Finkielkraut, empêcheur de boboïser en rond
Face à une mondialisation aux allures de machine infernale, Alain Finkielkraut met son grain de sel. Ou plutôt son grain de sable dans le discours bien rôdé des élites et des intellectuels, ceux qui encensent la globalisation parce qu'ils en profitent à plein. Le philosophe se fait sans le vouloir le porte parole des sans-voix, de ceux qui sont broyés par un système qui arase les repères du passé, dilue l'identité française dans le grand melting-pot du mercantilisme planétaire et condamne notre pays au déclassement.
On ne remerciera jamais assez les personnalités comme Alain Finkielkraut pour leur courage. Celui de tenir un discours à contre-courant de la doxa dominante et de poser les questions hérétiques qui nous taraudent au risque de se faire entarté et condamné aux Gémonies par les bien-pensants. C'est en effet d'un regard vrai, objectif sur l'évolution de notre société et de notre pays dont nous avons besoin. Un diagnostic qui échappe pour une fois au discours pasteurisé du politiquement correct et de l'abaissement intellectuel dont nous souffrons depuis plusieurs décennies.
La méthode proposée est classique au bon sens du terme : penser le présent en regardant l'avenir. L'historien Jean-Noël Jeanneney rappelle d'ailleurs que le grand Charles de Gaulle affectionnait la formule latine "L'espoir pour l'avenir s'enracine dans le passé" (ex praeterito spes in futurum).
En 230 pages Alain Finkielkraut, démontre que nous avons perdu le contact avec le passé et avec ce qui faisait l'identité française et que nous vivons une crise de l'intégration. Le philosophe déplore la voie empruntée par la France d'aujourd'hui pour mieux célébrer celle d'hier. Il fait observer que le pluriculturalisme qui s'installe est par nature conflictuel et relève que l'extrême droite s'est arrogée le monopole du débat sur l'identité nationale.
Pour certains observateurs, "L'identité malheureuse", constitue un essai contre l’immigration parce que le philosophe commet le crime de poser comme postulat que le changement démographique et l’immigration de masse affectent l’identité nationale. Il faudra bien pourtant un jour que le vieux continent fasse un peu de géopolitique et s'interroge sur le devenir d'une Europe vieillissante ne serait-ce que par rapport à l'Afrique dont la population atteindra le milliard d'habitants en 2050. Avec 20 000 migrants disparus en mer méditerranée ces 20 dernières années, on commence juste à percevoir la poussée migratoire à laquelle il va falloir répondre en déterminant quelle part de misère du monde notre pays est prêt à endosser.
Par ricochet c'est bien la question de la jauge acceptable en termes volumes de population qui est posée d'autant que le système d'intégration à la française est en panne. Ou plutôt et c'est là où Finkielkraut devient dérangeant c'est quand il affirme que "Pour la première fois dans l’histoire de l’immigration, l’accueilli refuse à l’accueillant, quel qu’il soit, la faculté d’incarner le pays d’accueil".
Autrement dit, une part substantielle des nouveaux arrivants refuseraient selon lui de faire sienne les valeurs du pays d'accueil, ne prenant que les droits sans les devoirs. "Avec le passage d’une immigration de travail à une immigration familiale, les autochtones ont perdu le statut de référent culturel qui était le leur dans les périodes précédentes de l’immigration. Ils ne sont plus prescripteurs. Quand le cybercafé s’appelle Bled.com et que la boucherie ou le fast-food ou les deux sont halal, ces sédentaires font l’expérience déroutante de l’exil. Quand ils voient se multiplier les conversions à l’islam, ils se demandent où ils habitent. Ils n’ont pas bougé, mais tout a changé autour d’eux. Ont-ils peur de l’étranger ? Se ferment-ils à l’Autre ? Non, ils se sentent devenir étrangers sur leur propre sol. Ils incarnaient la norme, ils se retrouvent à la marge (…) Plus l’immigration augmente, et plus le territoire se fragmente".
A tous ceux qui nous vendent de la dilution réussie, du métissage dans le style United Colors of Benetton, Finkielkraut répond foutaises, que nous sommes face à un mouvement d'homogénéisation, de ghettoïsation ethnique des territoires comme dans les banlieues. Et qu'au-delà de l'Hexagone, l'Europe n'est pas seulement une construction mais qu'elle est aussi une civilisation fragile et menacée.
Vieux grognon ou simple réaliste, Finkielkraut juge que la diversité n'est idyllique que sur les étales de supermarchés, pas dans la vie réelle, que cette sous-culture américano-mondialisée dont on nous abreuve ne constitue qu'un asservissement supplémentaire.
On accuse ici ou là le philosophe de ne rien comprendre au monde moderne, à internet au motif qu'il n'aurait ni email ni téléphone portable. La belle affaire. Ce has been a pourtant intégré qu'après le contrôle des territoires et de l'économie, l'impérialisme va passer par le contrôle des connaissances.
Les détracteurs de Finkie, comme l'appellent ses fans, qualifient son essai de "subtilement dangereux". Bref il serait subversif parce que remettant en cause le petit monde parfait que l'on nous vend depuis des décennies. Pourtant, il a le mérite d'ouvrir un vrai débat sur des questions qui nourrissent l'anxiété des Français et auxquelles notre classe politique dans sa grande médiocrité refuse de s'engager.
L'ouvrage de Finkielkraut a le mérite de mettre un terme à une politique de résignation dans laquelle le choix des Français se limiterait au choix des amputations dans les bras de la puissance publique pour ouvrir un chantier noble : dessiner la France que nous voulons demain. Quitte à ce que ce travail se fasse en creux, en relief par rapport à ce que nous ne voulons pas qu'elle soit.
L'invité de 8h20 : Alain Finkielkraut par franceinter
Interactiv' : Alain Finkielkraut par franceinter
52 réactions à cet article
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@ Henry Moreigne
C’est toujours très intéressant d’écouter Alain Finkielkraut mais il arrive un peu tard. S’il ne m’a pas répondu lorsque je lui ai envoyé mes ouvrages parus en 1996, j’en déduis qu’il n’est pas d’accord avec ce que j’ai écrit, notamment sur les religions dites du Livre, y compris sur le judaïsme. Et de même pour mes articles puisqu’il considère l’internet comme une poubelle. Comme je pense que la condition « sine qua non » et préalable pour ressouder la société française est de démontrer historiquement que les sources des religions sont uniquement terrestres et qu’elles ne s’expliquent, à leur origine, que dans un contexte particulier, je ne vois dans le discours d’Alain Finkielkraut qu’un constat et pas l’effort de démythification que je promeus. Quoiqu’il dise, il ne peut pas empêcher des familles religieuses musulmanes sincères d’éduquer leurs enfants dans les croyances coraniques tant que l’origine purement terrestre de ces croyances ne seront pas historiquement prouvées. Bien sûr, ce n’est pas d’une chasse aux sorcières qu’il s’agit. Il s’agit de relativiser, de dépasser le passé, et de construire l’avenir en espérant que la parole du philosophe nous montre le chemin.-
L’auteur :« On ne remerciera jamais assez les personnalités comme Alain Finkielkraut pour leur courage. Celui de tenir un discours à contre-courant de la doxa dominante et de poser les questions hérétiques »
.Monsieur Finkelkraut est dans le saint des saint de la doxa dominante, l’école polytechnique, et vous le présentez comme un rebelle. S’il l’était vraiment ne serait-ce que par une seule phrase, il serait débarqué immédiatement. L’auteur devrait plutôt se demander pourquoi il voit M. Finkelkraut comme un dissident, alors qu’il ne peut pas l’être une seule seconde. -
Bonsoir Emile,
« C’est toujours très intéressant d’écouter Alain Finkielkraut »non, ça ne l’est plus. Ce mec va pas tarder à se retrouver à riposte laique ou n’importe quel mouvement d’extrême droite identitaire.Récemment sur France Inter il est venu vomir son racisme en parlant de la nounou de Claude Askolovich qui en a été profondément scandalisé. -
Ce mec va pas tarder à se retrouver à riposte laique ou n’importe quel mouvement d’extrême droite identitaire.
Le seul tort de ce « mec » est de défendre le modèle d’intégration à la française tel qu’on le pratiquait il y a encore trente ans.C’est ça être d’extrême droite pour tous ces bouffis de vertu ... -
bonsoir Francesca,
« Le seul tort de ce « mec » est de défendre le modèle d’intégration à la française tel qu’on le pratiquait il y a encore trente ans »Ne vous essayez pas à citer l’histoire, non seulement vous ne la connaissez pas mais elle n’est pas non plus à votre avantage.Parce que il y a 30 ans nous étions à l’époque ou l’on pratiquait encore des vagues de régularisations importantes de sans papiers. La dernière datant de 1997, avec 100.000 régularisé.Vous vouliez probablement parler d’il y a 50 ou 60 ans, ou l’immigration était bien supérieure à celle d’aujourd’hui, et ou on se foutait complètement de la religion de ceux qui arrivaient en France.Et cela inclut également le bon million de pieds noirs qui sont arrivé en France en quelques semaines en 1962, c’était il y a 51 ans. -
« Ce mec va pas tarder à se retrouver à riposte laique ou n’importe quel mouvement d’extrême droite identitaire. »
Sans vouloir le défendre, je trouve que c’est mal connaitre Finki. Il n’existe pas sans les médias tout en étant un maître à penser.
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Parce que il y a 30 ans nous étions à l’époque ou l’on pratiquait encore des vagues de régularisations importantes de sans papiers. La dernière datant de 1997, avec 100.000 régularisé.
Ton esprit binaire et ta chasse à l’ impolitiquement correct t’ empêchent de comprendre les propos de tes interlocuteurs.Que viennent faire ici les« régularisations » ?En quoi tes « régularisations » s’opposent-elles à mon propos sur l’intégration telle que l’on pratiquait il y a encore TRENTE ANS ? Hein, EN QUOI ?On ne peut pas être régularisé ET assimilé ?La France n’est pas une terre vierge où chacun se conduit à sa guise selon ses croyances, sa culture et sa religion ! -
Parce que il y a 30 ans nous étions à l’époque ou l’on pratiquait encore des vagues de régularisations importantes de sans papiers. La dernière datant de 1997, avec 100.000 régularisé.Vous vouliez probablement parler d’il y a 50 ou 60 ans, ou l’immigration était bien supérieure à celle d’aujourd’hui, et ou on se foutait complètement de la religion de ceux qui arrivaient en France.Et cela inclut également le bon million de pieds noirs qui sont arrivé en France en quelques semaines en 1962, c’était il y a 51 ans.Immigration..sans papier..religion.. et.. pieds noirs ??!Vous parlez bien de Français de religion catholique pour la plupart ou je rêve ? -
Alain Finkielkraut était reçu par la Radio toujours qualifiée « de service public », dans laquelle de nombreux journalistes se croient obligés de mettre en valeur les choix délétères de la fausse Gauche, sans même réaliser qu’ils mettent en relief la stupide contradiction de ces choix.Dans le journal de 13 h d’hier, un des organisateurs de « La marche des beurs » d’il y a trente ans disait leur déception de constater que les promesses gouvernementales d’alors n’avaient pas été tenues, et que les français issus de l’immigration ne peuvent toujours pas se sentir français à part entière. La journaliste lui suggéra d’illustrer ainsi son propos : vous pensez par exemple au droit de vote qui n’est toujours pas accordé aux étrangers ?
Ça n’était pas du tout du second degré, ça n’était pas de l’humour, c’était dit très sérieusement.
Sans surprise ici je trouve Alain Finkielkraut très réconfortant. J’espère alors qu’il va enfin, avec d’autres philosophes honnêtes et lucides, réfléchir et faire réfléchir sur le dogmatisme criminogène qui a conduit à l’actuelle criminalité islamique, et qui est toujours cultivé dans toutes les religions monothéistes.
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@ Pierre Régnier
Content de voir que je n’ai pas été le seul à réagir à l’ineptie de cette journaliste.J’espère vivement que l’actuel Pouvoir va commettre cette erreur fatale que d’ouvrir le droit de vote aux étrangers. La nation entière aura cette fois-ci une véritable occasion de se soulever.Dans le journal de 13 h d’hier, un des organisateurs de « La marche des beurs » d’il y a trente ans disait leur déception de constater que les promesses gouvernementales d’alors n’avaient pas été tenues, et que les français issus de l’immigration ne peuvent toujours pas se sentir français à part entière. La journaliste lui suggéra d’illustrer ainsi son propos : vous pensez par exemple au droit de vote qui n’est toujours pas accordé aux étrangers ? -
@ Emile MoureyJ’ai posté mon commentaire sans avoir lu le vôtre. Après sa lecture je suis heureux de constater que nous avons des attentes semblables.-
@ Pierre Régnier
Oui, je pense que nous avons des attentes semblables.-
J’attire l’attention sur le haut degré de manipulation de ce genre d’allocution. Cela commence toujours par dire ce qu’on a envie d’entendre, puis cela se termine sur un truc qu’on veut pas. Faisons attention.
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C’est exactement ce que je pense de Soral.
Enoncer d’avantage de vérités que les autres, pour finir par en tirer des conclusions insensées, c’est sa spécialité.
Et l’esprit naif et avide de vérité se laisse facilement prendre et éblouir par son discours.
La vérité a cette particularité d’être éblouissante car peu transmise. Et Soral l’a bien compris. La ou un intervenant moyen va mentir à 50% et dire la vérité dans les mêmes quantité. Soral va dévoiler 80% de vérité. Ce qui fait que son auditoire est captivé. Puis viennent les 20% de mensonge, ou de manipulation qui fait qu’il articule ses vérité uniquement sous l’angle de la manipulation judéo maconnique...
Bref finir sur de la diarhée mentale...
Finkie fait peut être pareil, mais faites attention vous aussi. -
« La vérité a cette particularité d’être éblouissante car peu transmise. »
Ce n’est pas la vérité qui est éblouissante, mais l’intelligence, c’est-à-dire la capacité à faire des connexions que peu ont l’impression de pouvoir faire avec autant de facilité.
Soral a un coté vraiment baratineur. On voit bien qu’il s’est amusé à se taper des femmes faciles. On est aussi cons que des femmes faciles pour lui. -
A y regarder de près, « le petit monde parfait que l’on nous a vendu » n’est pas si parfait que cela, loin de là.
Une image d’Epinal idyllique en apparence, mais en réalité de quoi est fait le « vivre ensemble » ?De communautés superposées, qui vivent en autarcie, sans jamais vraiment se mélanger, si ce n’est dans l’espace des services publiques.Frilosité de certaines populations ou volonté de vivre écartés, une réalité qui ne pourra pas faire l’économie d’un débat !-
« cette sous-culture américano-mondialisée dont on nous abreuve »
Je ne vois pas la critique de la « sous-culture americano’mondialisée » dans les discours de Finkielkraut, mais plutôt son éternel enfonçage de clous contre l’immigration (qui n’est pas spécialement « américaine » à ce que je sache).S’il est logique avec lui-même, en tant qu’immigré (naturalisé à l’âge d’un an), il devrait quitter le territoire français, et retourner en Pologne donner ses leçons de vieux con.Ou bien en Israël, dont il est si proche.-
Si tous les immigrés finissaient prof à Science Po, je crois que même Finkie et les pires identitaires signeraient...
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Pffff....
« On assimile des individus, pas des communautés » ; vous évaluez une « communauté » à quoi ; au nombre d’individus, en pourcentage de la population ?Alors, renseignez vous un minimum : juste un petit extrait :Autriche (16 %), Suède (14 %), Espagne (14 %), États-Unis (13 %),Allemagne (13 %), France (11 %), Pays-Bas (10 %), Royaume-Uni(10 %), Belgique (9 %), Italie (7 %).Et la Suisse, c’est 23%.Et puis, lisez le reste du lien ; ça vous évitera de raisonner par clichés : le flux migratoire en Europe a largement diminué, depuis 2008, et celui de la France est un des plus bas d’Europe.Si guerre civile il devait y avoir, ce serait entre les excités du bulbe conditionnés par la propagande d’abrutis comme Finkielkraut et autres Marinades, et Français lucides et responsables.Plein le cul de la propagande anti-immigrés, qui cache bien mal son racisme évident.Et puisque vous citez Darwin, seuls les individus qui s’adaptent à leur milieu survivront : c’est une bonne nouvelle : on devrait être débarrassés des cons. -
hé sam turlupine quand tes amis innocents agressent des blancs par pure haine raciste tu les dénonces aussi ? les évènements pendant les manifs du CPE tu fais semblant de pas t’en rappeler ? tu crois que ces bêtes sauvages avant de se mettre à agresser ils ont demandé aux proies qu’ils avaient repéré « wesh t’es un ciste-ra couzin ou pas ? pour savoir si j’te nike ta mere la blanche sale porc wallah » !!!
Ou tu dis que c’est toujours la faute des vilains blancs ?
Quant à finkie certes il raconte des trucs interessants depuis quelques temps mais il fait typiquement partie de ces gens de la communauté qui ont retourné leur veste depuis la deuxième intifada et le 11/09.
Avant il était lui aussi sur un ligne SOS Racisme/LICRA/PS à savoir « les blancs de souche sont tous des méchants faut se venger d’eux » etc....Il était même pro-palestinien !!!
Et puis un jour il s’est rendu compte que ça faisait plusieurs décennies qu’un de souche n’avait pas touché les cheveux d’un juif et que ceux qui attaquaient les synagogues étaient désormais pas franchement Catholiques....
L’autre fois sur je sais plus quelle radio il faisait l’apologie d’une Eglise dans je sais plus quel village looooooooooool.....
Après peut-être a-t-il sincèrement changé faut pas être médisant mais j’ai quand même du mal à y croire.
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hé sam turlupine quand tes amis innocents agressent des blancs par pure haine raciste tu les dénonces aussi ?
Hé, Edward, moi , mes « amis », ce sont des gens pacifiques et non racistes, de quelque origine, et de quelque couleur qu’ils soient.Je ne fais pas de distinction entre les cons racistes, de quelque origine et de quelque couleur qu’ils soient, non plus.Et je ne fais pas de généralisation, ni d’amalgame.Faut-il rappeler aux défaillants de la mémoire sélective, les « ratonnades » qui ne remontent qu’à quelques années ?Et ça continue, d’ailleurs ; tiens, un petit extrait :D’après les renseignements généraux, il y a eu 1 513 faits racistes et antisémites déclarés, dont 361 violents en France en 2004. Ils étaient 833 en 2003 et 1313 en 2002. Les faits antisémites sont les plus nombreux (950 en 2004) dont 199 actes violents. La région parisienne est la plus affectée. Les actes antimaghrébins ont connu une forte augmentation en 2004 (563 faits parmi lesquels 162 violents). Les profanations de cimetières et les atteintes aux mosquées se sont multipliées6.
Pour sa part, la Commission nationale consultative des droits de l’homme dresse pour l’année 2007 un tableau des manifestations de racisme, antisémitisme et xénophobie. La diminution des actes racistes et antisémites constatée en 2005 et 2006 semble se poursuivre, ces derniers sont en outre de plus en plus pris en compte par les autorités judiciaires. Les violences et menaces à caractère raciste et xénophobe sont pour l’année 2007 en baisse de 9 %, les personnes d’origine maghrébine étant les plus touchées à la fois par les actes racistes (68 % de la violence raciste est dirigée contre la communauté maghrébine) et les menaces racistes (60 % du volume global). Le rapport constate que la lutte contre l’antisémitisme porte ses fruits : 386 faits ont été recensés en 2007 contre 571 en 2006 (- 32,5 %), après une nette augmentation entre 2005 et 20067.
On fait les comptes ? :)
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C’est c’làààà, oui...
Figurez vous, mon vieux, que les « naturalisés », comme vous dites, sont des FRANÇAIS ; qu’ils viennent du Maghreb, d’Afrique, d’Italie, de Pologne, d’Espagne ou d’ailleurs, depuis plusieurs générations.Pour le reste, les chiffres que je vous ai fournis sont tout à fait officiels, que ça vous plaise ou non.Et les ratonnades, et les violences anti maghrebins, comme énoncés, vous en dites quoi ? Motus ? -
Et les violences anti-blancs, on peut aussi ?
ODans une enquête sociologique réalisée en 2008 en France par Christelle Hamel pour l’Institut national d’études démographiques, il apparaît qu’une partie[pas clair] de la population de souche européenne déclare avoir déjà été confrontée au racisme antiblanc11. Ainsi, 16 % des personnes de souche européenne[pas clair] disent avoir été victimes d’une « situation raciste » tandis que 23 % affirment « ne pas avoir vécu de situation raciste mais s’y sentent exposés ». De plus, 10 % des personnes de souche européenne affirment avoir subi au cours des cinq dernières années des discriminations racistes11 .
Au printemps 2012, l’INED publie une nouvelle enquête réalisée par Patrick Simon et Vincent Tiberj. Cette enquête montre que 18 % des personnes appartenant à la « population majoritaire » de France, donc à la population blanche, ont été « la cible d’insultes, de propos, ou d’attitudes racistes »40.
En septembre 2012, Jean-Luc Primon, sociologue à l’université de Nice et chercheur à l’unité de recherches Migrations et société (Urmis), participant à l’enquête TEO, première base de données de l’Institut national des études démographiques (INED) sur les origines, déclare :
« Nous avons dans nos réponses une fraction (un peu plus d’un sur dix) de personnes classées dans la population dite majoritaire – qui ne sont ni immigrées, ni issues de l’immigration, ni originaires des DOM-TOM – et qui déclarent avoir vécu une expérience de racisme. [...] Il s’agit généralement d’expériences limitées, et qui ont lieu souvent dans l’espace public. Ce qu’ils relatent, ce sont souvent une altercation entre automobilistes ou une bousculade dans la rue avec des quolibets ou des injures, des blessures verbales renvoyant ces personnes à leurs origines.
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Et puisqu’on parle de profanations :
Depuis 2005, un lieu sacré est violé tous les deux jours. « Les faits perpétrés dans les cimetières sont pour l’essentiel des dégradations de stèles, d’ornementations et des inscriptions » , note le rapport, qui précise que les profanations recensées par les gendarmes - qui couvrent 95 % du territoire - touchent « très majoritairement des tombes chrétiennes ou des églises ». Dans les campagnes et en zones périurbaines, quelque 122 cimetières communaux et 34 lieux de culte catholique et 18 monuments aux morts ont été visés en 2009. -
Sam turlupine vous êtes une éponge à connerie, pret à croire tout ce qu’on veut vous faire croire à travers des rapports absconcs orientés dans le sens de la pensée dominante.
D’ailleurs dans ces rapports, les gens ayant la double nationalité sont ils comptés en tant qu’étrangers ?
Et que dire de ceux qui un jour disent « Wesh zy va chuis français moi ! » et le lendemain traitent une face de craie de sale céfran ?
Mais bon c’est peine perdue de vous sortir de votre léthargie intellectuelle de toute façon...
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bnosec
ne te pose pas en donneur de leçons ; franchement, t’as pas le niveauEt garde tes clichés pour tes fins de banquet ; ça peut avoir du succès. -
Je n’ai pas le niveau académique de ce monsieur..... et j’en suis heureuse !
Ras le bol de ces fausses notions d’identité, mises à l’ordre du jour par Sarko !!!
La pauvreté et la précarité n’ont pas d’identité, chacun cherche à survivre en ramassant les miettes que laissent les possédants (banquiers, puissants, trusts, emirs qui eux n’ont plus n’ont pas d’identité
.Le capital n’a ni nation ni frontières, pourquoi, le peuple en aurait il ?
L’identité c’est de pouvoir vivre décemment dans son pays, dans sa région et de ne pas voir ses entreprises fermer les unes après les autres parce que la main d’oeuvre est moins chère ailleurs. -
en fait quelque part finkie c’est un dieudo juif.
Tous deux ont commencé dans la haine du franchouillard avant de s’en rapprocher pour combattre un nouvel ennemi devenu prioritaire à leurs yeux.
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Finkielkraut est un propagandiste sioniste : pour lui, l’ennemi de la « FRANCE ÉTERNELLE » (sic), c’est les musulmans dans leur ensemble, comme tout bon sioniste.
Peu lui importe la vérité des faits : il ne sait la lire qu’à travers sa grille hasbara. -
En plus, rendre responsables les immigrés de la « mondialisation », c’est fort de café : c’est comme accuser ceux qui se noient de provoquer les tsunamis !
Trop fort, le Finkielcrotte ! -
justement sam je me demande si on met pas le sionisme partout et un peu à tort et à travers.
Finkielikraut c’est peut-être tout simplement un type qu’a peur pour sa survie à cause du retour des heures sombres et qui sent parfaitement que c’est pas monsieur dupont qui va lui faire du mal.
Le lien de cause à effet avec Israël ne me parait pas évident à démontrer en l’espèce.
Des types comme lui, elisabeth levy ou zemmour je les vois pas en manipulateurs je les pense sincères, des juifs qui aiment la France et sa culture mais qui au fond d’eux ont un peu peur de l’ambiance qui règne dans l’air, surtout les deux premiers cités, vraiments hystériques ce qui rend la posture d’acteur froid et calculateur difficilement crédible.
les juifs sionistes au sens politique et actif du terme (et pas sioniste au sens littéral) je les vois plutôt à « gauche » en général : BHL, asko, kouchner, dray, desir etc.....
Disons que j’accorde le bénéfice du doute à finkie.
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BEn tu vois Sam Turlupine, tu viens en quelques lignes de démontrer les limites (très faibles) de ta capacité de compréhension.
tu écris : « En plus, rendre responsables les immigrés de la « mondialisation », c’est fort de café : c’est comme accuser ceux qui se noient de provoquer les tsunamis ! »
Euh, je crois plutot qu’il dit que la mondialisation a crée et accentué la mondialisation et que la difficulté d’intégration des populations immigrés vient du fait des mauvaises intentions de ceux qui les ont fait venir... Donc de ceux qui ont décidé la mondialisation.
En somme la mondialisasion ne se contente pas de faire en sorte que les marchés comme le francais soit en concurrence avec le chinois qui produit pour 10 fois moins cher. Mais elle déplace aussi des populations a moindre cout de travail pour niveller par le bas le salaire des pays comme la France.
En somme tu as compris les choses à l’envers. L’immigration n’est pas responsable de la mondialisation, mais plutot la mondialisation est responsable d’une immigration qu’on a fait venir pour de mauvaises raisons...
Essaye encore une fois et peut être qu’après tu ouvrira ta grille de lecture à d’autres interpretation que celles de Soral, et tu comprendra peut être que le monde ne se divise pas qu’entre Sioniste et antisioniste... -
@ King Al Batar
Désolé, mais c’est toi qui n’a rien compris.Ma phrase condensait exactement ce que tu explicites.MAIS il se trouve que Finkielkraut , lui, rejette les immigrés comme responsables de la perte d’identité française ; c’est à dire qu’il s’en prend aux effets au lieu de s’en prendre aux causes.Du coup, c’est ta propre capacité de compréhension qui me semble poser problème.Moi, je dis qu’en rendant les immigrés responsables de ce dont, en fait, ils sont victimes, du fait de la mondialisation, Finkielkraut accuse les noyés d’être responsables du tsunami.Ca y est ? Capté ?Du coup, il se trouve que nous sommes d’accord ! -
Et, par ailleurs, je n’ai aucun, mais alors AUCUN point commun ni pensée comune avec Soral, qui, pour moi, est un bouffon.
Là encore, c’est ta propre interprétation qui est totalement à côté de la plaque.Et pour moi, le monde ne se divise pas entre sionistes et anti-sionistes : je ne suis pas un dichotomique, contrairement, justement, à Finkielkraut, qui, lui, est un vrai sioniste, pour qui tout musulman est un ennemi en puissance.Et je ne confonds pas, non plus, les juifs et les sionistes ; j’ai toujours dit que le principal pourvoyeur de l’antisémitisme était le gouvernement israélien et sa politique d’occupation illégale des territoires, et d’apartheid. Rien à voir avec le peuple juif, que j’estime trahi par les sionistes purs et durs.Relis tout bien calmement, et sans interprétation : tout va s’éclairer ! -
@ henry
tu comptes les dissidents ?-
Le sort d’Israël est plus important aux yeux de Finkielkraut que celui de la France. Tout ce qu’il dénonce est certes vrai, peut-être légèrement exagéré mais passons. Ce qu’il cherche à faire c’est de créer un ennemi commun à la France et à Israël, dans l’intérêt d’Israël, pas le notre. donc.
D’ailleurs, il n’y a qu’à voir comment les goldnadel, levy, lui-même se rapprochent des idées du front national, voire les épousent. Ils ont les mêmes intérêts.
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oui mais faut pas jeter bébé avec l’eau du bain.
C’est pas parce que les juifs ont souvent pleurniché dans le vide que ce qui est dénoncé par ces juifs de « droite » est forcément faux.
Quand un juif me sort la shoah à toute les sauces alors qu’il est né en 1985 je trouve ça ridicule mais quand il me dit qu’il ose plus sortir dans la rue avec sa kippa je le crois sincère, y a des coins où ils se sentent pas tranquille et c’est inadmissible.
Et la manip que tu dénonces on est tous conscient ils nous baiseront plus la gueule maintenant on les connait, à nous de nous élever vers quelquechose de positif pour tout le monde, où tous les Français LOYAUX seront unis et se sentiront en sécurité dans leur patrie quelque soit leurs couleurs, religions etc, et où personne ne cherchera à dominer l’autre, vers un France forte et aimante.
Il faut que ceux qui cherchent à nuire à nos intérêts, qu’ils s’appellent levy ou bouteldjah ou gayssot soient mis hors d’état de nuire. le problème c’est pas tous les juifs ou tous les musulmans, ni même tous les sionistes.
Et en ce qui concerne Israël revenir à une position modérée, arrêtez de lécher le cul à ce pays qui n’a rien d’un ami ou d’un allié, mais pas s’emmêler + que ça pour faire baisser les tensions inter-communautaires en France, en faire un sujet secondaire ou tertiaire.
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@ Actias, Francesca2 et Bernays : bonne analyse
@ Sam Turlupine : Permettez-moi, voulez-vous, de vous proposer un voyage dans des zones d’urbanisation, des quartiers, des banlieues que vous ne connaissez manifestement pas.Communiquez moi vos nom, adresse, numéro de téléphone, bref, le moyen de vous joindre et je vous ferai découvrir une France dont vous n’avez pas idée. Vous verrez, ce sera passionnant. Vous y découvrirez ce qui existe actuellement et qui s’est mis insidieusement, tranquillement en place : un régime d’apartheid (voyez ce mot) dans lequel des populations allogènes non chrétiennes (car il s’agit bien de cela, pour ne pas tourner indéfiniment autour du problème), sont radicalement étrangères et irréductibles, non intégrables, non assimilables à une civilisation européenne chrétienne. Un exemple tiré de l’actualité toute chaude ? http://www.rtl.fr/actualites/info/politique/article/leonarda-j-ai-pense-a-me-suicider-dit-la-jeune-kosovare-expulsee-7765668736Comme je vous imagine intelligent, sincère et intellectuellement honnête, vous me ferez connaître le résultat de ce voyage une fois que nous l’aurons accompli. Je serai votre cicerone. Banco ?-
Monsieur Bouchard,
Votre refrain (je devrais dire votre rengaine), je le connais autant que ce qui se passe dans les quartiers et banlieues que vous citez : vous me croyez sorti de nulle part ?J’ai d’ailleurs bien pris le soin de préciser que j’étais contre TOUS les racismes et les racistes, de quelque origine, de quelque religion, et de quelque couleur qu’ils soient : c’est noté ?En revanche, on relève, dans votre discours, des clichés particulièrement connotés, et qui schlinguent salement. Les « populations allogènes non chrétiennes » ; ça sent sa Marinade et son extrême-droite à plein nez : on vous sent venir de loin. « Allogène » ? Ben non : la très grande majorité de ceux dont vous parlez sont des Français, que ça vous plaise ou non. « Non chrétiennes » ; et alors ? Le bon Français ne pourrait être que chrétien ?Vous avez, d’ailleurs, l’air d’y tenir particulièrement, puisque vous y revenez avec les « non intégrables, non assimilables à une civilisation européenne chrétienne ». Alors, pour votre gouverne, je vous rappellerai que la France est une République LAÏQUE, et qu’il a fallu, pour en arriver là, combattre, pendant des siècles, l’obscurantisme chrétien, au prix de conflits de guerres, de milliers de torturés et de morts. Alors, vous avouerez que vous êtes particulièrement mal placé pour venir donner des leçons aux Français qui ne sont pas chrétiens, au nom de la « civilisation » (sic).Quant au « voyage » que vous me proposez, en personne certainement « intelligente, sincère et intellectuellement honnête », vous comprendrez aisément qu’il ne me siérait pas de le faire en aussi piètre compagnie.N’est-ce pas ?Sans façon et sans rancune. -
Ce type est le pire hypocrite de la scène intellectuelle française....
Sa défense d’Israël n’a d’égal que la stupidité des kékés des cités qui brûlent des voitures pour fêter une victoire de l’Algérie en football.
C’est la version lettrée du « blédard de cité ».
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Je trouve que BHL est pir...
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J’aimais bien Friekenkraut dans ses années de jeunesse, quand il avait encore une certaine souplesse, et qu’il pronait le dynamisme, les idées nouvelles.
Il garde c’est vrai une bonne capacité d’esprit, et parfois de bonnes saillies.Mais son discours quand il s’en prend aux bobos est entaché par son propre exemple.Car il est bien frileux et défend bec et ongles son pré carré quand on parle du problème judéo palestinien.Les oeillères ne le déservent pas.On ne peut faire semblant d’être myope quand on a de très bons yeux !« Il n’y pas de pire aveugle que ceux qui ne veulent pas voir ! »Je sais ce n’est pas d’ Heildeger, simplement de la sagesse populaire. Mais elle vaut encore parfois son pesant d’or.Quel credit d’intellectuel indépendant peut il ensuite exiger ?Et de quelle france parle t’il, quand on sait qu’il ne parvient pas à critiquer la politique colonialsite d’israelEt d’ailleurs quelle est vraiment la culture d’un intellectuel ; celle qu’il doit défendre ?Celle du pays, ou de l’universalité.Au royaume des bobos, chacun voit l’autre drapé dans ces oripeauxSans voir qu’il ressemble à ce portrait comme à deux goutte d’eau :Exigence morale, et pantouflage....-
@ Sam Turlupine
Vous avez eu la gentillesse de me répondre, je fais de même.Une remarque préalable : puis-je vous prier de parler à visage et identité découverts, l’échange de propos derrière un pseudonyme n’ayant qu’un temps ?-Sur votre rejet de tous les racismes. Voilà un sentiment et une attitude que nous partageons tous deux, avec une nuance toutefois : le regret que la sincérité de votre attitude vous empêche de voir la réalité et vous maintienne dans un certain irénisme.Ayant longtemps vécu dans un pays marqué par l’apartheid (avant et après son abolition), j’ai vu ce que pouvaient être de part et d’autre les barrières mentales, les affrontements et les rejets raciaux , ethniques et communautaires.-Sur les « clichés » et la « marinade » d’extrême-droite, je vous renvoie à ce que j’ai écrit sur Agoravox et qui vous montrera aisément ce que je pense de la question :« Un front contre le Front : extraire la racine du mal et aseptiser ». Difficile d’être plus précis, n’est-ce pas ?Lisez le texte, je suis sûr que cela vous intéressera.-Sur le substrat et le fondement chrétien de l’Europe, que cela vous plaise ou non, il se trouve que du Cap Sagres jusqu’àux marches de l’Europe dont les frontières glissent jusqu’à la Russie, l’unicité du monde chrétien est une réalité, toute l’histoire de l’Europe étant celle de l’éternelle lutte d’influence entre la Croix et le Croissant, jusqu’à ce jour.Je puis, sur ces points, vous apporter toutes les lumières tant historiques qu’anthropologiques.-Ce qui m’amène tout naturellement à la question des obscurantismes religieux qui n’ont eu de cesse (qu’il s’agisse de tous les monothéismes sans exception : Christianisme, Judaïsme, Islam) d’établir leur emprise sur tous les aspects de la société civile. A ceci près, s’agissant de la llaïcité en France, que la séparation du religieux et du civil voulue par le Législateur en 1905, se départissant de l’emprise du christianisme et de l’Eglise, adversaire du moment, est aujourd’hui dépourvue fac à un nouveau venu désormais monté en puissance : l’islam (avec un I et un i) et ceux qui le professent ou le vivent, avec plus ou moins de prosélytisme (communautarismes, habit etc.), qu’ils aient ou non la nationalité française.-Ainsi touche-t-on le coeur du problème avec cette confusion désormais politique, sociologique, ethnologique, sociale, religieuse, cette véritable confusion des genres et des sentiments où se mêlent -en apparence de manière inextricable - l’identité nationale, l’identité religieuse et leur ineffable compagnon de route : le racisme à double sens : racisme et rejet d’une population indigène (voyez l’étymologie) d’une part, qui a parfaitement compris « qu’elle n’était plus chez elle », et racisme et rejet de la part d’une population allogène , d’autre part, qui, au nom d’une diversité (raciale - car il s’agit bien de cela - ethnographique, sociologique, religieuse, économique) dont elle est porteuse et qui est l’essence de son identité, entend désormais imposer ce qu’elle est à son pays d’accueil et lui dicter - tant à ses habitants, qu’à ses institutions, son histoire et tous les éléments constitutifs de sa civilisation-, ses propres normes d’intégration et d’assimilation, quitte à exiger d’effacer ce qu’elle ne connaît pas, ce qu’elle n’aime pas, ce qui en deux mots lui est étranger et désormais devenu...exogène.-Dès lors, pour répondre à votre interrogation de savoir si « un bon Français ne pourrait être que Chrétien’, je vous répondrai que Chrétien ou non, il se trouve que l’essence de la France procède de manière indéfectible de cette profondeur - de »ce je ne sais quoi et ce presque rien’ pour reprendre cette pensée merveilleuse de Jankelevtich - que vous trouvez dans tous ceux qui, intensément et essentiellement devenus Français, quelles que soient leurs origines - ont assimilé tout ce qui a fait que la France est devenue la France : plus de mille ans d’histoire, de musique, de pensée, de littérature, de Gaston Roupnel à Péguy, en passant par Giraudoux, Seignobos, Michelet, Fauré, Berlioz, Lebrun, Portzamparc, Pierre et Marte Waleswska-Curie, Henri Verneuil, Ionesco, Mouloud Feraoun, Jean et Taos Amrouche, Kateb Yacine, Andreï Makine, Chamoiseau, Césaire, Confiant, Glissant, Saint-John Perse, les Schwartz-Bart, Métellus, Yourcenar, en bref, tout ce que je pourrais développer dans une Leçon qui nous mènerait fort loin.Comme l’écrivait la revue Polémia dans une notice intéressante, « Etre français » ne se réinvente pas tous les jours. Au contraire, c’est s’inscrire dans une continuité, non dans une rupture.Et cette continuité, la voici :1/ Etre français, c’est appartenir à une lignée ; une lignée « qui vient du fond des âges » (Charles De Gaulle). Parler de « nos ancêtres les Gaulois » est globalement vrai ; car c’est reconnaître que le peuple français demeure l’héritier des Gallo-Romains ; sa composition ethnique est restée quasiment inchangée jusqu’au début des années 1970 : blanche et européenne. Dans sa monumentale Histoire de la population française, le démographe Jacques Dupâquier le rappelle aux ignorants et aux malveillants.2/ Etre français, c’est appartenir à une civilisation : la civilisation européenne et chrétienne. L’héritage spirituel et culturel prolonge ici l’héritage ethnique. Etre français, c’est partager des croyances communes et un imaginaire commun. Etre français, c’est partager la mémoire des poèmes homériques, des légendes celtes, de l’héritage romain, de l’imaginaire médiéval, de l’amour courtois. Etre français, c’est, qu’on soit chrétien pratiquant ou non, participer de la vision et des valeurs chrétiennes du monde car le catholicisme est un élément de l’identité française.
3/ Etre français, c’est être de langue française ; « la langue française notre mère » qui façonne notre esprit et est le merveilleux outil d’exercice de notre intelligence et de découverte des « humanités ». Un Français, c’est un Européen d’expression française.
4/ Etre français, c’est partager une histoire, une mémoire, c’est avoir en commun « un riche legs de souvenirs » (Renan) ; car « La nation, comme l’individu, est l’aboutissement d’un long passé d’efforts, de sacrifices et de dévouements. Le culte des ancêtres est de tous le plus légitime » (Renan). Etre français, c’est partager la fierté de la grande épopée nationale de la Monarchie, de l’Empire et de la République. « La patrie, c’est la terre et les morts » (Barrès). Etre français, c’est avoir son patronyme inscrit, dans un village, sur un monument aux morts commémorant la grande ordalie de 1914. Et c’est s’interroger sur le sens de ce sacrifice et sur les exigences qu’il nous impose aujourd’hui.
5/ Etre français, c’est partager l’amour d’un territoire : de ses terroirs, de ses paysages, de ses hauts lieux. Etre français, c’est aimer la France, ses rivages, ses vallons et ses sommets, ses vignes et ses prairies, ses champs et ses forêts, ses chênaies, ses châtaigneraies, ses oliveraies, ses villages, ses bourgs, ses collines inspirées, ses cathédrales, ses églises, ses chapelles, ses sources, ses halles au grain, ses maisons de maître et ses fermes fortifiées, ses châteaux, ses palais et ses villes. Etre français, c’est aimer le Mont Saint-Michel, Saint-Émilion et Camembert.6/ Etre français, c’est partager des musiques et des sons, ceux de la lyre et de la cornemuse, du piano et de la guitare, de l’accordéon ou de l’orchestre symphonique. Etre français, c’est avoir le sens du travail bien fait, c’est rechercher une certaine perfection dans le métier. C’est aussi, pour les meilleurs des artisans d’art, le sens de ce qui relie l’esprit à la main.
7/ Etre français, c’est partager des goûts et des odeurs. Etre français, c’est partager à table des moments de bonheur. Etre français, c’est manger du cochon, de l’andouillette, du petit-salé, du cassoulet et du saucisson. Etre français, c’est partager la baguette et le fromage, l’époisses et le maroilles, le brie de Meaux et le coulommiers, le reblochon et le roquefort, le cantal et le laguiole. Etre français, c’est goûter la Blonde d’Aquitaine et le Charolais, l’Aubrac et la Limousine. Etre français, c’est boire du vin de Loire ou de Bordeaux, d’Alsace ou de Bourgogne. Etre français, c’est déguster de vieux alcools, du cognac, de l’armagnac, du calvados et de la mirabelle.
8/ Etre français, c’est partager « Le désir de vivre ensemble », « la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis. (…) Avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent ; avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple. (…) Le chant spartiate : “Nous sommes ce que vous fûtes ; nous serons ce que vous êtes” est dans sa simplicité l’hymne abrégé de toute patrie » (Renan).Les mosquées et les tam-tams, le ramadan et les gris-gris, les minarets et les boubous, la charia et la sorcellerie africaine, la langue arabe ou l’ouolof, la arica et le manioc, le palmier et le baobab ne sont nullement méprisables ; seulement voilà : ils ne font pas partie de la civilisation française.
Bien sûr, les hommes et les femmes qui viennent d’autres mondes peuvent devenir français – au sens culturel, pas seulement administratif et social du terme – s’ils veulent et parviennent à s’assimiler. Mais ce n’est évidemment pas à eux de changer l’identité nationale !
Il faut ici citer le sage propos de Charles De Gaulle : « C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne » (Cité dans Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle, t. 1, éditions de Fallois/Fayard, 1994, p. 52).
Source : http://www.polemia.com/quest-ce-quetre-francais/
PS. Lorsque la guerre de civilisation - je précise ma pensée - la guerre civile, la guerre ethnique, la guerre sociale - la guerre de civilisation éclatera, il sera trop tard pour parler de laïcité et agiter tous ces concepts que seuls un pays et une population sûre d’elle-même, confiantss en ce qu’ils sont, conscients de son histoire, de sa mémoire, de l’essence de sa civilisation, sont à même d’affirmer pour continuer à exister.
Je terminerai ce billet en vous invitant à lire ceci très attentivement :
"« Un anthropologiste qui était allé étudier les Pygmées constata avec stupeur que les tribus qui vivaient alentour le dédaignaient et le tenaient à l’écart, parce qu’il frayait avec une peuplade inférieure, les Pygmées étant à leurs yeux des gens de rien, des « chiens », indignes d’éveiller le moindre intérêt.
Il n’y a pas plus exclusiviste qu’un instinct vigoureux, inentamé. Une communauté se consolide dans la mesure où elle est inhumaine, où elle sait exclure… Les « Primitifs » y excellent. Ce ne sont pas eux, ce sont les « civilisés » qui ont inventé la tolérance, et ils périront par elle. Pourquoi l’ont-ils inventée ? Parce qu’ils étaient en train de périr… Ce n’est pas la tolérance qui les a affaiblis, c’est leur faiblesse, c’est leur vitalité déficiente qui les a rendus tolérants ».
In Ebauche de vertige de E.M.Cioran
Cordialement,
Renaud Bouchard
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René Bouchard
Le mot partager revient beaucoup dans vos définitons pour définir ce que serait le français.A une époque où les inégalités explosent, dans un pays qui compte en europe le plus grand nombre de millionaires, ça ne manque pas de sel.Ca tombe bien, vous dites nous, car : « Une communauté se consolide dans la mesure où elle est inhumaine, où elle sait exclure ».....ouf....on arrive à retomber in extremis sur ces deux piedsOn a plus qu’à faire la teuf ensemble, en bouffant du saucisson, et en éclusant du rouge, une façon de boire que les romains, plus fins, n’appréciaient pas beaucoupQue voulez vous, tout le monde n’apprécie pas forcément le travail bien fait ! -
@ Bakerstreet
Saint CoranAl-Mutaffifûne - Les Fraudeurs - Sourate 83, versets 21 à 28Les rapprochés (d’Allah :les Anges) en témoignent.Les bons seront (dans un jardin) de délice,sur les divans, ils regardent.Tu reconnaîtras sur leurs visages l’éclat de la félicité.On leur sert à boire un nectar pur, cacheté,laissant un arrière goût de musc ; que ceux qui la convoitent entrent en compétition (pour l’acquérir).Il est mélangé à la boisson de Tasnîm,source dont les rapprochés boivent. -
Monsieur Bouchard
Sans vouloir entrer dans le détail, votre définition « d’être Français » est tout à fait subjective, et je ne vois pas quelle légitimité vous auriez d’énoncer les concepts qui définissent le fait d’être Français. Et d’uneEt de deux, vous parlez, effectivement beaucoup de « partage » : et il est, dès lors, curieux de vous lire exclure tous ceux qui ne « partageraient » pas vos propres conceptions.Et de trois ; vous citez Cioran (le nihiliste dépressif qui n’a pas eu le courage de se suicider) sur cette curieuse tirade (je cite) : Il n’y a pas plus exclusiviste qu’un instinct vigoureux, inentamé. Une communauté se consolide dans la mesure où elle est inhumaine, où elle sait exclure… Les « Primitifs » y excellent. Ce ne sont pas eux, ce sont les « civilisés » qui ont inventé la tolérance, et ils périront par elle. Pourquoi l’ont-ils inventée ? Parce qu’ils étaient en train de périr… Ce n’est pas la tolérance qui les a affaiblis, c’est leur faiblesse, c’est leur vitalité déficiente qui les a rendus tolérants ».Définition qui pourrait s’appliquer à tous les régimes tyranniques (nazisme, fascisme, stalinisme) ; experts en exclusions et en inhumanité, en « instinct vigoureux (sic), et qui, malgré les épouvantables dégâts qu’ils ont provoqué... ont disparu aussi !Comme les primitifs, et considérer la tolérance comme une faiblesse, me semble aller à l’encontre des principes chrétiens que vous chérissez tant. A moins que pour vous, le vrai christianisme soit celui de l’inquisition ; auquel cas votre position s’éclaire !Quant à la »guerre de civilisation« , il y a belle lurette qu’elle a été déclenchée (vous savez : »le camp du bien et celui du mal« ) : et que 90% de la population mondiale en est victime, au profit d’une poignée de mafieux qui imposent leur dictature financière.Alors, faire un focus sur les »allogènes non chrétiens« me semble totalement à côté de la plaque, et c’est vouloir diviser les victimes entre elles, afin de mieux assurer le règne des vrais responsables et des tyrans.Tous ceux qui excluent et qui divisent (dont les religions, et évidement également l’islam) font ce jeu là : ça ne vous gêne pas de vous retrouver à leurs côtés, ou bien vous y avez un intérêt personnel ?Quant à ce pauvre Cioran, je m’en tiendrai, pour lui, à son aveu principal : »De l’inconvénient d’être né" -
@ Sam Turlupine
Bonsoir.Plusieurs points :-Merci d’avoir la gentillesse de vous identifier. Même Zorro, derrière son loup, est reconnaissable.La pudeur ou la modestie n’excluent pas le courage d’apparaître au grand jour.-Je me méfie de tout ce qui est en « isme », et plus particulièrement lorsqu’e ces ’ismes’ deviennent des intégrismes ; c’est dire que je ne suis pas un Torquemada.-Puisque le fait « d’être Français » relève d’une approche subjective, si vous m’ expliquiez ce que cela représente pour vous que d’être Français ?Vous avez quatre heures. -
@ Renaud Bouchard
@ Henri Moreigne
@ Emile Mourey
Si vous êtes parmi les modérateurs du site j’aimerais avoir votre avis sur la question posée, dans mon texte proposé à Agoravox le 15 octobre, à Alain Finkielkraut, justement, mais aussi à d’autres philosophes comme Rémi Brague, Catherine Chalier, Marcel Gauchet, Pierre-André Taguieff, Daniel Sibony... Mon interpellation les rend indirectement et partiellement responsables d’un non-dit, estimé par moi dramatique pour le présent et le futur.
Il me paraît clair maintenant que ce texte, compte tenu de la page où il a été repoussé, ne sera pas publié.
Quand j’ai lu le présent article et écouté les vidéos il m’a semblé que mon article proposé, L’autre négationnisme, pourraît leur être un utile complément .
Bien cordialement.
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Les anti Alain Finkiellkraut n’ont sans doute jamais lu une ligne d’un des ces livres : ils ont vu des extraits d’émission sur YT ou DM et ont décidé que c’était un sale sioniste raciste islamophobe etc..
Je vous conseille « la défaite de la pensée » 1986 je crois=> il y’y prévoyait la destruction de l’Ecole française, qui fut autrefois un modèle d’excellence, par les valeurs de la gauche : relativisme culturel, multiculturalisme, culte débile de l’« Enfant », pédagogisme fou, il avait hélas raison.
Si vous pensez que la France s’est enrichit de l’ immigration de ces 30 ..dernières années haïssez Finkielkraut, si vous pensez en voyant la réalité qu’elle est en train de détruire le tissu culturel, social, économique de notre nation défendez-le parcequ’il a raison.-
Excellent article et merci à vous pour votre courage.
Car il faut être courageux aujourd’hui en France pour dire la vérité. Tellement la presse subventionnée et à + de 80% de ses membres distillent les informations , qu’elle veut inculquer au peuple de France. Ce que voit le peuple ce n’est pas ce qu’il voit.Les médias subventionnés, lui montre ce qu’il doit voir.Alain Finkielkraut est la conscience de la France. C’est toujours ainsi dans notre pays, lorsque les élites trahissent le peuple , il y a des femmes et des hommes comme lui pour rappeler au peuple son passé avec ses ombres et ses lumières et dont il peut être fier.La France est le pays de l’Europe qui a reçu depuis fort longtemps des femmes et des hommes venant de pays différents par vagues successives.Ces Femmes et ces hommes, malgré toutes les difficultés et les aléas du moment , le racisme ambiant, se sont intégrés et ont apporté à leur nouveau pays leur génie. Dans tous les domaines, Arts Médecine, Recherches, Découvertes , Cinéma, Culture etc Ces Français nouveaux ont portés haut le nom de la France.Cette immigration , n’était pas venue en France pour les avantages sociaux, et vivre aux crochets du contribuable Français. Elle était venue en France pour sa démocratie et la liberté qu’elle offrait aux femmes et aux hommes de pouvoir réfléchir par eux mêmes , de pratiquer ou pas leurs religion, pour l’égalité des sexes et pour travailler et réussir et en même temps aider le pays hôte.Finkielkruaut, non sans courage constate que la nouvelle immigration concentrée sur un arc de cercle Arabo- musulman et Africain n’a apportée avec qu’elle , que des moeurs, coutumes, traditions et religion archaïques. En plus elle veut imposée sa religion, une religion obscurantiste et violente. Il suffit de passer en revue les 57 pays Arabo-musulmans pour avoir le coeur net.Des femmes et des hommes comme Finkielkraut réveillent la France.Tous les pays où les arabo-musulmans sont soit majoritaire ou minoritaire ont des problèmes qu’ils soient riches ou pauvres. D’où la déferlante de cette immigration de la FAIM.Tous les pays de tous les continents ont connus des moments difficiles, des moments de colonisation, des moments de guerre civiles etc. Presque tous ont réussi, même imparfaitement de s’en sortir. Les seuls qui restent toujours dans le même état sont les pays arabo-musulmans. Certes certains pays arabo-musulmans achètent de la technologie high teck , mais ils ne font qu’acheter , mais l’esprit reste la même partout. ( A quelques exceptions )Les arabo-musulmans qui sont en France ne tombent pas de Mars ou de Jupiter, ils viennent tous des pays arabo-musulmans . Comme les pays arabo-musulmans sont en retard et obscurantistes. Ils le sont aussi.Comme le dit le dicton populaire« On reconnaît un arbre à son fruit ».Les Arabo-musulmans ont l’estomac en France et le cerveau dans leur pays.Il suffit de se promener dans les cités et compter le nombre de « Paraboles » branchées sur le bled, pour être convaincu.-
@ legrind et @ Jonas
Vous avez parfaitement raison. J’ai moi-même une très grande estime pour Alain Finkielkraut (et pour les autres philosophes que je cite plus haut). C’est pourquoi c’est à eux que je demande - depuis longtemps - de s’attaquer très sérieusement, pour la détruire, à la théologie criminogène (au dogmatisme criminogène, à la culture de la prétendue « bonne violence » prétendument « voulue par Dieu », culture maintenue dans toutes les religions).
S’ils ne le font pas ce ne sont pas pas les théologiens qui le feront, ni les politiciens « de gauche » comme de droite, ni les journalistes « spécialisés » mais intellectuellement paresseux des grands médias, ni les philosophes et autres intellectuels "athées sans spiritualité", adeptes du laisser-faire dans la lâcheté et du vrai mépris du peuple. S’ils ne le font pas ça ne se fera pas, et la paix du monde ne sera jamais possible.
Oui il y avait déjà l’essentiel dans La défaite de la pensée. Je me souviens cependant avoir lu des critiques constructives de Claude Julien, directeur du monde diplomatique de l’époque. C’était l’ancien Diplo, qui n’était pas dans le suivisme intellectuel actuel par rapport au racolage médiatique, qui ne crachait pas systématiquement sur la France "forcément coupable pour l’éternité d’avoir été colonialiste". C’était une époque où les vrais débats étaient encore possibles dans la grande presse.
Je pense que Julien mettait en relief l’insuffisante condamnation, dans le livre, de « l’économisme », lequel était selon lui le principal responsable de ce que décrivait Finkielkraut, lequel est bien, selon moi, l’autre grande calamité durable qui est toujours transmise à nos enfants.
Théologie criminogène et économisme doivent être rapidement détruits. Le second est extrêmement difficile à détruire compte tenu de la puissance de son implantation (il contrôle tout), compte tenu de son extension dans les esprits depuis l’époque du bon Diplo de Claude Julien, compte tenu que, partout désormais, les « Gauches » y adhèrent dans la lâcheté, la démagogie, l’électoralisme, la dénégation et la honte.
La théologie criminogène, elle, est très facile à détruire. Dès que les philosophes sérieux s’y seront attaqués, de nombreux théologiens et de nombreux chrétiens de base, des juifs et même des musulmans (soulagés) les suivront. Et aussi des athées non dépourvus de spiritualité.
Bien cordialement.
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