L’heure de vérité
Les expériences en physique quantique depuis un siècle ont teinté la connaissance scientifique d’un principe d’incertitude quant à la nature de la réalité qui nous entoure. Pour l’infiniment petit, comme l’ont montré les expériences désormais célèbre du « Chat de Schrödinger » ou de « la fente de Young » c’est l’interférence de l’observateur qui influe sur l’état de la « matière ». Elle semble baigner dans une improbable « potentialité » quantique à la fois ondulatoire et corpusculaire qui ne se détermine que sous l’œil de la conscience : l’observateur brise la fonction d’onde par le simple fait de son observation. Il se trouve que la réalité qui nous est visible, est constituée des mêmes « briques » que l’infiniment petit : « ce qui est en bas est comme ce qui est en haut et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ». La séparation des physiques modernes n’est que le résultat de leur impossibilité technique à analyser et à intégrer la nature immanente de la conscience créatrice. Comme le dit si bien le philosophe Eckart Tolle : « La perception directe, de première main, de ce qui est, est le point d’impact de la conscience sur la réalité environnante. Cette perception directe est une observation agissante. Par la neutralité photographique du constat de ce qui est, la lumière de la conscience mute l’illusion en vérité. »
« Le Projet de Conscience Globale, né en 1998, est un effort collectif d’ordre international impliquant un nombre toujours grandissant de chercheurs (actuellement au-delà de 75 scientifiques de renom provenant de plus de 41 pays) et ayant pour but d’explorer la possibilité de valider scientifiquement, à l’aide de générateurs de chiffres aléatoires, l’existence d’une conscience collective humaine ainsi que ses sautes d’humeur ». (lien : http://libre-arthur.blogspot.com/2011/03/conscience-globale.html ) . Les résultats de cette expérience toujours en cours démontrent l’impacte des émotions collectives sur des instruments de mesure statistique aléatoires. Mieux encore les résultats des mesures varient significativement avant que ne se produisent des évènements à l’échelle planétaire ce qui montre, pour le moins, la prescience de la conscience et pourrait corroborer son impact créatif sur la réalité.
Le projet Web Bot, co-créé à l’origine dans les années 1990 par Cliff High, ainsi que son associé George Ure pour prédire les variations des cours de la bourse se sert quant à lui de l’ensemble des textes, blogs, commentaires diffusés sur internet pour établir un certain nombre de tendances, voir de prédictions. Elles sont sujettes certes à interprétation, mais des conjonctions troublantes avec les évènements contemporains se produisent. Cette technique balaye systématiquement toute la toile avec des robots autonomes qui pistent des mots ou groupes de mots et les retranscrivent en un langage numérique facilitant leur traitement informatique de façon à dessiner la figure d’un « inconscient » collectif ou plus exactement d’une conscience collective qui serait agissante et créatrice du futur de l’humanité et de son environnement.
Toutes ces approches expérimentales nouvelles vont dans le sens des anciennes traditions ésotériques qui font de la conscience le préalable à la création. Si cette voie est validée par la pratique et en quelque sorte confirmée par les fabuleuses possibilités de calcul de nos ordinateurs contemporains, alors l’apparence immuable ou tout au moins incontrôlable de la réalité du monde s’efface. Le destin et la fatalité perdent leur caractère inéluctable pour laisser place à la responsabilité active des consciences individuelles et collectives. Alors, ce que l’inconscience manipulée à pu produire de violence, de peur et d’injustice peut être renversé par l’intention consciente focalisée et soutenue d’une humanité éveillée à son nouveau pouvoir. La connaissance de ce nouveau paradigme, le passage de l’état de victime impuissante à celui de la conscience individuelle et collective co-créatrice de la réalité, cette connaissance associée à la soif de liberté suffirait instantanément, si elle était comprise et vécue, à briser toutes les chaines qui nous lient depuis des millénaires aux dessins sombres de soumission des maîtres de l’ombre. Il s’agit sans doute de « la foi qui soulève les montagnes » décrite dans les textes anciens, le terme de foi étant pris dans son sens de certitude intime d’une vérité pratique et éprouvée et non d’une croyance magique externe.
Accepter individuellement et collectivement le risque de la responsabilité créatrice est la force révolutionnaire nécessaire et suffisante pour faire émerger l’Homme nouveau. Le temps presse. La matrice Terre est en fin de gestation. Tous les cycles ont un accomplissement. Pour accoucher au monde qui nous sommes en vérité, le volte face de la prise de conscience est impératif et urgent. Il doit viser activement le bien commun et le meilleur pour tous car la passivité préfabriquée et égo centrée de la société de contrôle mène à une impasse dégénérative certaine. Nous sommes le sel de la terre. Elle compte sur nous pour dégeler la banquise d’inconscience et libérer l’eau vive de l’amour créateur.
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