                    Espérons en effet que les produits de SCOP-TI soient rapidement diffusés sur l’ensemble du territoire.

                                    Pour ce qui est des patrons, mis à part une minorité d’entre eux, je suis malheureusement d’accord avec vous.


                                  • alberto alberto 13 février 2016 15:17

                                    Salut Fergus : bel article

                                    D’autant bienvenu, que la question de l’ESS (Economie sociale et solidaire ) est à la mode.
                                    Encore ce midi à France Culture, c’était le thème de l’émission « l’économie en question » au cours de laquelle Jean-Marc Daniel, sous son allure de gentil papa gâteau, est venu diffuser ses conceptions libérales de la société.

                                    A l’évidence, l’ESS emmerde tous ces accapareurs avides et agressifs (les triples « A ») pour lesquels une société apaisée, égalitaire et démocratique serait un enfer si elle devait continuer de s’étendre !
                                    D’où une guerre souterraine menée par les banques, des pseudos mutuelles et les groupes financiers
                                    internationaux...Et les médias aux ordres de ses derniers !

                                    Bien à toi. 


                                    • Fergus Fergus 13 février 2016 16:24

                                      Bonjour, Alberto

                                      Merci pour ton commentaire, et content de te relire.

                                      Je partage totalement ton point de vue. Y compris sur JM Daniel qui est en effet, sous ses airs faussement débonnaires, l’un des plus ardents défenseurs du modèle libéral dans ce qu’il a de plus brutal.

                                      Cordialement.


                                    • joletaxi 14 février 2016 14:21

                                      j’avoue ne pas avoir lu, sinon quelques bribes par-ci par-là,

                                      une question,

                                      jusqu’ici, tous les exemples de scop que j’ai vues, étaient créées, sur les « cendres » d’une société en déconfiture
                                      (on peut d’ailleurs se poser des questions, sur le fait que ,une fois ces sociétés reprises par leur personnel, elles retrouvent la rentabilité, à croire que l’actionnariat motive son homme ?Et il faudrait également se poser la question de savoir si, quelques cadres et ouvriers suffisamment motivés et « avides », ont vraiment rempli leur job loyalement sous l’ancienne direction, mais passons, cela n’est pas possible n’est-ce pas ?)

                                      existe-t-il des exemples de scop créées de toute pièce, par un groupe, et financée par eux-mêmes( achat , location de locaux, achat de machines, etc),bref, une vraie création d’entreprise ?

                                      je ne reviendrai pas sur le blabla habituel de l’actionnaire qui se gave, et des élucubrations comptables.


                                      • Fergus Fergus 14 février 2016 16:59

                                        Bonjour, joletaxi

                                        Oui, des Scop sont créées ex-nihilo par des ouvriers et employés associés sans passer par la case liquidation d’une entreprise préexistante. En 2014, près de 300 Scop ont été crées en France, dont les 2/3 ex-nihilo !

                                        Cela répond assez largement à votre sous-entendu, tout à la fois discourtois et malveillant selon lequel nombre de Scop seraient créées sur les décombres d’entreprises livrées à la déloyauté de leurs employés.

                                        Quant à votre condamnation du « blabla habituel de l’actionnaire qui se gave », elle est, dans la plupart des cas apparentés à celui de Fralib, totalement inaudible en regard des faits.

                                        Un conseil : avant de commenter un article, lisez-le !


                                      • joletaxi 14 février 2016 22:10

                                        @Fergus

                                        d’où tirez-vous ces chiffres, car je n’ai rien trouvé sur le net, sinon le chiffre de 300 scop, ridiculement faible en regard des créations d’entreprises

                                        je suis discourtois ?
                                        expliquez-moi, comment dans le cas de Fralib,il n’a pas été possible de trouver un accord, pour sauver ce qui pouvait l’être, et que ,miracle, une fois en scop, tout le monde travaille sans trop compter ses heures ?

                                        je me pose juste la question, un peu comme vous affirmez que tous les actionnaires se gavent sur la sueur des pauvres employés
                                        ce qui est curieux aussi, c’est que vous oubliez de mentionner que l’état est l’actionnaire le plus vorace quand il s’agit de prélever sa part sur les bénéfices, enfin quand il y en a


                                      • Fergus Fergus 14 février 2016 22:38

                                        @ joletaxi

                                        J’ai trouvé ces chiffres sur un site que j’avais oublié de garder en lien. Mais vérification faite, ils sont corroborés par l’article Wikipédia sur les SCOP qui donne pour 2014 280 créations de SCOP dont 65 % créées ex-nihilo, ce qui confirme ce que j’ai indiqué ci-dessus.

                                        Je n’ai rien à expliquer sur Fralib sinon qu’il a été démontré que l’entreprise était viable, mais ne rapportait sans doute pas suffisamment de marge à Unilever pour « gaver » (c’est votre mot) les actionnaires, d’où la volonté de délocaliser en Pologne pour accroître ces marges. Qui plus est, le Justice a, par trois fois, donné raison aux salariés de Fralib dans leur lutte contre Unilever.

                                        Pour ce qui est du niveau de l’impôt sur les sociétés, le fait est qu’il est élevé en France par rapport à d’autres pays européens, mais cela ne justifie pas toutes les délocalisations, particulièrement lorsque les entreprises sont rentables, ce qui était le cas de Fralib.

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