Des hommes avant tout !

Des hommes et non des chiens !
Il ne s'agit pas de recommencer ou de poursuivre le sempiternel débat sur l'accueil des personnes qui fuient la misère et arrivent ici en France : certains sont pour que la France ouvre en grand ses portes et d'autres que la France les ferme.
Entre ces deux positions extrêmes existe une palette de propositions..
Il s'agit pour moi de rappeler à la fois les principes et à la fois la loi
LES PRINCIPES
Nous sommes des hommes et non des chiens...Une société civilisée, moderne et démocratique ne laisse pas des hommes, des femmes et des enfants dehors, sans abri, quels que soient leurs origines et leurs statuts.
La solidarité impose de les héberger.
LA LOI
L'Etat doit accueillir et héberger tous les demandeurs d'asile présents en France durant toute la période que dure la procédure d'appel auprès de l'OFPRA
L'OFPRA est l'Office français de protection des réfugiés et apatrides.
Ce n'est pas l'ouverture de droits à guichets ouverts mais de droits limités dans le temps.
Les Préfets, en application des textes proposent des lieux d'hébergement pour les personnes emmenées par le service d'hébergement d'urgence : le fameux 115
Dans certains départements comme la Seine et Marne, beaucoup de sans abri se retrouvent à l'hôtel dans des conditions précaires pour tout ce qui concerne la nourriture...Cela coûte très cher et enrichit des chaînes qui y trouvent « la poule aux œufs d'or ».
Dans d'autres départements, les préfets considèrent qu'ils n'ont pas les moyens en centres d'hébergement donc préfèrent que les familles dorment dans la rue !?
Mais la loi, c'est la loi elle doit être appliquée et c'est ainsi que parfois-pas assez souvent dans ces cas là- le Préfet peut tomber sur un bec .
C'est ainsi que dans la région de Mulhouse, des demandeurs d'asile ont saisi le Tribunal Administratif de Strasbourg qui a condamné le préfet du Haut Rhin à héberger les demandeurs d'asile à la rue depuis des jours et des jours.
Le TA « enjoint le préfet d’indiquer aux plaignants « le ou les centres d’hébergement et de réinsertion sociale susceptibles de les accueillir dans un délai de 24 heures, sous astreinte de 100 € par jour de retard ». Le TA estime que « l’urgence est établie » , compte tenu de la situation des plaignants – six familles au total, 27 personnes parmi lesquelles 17 enfants mineurs dont certains en bas âge – et que le refus du préfet d’accorder des conditions matérielles d’accueil « porte atteinte à la liberté fondamentale que constitue le droit d’asile ».
Il est urgent pour le mieux être de ces personnes et de toutes celles qui n'ont pas d'abri,
il est urgent pour les finances publics,
que de véritables centres d'hébergement dignes soient ouverts.
Jean-François Chalot
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