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Accueil du site > Actualités > Société > Bouchons, sautez maintenant

Bouchons, sautez maintenant

La circulation devient de plus en plus problématique sur nos routes encombrées. On étudie les mouvements des véhicules et leurs arrêts dans les files. Les bouchons qu’est-ce qui les provoquent à pieds ou en voitures ? Quelles sont les règles du jeu ? Un article de notre magasine Touring Explorer avait attiré mon attention, avec quelques sourires de plus.

 

- ’Accidents sur la route "x", travaux sur le pont "y", bouchons sur la bretelle d’autoroute "z".’

Véritable litanie journalières que l’on écoute d’une oreille presque distraite. Plus de réactions contradictoires n’apparaissent dans notre réseau neuronal. Passif, l’utilisateur de la route en a pris l’habitude, sans rires, sans sourcilier.

La colère ne sert à rien. Quand faut y aller, faut y aller, faut y aller et s’intercaler dans les files. Pas d’autres alternatives. Métro-boulot-dodo, dit-on. Les alternatives sont volontairement méconnues, mais, d’ailleurs, tout autant bondées.

Une pub, promotion des transports en commun, nous montre une vieille dame bien digne qui dit "J’aime me laisser conduire". Il faut dire qu’à son âge, elle ne doit pas connaitre les mêmes encombrements.

On ne la verra pas emprunter ces chers transports en commun entre 8 et 9 heure du matin et, en plus, le lundi. La brave dame ne sort pas à cette heure indue.

Les retards du matin sont importants. Évidemment. Ils ont le plus d’impact sur l’économie d’un pays. Pardonnez à cette population qui a des volontés incongrues d’aller travailler tous en même temps.

Les bouchons du soir, eux, ce sont les particuliers qui accumuleront les retards sur leur propre horaire. Donc, moins "stratégiques". On en parlera un peu moins.

Il devient urgent d’analyser les phénomènes de trafics dans les villes qui deviennent les mégapoles de plus en plus grouillantes de voitures. Les taux de fréquentation à bord des voitures restent eux, très bas. Le car-pooling préconisé reste embryonnaire et dépendant de tellement de facteurs tel que des horaires trop variables pour raison de flexibilité.

Un rappel d’une première tentative de mobilité contrôlée m’avait fait réfléchir très sérieusement à ce qui n’allait pas. Cette fois, j’ai envie d’y ajouter une touche moins sérieuse. 1.jpg

Car certains se sont mis à analyser les phénomènes par le bas de la "chaîne", celui du piéton. Ceux-ci ne sont pas drillés avec un code de la route avec des règles implicites, non apprises, sans sanctions pour en vérifier la bonne compréhension du "code du piéton". Donc, à priori, l’idée est bonne.

Tout d’abord, il y a les piétons qui se rencontrent parce qu’ils vont en sens inverses sur des voies identiques. Pas de bandes de roulement. Des trottoirs de chaque côté de la rue ou de la chaussée. Chacun choisit son côté, son "vade mecum". Première différence avec la conduite en voiture.

Que se passe-t-il ? Vont-ils se heurter, créer un bouchon, obstruer les autres piétons qui suivent ou, vulgairement dit, se rentrer dans le lard quand ils se cognent ?

20100929Manifestation.jpgNon. Cela marche et, apparemment,très bien même.

Les basses vitesses, comme explication ? Pas vraiment, surtout que celles-ci ne sont pas toujours de mise. Surprise, les piétons s’organisent parfaitement sur les trottoirs. On ne se touche pas. Pas de collisions. L’esquive est de rigueur.

Une fois à gauche, une fois à droite de l’obstacle. Si c’est un piéton motorisé, il va suivre une voie par son seul réflexe en s’organisant un peu comme s’il était à bord de son véhicule en maintenant sa droite. Pour traverser, il regardera à gauche puis à droite. La priorité à droite, c’est pour les anglais ou pour les utilisateurs d’un véhicule. Chacun à donc, sa bande imaginaire. Il gardera la liberté de ses mouvements. Deuxième différence.

A l’aéroport, sur les tapis roulants pour atteindre les terminaux d’embarquement, la droite reste de rigueur pour les moins pressés comme sur la route.

Le croisement ne se fait qu’à des moments critiques du changement de directions. 20100515Routes wallonnes.jpgL’attention du piéton augmente, alors, comme s’il se rendait compte qu’il sort de la normalité de ses mouvements. Il s’infiltre patiemment, consciencieusement même. Les règles deviennent implicites, guidée par le seul subconscient. Toujours, pas besoin de code de conduite. Il n’aime ni les collisions, ni les contacts même si ils resteront sans dégâts corporels. Il veut rester impersonnel. Au besoin, il cède le passage, dans une grand mouvement du bras. Il dépasse sans effusion, sans bruits. Il regagne ensuite sa vitesse de croisière avant un autre croisement. Troisième différence.

En ville, le piéton est-il plus grégaire que solitaire avec une discipline programmée par les seules habitudes ?1.jpg

Il est clair qu’à bord de l’auto, l’homme n’est plus le même. Ce n’est pas un martien, ni un vénusien. C’est un individu qui a une cage autour de lui et cela fait toute la différence.

La sociologie pourra-t-elle apporter des réponses à ce changement de personnalité ? Pas, nécessairement, des évidences. Quelques essais suffiront.

Lincoln Ryave et James Schenkein se sont intéressés à ces phénomènes dans une ville universitaire américaine. Enfin, déjà une remarque, pas toutes les villes américaines. Se promener à Los Angeles risquerait de vous occasionner quelques questionnements de la part de la police. Là-bas, la promenade, c’est la bagnole et rien que la bagnole à L.A. 

La marche est une activité intensive qui touche le mental et les jambes. Quatrième différence.

Mikael Jonasson, à Göteborg, constatait que dans un carrefour compliqué, l’ordre cherche son chemin dans le chaos. La rue est pour lui, un théâtre d’improvisations pour sa musique. A l’écouter, on comprend où il veut en venir.

20100315Retard train.jpgTom Vanderbilt, dans son livre "Trafic", y voyait notre comportement de vie dans sa généralité et pas dans la route en particulier. Sans blague. Il en a trouvé quelques principes.

Marcher en solitaire ou en groupe demande des réactions spécifiques. Le solitaire, normalement, laissera la priorité au groupe qu’il rencontre. Il contournera celui-ci dans le cas où ce groupe s’est arrêté. Il n’a pas envie d’entendre des échos très peu honorifiques. Il dérangerait la règle de la constitution de l’agglomérat et la loi du nombre. Un trottoir trop étroit et le piéton solitaire en descendrait naturellement, sans hésitation. Passer au travers équivaudrait à devenir vulgaire et ne correspondrait pas à l’image qu’un citoyen bien pensant veut donner de lui-même.

Des noms d’oiseaux, des insultes, un bras d’honneur, ne font pas partie de l’arsenal de réactions du piéton. De telles répliques aux échos ne changeraient rien et tomberaient dans une ambiance délétère.

On se les réservera dans un autre cadre bien plus protégé. Pas folle la guêpe ! Surtout quand celle-ci a des ailes un peu fatiguées...

Alors, on arrive aux règles générales, raisonnables, pour réguler la circulation sur les routes :

  • La continuité : Circulez, y a rien à voir, comme dirait le policier. Il ne dit pas évitez les feux rouges, les files, mais restez dans le flux en évitant les obstacles.
  • La compétition : "First in, first out" (le premier dedans, le premier sorti). Les rond-points sont les exceptions à la priorité de droite et sont difficilement acceptés car le processus casse la règle. Dans ce cas, la première règle de "continuité" qui entre à nouveau en jeu.
  • Se faire remarquer : Être vu et pas uniquement avec les lumières de la voiture. S’identifier dans le trafic par des véhicules les plus volumineux possibles avec des couleurs voyantes, un échappement qui pète, des coups de klaxon, des phares allumés pour assurer la continuité. Volonté de faire acte de présence, mais, aussi, pour se donner plus de chance d’imposer sa propre loi. 

1.jpgLa couleur de la voiture est importante pour être vue. Ça, c’est pour la théorie. Le look, c’est pour la pratique. Choix, délégué au coeur de l’épouse ou à la raison de l’époux. Éviter les nettoyages trop fréquents ou plus prosaïquement, la difficulté de la revente. 

 Henry Ford disait "Vous pouvez l’avoir dans toutes les couleurs tant qu’elle est noire". Depuis, il s’agit de personnaliser son conducteur par la couleur.

La couleur se veut optimiste, fiable, parfois, neutre.

Le blanc, le noir et le gris sont pourtant, à nouveau, à l’honneur. Bizarre, tout de même, quand on sait que les couleurs voyantes ne se retrouvent pas nécessairement dans les nuances de gris. Les chromopsychologues constatent que les couleurs pastels se retrouvent dans l’environnement. On aime le blanc dans les hôpitaux. Tout est en charge d’apaiser les excitants de la vie active. Affaire de mode, de classe et, aussi, de pays ? Peut-être.

Le noir reste la couleur de l’autorité, du luxe, de la puissance et de la fiabilité. L’argenté, de l’élégance, du respect et de la subtilité.

L’automobiliste s’adapte à la circulation routière et avec son ego. Il n’a plus ses impulsions du piéton bien gentil en dehors des personnes reconnues et agrées. Il exprime sa force à bord de son véhicule, derrière la protection de la carlingue de son vaisseau. Il suffit de voir le nombre grandissant du style 4X4 qui circulent sur le béton bien dur en dehors de tous terrains auxquels ils sont destinés naturellement.

Le code de la route n’est qu’un code imposé qui tente de standardiser la circulation sur route mais qui laisse quelques trous dans les législations locales. Législations très dépendantes de l’endroit, du pays, de l’image sociétale qu’elles donnent. 20100204Renault et Toyota au garage.jpg

Plus frappant encore, ou amusant, c’est selon, le rabat sur une seule bande des automobiles à l’approche d’un rétrécissement pour canaliser les voitures sur une file, suite à des travaux. Le plus souvent, la bande qui disparaîtra, seulement bien plus tard, est désertée bien longtemps à l’avance pour respecter une règle socialement acceptée. L’efficacité serait, pourtant, de garder les deux bandes utilisées jusqu’au bout. Purement technique, la meilleure solution technique serait de s’intercaler à la dernière seconde selon le principe de la fermeture éclair en alternatif. Mais, oui, le zip, c’était pas si mal comme invention. Pas de frustration, pas de négociation, pas de forcing. La logique ! Et bien non, cela ne marche pas ainsi.

L’idée ne suit pas la logique technique, mais celle de ne pas donner l’impression de vouloir dépasser tout le monde. On ne dépasse qu’en conduite normale quand les voies sont ouvertes et pas dans les cas d’encombrements.

La courtoisie serait-elle souvent utilisée en échange d’un avantage personnel : accélérer sa propre fuite en avant tout en refusant le passage de l’autre ?

L’honneur est ainsi sauf et il pourra intégrer le troupeau l’âme sereine. Nous sommes au théâtre de la vie de l’homme en société, alors, on interprète ou on improvise avec des notions inappropriées. L’intrigue, elle, passe au bleu.

20090701Départ en vacances.jpgNous sommes sur autoroute avec des bandes de roulement, pas dans une file en attente dans la boutique. Toujours du "first in, first out". Pas beaucoup de liberté d’actions. A moins d’être prévenu, le conducteur n’a aucun moyen d’échapper aux bouchons.

Le chauffeur qui, précautionneux, prend la tangente plus vite en se faufilant dans une file est considéré comme prudent, avenant et prévenant. C’est lui qui, d’après les statistiques, aura, néanmoins, le plus d’accidents à son actif sur route. La raison a aussi des raisons dans lesquelles, le coeur et la courtoisie n’ont pas droit de cité.

Alors, on regarde dans le ciel. Le vol des étourneaux sansonnets intéresse les scientifiques. ARTE a eu, il y a quelques mois, une enquête sur le sujet. Le vol de ces oiseaux est étonnant à plus d’un titre. Qu’est-ce qui décide le groupe de ces oiseaux de changer de direction de concert en obligeant les autres à en faire de même ?

L’instinct de conservation de ces oiseaux est parfois une "idéologie" implicite sans aucun code écrit du vol qui mériterait bien plus d’égards.

Maintenant, sautez bouchons !

Du champagne s’entend, mais pas sur autoroute, évidemment.

 

L’enfoiré,

 

Citations :

  • "Le piéton ne va nulle part - mais, en revanche, il est partout, partout où il ne devrait pas être. C’est une sorte d’ennemi qui a été créé pour rendre la circulation difficile.", Sacha Guitry
  • "Les gagnants seront ceux qui restructurent la manière dont l’information circule dans leur entreprise.", Bill Gates

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39 réactions à cet article    


  • Fergus Fergus 23 novembre 2010 10:14

    Salut, l’Enfoiré.

    Très intéressant, ce petit tour d’horizon des bouchons automobiles et des comportements qu’ils induisent.

    Confrontés aux embouteillages ou simplement placés au volant de leur voiture, les automobilistes adoptent, en France, une très grande disparité de comportement, généralement discourtois et parfois irascibles dans les grandes villes, notamment à Paris et Marseille, beaucoup plus cools dans les villes moyennes.

    C’est notamment le cas à Rennes où les conducteurs sont pratiquement en toutes circonstances d’une exemplaire courtoisie qui, de manière symbolique, les amène à laisser 9 fois sur 10 la priorité aux piétons à l’abord d’un passage protégé alors qu’à Paris c’est plutôt 1 sur 10 qui adopte cette attitude.

    A noter, en passant, que les pires sont peut-être les Londoniens qui, depuis belle lurette, ont adopté un système de priorité simple : le camion l’emporte sur la voiture qui l’emporte sur le deux-roues qui l’emporte sur le piéton. Et dire que l’on fustige les Romains !

    Mais je me suis éloigné des bouchons. Et j’y reviens pour signaler que je m’apprête, cureiux hasard, à mettre aujourd’hui même en modération un article consacré à la solution chinoise à ce problème. Je n’en dis pas plus pour ne pas déflorer le sujet.

    Bonne journée.


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2010 10:26

      Salut Fergus,
       Nous sommes tous jusqu’à nouvel ordre, mais à des moments différents, des piétons et des emprunteurs de moyens de locomotion.
       Ce qui veut dire qu’il y a un lien avec nos habitudes.
       Pourtant, les différences de comportements existent. Un code de la route s’est introduit en trouble fête. Alors, on l’accepte de bonne grâce ou en fait à sa guise.
       Hier encore, j’étais dans les tunnels périphériques autour de Bruxelles.
       Tout était bouché. On ne sait pas toujours pourquoi, on ne fait que constaté.
       A l’entrée de l’un d’entre eux, un feu rouge.
       Un accident à l’intérieur du tunnel ? Qui sait ?
       La city de Londres fait payer très cher les voitures qui veulent y entrer.
       Depuis peu, les 30 km/h sont de rigueur chez nous dans le pentagone.
       Les trams, les bus ont leur voies séparées, réduisant d’autant les bandes de circulation.
       On creuse des tunnels, alors que la 3ème dimension nous autoriserait à avoir des trains-trams sur des rails à plusieurs mètres au dessus du sol et peut-être à moindre coût que de creuser.
       Oui, il y a des solutions.

      Bonne journée
       


    • LeGus LeGus 23 novembre 2010 10:53

      J’ai moins de soucis avec mon vélo.

      http://www.brompton.co.uk/index.asp


      • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2010 11:01

        LeGus,
         Le vélo, c’est bien. J’en fais aussi, mais je vais vous citer tous les problèmes du vélo : les distances réduites, les impossibilités de transbahuter de gros paquets, de prendre plusieurs personnes à bord, du danger qu’on subit en s’intégrant parmi les autres véhicules en se rappelant le bon vieux principe du port de fer contre le pot de terre...
         Il n’est pas étonnant de trouver plus de vélos aux Pays Bas qu’en Savoie par exemple.
         Les vilos à Bruxelles, c’est très flagrant. Leurs parking est plus plein dans le bas de la ville que dans le haut.
         


      • LeGus LeGus 23 novembre 2010 11:34

        les distances réduites
        C’est à dire l’immense majorité des trajets, je fais sans fatigue du 25km/h, pour plus long je prends le train, et sans suppléments (avez-vous regardez le lien que j’indique ?)
        -les impossibilités de transbahuter de gros paquets
        Louez une camionnette à la journée quand vous dévalisez IKEA, ou déménagez votre frigo. Le vélo embarqué dans le break pour le WE n’est pas une objection valide smiley
        -de prendre plusieurs personnes à bord
        Il existe de très chouettes remorques pour enfants et même pour chien, sinon les valides pédalent ce qui augmente leur espérance de vie en bonne forme.
        -du danger qu’on subit en s’intégrant parmi les autres véhicules
        Je suis plus tolérant que vous, je ne suis pas partisan de l’interdiction totale de ces dangers publique que sont ces énormes projectiles d’acier parfois conduits par des abrutis smiley
        Un respect sans faille du code de la route peut être suffisant.
        -Les vilos à Bruxelles, c’est très flagrant.
        Je suis bruxellois, mais il est vrai que je n’ai pas besoin d’un abonnement au fitness du coin pour que mon miroir me sourie.


      • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2010 11:54

        Le Gus,

        "C’est à dire l’immense majorité des trajets« 
        Exact. Cinq kms en moyenne. Mais tout dépend du job que l’on fait. Parce qu’il faut travailler aussi cher Le Gus. Je n’imagine pas un représentant, un voyageur de commerce aller visiter ses clients à vélo. 

         »... je prends le train« ’
        Rappelez-vous, j’ajoutais une caricature à ce sujet. Je ne vais pas vous apprendre que les grèves ne permettent plus de penser s’évader en trains. Comme chez vous, ici, aussi, ce n’est pas rare. Faut pas rêver....

         »le lien que j’indique ?« 
        Bien sûr. En plus maintenant, il existe des vélos avec un petit moteur électrique pour faciliter la remontée des côtes. Mais encore une fois, il y a un hic, le poids en plus.

         »Louez une camionnette à la journée« 
        Mais, c’est bien sûr, mon cher Watson. Mais alors, vous reprenez la route, même pour un jour.

          »Le vélo embarqué dans le break pour le WE n’est pas une objection valide« 
        Exact.

         » remorques pour enfants et même pour chien, sinon les valides pédalent ce qui augmente leur espérance de vie en bonne forme.« 

        Vous avez déjà essayé avec bobonne de 80 ans, la grand mère, ou la belle mère ?

         »...conduits par des abrutis« 
        Ce ne sont pas nécessairement des abrutis. Si vous connaissez le problème de l’angle mort sur les camions, vous saurez que cela reste un problème.

         »Je suis bruxellois, mais il est vrai que je n’ai pas besoin d’un abonnement au fitness du coin pour que mon miroir me sourie."
        Là 100% d’accord.

        Il y a néanmoins que vous oubliez ou tenez sous silence et qui prouveront que la voiture a encore beaucoup de beaux jours devant elle.
        - Le confort d’une voiture.
        - La voiture rapporte beaucoup plus que les transports en commun.
        Du cout, la pollution prend moins d’importance...
        Et puis on y travaille avec les voitures hybrides ou complètement électriques.
        Puisque vous êtes Bruxellois, comme cet article n’est que le 3ème sur le sujet, je vous inviterai à aller lire les deux précédents.
        Mobilité contrôlée
        Mobilité super contrôlée
        L’enfoiré n’est pas dupe... smiley


      • asterix asterix 23 novembre 2010 17:03

        Le Gus...
        Ossi bruxellois, toi ? Nous v’là trois, plus un autre qui est infréquentable. Mais bon, à l’enfoiré qui l’est un peu moins, je réponds pas parce qu’il nous a fourgué une photo de Bangkok, ça se voit à la couleur des taxis.
        Et mon vélo, c’est passé 100.00 km en dix ans. Les autres y comprendront jamais, allez Eddy !
        Les bouchons, y’en aura plus quand y aura plus de voitures.
        J’te jure que c’est vrai !
         



      • LE CHAT LE CHAT 23 novembre 2010 11:07

        Salut Guy ,

        j’ai pas trop aimé les bouchons à Bruxelles , quel soulagement quand on arrive à atteindre le ring pour s’échapper de ce cauchemar.

        Le meilleur bouchon reste celui de liège !  smiley


        • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2010 11:11

          Salut LeChat,
           Les bouchons, c’est la maladie de la ville.
           Le ring est aussi bondé.
           Vivant en ville, j’ai eu la chance de travailler à très courte distance de chez moi.
           Cela valait son pesant d’or. Pas de navettes.
           Mes collègues étaient fatigués, stressés, dès leur arrivée.
           Évidemment, vivre à Bxl coûte plus cher qu’à la campagne.


        • HELIOS HELIOS 23 novembre 2010 11:15

          ... bonjour...

          Vous dites que les pietons adoptent un code de circulation implicite et moins contraint... et respectent, sans code de la route, une forme de gestion de la circulation sans avoir besoin de permis de conduire.

          Je pense que, même sans etre automobiliste nous baignons dans une culture automobile qui fait que les « codes » de déplacement (et le code de la route) sont devenu suffisament culturels pour que nous marchions à droite entre autre et que nous les respections inconsciement.

          Le code de la route n’est donc pas neutre dans nos comportements, qui fait qu’a choix egal, nous avons tendence a contourner l’obstacle par la droite.
          La meilleure preuve, c’est aller en angleterre et regarder la maniere de circuler des pietons anglais qui se deplacent « a l’envers », par rapport a nous... et oh, surprise, font comme nous quand ils sont ici !!!!!

          C’est pas beau, tout ça ??

          Sympa, votre article en tout cas, merci


          • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2010 11:22

            Bonjour Helios,
             C’est tout à fait vrai, nous sommes conditionnés par cette « bagnole ».
             C’est très vrai quand on se retrouve en Angleterre avec l’inversion des sens de circulation.
             Le conducteur de train pourrait être également dans ce cas, puisque les trains roulent à gauche dans tous les pays du monde.
             Mais il y a quelque chose qui s’ajoute pour le piéton. L’attraction des magasins sur les trottoirs. Ce qui rend un nouveau chaos. 
             Sur la route, ce sont les accidents qui attirent les regards et génèrent des ralentissements.
             


          • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2010 11:29

            Une idée que l’on me souffle.
            Des bouchons cela existe aussi chez les piétons.
            Il suffit de se balader sur les marchés.
            Mais là, c’est probablement voulu, pour permettre de garder le badaud le plus longtemps possible sur place.
             smiley 


            • glopy1 23 novembre 2010 11:50

              aucune solution n’est faite pour améliorer les bouchons a paris, au contraire. deja en 1980, si toutes les voitures avaient circulées en même temps dans paris, il y avait de quoi couvrir 3 fois la surface des rues.

              le pietons n’ont pas non plus le meilleurs comportement sur la chaussée. Je vois de plus en plus de guignols incapables de lacher leur portables qui traversent la rue sans même tourner la tête comme dans un jeu video ou l’on peut faire « Play again »

              Ce qui st scandaleux, c’est qu’un maire de gauche, delanoé, accepte que les masses prolétaires apres des heures de travail, passent des heures dans les bouchons et qu’ils consomment des litres d’essence a 1, 40 €.. merci monsieur delanoé. L’argument de la polution est du foutage de gueule. Il y a 0.1 % de voiture en moins, mais elles tournent 1 heure de plus dans les bouchons ou pour trouver des places. On sont les grand parking en périphérie de paris ? même si l’on veut laisser sa voiture a une gare en banlieue, il n’y a pas de place, des trains crades, insécures, rares et sur abondés. A quand une grande voie de déengorgement pour les véhicules qui quittent paris et qui fait un nord surd qui évite paris sans faire un détour de 35 kms comme la francilienne ? a quand des autoroutes qui ne se croissent pas betement comem A86/a3, A86/a4 etc...

              quand prendrez vous peine des soucis réels du peuple


              • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2010 12:20

                glopy1,

                 Merci pour l’expérience parisienne. Je connais un peu. Votre réseau de métros est meilleur que le nôtre, plus ancien, aussi.
                 Le portable, Oui, problème de notre modernité.
                 A bord de la voiture, sans main libre, son usage est interdit. (enfin... smiley
                 Pour le piéton, pas de règles.

                 Que ce soit des socialistes à la tête ou non, le problème n’est pas en relation avec un parti ou un autre.
                 Le fait est que les villes n’ont pas été construites pour les voitures.
                 Bruxelles a plus de 1000 ans. Paris en a plus, je crois.
                 Il y a l’étroitesse des rues, les courbes, les croisements mal adaptés, le rapprochement entre les croisements.

                 Prenez une ville comme Brazilia qui elle a été construite dans l’idée du modernisme, et vous verrez quelques points bien plus adapté.

                 Puis, roulez c’est bien, mais à un moment donné, il faut arriver à destination et chercher un parking. Pas de place, comme vous dites. Alors, on tourne.

                 Comme je le signalais ailleurs, nous oublions que nous avons 3 dimensions pour les transports en commun.
                 Oui, il y a les métros et tunnels.
                 Dans certains pays asiatiques, il y a aussi les transports en commun surélevés, suspendus dans les airs.
                 Les solutions sont toujours incomplètes mais tout dépend de la configuration des sites.
                   smiley 
                  


              • Abderraouf 23 novembre 2010 12:58

                Salut Guy,

                Étonnant qu’Internet et que des produits performants tels ACONEX, n’aient pas réussi à booster le télé-travail et donc à garder plus de travailleurs chez eux. ça aurait pourtant pas mal aidé en l’occurrence.
                 
                Sinon, je verrais bien comme solution, celle qui consisterait en l’euthanasie de tous les homoconducteurus-claxonus-vulgairus-beaufus-nième-filus connus pour leur propre bouchon ... à l’émeri.

                Oh ça ne réglera pas le problème, mais les bouchons seront nettement moins pénibles smiley


                • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2010 13:28

                  Salut Abderraouf,
                   Le télé-travail, j’en ai déjà parlé dans l’article « Home sweet work », je n’y reviendrai donc pas sans nouvel argument pour le faire.
                   Il y a des métiers pour lesquels, le télé-travail est tout désigné. D’autres moins.
                   Euthanasier tous les homoconducteurus....filus, mais alors que resterait-il ?
                   Des homorectuspietonussansbusfantomus, car beaucoup de choses se disent encore en voiture, même en bus, en trénussanspuces.
                   Les piétons sont des conducteurs d’eux-mêmes avant de devenir des conducteurs de piétons brutus.
                    smiley


                • jymb 23 novembre 2010 13:28

                  Cet article et ses commentaires ont un avantage, c’est de rappeler que l’immense majorité des déplacements n’ont aucun rapport avec le plaisir, ils sont liés à la nécessité d’aller travailler là ou il y a du boulot, ou de s’occuper des ses enfants.
                   Personne ne se jette dans des axes encombrés à l’aube pour le bonheur de se ronger les ongles puis de chercher une place hypothétique pour se garer.
                  Personne ne refusera d’être conduit là ou il doit aller, tranquille et assis au chaud et en sécurité ( aux antipodes donc des transports en communs actuels archi surchargés aux heures stratégiques ou archi absents pour les horaires hors « norme »)
                  Bref les quidams qui organisent ce chaos d’encombrement et de bouchons gaspilleurs de pétrole ( et pour certains qui s’en vantent) sont des malfaiteurs
                  Quand aux 4X4 ils font un retour en force, rendus nécessaires par la transformation des rues en délirantes montagnes russes fracasses-voitures. Record d’absurdité dans la gestion du mouvement.
                  Tous est à remettre à plat, cela est évident


                  • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2010 13:36

                    jymb,
                     Absolument. Le plaisir n’est souvent même pas présent pendant la période où il devrait lors de vacances.
                     Cela touche un autre article que j’avais appelé « Pourquoi partons nous en voyage ? »
                     Il faut être flexible dans le temps et l’espace.
                     Quand le patron vous dit d’aller de l’autre côté de la Terre pour régler une affaire, il ne faudra pas dire « non, je n’aime pas la voiture, l’avion, le train ».
                     Pour vivre heureux, vivons caché, dit-on.
                     Mais qui paye la bouffe et qui va la chercher ?
                     Les 4X4, absolument.
                     Mais, je viens d’entendre que la société qui produisait des Hummer aurait mis la clé sous le paillasson. Les crises ont parfois du bon.
                     smiley


                  • HELIOS HELIOS 23 novembre 2010 23:32

                    Hummer et General motor ont fait une grosse erreur marketing.
                    ils ont été abusé par les acheteurs des deux etats qui sont parmi les 2 plus gros clients, la Floride et la Californie. ces deux etats ont des population riches dont le mode de consommation n’est pas representatif du reste du monde.

                    Le prix de ce 4x4 n’est pas la cléf de son achat, c’est la la seule coherence avec les deux etats qui servent de modele commercial. Helas, les autres acheteurs demandent depuis l’origine une version diesel, non pas , encore une fois, pour le prix, mais pour la disponibilité du carburant, de l’entretien et d’autres parametres techniques.

                    Il n’y a qu’a se referer aux modeles equivalent dans la gamme General motor (notament les modeles qui partagent le même chassis que le H3) où quasiment seuls les modeles diesel se vendent aux USA et ailleurs.

                    Et j’en veux pour preuve, que porsche et son cayenne sortent une version diesel, malgré la presence de son jumeau dans le groupe VW, le Touareg.

                    cela dit, accuser les 4x4 de tous les maux, c’est quand même fort de café.
                    On culpabilise des acheteurs qui roulent dans un vehicule 4x4 et on ne dit rien a ceux qui roulent dans une berline de taille, de poids et de moteur comparable, la difference etant dans le nombre de roue motrice : seulement 2 roues motrices !


                  • L'enfoiré L’enfoiré 24 novembre 2010 08:28

                    Helios,
                     "cela dit, accuser les 4x4 de tous les maux, c’est quand même fort de café."
                    D’accord. Les 4X4 sont des engins tous terrains mais pas destinés au béton et au macadam.
                    La question reste : pourquoi les gens en achètent dans ces cas ? 
                    Même question pour les grosses berlines tout aussi gloutonnes.
                    On touche à des raisons psychologiques, non ?
                    En imposer aux autres ?


                  • glopy1 23 novembre 2010 14:41

                    et bien moi abderaouf, qui ne peut pas aller travailler en transport en commun parce qu’il n’y pas de transport en commun ni même de marche a pied possible, je propose que dorénavant, tous les automobilistes restent la main appuyée sur le klaxon jusqu’a ce qu’on fasse quelque chose et notamment des place de Parking. Que l’on fasse comme les motards en colère. Passer des heures de ma vie des des bouchons,rentré crevé de mes journées a cause entre autre des 2 heures de bouchon, et qui n’interessent pas les politiques qui eux mettent leur girophares.


                    • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 23 novembre 2010 15:30

                      Bonjour Guy


                      Quel sujet original. Reposant de nos soucis politiques qui viennent hanter nos heures quotidiennes. S’il ne s’agissait que de politique, notre vie serait bien morose. Relativement aux bouchons de circulation, j’en suis un peu immunisé. Je suis un indécrottable piéton. Je n’ai jamais possédé de permis de conduire. Mes déplacements ne se font que par la marche ou par les transports en commun (lorsqu’il y a obligation). J’ai par contre beaucoup voyagé. En raison notamment de mes fonctions professionnelles. Je voyage moins maintenant. Et c’est bien. Je découvre ma ville. Je reste tout de même conscient des bouchons de circulation. Et surtout des effets d’externalité sur les villes-centre. Les villes sont-elles préparées à une augmentation aussi radicale du flux de la circulation automobile ? Je n’en suis pas sûr. 

                      Une question me turlupine. Nous avons de plus en plus d’autoroutes et nous en ralentissons la vitesse. Pourquoi diantre investir dans ces grandes routes panoramiques si c’est pour ralentir la vitesse et... créer des bouchons ? 

                      Je proposerais de rétrécir les routes urbaines et d’élargir les trottoirs. Peut-être assisterions-nous à une tendance inversée : l’augmentation des piétons et la diminution des automobilistes ? 

                      La courtoisie serait-elle souvent utilisée en échange d’un avantage personnel : accélérer sa propre fuite en avant tout en refusant le passage de l’autre ?, écrivez-vous. Je me surprends toujours d’avoir mes deux pieds intacts au retour de mes promenades quotidiennes. Le piéton est le mal-aimé de la cité urbaine. Si si. 

                      Article rafraîchissant pour un piéton en herbe et un réactionnaire à l’automobile 



                      • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2010 16:06

                        Bonjour Pierre,
                         J’aime l’alternance de sujets. Celui-ci n’est pas nécessairement rassurant, mais au moins il a le mérite d’être consensuel ce que la politique ne permet pas ou plus.
                         J’ai utilisé tous les moyens de locomotion. Dans ma jeunesse, j’ai même appris à monter à cheval. smiley
                         Je suis arrivé à la voiture à une époque où il ne fallait même pas de permis de conduire et pour l’obtenir, il fallait simplement dire que l’on avait une certaine expérience en la matière.
                        Cela veut dire que beaucoup en ont profité de ce permis de conduire sans en avoir les aptitudes.
                         L’avion a été réservé aussi pour mes voyages de plus de 1000 kms.
                         La marche à pied, le jogging pour tout ce qui ne dépassait pas les 15 à 20 kms.
                         Le vélo, dans la tranche des 20 à 40 kms.
                         La voiture pour le reste.
                         
                         Ma ville, je la connais comme ma poche. Ce n’est pas l’étendue de Paris, ceci explique cela.
                         Les bouchons, je les connais aussi, mais à petites doses qui font partie de l’inattendu.
                         
                         Que les artères soient larges, ne me gène pas trop. Les artères piétonnières sont là pour s’en donner à cœur joie de la balade. Élargir les trottoirs, nous y sommes donc. Il y en a de plus en plus dans nos villes. Un projet de rendre piétonnier, le quartier de la Porte de Louise a même été très fortement discuté et presque rejeté par... les commerçants qui croyaient perdre leurs clients. Amusant, non ? C’est vrai qu’il y a une période de transition ennuyeuse.
                        Ce qui me le gène plus, c’est que les constructeurs de voitures se laissent prendre au jeu de leurs clients qui demandent des voitures de prestiges qui permettent de faire des vitesses qu’en principe on ne pourrait plus honnêtement pratiquer.
                        Là, réside le problème de la vitesse, d’après moi.
                         Vous vous souvenez de mon article qui révélait, avec humour, que nous passions à la vitesse limite de 30kms/h dans le pentagone de la capitale.
                         Cette vitesse est même élevée dans certaines rues, alors que d’autres, c’est faire du sur place.
                         Le piéton est mal aimé dites-vous et vous avez raison.
                         Marcher ne rapporte rien comme rentrées fiscales, vignettes, taxes. Ne pas oublier cet aspect.
                         Vous dites être réactionnaire. Je vous dois une anecdote.
                         Avant de travailler dans une grande boîte, J’ai fait partie d’une petite société. Le patron n’avait pas de permis de conduire. Il prenait le taxi en permanence et se faisait conduire en voiture par ses collaborateurs.
                         Avait-il trouver la pierre philosophale du piéton qui aime se faire conduire comme la vieilmle dame de mon article ?
                         smiley
                            
                         


                      • jymb 23 novembre 2010 16:08

                        Bonjour également
                        L’élargissement des routes urbaines et l’élargissement des trottoirs, pour agréable qu’il soit lorsque l’on est piéton, touriste, flaneur, -cela m’arrive hélas trop rarement -correspond à la base à une philosophie bien pernicieuse : pour faire disparaître les mendiants, interdisont la mendicité.
                        Ces derniers toujours aussi pauvres iront survivre dans le quartier ou la ville voisine. Pour les laborieux en déplacement le problème est le même : rendre la ville ou au sens plus large les déplacements/stationnements dans son périmètre de décision infernaux déplace le problème en l’accentuant chez les voisins.
                        Tiens citons les voies sur berge à Paris : moches, sales, bruyantes, anti romantiques : ouis, dix fois oui. Vais- je me féliciter comme touriste de pouvoir me promener en bord de Seine : oui, cent fois oui. Et pourtant je suis profondément opposé au projet de les rayer de la carte s’il n’y a pas un plan alterne de déplacement ( tunnel couvert par exemple) Les villes ne sont pas uniquement des spots pour touristes. Les maires rêvent tous de gérer une Venise nonchalante faite de seniors repus et de terrasses de café, de pistes de rollers , de cyclistes rentiers. La réalité est tout autre, et ces projets aboutissent inéluctablement à la boboïsation/ghettoïsation des centres au bénéfice de quelques privilégiés. Les autres s’entassent dans des bouchons, respirent leurs pots d’échappement, taxés de pollueurs et radarifiés à l’envie dès que quelques mètres de voie libre se profilent.
                        Je crois clairement que dans une journée nous sommes tout à tour automobiliste par nécessité ( cas le plus fréquent), piétons, cyclistes ( j’ai un vélo pliant dans ma malle) , usagers du métro..et qu’il y a de la place pour tous sans chercher à« punir » pour le simple fait d’exister ou dresser des catégories de déplaçants les uns contre les autres.


                      • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2010 16:29

                        Jymp,

                         Qu’est-ce qu’un ville ?

                         Wiki dit : « étendue et fortement peuplée (dont les habitations doivent être à moins de 200 m chacune, par opposition aux villages) dans laquelle se concentrent la plupart des activités humaines : habitat, commerce, industrie, éducation, politique, culture. »
                        Le problème, cela devient vite une mégapole. J’ai parfois peur de parler de ma ville de peur d’attirer trop de monde. Elle reste à dimension humaine, mais il ne faut pas trop espérer.

                        « interdire la mendicité »
                        Je me baladais, hier, en ville et oui, il y en a aussi. L’interdire alors qu’aujourd’hui, il y a de plus en plus de personnes de la classe moyenne qui perdent leur emplois et leur logis et deviennent SDF. Je dis que cela fait partie de rêves perdus qui n’auraient que des gens avec une instruction sans failles dans un plein emploi. Et cela....  smiley
                         
                        "...berge à Paris : moches, sales, bruyantes, anti romantiques : ouis, dix fois oui. Vais- je me féliciter comme touriste de pouvoir me promener en bord de Seine : oui, cent fois oui.« 

                        L’année passée, j’ai joué le guide de Bxl pour des Suisses. La première chose que j’ai dit : »attention, la ville de Bxl n’est pas propre. Ce n’est pas la Suisse« .
                        J’espère que ce qui a suivi a pu balancer ce avertissement.

                         » Les villes ne sont pas uniquement des spots pour touristes.« 
                        Absolument. C’est une environnement où on s’y sent bien en citadin avec tous les inconvénients et les avantages que l’on ne trouve pas à la campagne.
                        Vieille histoire du »rat des villes et du rat des champs« 

                         » Venise nonchalante faite de seniors repus et de terrasses de café, de pistes de rollers , de cyclistes rentiers."

                        là, vous rêver. C’est une ville que je connais bien, infestée de touristes qui vont jusqu’à creuser les pierres qu’ils foulent. Ce ne sont pas des rentiers, du tout. Des cyclistes, pas vraiment non plus. Je ne m’y verrais pas, découragé de devoir en permanence descendre de selle pour passer les ponts.

                         ’La réalité est tout autre, et ces projets aboutissent inéluctablement à la boboïsation/ghettoïsation« 

                        Oui, les quartiers sont bien distincts.

                         »qu’il y a de la place pour tous sans chercher à« punir » pour le simple fait d’exister ou dresser des catégories de déplaçants les uns contre les autres."
                        Je vais vous donner une chanson valable pour tout le monde que j’aime beaucoup.


                      • Rémi Manso Manso 23 novembre 2010 16:03

                        Nous déjà sommes beaucoup trop nombreux !

                        La solution aux bouchons et par delà à toutes les cohues dans les transports est la diminution de notre effectif. Cela prendra quelques générations mais si nous voulons vivre correctement, nous n’avons pas le choix. Tous les autres discours sont des rustines...

                        • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2010 16:32

                          D’accord, mais cela demandera bien plus que des mots pour le dire.


                        • Rémi Manso Manso 23 novembre 2010 17:56

                          Un département de la superficie de l’Isère disparaît sous le béton tous les 10 ans, nous avons de quoi nourrir notre population, mais absolument pas de quoi lui fournir son énergie (pétrole, gaz, uranium). Une sage solution serait de commencer par ne plus verser d’allocations familiales au delà de 2 enfants (sans effet rétroactif évidemment).


                        • glopy1 23 novembre 2010 16:40

                          bien sur tout le monde prefere marcher, mais hélas pour des raisons professionnelles nombres doivent impérativement prendre leur voiture. Quand on fait volontairement des couloirs a bus 10 fois trop grands, qu’on suprime les places de stationnement mais que les magasins doivent bien être réaprovisionnés, il faut bien que des camions rentrent dans paris, et cela devient l’enfer. Il faudrait gerer ces probleme, il y a des solutions aussi


                          • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2010 16:48

                            Problème de toutes les villes. Les marchandises n’arrivent pas toutes seules.
                            Par ici, les fournisseurs doivent se limiter à un créneau horaire.

                            Sur les routes, nous sommes un lieu de passage, de transit de tous les camions. Cela devient une file réservée pour eux. Pas encore de vignette, pas de péage et cela explique cela.

                            Tiens j’ai pu remarquer que certains camions circulaient sur vos autoroutes le dimanche, alors que d’autres restaient sur les parkings en attendant le lendemain.
                            Y a-t-il des dérogations ?
                            Ou alors, est-ce aux risques et périls des camionneurs.
                             
                             


                          • glopy1 23 novembre 2010 18:18

                            certains etrangers ont le droit de rouler a certaines heures ou pour rentrer chez eux. Il y a des autorisation (rares) spéciales. Les autres, c’est a leur risques et péril, amendes et immobilisations


                            • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2010 18:44

                              Merci pour l’information. smiley



                              • L'enfoiré L’enfoiré 24 novembre 2010 08:14

                                En effet. Où se trouve la ruche ?  smiley


                              • vinvin 30 novembre 2010 06:07

                                C’ est vrai qu’ ils nous font chier avec le bouchons sur les route.


                                (J’ ai un ami qui s’ appelle Monsieur de-la-place et qu’ il n’ a pas pu trouver de place pour garer sa voiture, et ça l’ a drôlement fait « cagué » ! )


                                En plus une femme de mon village, Madame « Larivière » qui n’ a pas pu partir en vacance a la mer a cause des embouteillages et bouchon du les autoroutes !



                                VINVIN.


                                • L'enfoiré L’enfoiré 30 novembre 2010 09:41

                                  Salut Vinvin,

                                   « C’ est vrai qu’ ils nous font chier avec le bouchons sur les route. »
                                  Pour l’humour, je dirais que quand on chie, vaut mieux avoir des bouchons smiley

                                   De ce côté, autour de Bruxelles, sur le Ring, on prévoit de ne plus pouvoir bouger d’ici quelques années.
                                   Ce sont des 4 bandes en majorité.
                                   Quand les camions en monopolise déjà une et qu’il y a un accident sur l’autre.... bonjour le sur-place.
                                   Aujourd’hui en plus c’est la neige.
                                   
                                   


                                  • AMrtX 19 août 2014 10:56

                                    Chaque année quand je pars en vacances avec ma petite famille, on tombe inévitablement dans les bouchons, surtout quand on arrive près de Lyon et qu’on descend vers les plages de la Méditerranée. Et chaque année c’est le même stress avec les enfants qui s’impatientent à l’arrière. Et l’énervement qui arrive peu après. Heureusement qu’il y a quelques comiques qui proposent de rendre parfois le trajet plus agréable. Sur un site, j’ai trouvé 10 idées fun contre les bouchons à mettre en pratique lorsque la route commence à devenir barbante. Certains sont amusantes, d’autres un peu dangereuses je trouve, mais tout ceci a pour but de vous faire passer le temps plus rapidement. smiley Exemple n°1 : porter un costume de moine et bénir les voitures en passant..

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