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Accueil du site > Actualités > Société > Grande récession, chaos et suicide social

Grande récession, chaos et suicide social

L’année 2009 a été pour la France celle de la plus importante récession depuis 1945. Méfions-nous cependant des effets d’annonce. Depuis la fin de la guerre, notre pays a n’a connu que des années de croissance positive, forte jusque vers 1970 puis soutenue. Seules, trois années se sont soldées par des croissances négatives, un demi point, un point et en 2009, 2.2 points. Si on admet que la croissance va repartir, nous pourrons dire que la France a vécu une grande récession mais pas une grande dépression car ce terme désigne un effondrement durable de la croissance, surtout aux Etats-Unis avec dix ans de vaches maigres. La crise de 2009 n’a rien de comparable avec celle de 1929. Les sociétés ont changé. La structure économique aussi, avec des moyennes puissances émergées au-delà des zones traditionnelles avancées et un géant, la Chine.

La structure sociale actuelle n’a rien de commun avec celle des années 30. Prenons le monde rural. En 1930, un tiers de la population active était composée d’agriculteurs, en 2010, le chiffre est tombé à 2%. Ce n’est qu’un détail qui pourrait avoir son importance pour un sociologue faisant une étude comparative des périodes historiques. Autre constat important, l’interconnexion dans le monde, le rendant plus consistant et réactif. Une chose est certaine, les Etats avancés sont devenus très complexes, alliant techniques, techniciens et directeurs. L’inertie est telle que le trou d’air économique ne peut venir à bout du cours assuré de l’économie. En fait, c’est la société qui risque de se montrer plus fragile que l’économie.

Seules quelques spéculations peuvent imaginer le devenir de nos sociétés à moyen terme. Il se peut très bien que tout suive son cours. Cela dit, deux déterminants vont décider de l’avenir. D’abord la comptabilité financière économique et sociale. Puis l’aptitude anthropologique à faire face aux défis techniques, économiques, politiques, comptables. La solidarité nationale s’est effritée. Les conditions matérielles sont favorables à la poursuite du processus. La dette publique n’est pas un obstacle à l’économie. Elle ne fait que lisser le déficit de solvabilité préjudiciable à la croissance. Les faiblesse de l’investissement privés se sont déplacés vers des placements sûrs mais à taux a minima. Du coup, les écarts entre rentiers et travailleurs se stabilise et même s’accroît à un rythme faible mais durable. Pour le reste, les deux monstres comptables menaçant l’équilibre social sont la Sécu et les retraites. Le flot de centaines de milliers de chômeurs en fin de droit n’est qu’une paille en regard des écarts de revenus engendrés par l’existence, si bien que les retraites, pour autant qu’elles puissent être assurée, créeront des écarts notables et si le RSA compte plus d’un million de bénéficiaires, le nombre de prétendants au minimum vieillesse risque d’atteindre 5 millions, voire plus. Pour payer cette note, avec des vieux de plus en plus vieux, titulaires de retraite et consommateurs de soins médicaux, il faudra faire payer un fardeau sans précédent aux actifs. Certes, la croissance aura un peu adouci l’addition mais il n’est pas certain que la société puisse faire face à ce défi sans connaître d’énormes désordres sociaux.

L’avenir nous place face à une situation inédite, nouvelle, que la France et les autres pays avancés n’ont pas eu à affronter. Inutile de chercher dans les anciennes solutions. J’ai omis l’état des psychismes. Une société résiste et se bonifie lorsque le terreau spirituel qui en constitue le fond n’est pas altéré. Actuellement, au vu des addictions, anomies, dépendances, déviances, violences, obsessions et autres errances, sans compter sur la destruction cérébrale des cerveaux de la jeunesse avec les instruments adaptés au nihilisme déjanté, on peut se demander si la continuité de la société réglée sera assurée, sans compter la dérive idéologique et l’égoïsme des élites elles-mêmes conscientes, dès 20 ans, de leur statut de dominants, dans les grandes écoles, à l’ENA et science po. Les jeunes sont formatés pour devenir les nazillons du nazisme transcendantal à venir. D’autres jeunes sont déglingués, finissent dans la drogue, la violence, l’anomie, le désespoir, le suicide. La société est frappée par un fléau qu’elle a engendré. Seule, une solution inédite et non conventionnelle peut être efficace face à cet ensemble de fléaux auquel je rajoute la cupidité des parvenus et autres possédants.

Bref, un désastre social prévisible, ou un long marasme. Avec des individus décomplexés, désinhibés, autant dans la haute sphère de la richesse, que dans le champ politique, avec l’Etat omniprésent, qui surveille, avec les flics qui jouent les shérifs de la garde à vue, sans oublier cette jeunesse qui tourne le dos à la civilité. Ouais, civilité, la société tourne le dos à la civilité, le chaos est pour demain. A moins que… Ou bien, des mesures intelligentes soient prises, ou alors qu’un instinct de survie ne germe dans la société civile.

Pour l’instant, un constat évident, celui d’un malaise social, avec un schème classique, la désinhibition, la décomplexion et l’anomie. Bref, montée des incivilités dans la société, violences quotidiennes, administration désinhibée dans la pression qu’elle met sur les citoyens ; on le voit régulièrement avec des faits impliquant la police. L’Etat est devenu hypertrophié, s’insinuant dans les recoins des existences individuelles. Dépenses croissantes. Santé, sécurité, vidéosurveillance…

Autant le reconnaître, la société est en faillite. La violence est partout, même dans les déclarations politiques avec des phrases assassines. Le problème des retraites est insurmontable au vu des rigidités et de la structure conjoncturelle de l’économie. La Sécu est logée à la même enseigne. Les pays européens vont s’effondrer sous les coûts de la santé et des retraites. Les inégalités vont s’accroître et devenir insupportables. La jeunesse va désespérer. La vie deviendra invivable. Les ciments nationaux ayant permis de surmonter la guerre de 39 ne sont plus opérationnels. Ce sera chacun pour soi. Les problèmes ne sont pas économiques mais anthropologiques. La société des hommes n’a pas su s’adapter aux moyens considérables offerts par le progrès technologique. Ces biens matériels, ces soins médicaux, ces services publics, ces gains d’espérance de vie, au lieu d’être une bonne nouvelle, représentent un fardeau. C’est paradoxal, pour ne pas dire idiot et cela révèle au fond l’imbécillité du genre humain et la prévarication des élites.

Bref, en 1930, déjà, les sociétés connaissaient les failles anthropologiques. Les puissants ont amené les nations à leur perte puis leur reconstruction. En 2010, d’autres élites mènent les populations à leur perte, ou du moins, les accompagnent vers la porte de sortie avec leur complicité, en ayant assuré leurs arrières et sécurisé les sociétés mais rien n’est assuré en matière d’Histoire. Tout peut basculer, dégénérer. La terreur nucléaire était bien contrôlée pendant la guerre froide. En 2010, c’est la guerre chaude qui menace les sociétés. L’humanité est une poudrière. Les hommes n’ont pas su gérer le progrès. C’est le progrès qui s’occupe d’eux et risque de les amener vers l’abîme. Avec une issue inédite, bien distincte de 1945.

En conclusion, rien n’est prévisible mais le pire est envisageable. La mise au rebut d’un quart de la société est un problème lourd. L’héritage du temps et des tournants ratés s’avère lourd. Je me demande pourquoi je continue à tracer quelques lignes d’écriture sur un réel dont on ne peut arrêter le déroulement. Ce n’est que quand la grande cassure interviendra que les dispositions efficaces seront prises. J’avoue quand même que le sort de la société ne m’inspire guère et que ce billet vaut autant que des propos d’un Edgar Morin ou d’un Jean-Claude Guillebaud, autant dire, rien !


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30 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL 16 février 2010 10:25

    Beaucoup de répétitions. Fatigué, Dugué ?

    Vous écrivez : « Du coup, les écarts entre rentiers et travailleurs se stabilisent et même s’accroissent à un rythme faible mais durable ». Voulez-vous dire que jusqu’ici, les écarts s’amenuisaient ?!

    Vous dites : « , les deux monstres comptables menaçant l’équilibre social sont la Sécu et les retraites ». Monstres comptables ? Bigre ! Auriez-vous dit, avant la généralisation du salariat féminin que le bataillon des femmes au foyer c’était un monstre comptable ?

    Vous dites : « Le flot de centaines de milliers de chômeurs en fin de droit n’est qu’une paille en regard des écarts de revenus engendrés par l’existence, si bien que les retraites, pour autant qu’elles puissent être assurée, créeront des écarts notables »

    Les retraites créeront des écarts ? Vous pouvez expliquer ça ?

    Enfin, faites une expérience de pensée : si l’on supprimait du jour au lendemain tous les retraités : que diraient Big pharma et Big médica ? Sans parler de tous ceux qui vivent des services etc.

    En somme, la question est : quel partage des richesses voulons-nous ? A chacun selon ses capacités ? Ses besoins ? Son pouvoir de nuisance ? Et quel partage du travail : tous les actifs potentiels ? Ou seulement les plus corvéables ?


    • Francis, agnotologue JL 16 février 2010 11:19

      Quelle société voulons-nous ?

      http://leplanb.org/Pourquoi-Le-Plan-B-n-augmentera.html Extraits :

       « ... les besoins définis comme élémentaires sont financés par la collectivité et fournis gratuitement ou presque. C’est le cas actuellement – pour combien de temps ? – de l’éducation, de la santé, des retraites et de la couverture chômage, financées soit par l’impôt, soit par les cotisations sociales. Ces dernières constituent la face cachée du salaire, sa part socialisée acquittée par le patron et le salarié.

      La première tâche d’un programme de gauche consisterait à définir collectivement la nature des nouveaux besoins communs, comme nos aînés définirent jadis les « risques » redevables d’une couverture socialisée. Pourquoi ne pas commencer par ceux qui coûtent le plus aux ménages : logement, nourriture, transport, culture, loisirs, communication, énergie ? Leur production serait financée par la cotisation et l’impôt – chacun contribuant à proportion de ses revenus – afin de fournir à tous des prestations de base de haute qualité à prix modique.... »



    • Gabriel Gabriel 16 février 2010 11:31

      Dit donc JL seriez pas entrain de nous faire un monde idyllique ? Un mode de vie basé sur le partage et l’altruisme ? Attention cela ne va pas plaire à tout le monde ! Je vous rappel que vous vivez dans un monde capitaliste ou les valeurs sont l’individualisme et la possession. Les gens comme vous finissent lynché sur l’Agora. Ceci dit, j’adore et j’adhère !


    • PhilVite PhilVite 16 février 2010 12:36

      Je ne sais plus qui a dit :

      « Ceux qui croient en l’amour finissent toujours cloués sur une croix. »

      Je crois que cette image n’a jamais été plus vraie qu’aujourd’hui.


    • Salsabil 16 février 2010 12:45

      Ben merde alors.... ! smiley


    • PhilVite PhilVite 16 février 2010 13:25

      Eh ouai, ça vous en bouche un coin, Salsabil ! smiley smiley


    • Salsabil 16 février 2010 18:53

      Coucou Phil,

      C’est surtout qu’étant un brin concernée, cette position va compliquer les choses pour boire le verre du condamné....


    • Gabriel Gabriel 16 février 2010 10:49

      Que dire ? Vous avez raison, j’en ai peur. Formaté, inséré dans un individualisme forcené par une vision capitaliste où les seules valeurs sont l’avoir et le possédé, nous nous enlisons peu à peu dans notre malheur et nous nous préparons un court et sombre avenir. D’un l’autre côté les principales religions s’enferment dans un sectarisme de plus en plus dur oubliant le message de base : « Agir envers l’autre comme on aimerait qu’il agisse envers nous ». L’altruisme reste la seule issue mais vu l’état spirituel dans lequel se trouvent les dirigeants et la majorité des individus, je ne crois plus à une solution pacifique. Seule, peut-être, une catastrophe de grande ampleur pourrait refaire émerger la solidarité qui nous fait tant défaut. Je ne crois pas que la solution soit humaine, la nature sans chargera. D’incontournables échéances vont nous mettre un peu plus à l’épreuve, surpopulation, crise de l’eau, épuisement des matières premières, dérèglement du climat, menace nucléaire etc, etc….. Bernard votre article est malheureusement réaliste.


      • Bernard Dugué Bernard Dugué 16 février 2010 15:02

        Bonjour

        Cette année 2010 aura été celle de la rupture en lucidité. Un sentiment étrange d’entrer dans une période inédite. Aux pb soulevés ici s’ajoute aussi le prix des matières premières, en voie d’épuisement, et surtout le pétrole qui fait partie de notre vie quotidienne avec la voiture et le chauffage. Je ne sais pas s’il faut être lucide, et le payer avec inquiétude, ou être inconscient et attendre au jour le jour les événements. En tous cas, pas facile d’être politique par les temps qui courent.


      • Terran 16 février 2010 17:36

        Monsieur Dugué,

        Je me remémore il y a quelques années sur ce même site.

        Je vous ai combattu et j’ai trollé a mort, je me suis pris la tête avec Reveli.

        Vous mettiez en avant le fn dans un article suite à un débat ou Lepen avait comme a son habitude su « briller »
        Vous aviez pris l’excuse de la substance à chaud, qu’elle était meilleure.
        Et bien Dugué, vous ne récoltez que ce que vous avez semé, vous l’avez votre société à 25% de fascistes.

        Et bien sur, vous ne voyez pourtant pas de solutions...
        Toujours pas...
        Faites surtout semblant de ne jamais aborder la création monétaire et le système de crédit privé.
        Que tous les auteurs continuent à se faire les amis des banquiers.
        C’est S&P qui a raison.
        Je leurs ai donné 130€ tiens aujourd’hui, je support plus l’escroquerie, et je je donnerais jamais rien à avox, les articles valent pas.
        Et avox c’est pas clair, il suffit de regarder comment le sondage à droite (question qui devrait jamais être posée pour la liberté de l’expression citoyenne) fait yoyo pour se rendre compte qu’il se passe quelque chose.
        Agoravox serait honnête, il aurait eu ces 130€.
        Tant pis !

        Je préfère payer un journal papier pour avoir de l’info.


      • Daniel Roux Daniel Roux 16 février 2010 13:25

        Tout à fait d’accord sur la conclusion, ce billet d’humeur ne vaut pas grand chose.

        « Tout va mal mon pov’ monsieur. C’était mieux avant. Dans l’temps, les jeunes respectaient leurs aînés. Ils veulent plus rien faire de nos jours. Va y avoir la guerre... etc.. »

        Il n’y a rien de bien mystérieux dans l’évolution de notre société française, inclue elle-même dans le grand ensemble européen. La détermination des possédants à devenir encore plus riche, les moyens qu’ils se donnent pour parvenir à leur but, le pouvoir qu’ils détiennent et leur réussite en ce domaine entraînent de facto l’appauvrissement du plus grand nombre. C’était vrai au moyen-âge, c’est vrai aujourd’hui.

        Les moyens n’ont pas changé, l’exploitation de la misère et l’écrasement des révoltes par la violence. Seule la dimension du champ d’action a évoluer. Le monde est devenu le terrain de jeu du grand Monopoly.

        Ce ne sont plus les mineurs français que l’on fusille mais les jeunes de la place Tien an men, pour intimider le peuple chinois sommé de devenir l’ouvrier du monde. Les délocalisations massives de l’industrie hier et des services aujourd’hui développent le chômage de masse dans les pays dit développés. La redistribution des revenus des plus riches vers les plus pauvres, moteur de la sécurité sociale, ne fonctionne plus parce que les fortunes générées par le libre échange sont à l’abri du fisc dans les paradis fiscaux. Les nations sont contrôlées par les financiers. Les normes comptables prévalent sur les droits de l’homme. Les pauvres, notions abstraites pour nos élites, sont considérés dans leur ensemble comme une classe dangereuse et parasite.

        Les collabos sont revenus et ont repris le haut du pavé. Les progrès sociaux imposés par le conseil national de la Résistance ont été laminés par nos représentants élus. Nous nous sommes laissés bernés par des baratineurs au service de la classe dominante. Ce ne sont pas les incivilités qui devraient nous scandaliser mais le cynisme de nos élites, leurs trahisons à répétition et la fin de l’illusion démocratique.

        Ne votez plus pour vos ennemis.

         


        • Raymond SAMUEL paconform 16 février 2010 15:28

          Bonjour Bernard DUGUE,

          Même si il y a des formulations à revoir, tout l’ensemble est bien vu. Il faut aussi mentionner l’extrême fragilité du monde que nous venons de créer, l’asphyxie, le blocage peuvent se produire partout.
          Sur ce point on peut incriminer notamment la marche vers la mondialisation qui réduit l’efficacité individuelle puisque les problématiques ne sont plus à taille humaine, et surtout l’impossibilité de se débarrasser du système économico-financier qui vit du développement (du consumérisme) pour alimenter le monstre financier. A ce régime la Terre est condamnée, on le sait, mais la plupart des gens ne veulent pas le savoir. La disparition des fermes d’économie familiale a eu aussi une énorme incidence, passer de 30/40% à 2% c’est jeter sur le pavé des chômeurs une sacrée troupe impossible à absorber.

          Vous avez bien raison de citer ce dont on ne parle non plus jamais : la santé mentale/psychique.
          Quant aux causes de la dégradation des cerveaux vous avez oublié de citer la principale qui est la maltraitance de nos bébés et jeunes enfants qui subissent à peu près tous des stress intenses et des ruptures insupportables pour leur système nerveux en formation qui en sort fragilisé, déformé, impropre à l’empathie, etc.
          Mais sur ce sujet personne ne réagira parce que materner/parenter et élever en tenant compte des besoins des enfants mettrait beaucoup trop de choses en cause.
          J’ai fait l’expérience sur agoravox et ailleurs, chaque fois que je signale ce non respect de l’enfant, pointe les dégâts corrélatifs et propose un autre maternage, c’est la fin du post, tout le monde se retire......


          • Thierry LEITZ 16 février 2010 16:28

            Les sociétés sont le résultat d’un esprit dominant, celui-ci n’étant pas reluisant en terme de grandeur éthique, ce que vous nommez spiritualité, pas étonnant que les choses régressent.

            A l’heure où l’on a, plus que jamais, besoin d’égalité et de fraternité, de capacité à réduire sa propre aisance au profit d’autres pour apaiser tout le corps social on observe le repli sur soi et la peur.

            Cet article, assez réaliste hélas, est même de nature à encourager ces réflexes. 

            Ceux qui pronent le retour à l’impôt progressif, à la modestie de l’Etat, à la priorité sociale sur la compétition internationale, à la fin des dépenses militaires et au respect modeste de l’environnement, ceux là sont méprisés comme utopistes.

            Très bien. Le monde est mauvais de par l’oubli de ces choses, et donc, comme remède, allons franchement et plus loin dans l’erreur : la guerre.

            Dieu est du côté des utopistes. La justice passera les injustes aussi.


            • Terran 16 février 2010 17:40

              Thierry Leitz

              C’est vous qui dites ça ?
              J’attends toujours vos réponses sur le comment fournir le minimum vital de 3kW à un humain sans le nucléaire.

              Aucune réponse sur le système de création monétaire, vous défendez la city de londre et wall street ?
              Il est là le mal ! Elle est là la cause !

              Vous défendez les gens qui nous ont volé notre système de crédit productif ?


            • cmoy patou 16 février 2010 16:43

              Qui a dit le 21ème siècle sera spirituel ou ne sera pas ?

              C’était popur rire.


              • Terran 16 février 2010 17:46
                Ouvrez les yeux non de dieu !!!!!

                *****************

                Réflexion à la City : comment causer une « dépopulation rapide et profonde » ?

                15 février 2010 - 20:50

                15 février 2010 (Nouvelle Solidarité) – En pleine bataille pour sauver leur empire financier chancelant, les intérêts financiers britanniques appellent l’écologie malthusienne à leur secours. Dans un article intitulé « La biodiversité à portée de canon », le magazine de la City de Londres, The Economist, le dit clairement : « La dure réalité, c’est qu’il semble que la mort violente et arbitraire soit le moyen de conservation de la nature le plus économique inventé jusqu’ici. »

                L’auteur (toujours anonyme chez The Economist) part d’un simple constat : « Il y a encore des parcs naturels involontaires, pour reprendre le terme de l’écrivain et futuriste Bruce Sterling, qui permettent d’illustrer ô combien la nature fait bien lorsque l’on exclut les êtres humains de l’équation (…) la zone démilitarisée entre les deux Corée en est un bon exemple (…) elle est de facto une réserve naturelle. L’agriculture et l’industrialisation ayant migré ailleurs, cette zone inhabitée et lourdement minée de 1000 kilomètres carrés constitue un refuge pour deux espèces d’oiseaux en voie de disparition : la grue de Mandchourie et la grue à cou blanc. On y trouve aussi des ours noirs d’Asie, des aigrettes et, selon certains, une sous-espèce extrêmement rare du tigre de Sibérie. La plus grande menace pour cette biodiversité est probablement la paix. »

                Et il donne un autre exemple de succès de l’impérialisme : « L’archipel de Chagos dans l’Océan indien est aussi une zone militaire. Les autochtones ont été expulsés par le gouvernement britannique au début des années 1960 pour permettre l’établissement d’une base américaine sur l’île de Diego Garcia (…) Cependant, ils comptent bien revenir un jour, et dans ce cas, ils voudraient commencer à pêcher, construire des hôtels et même un aéroport. Seule l’occupation militaire empêche cela d’arriver. »

                Puis il poursuit : « La mer au large des côtes nord du Kenya connaît une profusion de poissons puisque les pirates somaliens font fuir les grands chalutiers étrangers. » Il va même jusqu’à évoquer Tchernobyl : « Le plus fameux des parcs involontaires est la zone évacuée autour de Tchernobyl, en Ukraine, où une vie sauvage bourgeonnante n’a été que peu affectée par les risques de radiation. »

                Enfin, il conclut à la manière d’un Bertrand Russell : « C’est la dépopulation qui importe. Les conflits armés et leurs répercussions se trouvent simplement être une des quelques forces sur la planète qui puissent causer une dépopulation rapide et profonde. Lorsque la paix arrive, ces zones doivent se battre pour survivre. La dure réalité, c’est qu’il semble que la mort violente et arbitraire soit le moyen de conservation de la nature le plus économique inventé jusqu’ici. »

                *******************

                Vous comprenez pas le mode de pensée de ces gens là ?

                Vous refusez de l’admettre ? C’est du déni !

                Ceux qui dénient ces faits sont dangereux pour les tous autres qui n’adhèrent pas.

                Les mouvements vert ne vont pas dans le sens de l’humain ! Ils vont détruire l’humain en croyant vouloir le protéger.
                Il faut du progrès, c’est tout, nous savons vivre sans polluer l’environnement, mais nous devons y mettre les moyens, nos moyens, pas les moyens de la city, il nous faut notre argent à nous et nos propres crédits.


                • pissefroid pissefroid 16 février 2010 17:57

                  Dans le cours de votre texte vous dites :

                  « il faudra faire payer un fardeau sans précédent aux actifs »

                  Je suppose que vous parlez de tous les actifs, qu’ils soient prolétaires (les travailleurs), propriétaires (les capitaux), parasitaires (les acteurs financiers spéculateurs par goût du lucre)

                  Si tout le monde participe a hauteur de ses moyens il ne devrait pas y avoir de problème.


                  • mokhtar h 16 février 2010 18:00


                    Il existe une solution bien plus simple que les guerres, civiles ou autres, ou la récession ou la crise ou les déficits de la Sécu ou des retraites : Personne n’en a parlé, surtout pas les experts de service, ni les politiciens de service, ni les journalistes mercenaires : c’est de taxer plus fortement la richesse. Et de la surveiller : çà ne doit pas être bien sorcier de surveiller les mouvements bancaires, où les biens au soleil. Et de taxer encore plus fortement l’argent mal acquis dans les hedge funds et autres fonds spéculatifs. Pourquoi, cette incompréhensible omerta ? Quelqu’un pourrait-il expliquer ?


                    • Terran 16 février 2010 18:04

                      mais c’est comme pisser dans un violon ça !!!!

                      plus tu va les taxer, plus ils vont imprimer de faux billets, ils ont le pouvoir de créer l’argent !!!!

                      Il faut un nouveau Bretton Wood, un VRAI Glass Steagle !


                    • Lucien Denfer Lucien Denfer 16 février 2010 19:02

                      Dans un système ou les règles du jeu sont truquées à la base, toute action n’est qu’agitation stérile et abouti aux mêmes effets. Il faut casser le système et rétablir des règles plus éthiques, tout le reste n’est que du cinéma. 

                      C’est comme monter un stand de tir en plein air dans la cour d’une école maternelle, s’étonner que des gosses soient blessés par les balles perdues et proposer de mettre des filets ou supprimer les récréations pour « solutionner » le problème. 

                      une aberration cauchemardesque ou l’enfer de Dante dans sa version économique...

                    • sylvain 17 février 2010 09:01

                      l’éthique est l’excuse morale de ceux qui « n’ont rien »et envient ceux qui «  »ont "

                      belle idée démago qui s’évanouit des qu’ on se met a posseder ..

                      bref , pas la peine de disserter , la jalousie ,.......... vieux comme le monde


                    • Lucien Denfer Lucien Denfer 17 février 2010 14:43

                      L’éthique ne s’applique pas qu’à la possession sylvain.

                      Quand à l’avoir, c’est bien profond dans le fondement qu’on l’a. Il y a ceux qui sont satisfait et ceux qui veulent que ça change....


                    • sylvain 16 février 2010 18:36

                      ben dites donc , y en a ici des utopîtres ...çà se reproduit ces bestiaux ????


                      • Lucien Denfer Lucien Denfer 16 février 2010 19:22

                        oui, tant qu’on aura pas légiférer sur les quotas de thons sur les plages méditerannéenes


                      • Yohan Yohan 16 février 2010 19:11

                        Le 21 ème siècle sera religieux a dit le prophète CEKEJEDIS MEPASCEKEJEFE. On va bien se foutre sur la gueule pendant quelques années.
                        C’est mérité vu la connerie du genre humain...


                        • bonnes idees 16 février 2010 23:08

                          AHAHAHAHAH !

                          Oui mais guerre prédite 1 siècle plus tôt par le prophète DAN VOTFROK.


                        • tvargentine.com lerma 16 février 2010 19:38

                          Du lourd,vraiment très lourd en ce moment Mr DUGUE !

                          Ne vous suicidez pas si votre livre ne s’est pas vendu mais soyez certain que nous penserons que cela sera l’oeuvre de la CIA !

                           smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley

                          http://www.tvargentine.com


                          • moebius 16 février 2010 22:15

                             Tout fout l’camp ! mon bon monsieur , pauvre France ! et comment vont vos rhumatismes monsieur Dugué ?


                            • Terran 16 février 2010 22:49
                              Brèves /
                              Sauvetage de l’euro : l’équation des piranhas
                              16 février 2010 - 14:54

                              16 février 2010 (Nouvelle Solidarité) – « L’euro est mort, vive l’euro ! » Voila comment on pourrait résumer le papier publié hier par le célèbre éditorialiste du quotidien ultra-conservateur The Daily Telegraph, Ambrose Evan-Pritchard, grand pourfendeur depuis toujours de « l’Europe », cette dictature infernale qui menace l’Angleterre avec ses impôts, son agriculture et ses technocrates.

                              Cependant, AEP est un britannique et donc pas entièrement dépourvu de pragmatisme.

                              Signe que la crise atteint des sommets, AEP, alors qu’il suggérait encore il y a une semaine que la Grèce quitte l’enfer européen au plus vite, prie aujourd’hui toutes les divinités du temple bruxellois pour qu’elles volent rapidement au secours de la brebis grecque égarée.

                              Et pour cause : « le système bancaire européen était – et demeure – en grand danger au fur et à mesure que le risque de contagion se répand parmi les pays membres du Club Med. Le danger qu’un " Lehmann souverain " provoque une réaction en chaîne est bien réelle, avec l’Angleterre en ligne de mire », constate AEP. « Je me retrouve dans la position étrange, de soutenir une action drastique de l’UE, par crainte de quelque chose de pire. Nous coulerons tous si ça continue ».

                              Pourtant, le sauvetage de la Grèce (comprenez de banques françaises, allemandes et britanniques très exposées là-bas) s’avère une équation impossible à résoudre.

                              Giulio d’Amato, un des auteurs du Traité de Lisbonne et nostalgique de l’Europe médiévale, affirme dans le quotidien italien La Republicca que deux solutions s’offrent à l’UE : « La première, c’est la bundesbank-isation de l’Europe. Puisque l’Allemagne sera sollicité à payer la plus grande partie, elle pourrait prendre le contrôle d’une partie de la souveraineté fiscale de la Grèce, que les Grecs lui abandonneraient ». L’autre scénario serait la création d’un Fonds monétaire européen (FME). « Ce fond pourrait trouver des capitaux sur les marchés financiers en émettant ces fameuses euro-obligations que l’Allemagne a toujours rejeté car considéré comme un engagement indirect. Cependant, quand l’alternative consiste en un engagement qui apparaît directement dans votre budget, alors un engagement indirect, via ces euro-obligations, apparaît comme préférable ».

                              Dans cette perspective, d’Amato défend, pour succéder à Jean-Claude Trichet à la tête de la Banque centrale européenne (BCE), la candidature de Mario Draghi, ennemi juré du Ministre des finances italien Giulio Tremonti et ancien responsable européen de Goldman Sachs. Rappelons ici qu’en juin 1992, Draghi avait organisé la fameuse réunion de grands argentiers privés à bord du yacht royal britannique « le Britannia » pour planifier entre copains le pillage néolibéral de l’économie italienne.

                              Un autre « socialiste » italien va encore plus loin. L’ancien Ministre des finances Tommaso Padoa Schioppa pointe du doigt une vérité énorme : la stabilité d’une monnaie découle d’un Etat qui lui sert de fondement. Normalement, cet argument devrait convaincre nos dirigeants d’abandonner l’euro car l’EU n’est pas un Etat. Pour Padoa Schioppa, c’est le contraire. Dans un article « Souveraineté en transition », publié par Corriere della Sera, il écrit qu’avec la crise grecque, « nous commençons à comprendre que le temps est venu pour un « euro-Etat » » !

                              En France, Jean-Marc Vittori, chroniqueur aux Echos reconnaît que « cette Europe-là ne tourne pas rond. Il faut faire autrement », quitte à « recommencer avec quelques-uns ».

                              Pour sa part, Mme Helga Zepp-LaRouche constate que toutes ces propositions ne sont pas seulement moralement abjectes mais s’avèrent d’une incompétence économique grave. Car les deux choix qui s’offrent à l’UE, tant qu’on s’enferme à l’intérieur du système actuel, sont celui d’une austérité draconienne « à la Hjalmar Schacht » et celui, en faisant tourner la planche a billets de la BCE, d’un renflouement bancaire provoquant une hyperinflation « à la Weimar ». Ces deux choix nous conduisent vers encore plus de crise et peut-être la guerre.

                              Battons nous vite pour une autre politique, celle d’une mise en faillite ordonnée du système financier mondial, comme le défendent Lyndon LaRouche aux Etats-Unis et Jacques Cheminade en France, permettant enfin au monde de sortir de la crise « par le haut ».



                              • Lucien Denfer Lucien Denfer 17 février 2010 15:00

                                C’est étonnant qu’il n’y ai pas encore un papelard de sorti sur la polémique organisée à Roubaix concernant le Quick Halal et la suppression du bacon et du ralouf....

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