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Accueil du site > Actualités > Société > Homoparentalité : institutionnalisation d’une déviance éducative (...)

Homoparentalité : institutionnalisation d’une déviance éducative ?

Un article précédent faisait un état des lieux sur la question de l’homosexualité dans son rapport à la société moderne. Aujourd’hui, un projet de loi gouvernemental entend encadrer et institutionnaliser l’homoparentalité, donnant ainsi une légitimité nouvelle aux couples homosexuels avec enfants dans la société, ce qui ne va pas sans créer de débats et d’interrogations quant aux conditions éducatives sous-tendant le développement de ces enfants.

Les concepts de normalité et de déviance sont traditionnellement associés à la notion de sexualité tournée vers une finalité naturelle, bien que cette dernière expression renvoie à une forme de mythologie de la nature ne prenant pas en compte toute la dimension socio-culturelle complexe de la sexualité humaine, plus étudiable dans toute son étendue par la sociologie ou les sciences humaines, que par la simple biologie de la reproduction. Aussi, la compréhension de la sexualité, en tant que phénomène ancré dans l’imaginaire non seulement individuel mais également collectif et culturel, ne doit pas se limiter à certains de ses aspects réducteurs, que ceux-ci soient moraux, politiques ou conceptuels.

La compréhension de la sexualité dans ses diverses formes doit s’appuyer sur une pensée complexe ou non réductrice, multiréférentielle et transdisciplinaire, qui fait cependant cruellement défaut dans de nombreux débats de société s’attachant de manière générale à distinguer des camps opposés s’affrontant de manière parfois idéologique sans véritable écoute ni possibilité de discussion ou d’approfondissement réflexif : le « J’écoute mais je tiens pas compte » d’un actuel dirigeant politique en fonction. Dans de telles conditions et selon une telle approche, toute possibilité de compréhension des problèmes sociaux posés par l’évolution des sociétés contemporaines est tout simplement impossible. 

Castoriadis affirme que « la mère, n’est pas seulement la mère biologique immédiate, proche de l’enfant. Elle est la mère en tant qu’incarnation de l’institution imaginaire de la société depuis l’origine de l’humanité », propos tenu au colloque de Cerisy (Barbier, 1996). De la même manière, le père n’est pas seulement le père biologique et Lacan conceptualise un « père symbolique » par sa notion de « Noms-du-père », en deçà du père réel et du père imaginaire. Cette conception paternelle est également fortement ancrée dans les schémas de pensée de la société au travers de l’autorité et de ses représentants dans l’institution. Aussi, la défaite de Ségolène Royal aux élections présidentielles de 2007 peut traduire cette persistence majoritaire de la soumission à l’autorité paternelle dans le corps social culturel français, très imprégné de psychanalyse dans ses strates professionnelles et intellectuelles, comme le témoignent les résistances théoriques et conceptuelles du corps médical dans sa conception de certains troubles du développement comme l’autisme dans ce pays.

La forte tradition religieuse, notamment catholique, laisse apparaître également l’importance de la fonction paternelle symbolique, incarnant l’autorité sociale et spirituelle, et sa prégnance dans la société, bien que tant l’autorité religieuse que politique soient aujourd’hui en voie de récession dans les sociétés occidentales modernes dans le cadre d’un monde où les échanges sont mondialisés. Les fonctions paternelles et maternelles symboliques, projetées dans la société, et se complétant, témoignent de la présence et de l’importance des composantes masculines et féminines au niveau individuel, dans le développement et le vécu même des individus au niveau psychologique. C’est à cet effet qu’Edgar Morin, rappelle dans le Tome 3 de sa Méthode (1986), en reprenant des concepts jungiens que : « De même que les deux sexes coexistent en chaque sexe, de même en chacun de nous coexistent un esprit masculin et un esprit féminin -Animus et Anima ; l’important est leur dialogue, le fruit de leur dialogue. »

Dans cette optique, il apparaît que l ’homoparentalité, loin de constituer une nouvelle forme de parentalité moderne ou progressiste, se présente comme une forme de parentalité dans laquelle ce dialogue entre les entités féminines et masculines, non seulement au niveau psychologique, mais également ancré dans le biologique, fait apparemment défaut. L’enfant naissant de parents biologiques, un père et une mère, se retrouve ainsi dépossédé d’une de ces deux composantes naturelles, l’obligeant ainsi à compenser d’une manière individuelle ou sociale cette déviance au regard de sa conception biologique. Maintenant, une mère ou un père élevant seul(e) son enfant traduit également une situation de déficit éducationnel au regard de la conception biologique, mais l’imposition culturelle dès l’enfance d’un mode de comportement sexuel biologiquement déviant ne traduit-il pas au niveau social une forme de conditionnement pouvant éventuellement amener l’enfant à être influencé dans son développement dans la direction de cette forme de déviance, au demeurant aujourd’hui socialement accepté et reconnue par la collectivité, à titre individuel ? 

Car si l’homosexualité est aujourd’hui reconnue à titre individuel comme une liberté ou un mode d’être de la sexualité socialement accepté, lorsqu’il engage le devenir d’enfants en développement dans le cadre de leur éducation, au niveau personnel et familial, la question est aujourd’hui moins claire, les études s’attachant aux conséquences éducatives de l’institutionnalisation de familles homoparentales comportant des composantes à la fois politique, morale et imaginaire non forcément élucidées par leurs auteurs ou institutions de recherche, soumis aux injonctions parfois rigides et idéologiques des cadres intellectuels de la Cité Savante dans lequel évolue l’Homo Academicus (Bourdieu, 1984). Aussi, un principe de précaution ou de prudence, en matière éducative, ne devrait-il pas être adopté par les chercheurs dans leur approche de cette question sociétale ?


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23 réactions à cet article    


  • John Lloyds John Lloyds 10 mars 2009 11:36

    Bof, 2 pères, 3 mères, dans une société qui a complètement perdu la boule, mieux vaut en rire et regarder ça d’un oeil curieux, chez nous les OVNI sont intra-muros.


    • Romain Desbois 11 mars 2009 10:51

      Arrêtons de déformer le sens des mots pour justifier notre amour des maux !
      Un enfant n’a jamais deux pères ni deux mères, il y a ses parents biologiques et des personnes qui l’élévent que l’on nomme parents adoptifs.
      D’ailleurs un enfant adopté par un couple hétéro a aussi deux pères et deux mères (ses biologiques et ses adoptifs). On fait comme si les premiers sont effacés par les seconds.
      Alors appelont les adoptants parrains marrainnes et cela sera plus claire pour l’enfant.

      Il faudrait aussi dans la mesure du possible que ce soit les enfants orphelins qui adoptent leurs parents adoptifs.

      D’ailleurs si le bien être de ces enfants vous soucient tant que ça. Je m’étonne qu’il y en ai encore à adopter !
      Allez courez faire votre BA pour ces pauvres enfants que vous pleignez tant d’être traumatisés par l’éducation des deux homos !
      Tous ces gosses sont abandonnés par des hétéros non ?

      "Aussi, un principe de précaution ou de prudence, en matière éducative, ne devrait-il pas être adopté par les chercheurs dans leur approche de cette question sociétale ?" nous dit l’auteur


      Mais alors pourquoi ne pas faire jouer ce principe aussi pour les hétéros ? C’est bien que considérer que l’éducation par des homosexuels est un handicap de plus pour l’enfant, plus grave que de le laisser croupir à la DASS (ou quel que soit son nouveau nom).
      quand un risque est accepté pour les uns et refusé pour les autres, c’est de la discrimination !

      Et puis personne évidemment ne pense à demander à l’enfant et ne pense qu’il y a des enfants homosexuels qui préféreraient eux peut-être avoir des parents adoptifs homos !

      Le taux de suicide est énorme chez les ados homos, personne ne se demande si c’est pas leurs parents qui les ont traumatisés ! l’homophobie des adultes est certainement plus traumatisant qu’être éduqué par des couples homos. En tout cas pour la première on a des preuves et de sétudes depuis la nuit des temps.


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse 10 mars 2009 11:53

      bonjour,

      votre article sur la norme et la déviance me rappel de vieux discours sur la norme ce caratérise par sa force a déterminer ou est sa notion de juste place pour chacun, qui est plus souvent en dessous qu’autre chose.

      A l’état naturel, l’homosexualité n’est pas féconde mais n’empeche pas l’être, et l’homosexualité participe intraséquement de la préservation de l’espèce, ( plus d’un(e) homophobe a "bénéficer" de la plus grande exposition des gays aux sida pour que la société alerter réagisse vite et l’informe"

      L’être humain est mue par un instinct de survie, qui confine au besoin de se reproduire. Aussi l’être humain qui se découvre homosexuel à l’adolescence, n’étant pas en meme temps dépourvue d’instinct de survie, il n’est pas dépourvue de l’envie de faire des enfants.

      Sa s’est l’état naturel au sein de tout type de population, comme aux travers des siècles. Une partie d’un groupe humain dévellope une homosexualité, qui l’expose davantage à certains risques( les mst, mais aussi les risques que l’on prend pour sa vie lorsqu’on n’a pas d’enfants ni d’attache affectives).

      La sexualité normalement féconde est donc protégée par l’homosexualité, cette dernière étant dépendante de l’hétérosexualité pour exister.

      A l’état naturel, l’enfant imite son entourage humain, et s’y repère. Subjectivement il en découle son rapport avec la société du haut de l’ignorance de son enfance et de ce qu’on perçoit comme hostile ou positif à sa famille. 

      en général on distingue dans la société des corps féminins ou masculins. 

      Il est plus facile de se sentir a l’aise a l’armée, la police, les pompiers, avec un bon rapport a son propre père. Au contraire quand on le déteste, le rejette, l’ignore, ou là on a plus de facilité a se méfier des corps sociaux masculins, les critiquer, etc..

      Politiquement, on retrouve aussi une idée de gauche pour le féminin, droite pour la masculin, ( et pas hermaphrodite pour le centre.. :)), et en fonction de son rapport a ses parents, on place plutôt facilement sa confiance d’un coté ou de l’autre, en fonction de ce que l’on pense être la situation de la France et son intéret.

      grossièrement, l’état a des moyens, on vote maman pour qu’elle achète des gateaux qu’elle distribue par le coeur, l’état est endetté, on vote papa pour qu’il aille chercher de l’argent. De ce point de vue, avec un thème comme l’insécurité ou la dette, animalement parlant, on donne plutot le pouvoir à un masculin qu’a un féminin.

      Et effectivement, 2 mamans c’est le repère que l’on trouve dans les familles polygames. Ce qui engendre chez l’enfant une plus faible, voir inexistante, possibilité d’imiter un homme pendant l’enfance, et de constater la dualité des différences entre homme et femme afin de la synthétiser en lui même comme étant issue de ces 2 repères là.

      toute la subjectivté, toute les prises de décisions, toutes les échelles de valeurs découlent en grande partie de la base que représente cet imitation de l’enfant a ses parents. 

      Aussi, ce que morano est en train de faire, c’est plus d’ouvrir la porte de la polygamie avec une mauvaise mesure autant pour les homosexuel que pour l’enfant, qu’aider qui que ce soi a vivre en accord avec lui même en incluant et assimilant les repères utiles pour évoluer dans la société.

      Je serai parent homosexuel, je refuserai qu’on fiche mon gamin, qu’on lui donne un statut a part en croyant naivement que les autres ne vont pas l’utiliser pour en faire une différence utile a leur intéret.

      amicalement, barbouse. 



      • LE CHAT LE CHAT 10 mars 2009 11:57

        encore un article sur le même sujet , le parlement n’a t il pas mieux à faire que de satisfaire les lobbies de certaines minorités ? L’adoption d’un chien pour satisfaire les envies des lesbiennes zoophiles et les mariages posthumes pour les nécrophiles vont ils aussi venir sur la tapis ???? smiley


        • Romain Desbois 11 mars 2009 10:55

          et oui le parlement légifère aussi sur la chasse et pourtant les chasseurs sont encore plus minoritaires ;-p


        • Massaliote 10 mars 2009 14:37

          Bon article. Nos élus planchent vraiment sur des sujets forts qui concernent la majeure partie de la société. Il est vrai que l’homoparentalité m’empêche de dormir ainsi que tout mon entourage.

          Je suppose que c’est un problème crucial pour la famille décomposée et recomposée d’Iznogoud dit "Bling-bling Carlito". Les cire-pompes de notre Tsar ont concocté un vrai faux-débat pour amuser la galerie et détourner l’attention du bon peuple des véritables problèmes. Dans beaucoup d’abattoir il est d’usage de couvrir les yeux du bétail pour qu’il se tienne tranquille avant le coup fatal.


          • Vilain petit canard Vilain petit canard 10 mars 2009 15:28

            Aha, on y revient... Décidément, l’homosexualité, ça vous inspire. Vous voulez à tout prix que l’homosexualité soit une déviance, et vous nous prouvez (enfin, vous tentez de nous prouver) qu’il est nécessaire pour un petit nenfant d’avoir un papa et une maman, comme on l’a appris à l’école, parce que c’est naturel, et en plus c’est symbolique, etc. Ben, oui, il faut bien qu’un papa et une maman fasse zizi-panpan pour avoir un bébé, donc il faut un papa et une maman pour l’élever, ça coule de source, c’est très naturel

            Allez donc lire les études sur les enfants élevés par des couples homoparentaux, et on en reparlera après. 


            • Senatus populusque (Courouve) Courouve 10 mars 2009 15:38

              L’homosexualité est une variante minoritaire qui relève davantage de la liberté et de l’amitié (poussée à l’extrême ...) que de la conjugalité et de l’égalitarisme.

              Des situations de deuil ou de divorce amènent à des familles dites "monoparentales". Se servir de l’existence de telles situations pour justifier la procréation de manière artificielle (FIV, mères porteuses) au profit de couples homosexuels n’est pas forcément une bonne idée. Pour un enfant, avoir deux pères et une mère porteuse, ou deux mères et un père donneur, c’est un peu compliqué. Par ailleurs, les mots "père" et "mère" finissent par en perdre tout sens ; c’est sans doute pourquoi Noël Mamère et consorts veulent les supprimer du Code civil.


            • Vilain petit canard Vilain petit canard 10 mars 2009 15:57

              Merci de votre remarque incluant les monoparentaux. Le cas des "familles monoparentales" devrait davantage attirer l’attention des moralistes, parce que justement il manque physiquement un des deux "modèles parentaux", et que c’est tout aussi "anti-naturel" que’un couple homoparental, non ? Et la charge subie par le parent "restant" est énorme, elle pose beaucoup de problèmes réels : matériels, psychologiques, sociaux, etc. Mais non, on disserte à longueur de presse sur les familles homoparentales, ça doit être plus "porteur". Les mères célibataires, elles se démmerderont comme elles peuvent. Quant aux pères célibataires (tout aussi peu "naturels"), alors là tout le monde s’en fout.

              Alors que pour les gosses élevés par un couple homoparental, apparemment, il n’y a pas de problème. C’est bizarre, non ? 


            • xbrossard 11 mars 2009 08:56

              @vilain petit canard

              justement si, les familles mono-parentales sont un problème et on pourrait en parler longuement...mais ce n’est pas le sujet de l’article.
              C’est bien d’ailleurs que vous parliez de cela, car on voit bien ce que l’absence d’un des deux modèles (homme/femme) provoque chez l’enfant, donc comment ne pas voir l’influence que pourrait avoir la présence des 2 mêmes modèles...


            • Romain Desbois 11 mars 2009 11:07

              qu’attendez vous pour les élever ces petits nenfant que vous souhaitez protéger.
              Soyez au moins honnête et courageux devant votre clavier et écrivez sans hypocrisie.
              Ce qui fait chier tout le monde c’est que des homos puissent avoir les mêmes droits que les autres.
              C’est comme le raciste qui n’admet pas que son voisin arabe touche des alocs comme lui.
              C’est le mêm état d’esprit !
              Le bien être des gosses vous vous en foutez !
              La preuve ils croupissent à la DASS en famille d’accueil, certains même se feront violer par le mari de la nourrice (témoignages hélas véridiques). Mais ça vous préférez plutôt que de permettre que des "sales pédés" puissent avoir une vie comme les celles des autres, sans devoir se cacher, n’avoir que vos avis d’experts en éducation.

              Mais ouvrez les yeux, nous n’avons aucune leçon de moralité, ni d’éducation à donner aux homos.

              Qui se fout des cinq millions de gosses de moins de cinq ans (unicef) qui meurent tous les ans ! De faim, de maladies, de pauvreté, de guerres !

              non vraiment on ai mal placé pour donner des leçons. Très mal !


            • Vilain petit canard Vilain petit canard 12 mars 2009 11:34

              xbrossard
              Pour prolonger votre intervention, je pense que les familles monoparentales sont un problème, pas tellement parce qu’il manque un modèle parental sur les deux, mais parce que le parent qui reste seul doit faire face à une très forte pression, ne serait-ce que parce qu’il lui faut en plus gagner sa vie (avec un salaire souvent insuffisant) et faire le ménage.

              Dans le cas d’une famille homoparentale, l’enfant a deux interlocuteurs en face de lui, plus très souvent un parent biologique qu’il voit régulièrement, puisque ce sont souvent des familles "recomposées".

              L’ironie des réglements fait que si on est isolé, on peut adopter, alors que si on est un couple homo, on ne peut pas. C’est dingue, non ? C’est pour ça que ça me broute pas mal d’entendre régulièrement brâmer contre la supposée déviance homosexuelle et les dégâts sociologiques qu’elle va provoquer dans notre belle société si "naturelle". Si l’homosexualité sapait vraiment les fondements de la société, il n’y aurait plus de société depuis longtemps...


            • xbrossard 17 mars 2009 16:05

              @Romain desbois

              et voilà, comme d’habitude les pro-homos atteignent rapidement leur point godwin en traitant ceux qui ne sont pas d’accord avec eux d’homophobe...comme d’habitude quoi...

              concernant le bien-être des gosses à la DASS, j’aimerais bien que vous m’expliquiez pourquoi y a t’il tant de couple qui demande à adopter et qui n’ont pas droit à ces enfants de la DASS. Je connaît un couple d’amis qui veulent adopter et il est à priori à peu près impossible pour eux d’adopter un enfant français, donc ce n’est pas parce qu’il n’y a pas assez d’adoptants, mais c’est un choix délibéré du gouvernement français...pour privilégier le retour (possible) dans la famille originel ; donc rien à voir avec ce que vous décrivez.

              Concernant les adoptions, quoi que vous en pensiez, il existent des critères pour choisir les parents, et ces critères sont bien souvent financiers...personnellement, cela me fait beaucoup plus de mal de penser qu’avec une telle loi, un couple d’homos riche aura plus de droits qu’un couple hétéro...tout simplement parce que je pense le modèle parental présenté me paraît être le premier critère à choisir.
              Si je prend l’exemple d’un couple homos riche, c’est parce qu’il existe aussi des exemples comme quoi les couples homosexuelles sont des bonnes cibles marketing puisque souvent assez aisés, et qu’ils auraient donc plus de droits que les couples hétéros (car comme chacun sait, plus d’argent donne plus de droits)

              @vilain petit canard

              vous parlez d’enquête sur l’influence des parents homosexuelles sur les enfants et j’aimerais justement savoir ce genre de choses pour me forger une opinion ; en particulier, j’aimerais bien savoir quel est le taux d’enfants homosexuel eux-même, pour savoir si ce taux augmente ou pas selon la sexualité des parents. Si vous aviez des liens, cela m’intéresseraient...


            • Julie Dep Dep 10 mars 2009 16:50

              L’observation d’enfants psychotiques donne hélas raison à vos réserves. Reste à espérer que, dans la future société où ce cas de figure sera répandu, le féminin et le masculin de chacun des "parents" de même sexe palliera l’absence de repères. Peut-être aussi l’enfant se construira-t-il en cherchant la figure qui manque en dehors du couple qui l’élève, comme cela arrive souvent ?


              • beubeuh 10 mars 2009 17:01

                Attendez, mais de quoi on parle-là ?? Que l’homosexualité soit normale ou anormale, on s’en fout complètement, d’ailleurs je ne connais aucune loi qui oblige le citoyen à être "normal"... Et c’est bien logique, tant que "l’anormalité" des uns ne limite pas la "normalité" des autres, et vice versa. En revanche le droit d’élever des enfants, de préparer leur avenir et de leur transmettre ce qu’on appris est un droit fondamental de l’être humain, tout comme le droit de chaque enfant d’avoir des adultes lui servant de parents. A partir de là, il me semble que le principe de l’adoption ne devrait souffir aucune discussion : mieux vaut avoir des parents homos aimants et attentifs que d’être élevé à la DASS, non ???

                Il me semble que ce n’est pas à la loi de déterminer dire si oui ou non les fonction symboliques paternelle et maternelle sont saines chez tel ou tel individu. Contrairement à ce que voudraient nous faire croire les idéologues de la famille, le lot commun de l’humanité, jusqu’au dernières décennies, n’est pas d’avoir un père et une mère, mais juste qu’à un moment donné un homme et une femme ont forniqué ensemble, et ce sans préjuger de leur situation matrimoniale, de la force de leur lien extra-sexuel, de leur taux d’alcoolémie, du consentement mutuel (et particulièrement celui de la dame), du nombre de personnes présentes à ce moment là et de leur potentielle participation à la susdite fornication, etc . Passé ce moment, il n’y pas de "normalité", mais uniquement des histoires individuelles. 
                La vraie rupture contemporaine ne réside donc pas dans le fait que les enfants ne soient pas forcément élévé par les partenaires sexuels qui les ont conçu. A toutes les époques et dans tous les pays, les enfants ont été élevés par des couples, homos ou hétéros ou par des personnes seules, par leurs oncles et tantes, leurs grands parents ou des amis, par leurs frères et soeurs, par des nourrrices, par des communautés, par des bonnes soeurs ou par des moines, par des gens d’une catégorie sociales supérieure exploitant leurs parents, par des institutions, des entreprises, etc, etc. Un bon paquet d’entre eux s’élèvent tous seuls, dans les bidonvilles de toute la planète ou dans les appartements luxueux délaissés par leurs parents en voyage d’affaire, ou partout où les adultes, trop obnubilés par leurs problèmes sérieux ,sont incapables de s’occuper des enfantillages de leur progéniture. Alors où sont les fonctions symboliques du père et de la mère la-dedans, et la normalité, je me le demande.
                Non, la vraie rupture contemporaine, c’est l’insémination articielle et la procréation médicalement assistée. C’est que désormais on peut naître sans qu’à aucun moment une bite n’ait déversé son foutre au fond d’une foufoune. Et que ce genre de procédé médical connaisse un succès croissant. Mais c’est là un phénomène dans lequel l’homoparentalité n’a qu’un rôle tout à fait marginal, le vrai problème étant la chute absolument vertigineuse de la fécondité humaine dans les sociétés développées.

                Donc si ce qui vous choque, c’est les bébés-éprouvette, faites un article sur les pesticides et leurs ravages et laissez les parents homos tranquilles.


                • EricB 10 mars 2009 19:53

                  Vous n’avez pas manifestement pas lu cette proposition de loi par Nadine Moreno pour parler d’"institutionnalisation de l’homoparentalité". Ce n’est pas même pas l’objet du débat.

                  Quant aux autres élucubrations, réitérées par vous, elles sont toujours autant à coté de la plaque....



                    • Grasyop 11 mars 2009 08:34

                      « l’imposition culturelle dès l’enfance d’un mode de comportement sexuel biologiquement déviant »

                      Juste parce qu’un parent (biologique) aura le droit d’attribuer juridiquement une autorité parentale équivalente à une personne du même sexe que lui ? Autorité qui est de toute manière déjà reconnue de facto dans la vie de tous les jours, et qu’il s’agit uniquement de valider dans le droit ? C’est ça que vous appelez imposer à l’enfant un mode de comportement déviant ?

                      « Aussi, un principe de précaution ou de prudence, en matière éducative, ne devrait-il pas être adopté par les chercheurs dans leur approche de cette question sociétale ? »

                      Jolie application du principe de conservatisme. Ne devrait-on pas aussi, pour poursuivre dans votre logique éducative, veiller à ce que l’éducation d’un enfant à l’école soit répartie équitablement entre 50% d’enseignants hommes et 50% d’enseignantes femmes ? Et c’est les évêques et autres curés qui voudraient imposer à toute la société la parité du couple parental, eux qui excluent toute femme de leur groupe ?


                      • xbrossard 11 mars 2009 09:03

                        toujours à essayer de fuir le sujet...penser que la l’influence des parents n’est pas plus importante que de celle des autres personnes qui entourent l’enfant (tante, amis, professeurs) c’est encourager les parents à se désengager de l’éducation de leurs enfants. Ben oui après tout, si en tant qu’homo homme, j’ai des amis femmes, mon enfant aura une image "normale" de la femme...comme si mes amis je les voyait tout le temps...
                        Il faudrait donc vérifier que la présence de l’autre sexe soit suffisante, on a pas fini de rigoler...


                      • Grasyop 11 mars 2009 10:19

                        Et c’est quoi le sujet selon vous ? Interdire aux homosexuels d’élever des enfants ? Et alors vous voudriez en faire quoi des enfants, les confier à la Ddass ? Et les enfants de mère ou père célibataire, pareil ?


                      • Emile Red Emile Red 11 mars 2009 11:25

                        Et les enfants de pauvres aussi, pourquoi pas, on marche sur la tête.

                        Un adulte est un parent en puissance, homo ou hétéro, la morale, la société ou la religion ne peuvent rien y faire c’est naturel, point barre.


                      • NWN NWN 11 mars 2009 10:11

                         

                        Agora vox racle les fonds de tiroir du siècle derniers pour trouver des articles à publier . !!!

                        - L’homosexualité est un phénomène naturel et spirituel engendré en grande quantité et variété par les couples hétéros, d’abord !!.

                        Toute déviance,( la votre aussi) est d’abord le fruit du naturel . La vie et la nature est un état créatif permanent....bien sur ça demande une ouverture d’esprit pour en voir l’étendu,...sinon, par angoisse, on ne peut que souhaiter une normalité avec des limites bien rassurantes !.

                        La normalité est d’abord la quête des trouillards protetionnistes apeurés par la créativité, Toujours prêt a faire demi tour dans leur grotte simpliste et naturelle ....

                        -Que ce sont des histoires d’amours qui se tamponnent le coquillard de savoir si ils ont droit d’aimer, puisque l’amour est sans raison et sans limite ! Rien a voir avec les animaux !!

                        Aucune normalité ne saurait prévenir une anormalité, puisque la normalité n’existe pas . La vie ne repose sur aucune normalité, et elle est un ensemble d’expérience originales . La vie est même un ensemble d’anormalités, sinon nous n’aurions jamais existé....

                        Qui dispose de parents « normaux » ? Qui a une mère et un père normal . ? Où est écrit cette normalité ?

                        Quel est l’auteur de cette histoire drole de normalité ?

                        Est-ce cette poigné de curé isolé du monde et sans famille, avec une paire de couille désséchée ; qui peuvent expliquer la normalité ?

                        Est-ce ces hétéros, qui n’arrêtent pas d’engendrer de « l’anormalité » ?

                        Quel est l’enfant qui peut se vanter d’avoir un père et une mère, présents et attentionnés et qui lui pourvoient l’affection et le temps nécessaire a son épanouissement ? 

                        Ca n’existe pas et n’a jamais existé, c’est du bla bla idéaliste des naturalistes orthodoxes qui n’est qu’une sous-branche de l’inconscience naïve .

                        De plus aujourd’hui, avant la naissance, les momes ont déjà leur place réservé aux crèches . Autant dire que l’éducation de rêve que vous prôner, entre père et mère, n’est qu’une contine pour esclaves naïfs .

                        Puis comme vous dites, chacun est féminin et masculin . Il y a assez de femme macho et de mec efféminés avec plein d’enfants pour le démontrer ….

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