Jeune handicapé maltraité par trois congénères près de Grenoble
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Après le chat martyrisé à Marseille par un dénommé Farid de la Branlette (un truc comme ça) c'est au tour d'un jeune déficient intellectuel d'être maltraité par trois garnements à Fontaine, une commune de l'agglomération grenobloise en Isère. Il a eu droit à un bain forcé dans une mare à l'eau glacée et ses bourreaux ont bien rigolé, un peu comme les miliciens vichyssois qui flanquaient à la flotte quelque franc-maçon notoire qu'ils croisaient sur leur chemin sous l'occupation...
De jeunes adolescents (15 ans en moyenne) en uniforme de rappeur, casquette et veste de survêtement réglementaires qui ont appliqué en pratique le bourrage de crâne dont certains medias les inondent quotidiennement. Groupes de rap "hardcore" qui leur apprennent à tout "niquer", mépris pour ce qui n'est pas rentable (dont les handicapés), irrespect pour la vie d'autrui en général... Le tout mixé avec une misère sociale évidente d'individus peu portés par les plaisirs littéraires et la réflexion culturelle.
A priori leurs parents auraient du leur inculquer quelques valeurs de partage et de respect, et surtout des modèles. Hélas ! La bêtises des voyous n'est souvent que la conséquence de l'immaturité des adultes. Leurs parents respectent-ils leurs voisins ? Ont-ils des valeurs morales ou civiques ? Un peu de culture intellectuelle ou sont-ils cantonnés devant leur TV ? S'arrêtent-ils devant les passages piétons quand ils roulent en bagnole ? C'est peu probable... et ce n'est pas l'école qui corrigera le comportement de ces mômes si leurs ainés n'ont aucune jugeotte ni exemple à donner...
Et puis il y a l'impunité des mineurs. Ce sentiment de puissance qui en découle chez les jeunes désoeuvrés. Que risquent-ils concrètement après avoir balancé à la flotte le pauvre gars ? Pas grand-chose à part des "mesures éducatives" dont ils se fichent... cependant ce fait divers odieux a produit une surprenante réaction : nos gaillards ont parait-il failli se faire lyncher dans leur quartier par des habitants lassés d'avoir ce type de débiles (je parle bien sûr des agresseurs) comme voisins ; les mêmes qui ne doivent pas se gêner pour fumer de l'herbe dans les cages d'escalier et faire ronfler le pot d'échappement de leurs scooters débridés dans le voisinage. Est-ce l'effet "manif pour tous" ou "jour de colère" ? Les gens commencent enfin à réagir.
Comble de l'humiliation pour nos lascars c'est la police nationale qui est venue à leur secours pour leur éviter la pendaison en place publique. Ces fans probables des productions lyriques de la fouine ou de Booba ont dû en prendre un coup pour leur orgueil. Ces policiers qu'ils auraient caillassés volontiers ont été leurs sauveurs ! Au moins l'image de nos forces de l'ordre s'en est améliorée...
Plus sérieusement ces gugusses handicapés culturellement parlant ne sont que le produit d'une société où les seules valeurs permises sont celles de la consommation, de l'égoïsme et du rejet des plus faibles logique libérale oblige. Le jeune déficient serait mort noyé : une pension d'invalidité en moins à la charge de la collectivité. Nos lascars se droguent et trafiquent ? Pour s'acheter des fringues "sportswear", des casquettes et des baskets, eux au moins consomment et fabriquent de la croissance ! Contrairement à vous amis internautes ils n'ont ni scrupules ni idées à défendre et ne se posent pas de questions. Leurs parents natifs des années 70, abrutis par la télé dans les années 80 et l'américanisation de notre société, appauvris par le chômage depuis les années 2000 n'ont rien à leur transmettre.
C'est Chomsky dans le profit avant l'homme qui rappelait l'utilisation des bandes de voyous dans certaines dictatures latino-américaines pour terroriser les quartiers populaires et les opposants politiques. Ces "racailles "sont donc les mercenaires d'un système bien étudié, vous remarquerez que ce n'est jamais dans les quartiers huppés que ces faits divers odieux se produisent... que les victimes sont toujours des gens propres sur eux et respectables. Marx ne parlait-il pas de la "chienlit" qui pourrissait les classes prolétaires ?
Pour conclure on ne peut que regretter qu'il ne soit pas permis de flanquer à la flotte les agresseurs puis de les enfermer entre quatre murs avec quelques encyclopédies, ouvrages poétiques et littéraires pour les obliger à faire fonctionner leur petite cervelle et à s'humaniser. Les centres éducatifs fermés équipés de consoles de jeu et de terrains de basket pour les occuper à défaut de les changer ont-ils une quelconque utilité ?
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