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Accueil du site > Actualités > Société > Ces uniformes qui font trembler l’occident

Ces uniformes qui font trembler l’occident

Voici comment, à l’essence même de nos racines humaines communes à tous, au cœur de l’Afrique, notre Mère à tous, se pratique depuis toujours et encore la mixité entre tribus. La veille des nuits de pleine lune des solstices, les êtres mûrs et aptes à s’unir, sont invités pour une cérémonie de longue haleine dans un endroit central. Deux cercles vont se former reliés par un couloir étroit que bordent deux cordons des vieux sages de toutes les tribus réunies.

Dans le premier grand cercle constitué des invités et des familles présentes, s’incluent dans la danse les participants parés de leurs plus beaux atouts, avides de montrer leurs qualités en mouvement sur le rythme transcendant. C’est la phase où chacun se montre, puis retournant en bordure, observeront les autres. La parure n’est pas sans charme, mais c’est la façon de bouger, bien en rythme et soutenue, en communion avec le son, qui révèle les véritables qualités physiques, la projection mentale des concurrents, et attirera l’attention des plus fines scrutatrices. L’observation est attentive jusqu’au retour du participant dans le cercle pour sa pause. Les filles qui l’ont remarqué une par une se lèvent alors et entrent en danse, et selon leur tempérament, timides ou extraverties, dubitatives ou déterminées, se font remarquer de toute l’assemblée avec une mention particulière, mais discrète, devant les prétendants à leurs choix. Après de longues heures à se chercher, à s’épier, quand vient l’assurance du contact complice, les filles une par une gagnent l’autre cercle en se présentant devant les sages en quête de leur approbation. Si ceux-ci toisent du regard la jeune chipie, elle reculera et retournera jusqu’au cercle en attendant le prochain solstice. Celles qui sont acceptées traversent lentement le cordon avec l’assentiment des sages qui tous baissent les yeux devant la jeune beauté, ce qui la remplit de cette audace qui est le propre de la femme en devenir. Les jeunes hommes libres, eux, passent par l’extérieur et forment le second cercle prêts à la véritable cérémonie à une heure de la tombée du soir où leurs familles les rejoignent, discrètes. Ils s’assoient bien en rond, droits et dignes et chaque fille défilera dans un autre cercle intérieur qui tourne sur lui même au rythme des batteries de tam-tams. Ils se feront tous face plusieurs fois et chacune ira à la rencontre un par un, au devant des élus jusqu’au coucher exact du soleil. A partir de cet instant commence la véritable féérie de séduction directe. Au moment où l’un d’eux apparaît, elle lui accroche le regard et le fixe avec insistance, le désignant avec une assurance ne laissant le moindre espace au doute. Si celui-ci décroche son regard, c’est qu’il a fait un autre choix, ou qu’elle devra recommencer au prochain tour. Dès qu’elle est sûre de celui qui la suivra dans la réponse à son appui visuel, elle se lance dans une contorsion sans décrocher les yeux des pupilles du mâle choisi. Sans même poser ses mains au sol dans son dos, dans son mouvement toujours accordé au rythme, les yeux toujours ancrés l’un dans l’autre, pliée en arrière sur ses genoux en flexion, elle lui dévoile son intimité génitale en écartant fièrement ses jambes et impose à celle-ci une belle danse en rotation tout à fait significative. Cela dure quelques secondes qu’elle décide d’interrompre quand elle le juge utile afin de ne soumettre l’intéressé qu’à cette courte séance de tentation à laquelle il n’a pas cédé s’il n’a pas baissé les yeux vers ce cadeau offert ouvertement. A chaque fois qu’elle renouvelle l’opération devant un nouveau partenaire de son choix parmi sa fourchette de prétendants, celui qui cède à la tentation de poser les yeux sur le fruit proposé, le perd instantanément. Elle se referme définitivement à son désir naissant et ainsi s’éliminent un à un tous les éventuels élus jusqu’au dernier, le bon. Et après une belle partie de pas vu / pris, celui-ci se lève pour sortir du cercle et elle le suit. Ils sortent du groupe derrière lequel est présente sa famille qui découvre ainsi l’heureuse élue. De cette formidable cérémonie de rencontre, l’on peut tirer les leçons suivantes :

La femme est assurée que son futur ne l’aura pas choisie par le sexe face auquel il aura su faire abstraction, et donc que celui-ci restera bien annexe à leur union, c’est çà dire, l’outil de la procréation et non la fin en soi. Le sexe est obligatoire dans le couple mais sa place n’est pas en premier lieu, au devant de tout, mais bien en dernier, tout comme la meilleure des fêtes est celle qui suit de près la longue période des récoltes, des vendanges et des premières dégustations, des conserves et du jambon, tout le processus de survie est d’abord engagé pour assurer le quotidien, au bout duquel le sexe deviendra naturellement la récompense lors des repos bien mérités.

L’homme qui l’a choisie l’a fait immanquablement pour d’autres qualités qu’elle a dû montrer dans sa constitution, sa danse, son approche de la transe, sa contorsion roulée, son aura fantasmatique, et sa détermination à l’avoir choisi, lui. L’homme ne l’aura pas choisie pour sa décoration clinquante, pour son corps exposé clairement, pour ses bijoux brillants, ni pour ce cadeau vital qu’elle lui a clairement exposé sous le nez, mais pour ce quelque chose qu’elle contient en elle et qui est la résultante de toute sa jeunesse de bonheur, de joie et de bien être accumulés dans son âme, invisible, indicible, mais bien transparaissante.

Elle, l’aura choisi pour sa constitution physique et sa capacité à résister à la fonction instinctive sexuelle primaire que anime chaque mammifère mâle devant la première poitrine féminine venue, ce besoin qu’éprouve l’homme de retourner en enfance se lover contre le sein maternel à la moindre invitation visuelle, ce besoin que ressent l’être mal dans la vie espérant retourner dans le ventre de sa mère où il était mieux. Elle comprendra dans la dignité annoncée de l’homme au regard droit et solide, qu’il a pardonné à sa propre mère cette douleur intense qu’elle lui fît connaître, qu’ils ont vécu ensembles, lors de l’accouchement. S’il est bien dans la vie, c’est qu’il a pardonné à la mère et n’a plus aucun contentieux psychologique envers aucune femme. Elle l’a choisi pour toutes ses qualités dont ensemble ils ont besoin pour assurer au quotidien, le cocon le plus confortable et le plus sécurite dans la confiance la plus totale afin d’y lover leurs amours volcaniques qui se dissoudront dans les transes musicales qui règnent régulièrement dans les villages en fêtes. Elle choisit l’homme qui domine ses instincts animaux.

C’est sur un commun accord tacite que les deux élus décident de quitter le cercle pour s’unir à vie et l’égalité de choix de chaque partenaire détermine l’équilibre du couple. C’est cette méthode simple qui a permis à ce continent majeur une si longue tradition transmise sans aucune constitution écrite.

Loin de là, aux confins de cette vallée du Rift, berceau de l’humanité, trois coutumes sont nées diversement traduites de ces traditions ancestrales. La première, nomade errante, le modèle juif, impose à la femme qui veut convoler une infinité de lois religieuses auxquelles elle va devoir se soumettre, un peu comme les petites lignes des nombreuses pages des contrats d’assurances. La femme ne choisit pas seulement un mari, mais une famille et surtout une religion qui lui rappellera que par « elle » la faute est arrivée à l’humanité. L’homme qui la soumettra cherchant à la mettre à genoux d’humilité, et par ce biais, lui offrira la tentation de recommencer en lui croquant la pomme. C’est une faute ennuyeuse qui les a poussé à fuir leur terre et qu’ils attribuent par rancune à la femme qu’ils ont cru l’être faible. Le modèle musulman, lui, contient dans l’une de ses innombrables lois, la réponse à tous ses problèmes de jalousie, la polygamie. En effet, cette règle qui autorise celui qui le peut à choisir plusieurs partenaires différentes, prive autant d’autres semblables de cette égalité de droit, qui seule peut assurer une paix et une stabilité sociale. En plus, comme leurs parents ayant été eux mêmes placés comme des pions sur un échiquier, leur destin ne réside pas entre les mains des futurs amoureux qui subissent une réelle soumission maritale, et deviennent parfois très tôt des enjeux familiaux. De plus, l’habit large et bouffant et l’absence de danse et de musique ne favorise pas la sensualité qui génère l’envie de s’unir que la vue du corps inspire, et beaucoup d’entre elles ne quittant la cuisine que pour ravitailler prennent rapidement un embonpoint encombrant. Et notre société occidentale, catholique de façade, qui représente le plus moderne des modèles de liberté et de tolérance cherche à répandre jusqu’au bout du monde, via le satellite, son idéologie consumériste, et n’admet pas de désaccord en retour. Plus elle avance dans les terres reculées et plus elle doit imposer sa démocratie par les armes, et des nouvelles lois sans cesse reconduites et redéfinies. Mais à l’heure où l’image qu’elle propose de la femme est représentée dans sa plus simple expression, apparemment libre et nue, sur tous les supports routiers, magazines ou audiovisuels, en placard de produits de toutes destinations, pour toutes consommations, vient en opposition un contre temps fâcheux. Au sein de nos contrées, des femmes venues se réfugier pour fuir des régions aux climats sociaux et religieux contraignants, refusent nos libertés et circulent emmurées dans leurs burkas sans style. Sont elles libres, sont elles obligées par leurs maris jaloux, nous ne le sauront pas tant elles ne désirent en plus, ni justifier leurs gestes, ni n’exposer le reste. Si nos sociétés étaient si tolérantes, elles admettraient que chacun puisse arriver d’où qu’il vienne avec ses valeurs et coutumes, mais non, notre tolérance et notre liberté sont limitée. Avant de les juger, posons nous la question si par hasard elles ne cherchent pas à montrer leur résistances passives et pacifiques contre nos attitudes honteuses en leurs contrées lointaines où notre responsabilité n’est pas pour le moins limitée. Qui sommes nous pour juger ces courageuses femmes, ces 357 petits bouts de résistances écartelées entre leurs pays désolé et le notre délibéré. Et qu’avons nous à craindre au point d’imaginer une nouvelle fois d’avoir à légaliser le port ou non de la burka, si ce n’est... la fin de notre processus ultime du plus moderne de nos organes de surveillance nationale, car en effet, derrière ce voile, big brother is missing you et tout l’immense effort de milliers de fils et d’ondes rassemblés vers l’oeil de dieu, notre cerveau central policier, est perdu et condamné. Nous n’avons pas le droit à l’anonymat public.

 

A toi le jésus christ, l’opposant circonscrit, le résistant conquis, le convaincu aigri, qui critique cet habit, essaye le une fois, ce linge anonyme, et viens rejoindre ce jour, dans le secret intime, tes semblables de coeur, viens défendre ton honneur, et sauver de la peur, ces femmes abandonnées, entre deux sociétés, toutes aussi corrompues, et matérialisées, par la perte totale, de libertés primaires.

Avant que tout soit interdit, viens une dernière fois dire non à l’Etat. Montre le chez toi, redescend dans la rue, si sous ton voile tu es nu, personne ne le saura, va faire savoir à l’Etat policier, que la sécurité n’est plus, si l’on ne peut même plus, bouger le petit doigt, plus sortir de chez soi, ni porter cette burka.

La burka est le meilleur moyen de contester la politique française en Afghanistan, de remettre en cause la politique déplorable de la vidéo surveillance coûteuse des commerces du centre ville, et de manifester dans l’anonymat le plus complet pour la paix dans le monde.

 

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31 réactions à cet article    


  • Rounga l’incroyable Roungalashinga 24 août 2009 11:11

    Et c’est reparti ! On va d’abord vous traiter de nazislamiste ou de munichois. Ensuite on va énumérer les raisons pour lesquelles on doit interdire la burqa.

    On aura l’argument couille-molle : la sécurité et le problème d’identification.

    Mais aussi l’argument de la laïcité, qui se doit d’intervenir pour définir quelle est la bonne manière de pratiquer l’islam. Un nouveau modèle de laïcité qui interdit tout signe religieux en public...du jamais vu, on vous dit !

    Et puis l’argument républicain, démocrate et égalitariste : c’est une expression politique violente, une vision des femmes archaïque, un défaut d’assimilation, qu’il convient d’interdire. En d’autres termes, c’est le retour de la censure, et tout signe de défaut d’assimilation doit être maintenant interdit. Ca aussi c’est nouveau, mais c’est la burqa qui a donné l’idée aux gens.

    Et aussi la Rolls Royce de l’argument : la discrimination. La burqa serait une discrimination...Entendez par là qu’un traitement distinct serait un traitement inégalitaire, et donc que l’égalité signifie en fait l’identité. Décidément on n’arrêtera pas de s’étonner de ce vocabulaire à géométrie variable...Surtout variable quand il s’agit de lutter contre l’islamisation de la France !


    • Rounga l’incroyable Roungalashinga 24 août 2009 11:42

       l’islamisation de la France, que vous semblez accepter volontiers

      Attention. En tant que français catholique, je ne souhaite pas que la majorité des citoyens soient musulmans. Cependant, je me permets de critiquer ceux qui sont prêts à passer par tous les moyens déloyaux pour enrayer ce fait démographique et sociologique que certains bien-pensants ont contribué à produire. L’islamisation de la France a lieu parce qu’il y a des musulmans sur notre sol, à qui on a dit pendant des années d’être fiers de leurs origines et de leur culture, au mépris de l’assimilation républicaine. Mais il ne faut pas non plus oublier l’afaiblissement considérable de la foi en France, qui encourage certains à rechercher un vernis de fanatisme dans des pratiques excessives. De même ces pratiques peuvent être un refuge à l’horreur de notre société marchande fonctionnant sur le principe du désir. C’est aussi la faute à l’Occident, et pour remédier à cette situation, soit on dégage tous les musulmans du territoire (où ?), soit on essaye de réintroduire un peu de décence dans notre société (et pas seulement au niveau des moeurs et des mini-jupes, la décence morale aussi ça compte).


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 24 août 2009 18:27

      merci Georges pour ce lien spaghetti.

      Roungkalacnikov, et Léon, vous n’avez toujours pas fait de rapprochement entre nos politiques Pitt Bull Dozer chez eux et leur présence toujours un peu plus pesante chaque jours chez nous... ?


    • araduku 25 août 2009 09:02

      Ah ça, c’est sûr ! Les musulmans radicaux sont un modèle de démocratie !


    • Bill Grodé 24 août 2009 11:27

      Euh..., vous êtes sûre du titre ? Ce ne serait pas plutôt « ...qui font gerber l’occident » ?


      • manusan 24 août 2009 11:40

        l’auteur conclus :
        "La burka est le meilleur moyen de contester la politique française en Afghanistan, de remettre en cause la politique déplorable de la vidéo surveillance coûteuse des commerces du centre ville, et de manifester dans l’anonymat le plus complet pour la paix dans le monde."

        Un futur prix nobel de la paix en Burka maintenant. Franchement fallait oser écrire ca ... et même l’autoriser à le publier.

        Plutôt que d’essayer de nous civiliser avec votre drap, pourquoi ne partiriez vous pas là où vous pouvez vivre pleinement votre spiritualité, là où quand l’occidental n’est pas là, le bonheur baigne, qu’est ce qui vous force à rester en France , si c’est mieux ailleurs ? faut être crédible un petit peu quand même.

        Avec la crise qui arrive, certaines radicaux de certaines communauté devraient commencer à se faire petits, s’il étaient un temps soit peu intelligent. Ouvrez un livre d’histoire vous comprendrez.


        • Lisa SION 2 Lisa SION 2 24 août 2009 18:30

          Manusan, quelle belle image de tolérance dans vos propos ?

          Ouvrez un livre d’histoire vous comprendrez... ? Vous confondez l’instruction et l’intelligence.


        • araduku 25 août 2009 09:12

          N’oublions pas que chez les talibans, il n’existe pasde livre d’histoire ! seulement le coran ! Il traite de tous les sujets et apporte toutes les réponses à tous les problèmes ! Enfin, seulement pour les hommes car pour les femmes , hélas, il est la source de tous les problèmes ! A commencer par la burka ! Visiblement , les femmes n’ont que des devoirs et aucun droit ! Faut dire que quand on échange une femme contre du bétail ou des biens matériels, on est en droit de se demander si la femme , pour ces gens là, est un être humain !


        • Lisa SION 2 Lisa SION 2 24 août 2009 18:36

          Merci de rigoler, Philippe, mais la burka est bien la tenue la plus démocratique et libertaire et sensuelle qui soit !

          _ D’abord, on peut vivre à poil en dessous.

          _ Ensuite, on peut tomber le voile si l’on en a envie.

          _ Et enfin, je vais lancer la nouvelle mode de celle dans laquelle l’on pourra vivre à deux...

          Qui dit mieux ? 


        • Internaute Internaute 24 août 2009 14:56

          « Voici comment, à l’essence même de nos racines humaines communes à tous, au cœur de l’Afrique, notre Mère à tous, se pratique depuis toujours et encore la mixité entre tribus. »

          Ou l’art de prendre ses désirs pour des réalités.

          Chez beaucoup de bien pensants, les racines africaines voudraient dire que les aryens sont descendants des noirs d’Afrique. Absolument rien ne le prouve et ce n’est pas parcequ’il y a avait des hominidés en Afrique il y a des centaines de milliers d’années qu’ils étaient noirs et encore moins que les noirs sont leurs descendants. D’ailleurs les traces d’hommes trouvées en Europe, Cros-Magnon, Grimaldi etc sont toujours des blancs. Les noirs se seraient subitement blanchis en traversant le moyen-orient. Coppens a prudemment arrêté son voyage antropologique bien avant l’apparition des races ce qui lui a évité en ces temps d’inquisition de faire un choix ou de donner une explication.

          L’autre poncif est la mixité entre tribus. En Afrique, il n’existe aucune mixité, bien au contraire. Il suffit de voir les combats à mort entre des tribus qui pour nous sont semblables. On en appelle même à l’ONU pour les séparer.

          Une fois retiré cet alibi mystique et politiquement correct il ne reste rien de plus qu’une parade nuptiale comme chez les gorilles ou les canards. Vraiment pas de quoi s’extasier tant.


          • Lisa SION 2 Lisa SION 2 24 août 2009 18:46

            Internaute,

            Vous ne savez pas vous projeter dans le temps et manquez d’imagination sur les faits réels qui se sont déroulés dans notre passé commun, c’est dommage, vous auriez fait un court séjour virtuel dans l’Afrique d’avant la colonisation...Certes, mon survolé de ces ages est succinct, mais il apporte une idée d’un idéal auquel nous devrions aspirer.

            Souvenez vous comme du temps des explorateurs, ceux dont les descendants refusent de croire qu’ils descendent les uns des autres, ils prenaient les ascendants de Tiger Woods pour un animal...


          • eugène wermelinger eugène wermelinger 24 août 2009 15:02

            Lisa SION vient de nous donner un article d’une réalité ethographique que j’étais loin de m’imaginer. Merci.

            Tout en essayant de comprendre l’état psychologique de ces femmes africaines ou afghannes, je suis loin d’être prêt à accepter que le port de ces cache-tout (et surtout leur misère) soit d’une aussi haute tenue morale, ici chez nous. Plutôt de l’ordre de la provocation manipulée. 
            Et il est malséant de provoquer et de créer le scandale, que ce soit eux ici ,ou nous là-bas.
            Allez : tout le monde à poil et on sera plus à égalité. Lol. 




            • Lisa SION 2 Lisa SION 2 24 août 2009 18:52

              Merci Eugène pour cette compréhension. Certes, cet habit est incompatible avec nos valeurs, mais nos valeurs sont incompatibles avec leur climat et notre méthode d’endoctrinement est toute aussi discutable. Ne sommes nous pas en train de les piller sous les bombes pour on ne sait quel échange ?


            • bernard29 bernard29 24 août 2009 15:51

              peut être mais il ne faut pas oublier ce que vous aviez dit dans votre précédent article. ;

              Mais après des heures à se chamailler au soleil pour décider de qui va choisir la direction à prendre, parmi les deux jeunes prétendants, ce sont les deux plus vieux mâles Oran Outang qui se lèvent, et toute la tribu les suivent, sans discuter.

              Alors tout cela n’est vraiment pas si sûr dans toutes les tribus, si je comprends bien votre message.


              • Lisa SION 2 Lisa SION 2 24 août 2009 18:54

                Intéressante remarque d’un lecteur scrutateur, Bernard, ce sont juste les mots et les langages qui changent entre ces deux périodes de notre évolution commune et cousine. Merci à vous.


              • catastrophy catastrophy 24 août 2009 16:00

                Et si la burka pouvait nous redonner une industrie textile et plus même !

                L’industrie française peut être sauvée grâce à l’opportunité de ce nouvel art de vivre ! D’ailleurs ne dit-on pas : pour être heureux vivons cachés !

                 Faisons donc en sorte qu’elles ne soient pas fabriquées en Chine, mais soient Françaises ! Que nos créateurs s’en emparent et nous sortent des chefs-d’œuvre de prêt-à-porter. Que les musiciens nous composent des danses burkanniennes, que les peintres nous fassent des tableaux, des collages des patchworks, les sculpteurs nous les font en marbres ou en peau de lapin ou en peau pénis d’éléphant. Que nos pouets nous composent des odes. Avec cela va démarrer toute l’industrie : machines outils, nouvelles crèmes pour la peau, écrases légumes (Ah  ?) presse spécialisée (Ah ?) des aérateurs, des aspirateurs, des conspirateurs (Ah ?), des grillages à poules, des tubinots, des poudres de lessives, des lave-linges, des bateaux lavoirs, des paquebots de la connerie, des bombes sexuelles qui se déclenchent avec des téléphones portables et des laveurs de vitres (la classe ! non ?). 

                Oui dans sa Burka notre siècle nouveau nous contemplera !, à pixel pixels et demi... et que celle qui n’ont pas encore goûté à ce boudoir portatif ne viennent pas nous faire de la philosophie de miroir aux alouettes. Mort au string !, ce truc minable qui a foutu toute notre industrie par terre !

                 Un seul mot d’ordre :

                Sous la burka anticapitaliste : la plage !


                • Lisa SION 2 Lisa SION 2 24 août 2009 19:03

                  Ah, enfin, réaction plaisante et lucide, Catastrophy. On se plaint, on se plaint, mais il y a toujours du bon à toute situation, et vous devriez vous présenter au gouvernement. A nous deux, nous redonnerions de la dignité gratuite à la femme, une égalité à ceux qui y prendraient goût, et la liberté de la porter, à moitié, ou dans sa totalité.

                  En plus, j’en profite, elle est le meilleur rempart à la pandémie constituant le masque le plus efficace pour se déplacer par les temps qui courent ! SOUS LA BURKA, PAS DE GRIPPE A !

                  NA !


                • saint_sebastien saint_sebastien 24 août 2009 16:14

                  article de pure provoc , l’auteur ne croit même plus à ce qu’il raconte ...

                  je pensait agoravox un peu plus intellectuel que le post , on m’aurait menti ?
                  ce site devient vraiment n’importe quoi , la qualité des articles n’est plus la , bref je donne pas un an de survie à ce blog de mauvais goûts ...

                  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 24 août 2009 19:05

                    Faux !

                    Même la photo, c’est moi.


                  • marie 24 août 2009 16:23

                    quelque part porter la burka ou aller jouir en regardant des corridas qu’est-ce qui est mieux ?


                    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 24 août 2009 23:59

                      Bonne question Marie,

                      il faudrait demander aux afghanes qui portent la burka leur avis sur la corrida...Très bien vu.


                    • Massaliote 25 août 2009 10:18

                      L a lapidation est aussi un « sport » très prisé. On y vient comme à la corrida, animé par les mêmes pulsions malsaines. Opinion d’un musulman non islamiste, c’est assez rare, sur le ramadan et la burka : Il s’insurge contre le ramadan obligatoire :


                    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 24 août 2009 19:12

                      Pasou,

                      « Depuis l’Afrique, nous avons évolué en races, en cultures et religions différentes. » Pour rester compatibles, il faut absolument conserver quelque chose en commun à partager, comme, par exemple, la musique.

                      Pou se faire, il faut admettre que ces sauvages sont nos ancêtres qu’il faut absolument protéger contre le totalitarisme occidental.

                      La réelle liberté n’est pas un monde unique doué d’une pensée unique, mais un bi monde avec deux tendances et le choix à chacun de se servir dans les deux pour établir son idéal.


                    • johnford johnford 24 août 2009 18:53

                      Si j’ai bien suivi, et article anthropologique souhaite valoriser les traditions comme outil de résistance à l’hyper-consumérisme ; jusque là tout va bien.

                      La burka est considérée comme du domaine de la tradition, seul le hijab est du domaine de la religion (c’est important de le rappeller pour les anti-islam), en parler dans l’article reste cohérent.

                      Mais cela nous amène à l’étrange conclusion de cet article à laquelle je répondrai :
                      non la Burka n’est pas le meilleur moyen. Le meilleur moyen c’est de manifester sans cacher son visage, de s’intéresser à la politique (donc de voter systématiquement) et de réaliser des actions coup de poing ; par exemple coller des affiches sur les publicités en ville.

                      @ Lisa
                      j’aurais une question : avec cet article : vous avez souhaité défendre une tradition suivie par 12 personnes en France ? ou avez vous souhaité donner une image négative de l’islam ?


                      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 24 août 2009 19:33

                        Johnford,

                        j’ai en effet tenté de démontrer en un court survol les imperfections des trois traditions issues du même endroit, en contradiction avec la notion de choix équilibré qui caractérise la femme noire. Elle est à mon avis, bien plus libre et responsable que toute les autres citées dans mon article. L’afghane est bien sûr soumise et probablement sert de bouclier humain dans sa mode vestimentaire, mais la femme occidentale qui pose devant un objet à vendre l’est tout autant.

                        «  Le meilleur moyen c’est de manifester sans cacher son visage, de s’intéresser à la politique (donc de voter systématiquement) » Le problème qui s’affiche clairement désormais dans nos sociétés, est que l’on nous propose de donner notre avis sur le bulletin de vote, mais qu’ensuite nos milliards d’impôts partent dans les paradis fiscaux sans filet de protection, et quelle promesse de 2007 annonçait cette décision ?

                        Notre vote par carte bancaire quotidien pèse plus lourd que notre vote citoyen une fois l’an.

                        Le parti dominant s’est entouré désormais d’un front national light et de tous les chasseurs...Pour leur déclarer nos désaccord, la manière forte est nettement déconseillée. Vous voyez ce que je veux dire. Pour cela, l’idée de voir se donner rendez vous le même jour à la même heure de façon complètement anonyme. Cela inclut que tous, de tous milieux, de toutes tendances confondues, peuvent, de façon totalement pacifique, mais ensemble, faire un tour de leur mairie, qui, notez bien, est l’endroit exact où sont prises en otage nos valeurs citoyennes. 


                      • PhilVite PhilVite 25 août 2009 15:10

                        @ johnford

                        « Le meilleur moyen c’est de manifester sans cacher son visage, de s’intéresser à la politique (donc de voter systématiquement) »

                        Vote toujours, tu m’intéresses !

                        (Voir référendum sur la constitution européenne)


                      • ASINUS 24 août 2009 19:19

                        c est l auteur qui vas etre content

                        Le Hamas impose la tenue islamique aux lycéennes de Gaza

                        De Sakher ABOU EL-OUN (AFP) – Il y a 6 heures

                        GAZA — Une majorité des lycéennes dans la bande de Gaza, territoire traditionnellement conservateur, portaient déjà le foulard à l’école, mais la décision du Hamas de rendre obligatoire ce couvre-chef et de l’assortir d’une robe ample, provoque la controverse.

                        Pour la rentrée scolaire, dimanche, la tenue en vigueur jusqu’à présent —une chemise bleue sur une jupe longue de même couleur— a laissé place au « jilbab » (une longue robe ample). Facultatif, bien que porté par la plupart des lycéennes, le foulard qui cache les cheveux devient désormais obligatoire.

                        « Nous invitons toutes les étudiantes à respecter la tenue ample », déclare à l’AFP un haut responsable au ministère de l’Education, Mahmoud Abou Hassira, en expliquant les nouvelles directives sur « la tenue islamique ».


                        • idyllique 25 août 2009 10:11

                          Prisons mentales dont lesquelles s’enferment « volontairement croient-ils » les êtres humaines et notamment les femmes ont de beaux jours à venir !
                          Lobotomisation socioculturelle interpelle l’intelligence ou le libre-arbitre n’existent plus, sont détournées habilement et la liberté individuelle est savamment extirpée dès l’enfance, anéantie car jugée obscène dans des sociétés où l’on doit se conformer à des dogmes arriérés et à un modèle social dominant.

                          En occident, les femmes ont presque réussies à se libérer de certains carcans mais la veille et les luttes doivent être prolongées, nous n’en avons jamais fini avec les retours en force de ces archaïsmes mentaux (la religion, l’éducation, la culture machiste et sexiste qui souhaitent replacer la femme à la fonction maternelle liberticide pour le devenir de l’être féminin qui est tout sauf une pondeuse en série... ou un objet sexuel pour assouvir les fantasmes masculins les plus obcènes et cruels) ressurgissent depuis les années 90.

                          Une preuve de ces archaïsmes et poncifs éculés ? Les femmes ne choisissent pas leur cursus universitaire et leur carrière en fonction du potentiel de leurs neurones mais du potentiel de leur utérus et de l’élevage en série d’une progéniture ou souvent le père n’a servi que de géniteur dans les classes les plus défavoriser, exister par l’unique fonction maternelle pour ces femmes qui ont échoué à l’école et dans le monde du travail  !
                          Et lorsqu’elles choisissent les mêmes parcours que leurs camarades de sexe masculin, leur salaire sera inférieur d’environ 25% mais soumisent mentalement dès l’enfance, ne disent rien et trouvent cela « presque » normal. !!!


                          • idyllique 25 août 2009 15:19

                            @Par-le-joker,
                            L’islam est un outil, une arme comme tant d’autres pour manipuler les êtres humains dont se servent les arriérés mentaux (Talibans ici, créationnistes là-bas, les chrétiens avant hier !). Les femmes ont toujours payées très chères leur lobotomisation savamment distillée et entretenue depuis des générations.
                            Même la République les a niées (Olympe de Gouges a été décapitée pour avoir osé revendiquer des droits identiques aux deux sexes)
                            Malgré la laïcité imposée, les mouvements féministes, un Giscard et une S Veil qui ont réussi à octroyer des droits des femmes à disposer librement de leur vie et de leur corps, aujourd’hui, il est sidérant de constater que peu se considèrent d’abord comme être humain avant tout, mais comme plutôt comme une pondeuse en puissance (La France bat le triste record d’Europe en marmots dont l’Etat ne sait que faire après 18 ans de subventions aux allocs......, mais zéro de prix Nobel, PdG, ministres, députés de sexe féminin alors que l’école mixte est obligatoire pour les deux sexes). La femme est toujours rabaissée à la reproduction en série voilà ce que prône les religions et notre société encore judéo-chrétienne ! En France, on feint de valoriser sur tous les plans la maternité et nos politiques sociales d’assistanat tendent à cantonner la femme au foyer au détriment de la femme qui s’élève et gagne en pouvoir et autonomie (Suffit d’étudier la cabale contre R Dati, ou les articles de presse s’épanchant sur la « nature » de l’ex-épouse d’un Sarkozy, et de la nouvelle « Mme de » pour se convaincre que décidément peu de choses changent


                            • Lisa SION 2 Lisa SION 2 1er septembre 2009 15:05

                              Quand je retrouve mon article sur un autre site où il a été envoyé sur gogol, il m’arrive de le trouver accolé en lien à un texte encore plus parlant que mon papier écrit en l’absence de terrain, et c’est pour l’avoir consulté que je prends l’initiative de l’ajouter en com ici. Mais là, la preuve formelle que la politique occidentale atteint le maximum quand elle se croit cachée par la forêt équatoriale devient pire que tout. Ames sensibles s’abstenir.

                              http://y-voir-plus.ivoire-blog.com/archive/2008/08/04/devotion-payante.html


                              • Lisa SION 2 Lisa SION 2 13 avril 2010 13:26

                                Sinon, je propose la burka-way

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