La déviance homosexuelle se soigne-t-elle ?
La déviance homosexuelle a longtemps été pénalisée dans la loi à défaut d’être comprise en tant que telle. Aussi, en 1960, une loi doublait la peine minimum pour outrage public dans le cas de rapports homosexuels, et ce n’est qu’en 1982 que la loi dépénalise définitivement l’homosexualité en France. Jusqu’en 1990, l’Organisation mondiale de la santé considérait l’homosexualité comme une maladie mentale, et ce n’est qu’en 2003, que les Etats-Unis mettaient fin aux lois en vigueur pénalisant les pratiques dites homosexuelles.
Il y a donc eu historiquement plusieurs aspects liés à l’homosexualité : un premier est l’idée que l’homosexualité est quelque chose de répréhensible du point de vue de la loi, et que la société devrait punir les pratiques homosexuelles, assimilables à un outrage « aux bonnes mœurs » ; un deuxième est que l’homosexualité est une maladie mentale, devant donc être soignée. Ces deux aspects principaux ont autorisé une forme de persécution et de répression vis-à-vis des personnes homosexuelles et ont alimenté une forme d’homophobie très marquée, qui a entraîné la formation de lobbies et de mouvements pro-gays pour défendre les droits fondamentaux de ces personnes. Mais qu’en est-il réellement ? L’homosexualité est-elle quelque chose de répréhensible ? Est-elle une maladie mentale ? Est-elle une déviance morale ? Est-elle une pathologie sociale ?
Alors que le débat actuellement se focalise principalement sur la légalisation de l’union civile ou du mariage entre personnes homosexuelles, le phénomène de l’homosexualité est-il réellement compris, ou n’est-il soumis uniquement qu’aux injonctions de lobbies, d’associations, de conclusions diverses et variées, de points de vues personnels, dans un rapport de force public et sociétal basé sur des images ? Pour le savoir, il nous faut tout d’abord comprendre ce que sous-entend ce terme d’homosexualité et ce que regroupe ce concept dans la société et le monde d’aujourd’hui. La définition d’un dictionnaire de référence comme le Petit Robert est claire : Homosexuel : (1891 ; de homo-, et sexe). 1- Personne qui éprouve une appétence sexuelle plus ou moins exclusive pour les individus de son propre sexe.
L’homosexualité est donc comme ce mot le sous-entend principalement liée à un comportement sexuel, donc à un passage à l’acte relatif à ce comportement sexuel, et à un ensemble d’imageries mentales relatives à ce comportement sexuel. D’un point de vue biologique, il ne fait aucun doute qu’un comportement homosexuel n’a aucune signification reproductive, ou essentielle à la survie de l’espèce, et qu’il s’agit donc d’un comportement déviant par rapport à la sexualité "normale", c’est-à-dire une sexualité comprise d’un point de vue évolutif comme un élément fonctionnel nécessaire à la survie de l’espèce. Non pas que la sexualité humaine soit uniquement de cet ordre-là bien entendu. La sexualité humaine est également basée sur le plaisir non reproductif et son sens ne réside pas exclusivement dans l’acte reproductif. Toutefois, la sexualité de couple peut évidemment être interprétée comme un moyen de cohésion entre deux individus de sexe opposé, dans un processus de fondation d’un foyer requérant une stabilité nécessaire par exemple à l’éducation des enfants, si ce couple a ou prévoit d’avoir des enfants.
La relation entre individus du même sexe peut bien entendu contenir des éléments d’affection, de proximité, que ce soit par des intérêts communs, des passions communes, etc., mais tous ces éléments n’ont nul besoin de connotation sexuelle ni d’être interprété de manière sexuelle. C’est la grande chape de plomb idéologique du dogme psychanalytique, qui semble avoir légué à la société, notamment occidentale - et cela est particulièrement visible en France -, une vision de l’humain tiraillée par la question de la sexualité, et rendant en quelque sorte esclave le psychisme humain d’une énergie assimilée à tort exclusivement à la sexualité. En se différenciant de Sigmund Freud sur ce point, Carl Gustav Jung a introduit dans son œuvre psychanalytique la dimension symbolique de l’énergie cosmique et de la spiritualité, dépassant ainsi la problématique limitée de la sexualité freudienne. Mais cette énergie dite « cosmique » elle-même a pu être ressentie et interprétée de manière sexuelle par Wilhelm Reich avec sa théorie de l’énergie d’orgone, tandis que les diverses religions dogmatiques prônent de manière générale la négation de l’énergie sexuelle et de la sexualité, ou son contrôle volontaire et conscient, en instaurant par exemple la chasteté comme mode de vie pour les prêtres, ou encore en culpabilisant jusqu’à très récemment les pensées liées à l’imaginaire sexuel ou les pratiques onaniques.
Le contrôle et la répression, qu’ils soient personnels ou collectifs, mènent au conflit. Les moines réprimant leur propre sexualité sont dans le conflit car ils sont divisés intérieurement alors qu’ils font vœu de chasteté : une partie d’eux-mêmes entend contrôler une autre partie d’eux-mêmes, et qui a, à la base, des fondements biologiques tout à fait naturels. Le conflit est ainsi inévitable entre le contrôleur et le contrôlé, qui sont en fait identiques et unitaires. Mais cette question de la sexualité et de sa problématique apparemment très récurrente dans la société, et liée également à la question du désir, dépasse le problème plus particulier de l’homosexualité. Aussi, une question peut-elle être : en quoi l’homosexualité est-elle devenue un problème, de société ? La réponse est en fait très simple : l’homosexualité est un problème en ce qu’elle bouscule des conceptions établies de la sexualité dans la société et qui reposent sur des fondements biologiques naturels liés à la reproduction et donc à la survie de l’espèce. Et cela est également lié à la sexualisation des comportements humains dans la société : que ce soit dans les médias, la publicité ou autres, la sexualité a pris une place éminemment importante, et donc tout ce qui tourne autour de la sexualité est devenu soit un problème, soit un sujet d’intérêt public. D’autre part, certains clament que des comportements « homosexuels » existent dans la nature, chez les animaux, mais il apparaît très vraisemblablement que de tels comportements ne sont pas comparables avec l’homosexualité, qui est aujourd’hui devenue un phénomène culturel et donc spécifiquement humain.
Aussi, il apparaît finalement que le regard porté sur l’homosexualité, conditionné par les préjugés, les idéologies, les religions personnelles des individus, est profondément affecté par tout ce bagage culturel que nous créons et recréons dans une société en devenir, et en perpétuel conflit entre ce qui est et ce qui devrait être, ce qui a été, ce qui sera ou ce qui doit être. Ce conflit individuel particulier est également un conflit collectif, car il est en partie créateur de la société actuelle et de toute sa confusion et son désordre, avec ses normes, ses directions de pensée imposées, ses mouvements d’opinion publique, ses résistances, ses effets de mode, ses consciences particulières et moralisantes, sa bienséance et sa respectabilité morale et religieuse, etc. Aussi, le traitement de l’homosexualité par la société est limité par tout cela, et c’est avant tout aux personnes concernées par ce comportement sexuel déviant d’un point de vue biologique, de voir par eux-mêmes et de comprendre la signification de cela sans les nombreuses interférences extérieures, qu’elles soient culpabilisatrices, répressives ou même permissives par rapport à leur vie sexuelle.
289 réactions à cet article
-
Yvance77 7 octobre 2008 12:07Bonjour,
Quitte à passer pour jeune ou vieux con autant y aller (voir de réac sur ce point j’assume et le vit bien) Qu’en terme individuel et dans une sphère privée on fiche la paix à ces femmes et hommes ne doit pas poser problème (et n’aurait jamais dû)
Mais lorsque l’on rentre dans le champ sociètal, je coince. Dame Nature et c’est là que nous devrions toujours en revenir , (les bases sont les bases) a fait dans les fondations de l’humanité une différenciation, dont un des buts est la procréation etc ... je resterai sur ce socle.
Il faut qu’une socièté puisse conserver une parcelle de sacrée et même si je ne le fus pas à une certaine époque, le mariage entre deux individus en est une.
Idem pour le champ adoptif, c’est un couple hétéro qui incarne le mieux l’équilbre.
On pourra m’objecter que bien souvent il y a plus d’équilibre entre un couple homo que chez bien des binomes hétéros soit, mais la référence restera immunable.
On se pose pas (plus) la question de savoir pourquoi la lune tourne autour du soleil, c’est ainsi et c’est ce qui en fait aussi sa beauté.
A peluche-
Bonjour, le mariage n’a absolument rien de sacré, n’importe quelle personne mariée peut s’en rendre compte en observant son propre couple. Il s’agit simplement de l’institutionnalisation sociétal d’un couple, avec tout le versant moral et religieux qui accompagne cela. Comme il n’y a rien de sacré dans les églises, il n’y a rien de sacré dans les modalités administratives faisant vivre entre elles les personnes au sein d’une communauté ou d’une société particulière. Le sacré d’ailleurs a perdu tout son sens aujourd’hui, avec toutes ces religions superficielles et leurs croyances et leurs dogmes... etc
D’autre part, je ne souhaite pas bien sûr, par cet article, parler au nom des personnes présentant ce comportement sexuel, n’ayant pas moi-même ce comportement, mais exprimer ce qui me semble un avis sur ce comportement particulier qui crée débat dans la société, de part l’activité et les revendications de certaines personnes revendiquant leur homosexualité dans la sphère publique, que ce soit des politiciens, des artistes, ou citoyens regroupés en associations et manifestant même pour la reconnaissance de leur situation et droits en vertu de ce comportement...
Je m’interroge donc sur le pourquoi de ce déballage de la vie sexuelle sur la place publique (cf les gay pride etc...), mais également sur la justification ’libertaire’ apportée pour justifier ce comportement particulier. Tout cela est-il bien nécessaire et recevable ? -
Yvance77 7 octobre 2008 12:59Ok pour votre vision du sacré, mais je resterai avec la mienne car j’y crois dur comme fer, et je n’ai plus spécialement besoin d’une institution pour cela. Je me rapproche plus de la force des indiens d’Amérique, croyant en des forces nau delà de nos conditions.
Après pour ce deballage comme vous le mentionnez, il est comme un besoin de démonstration venant de sources diverses : besoin de reconnaissance d’un groupe minoritaire, mouvement de revendication pour des droits nouveaux etc ...
Mais même dans des mers houleuses, le bon marin est celui qui sait louvoyer, tout en gardant le cap. Et je le redis le cap est fixé par la grande Nature, c’est notre arche de Noé à nous, pourquoi y renoncer.
Maintenant on peut ergoter sur les mots, mais oui il s’agit bien d’une déviance, cela est clair qui dévie n peu certes mais qui dévie tout de même.
Ce n’est pas répréhensible c’est un fait, mais je n’irais pas à donner des droits spécifiques autres que ceux commandés par la Terre.
A peluche -
si tu te cache, tu sous entend que les fa ont raison
en devenant une cible visible, tu montre que tu n’as pas peur et refuse de leur ressembler
il en est de meme pour les autres evolutions de la societe. par ex les hommes avec les cheveux longs sont mieux accepter car certains ont refuser de se plier au conformisme durant leur vie -
Il existe de nombreuses sortes de déviances dans la société. Toujours selon le Petit Robert : déviance (1968 ; de déviant) Caractère de ce qui dévie (fig.), de ce qui s’écarte d’une norme. —Psycho. Comportement qui échappe aux règles admises par la société.
Et selon le grand dictionnaire terminologique de l’Office de la langue française :
Déviance : Ensemble de conduites non conformes aux règles établies par le milieu socio-culturel. (sociologie) [1984]
Je trouve que la date de 1968 est tout à fait signifiante... -
les normes sont edictes par et pour la france d’en haut
il est donc normal qu’il y ait des "deviances"
la norme est bien sur la plus reductrice possible, de facon a pouvoir agiter peu de "carottes" differentes sous le nez des anes -
Il y a le dictionnaire, et ce qu’ont les gens dans la tête sur ce mot "Déviance".
(et le mot peut alors changer de signification plus tard dans le dictionnaire...)
Vous auriez pu trouver un meilleur mot... -
Salut,
Je vois que vous n’avez même pas connaissance des variations possibles et existantes dans le genre humain.
La "Nature" n’est déjà pas parfaite, connaissez-vous les intersexués ?
Savez-vous qu’ils représentent près de 1,7% des naissances actuellement ?
Le dogme de la binarité vous aveugle-t-il ?
Si peu d’ouverture d’esprit me surprent chez mes "semblables"...
@+ -
Une parcelle de sacrée dans une societe laique ?
Le sacre dans le couple n’amene pas le bonheur... c’est un choix aujourd’hui qui touche plus à une note romantique que spirituel
Concernant l’equilibre d’une adoption par un couple heterosexuel, je subodore l’argumentation majoritairement repris par les anti-adoption homosexuel qui brandisse un prejudice pour l’enfant lorsque celui-ci ne vis pas avec des parents "comme il faut"
En reprenant cette argumentation des anti-adoption-homosexuel, on imagine ce que l’adoption par un couple metisse noir / blanc peut donner... -
@ Albator
Content de voir qu’il n’y as pas que moi qui pense de cette manière, mais bon, le problème me concerne directement.
@ Ivance77
De quel sacré parlez-vous ? Des mariages de convenances, des mariages forcés, des couples qui se séparent parce que monsieur ou madame aime les trips SM, et que ce n’est "pas bien, pas normal" ???
Le problème, avec la normalité, c’est que vous pouvez en faire ce que vous voulez ! -
Romain Desbois 8 octobre 2008 00:32"ce comportement sexuel déviant d’un point de vue biologique", comme d’autres comportements sexuels humains qui parceque pratiqués par des hétéros n’en sont pas moins déviants d’un point de vue biologique (fellation, position du missionnaire, etc...). Dame nature vous l’appelez quand ca vous arrange ou alors vous devez vivre comme à l’époque des cro magnon nu et sale.
-
Romain Desbois 8 octobre 2008 00:35La normalité c’est ce qui est ordinaire donc l’anormal est extraordinaire
-
Zawgyi 8 octobre 2008 11:13Si vous vous fondez uniquement sur une base "naturelle" pour fixer la norme en matière de comportement social, j’imagine que vous ne roulez pas en voiture, vous marchez. Vous ne mangez pas avec des couverts, mais avec vos mains. Vous ne vous habillez pas mais comptez uniquement sur la protection de votre peau. Vous n’éprouvez pas d’amour, mais copuler uniquement dans un but reproductif, et de la même manière vous n’avez jamais de relation sexuelle si ce n’est pour vous reproduire, jamais pour le plaisir. Enfin, vous avez plusieurs compagnes sexuelles puisque c’est ainsi le meilleur moyen d’assurer la procréation et l’expansion de l’espèce. En bref, monsieur, vous n’êtes pas un jeune ou un vieux con, vous êtes juste un homme préhistorique. Ne vous inquiétez pas, vous finirez par évoluer.... dans dix ou vingt mille ans !
-
Zawgyi 8 octobre 2008 11:18En matière de sphère privée, quelles sont les normes admises par la société ? Dès lors que la loi n’a plus compétence en la matière de nos jours. La déviance sexuelle telle qu’elle est acceptée aujourd’hui se rapporte à ce qui est jugé comme tel par les tribunaux : la pédophilie, etc. En dehors de cela, comment fixez-vous la norme pour définir la déviance dont vous faites mention ? Avez-vous une étude effectuée auprès de l’ensemble de la population française pour arriver à une telle définition. En matière de comportement sexuel, qu’est-ce que la norme ? Mettre en place des jeux amoureux en couple est-il "normal" si l’on découvre que la majorité des Français se contentent de faire cela à la va-vite en position du missionnaire une fois par mois ? Faut-il alors qualifier ceux qui mettent un peu plus d’eros dans leur vie de couple et qui font cela une fois par semaine comme des déviants ? En bref, éclairez-nous de vos lumières, vous qui semblez pouvoir nous guidez vers ce qui est normal, quand tous les autres, imbéciles que nous sommes, restons dans l’obscurité propice à la déviance. Hallelujah, le Messie est là !
-
Bonjour,
Comme une partie de votre raisonnement repose sur la définition du mot Homosexuel du petit Robert, je serais assez curieuse que vous nous donniez la définition la défintion du mot Hétérosexuel du même dictionnaire ou encore la définition du mot homosexuel dans le petit Larousse.
Est-ce que ces définitions vont bien dans le sens de votre raisonnement ?-
J’utilise le dictionnaire que j’ai à ma disposition. Dans homosexualité, il y a bien le mot "sexualité", et donc cette définition me semble juste : il s’agit d’un comportement sexuel.
Le Petit Robert indique pour hétérosexuel : adj (1894 ; de hétéro-, et sexuel) Qui éprouve une appétence sexuelle normale pour les individus du sexe opposé.
A cet effet, il est remarquable de voir que le terme homosexuel (1891) est antérieur au terme hétérosexuel (1894), et que donc selon ce dictionnaire, le concept d’hétérosexualité semble avoir été conçu en réaction à la définition du du concept d’ homosexualité dans la sphère publique. -
lorsque tous les moutons rentrent visiblement dans cette norme, il n’y a pas besoin de la definir
-
Il s’agit d’un "comportement sexuel", mais le "comportement sexuel" n’est pas purement physique, il engage toute la personnalité.
On sait cela depuis longtemps :
Sextus Empiricus (IIe/IIIe siècles), philosophe sceptique grec, Contre les savants [Adversus Mathematicos, IX-X], traduction 1948 :I, 187 : "Éros est une passion psychique". Pour l’auteur, Eros, c’est l’amour entre hommes.
Cf Dr A. Moll, "Pour comprendre la pulsion homosexuelle, il faut considérer la pulsion sexuelle [...] comme une fonction psychique." La Sensation sexuelle contraire, VIII, 1891 ; idée présente chez Sigmund Freud. -
Si dans homosexualité, il y a bien le mot "sexualité" et qu’à partir de là il ne s’agit que d’un comportement sexuel selon vous alors il faut dire aussi que dans hétérosexualité, il y a également le mot "sexualité" et qu’il s’agit aussi que d’un comportement sexuel. Je ne conteste pas les définitions mais si vous limitez l’homosexualité à cette définition réductrice il faut alors aussi limiter l’hétérosexualité.
Autrement pour la petite histoire, le terme "homosexuel" a été inventé en 1868 par l’écrivain hongrois Kertbeny auquel il opposa rapidement le terme "normalsexuel" puis "hétérosexuel". Dans l’esprit de Kertbeny, il s’agissait avant tout de désigner ceux qui ne sont pas homosexuels. Les dates du Petit Robert sont les dates d’apparition dans la langue française.
La création du mot hétérosexuel n’a donc rien à voir avec une réaction à la définition du concept d’homosexualité dans la sphère publique.
-
Adolab.. ;vous être relou !
" cet effet, il est remarquable de voir que le terme homosexuel (1891) est antérieur au terme hétérosexuel (1894), et que donc selon ce dictionnaire, le concept d’hétérosexualit&eac ute ; semble avoir été conçu en réaction à la définition du du concept d’ homosexualité dans la sphère publique."
Vu qu’à cette époque où la bonne morale chrétienne était une norme, les homosexuels devaient être considérés comme des pervers sexuels, surement des obsédés sexuels même, ce n’est pas étonnant que le suffixe sexuel ait été employé, et devait être péjoratif au possible. L’amour, le sentiment d’amour je veux dire, entre deux pédés devait bien faire marrer ou dégoûter
Donc qu’ensuite vous vous serviez du mot sexuel pour justifier l’analogie sexuelle, et uniquement sexuelle, en insistant lourdement sur la déviance, n’est pas sérieux, lourdingue même. Surtout que vous savez qu’entre des homos ce n’est pas qu’une histoire de cul, mais de sentiments aussi...surtout même ! L’amour en appelant à la fornication
Quant au mot déviant, vous vous en sortez en sortant la définition du Robert. Soit le mot est justement employé mais vous savez trés bien que déviant est connoté péjorativement quand on veux s’attaquer à quelqu’un.... un déviant c’est pas quelqu’un de bien, c’est pas quelqu’un a qui on confiera ses enfants, lourdingue encore
-
Et encore
"D’un point de vue biologique, il ne fait aucun doute qu’un comportement homosexuel n’a aucune signification reproductive, ou essentielle à la survie de l’espèce, et qu’il s’agit donc d’un comportement déviant par rapport à la sexualité "normale", c’est-à-dire une sexualité comprise d’un point de vue évolutif comme un élément fonctionnel nécessaire à la survie de l’espèce."
Soit. Mais du point de vue évolutif, si aprés tant de millions d’années d’évolution, l’homosexualité perdure ne peut-on penser que quelque part la Nature, ou Dieu, y a vu une utilité pour l’espèce, un dessein qui nous échappe encore ?
Laquelle, j’en sais rien, mais considérer l’homosexualité comme une déviance pas naturelle et inutile c’est faire preuve de paresse intellectuelle. Penchez vous sur pourquoi l’homosexualité, quel but ?
Voilà ci-dessous de quoi donner matière à réfléchir à ceux qui sont tentés par des raccourcis rapides, parfois facile pour conforter ses propres préjugés.
Comme vous dîtes l’homosexualité existe chez les animaux et des chercheurs et avancent que l’homosexualité n’est ni anormale ni uniquement un phénomène sociétal ou sociologique mais bien biologique, hormonal et naturel.
Dans son livre Biological Exuberance : Animal Homosexuality and Natural Diversity paru en 1999, le chercheur Bruce Bagemihl affirme que des comportements homosexuels animaux ont été observés chez près de 450 espèces animales, dans chaque grande zone géographique et chaque groupe animal, et qu’ils peuvent être séparés en 5 groupes distincts : parade amoureuse, affection, relation sexuelle, vie en couple et comportement parental[2]. Les organisateurs de l’exposition Against Nature ? affirmaient que des comportements homosexuels étaient retrouvés chez la plupart des groupes de vertébrés, mais aussi parmi les insectes, les araignées, les crustacés, les octopodes et les vers parasites, le phénomène étant reporté chez près de 1500 espèces animales et bien documenté chez 500 d’entre elles[3].
Et mieux même, pour battrre en brèche l’inutilité de l’homosexualité :
Chez certaines espèces de lézards se reproduisant par parthénogenèse, une homosexualité exclusive des femelles a été observée (les mâles ayant disparu chez cette espèce).
L’avenir aux homos ?
-
col,
"La création du mot hétérosexuel n’a donc rien à voir avec une réaction à la définition du concept d’homosexualité dans la sphère publique. "
Et pourtant vous l’affirmez vous-même :
"Autrement pour la petite histoire, le terme "homosexuel" a été inventé en 1868 par l’écrivain hongrois Kertbeny auquel il opposa rapidement le terme "normalsexuel" puis "hétérosexuel". Dans l’esprit de Kertbeny, il s’agissait avant tout de désigner ceux qui ne sont pas homosexuels. "
En opposant le terme hétérosexualité au terme homosexualité, l’écrivain a agi par réaction. Tout opposé contient son propre opposé, c’est de la logique de base. Aussi, la définition de l’hétérosexualité est basée sur la définition, opposée, de l’homosexualité.
Et qui dit opposé dit conflit. Et c’est bien ce que l’on voit dans la société à l’heure actuelle : ceux qui prônent ou revendiquent leur homosexualité sont nécessairement en conflit avec ceux qui à l’opposé ne sont pas homosexuels. On en arrive alors à parler de tolérance, mais qu’est-ce que la tolérance sinon l’acceptation hypocrite de l’altérité ?
Lorsque l’on arrête l’hypocrisie, on pose des questions de fond. N’étant pas homosexuel, je refuse que l’on me catégorise en hétérosexuel, c’est-à-dire encore une fois en fonction de l’homosexualité, car le concept d’hétérosexualité est né en opposition au concept d’homosexualité. C’est donc tout cela qu’il faut revoir... -
Gilles,
"ne peut-on penser que quelque part la Nature, ou Dieu, y a vu une utilité pour l’espèce, un dessein qui nous échappe encore ? "
Désolé, mais je ne crois ni en Dieu, ni en Dame Nature, ni au dessein intelligent. Alors ce type de raisonnement ne semble pas très adéquat pour regarder objectivement les faits.
D’autre part, si la reproduction monoparentale existe chez les animaux, c’est que nécessairement elle a son utilité biologique et donc évolutionniste.
Selon mes connaissances, l’on a jamais vu un homme (excepté peut-être dans des films) porter biologiquement un enfant.
Maintenant, si certaines personnes ne se sentent pas à l’aise dans leur sexe, pour des raisons plus ou moins biologiques ou psychologiques, ou ce qu’on appelle ’intersexualité’, est-ce le même problème ? -
Abolab, je suis d’accord avec vous sur un point : la distinction entre homo et hétérosexualité est un construit social. Certes.
Cette distinction ne me pose pas de problèmes (à par peut-être les bi invisibiliés), mais à l’air de vous gêner visiblement.
Que verriez vous à la place ? -
Mais non Abolab, je ne parles pas forcément de reproduction, mais d’une utilité sociale, biologique ou autre. Peut être, simple hypothèse, l’existence de l’homosexualité a une incidence "positive" sur les hétérosexuels, favorisant certains comportements, certaines psychologies
Mais aussi, l’homosexualité pourrait être dûe simplement à notre humanité..... si on rejette l’innée et privilégie l’acquis dans ce comportement, alors c’est l’humanité qui génère l’homosexualité. Y a til une raison, même inconsciente, qui sait....
Peut être les hommes, et les animaux, ont-ils un besoin impérieux d’avoir en opposition des comportements d’autrui"non naturels" justement
Voilà, je réfléchissait à ce niveau là, évitant de réduire l’existence de l’homosexualité à ce concept exclusif et restrictif de l’enfantement.... qui sous entend que les comportements sexuels n’ont que d’utilité la reproduction
Ou alors, inutilité totale soit, mais en rien dommageable ! Donc pourquoi s’obstiner à essayer d’y décéler une déviance et de restreindre les droits des homos ? -
Votre discours est polémique, il tente d’opposer de façon caricaturale hétérosexualité et homosexualité. Ca n’a aucun sens et ça vous fait perdre encore un peu plus de crédibilité.
-
Devant l’accroissement démographique de la population planétaire, il est possible que la conscience de groupe ’homosexuelle’ soit une sorte de contre-balance psychologique au niveau de l’esprit humain, une sorte d’avertissement évolutionniste.
-
ronchonaire 7 octobre 2008 17:44Cher auteur, permettez-moi de vous dire que vous partez complètement en couille (si je puis dire) !
Des dizaines de commentaires ont été postés sur votre article, essayant de vous expliquer que l’homosexualité n’est pas un phénomène social récent ; et vous en êtes encore à chercher des explications de "contre-balancement psychologique face à l’accroissement démographique", voire carrément "d’avertissement évolutionniste" !
Les humains avaient déjà des relations homosexuelles bien avant "l’accroissement démographique" ; peut-être que ça vous débecte mais c’est comme ça. Ce n’est même pas une question d’opinion, ce sont des faits indéniables.
Le problème est donc avant tout dans votre tête, pas dans celle des homos. Un conseil : lisez autre chose que le Petit Robert, voyagez hors d’Europe ; vous verrez que le monde n’est pas binaire. -
Zawgyi 8 octobre 2008 09:26Sous prétexte de faire une étude rationnelle et scientifique d’un phénomène comportemental, vous avancez ce qui semble être des évidences alors qu’il s’agit en fait d’affirmations tout à fait discutable.
Je reprends votre dernier commentaire sur la mise en valeur de l’homosexualité en réaction à la surpopulation. Pourtant, si vous relisez Platon (à l’origine de l’amour platonique, c’est-à-dire sans visée reproductive) l’homosexualité était déjà pour lui la forme d’amour le plus pur puisque débarrassé de l’instinct de prolongation de l’espèce. Or, le monde était tout sauf surpeuplé pendant l’antiquité grecque.
De plus, limiter un objet social et psychique aussi complexe que l’amour, le désir et la sexualité à une simple étude étymologique est un leurre, une abérration. En bref, cela ne démontre rien. Ce n’est pas parce qu’un dictionnaire vous montre qu’il y a le mot sexualité dans "homosexualité" (une enfant de 4 ans aurait fait le rapprochement) que cela se limite à un comportement sexuel. A ce moment-là, la "religion" est simplement "une relation au divin", la nature "tout ce qui n’est pas culture", et ainsi de suite. Et la définition simple d’un dictionnaire n’est pas non plus preuve scientifique ou source de vérité, sinon la sociologie, l’épistémologie, la philosophie n’existeraient pas. On se contenterait du français...
Votre raisonnement soi-disant rationnel et scientifique n’est donc qu’une fourberie monsieur Scapin. En voulant limiter la sexualité à l’utilisation de l’organe, vous faites exactement comme toutes ce grenouilles de bénitier qui pensent que la sexualité doit se résumer à la reproduction. Chose qui n’est même pas vraie dans le règne animal. Alors, si l’on part du principe que l’homme est un animal social, vous êtes complètement à côté de la plaque.
Essayer de produire des généralités sur un groupe humain, social, complexe en quelques lignes à partir de la définition d’un dictionnaire est vain et présomptueux. Les plus grands psychologues, psychanalistes, sociologues etc, n’ont même pas encore réussi. De même, réduire les hétérosexuels à ceux qui sont attirés par l’autre sexe est tout autant réducteur. Ce raisonnement binaire est aussi poussé que Jacquouille s’amusant à faire "jour / nuit" dans les Visiteurs. Parmi les hétérosexuels, ne compte-t-on pas des gérontophiles, des pédophiles, des bisexuels, des SM, des partouzeurs, des fidèles et des infidèles en couple, des drogués du sexe, des sodomites, des frigides, des exhibitionnistes, des éjaculateurs précoces, des masturbateurs, des nymphomanes, etc. Donc, même chez les hétérosexuels où s’arrête la normalité et où commence la déviance. Qu’est-ce que la normalité : une relation répétitive en position du missionaire ?
Et une telle variété de désirs, de comportements se retrouve également chez les homosexuels. Aussi, votre soi-disante étude scientifique d’un phénomène aussi complexe ne dépasse guère le niveau d’une copie de philosophie d’un élève de collège.
En revanche, qu’un site comme celui-ci laisse passer de tels torchons, dans lesquels sont stigmatisées des minorités de la population au nom d’une soi-disante vérité scientifique (ça ne vous rappelle pas les années ’30) est outrageant. Agora vox ne mérite rien d’autre ici que de se prendre un procès au c... Car, sinon, que verra-t-on ensuite ? Un article écrit par un autre pseudo-scientifique qui va nous affirmer qu’il existe des races chez l’humain et que certaines sont supérieures à d’autres ? -
Zawgyi 8 octobre 2008 11:22Le fait que vous fondiez votre raisonnement sur une définition de dictionnaire semble à vos yeux suffire pour donner un vernis scientifique, un vernis de vérité à votre argumentation. Sauf votre respect, une définition simplifiée de dictionnaire n’a jamais constitué un argument. Il s’agit simplement d’une base sur laquelle se fonder pour commencer à réellement définir et étudier un sujet. C’est ce que font les sociologues, les psychologues, les philosophes, les scientifiques, etc. Mais si le Petit Robert la dit, alors j’imagine que tout ce petit monde n’a plus qu’a remballer se affaires et à se mettre au chômage....
-
Zawgyi 8 octobre 2008 11:23Le fait que vous fondiez votre raisonnement sur une définition de dictionnaire semble à vos yeux suffire pour donner un vernis scientifique, un vernis de vérité à votre argumentation. Sauf votre respect, une définition simplifiée de dictionnaire n’a jamais constitué un argument. Il s’agit simplement d’une base sur laquelle se fonder pour commencer à réellement définir et étudier un sujet. C’est ce que font les sociologues, les psychologues, les philosophes, les scientifiques, etc. Mais si le Petit Robert la dit, alors j’imagine que tout ce petit monde n’a plus qu’a remballer se affaires et à se mettre au chômage....
-
Abolab
> "Et qui dit opposé dit conflit. Et c’est bien ce que l’on voit dans la société à l’heure actuelle : ceux qui prônent ou revendiquent leur homosexualité sont nécessairement en conflit avec ceux qui à l’opposé ne sont pas homosexuels."
Et pourquoi les opposés seraient ils obligatoirement en conflit ? Pourquoi ceux qui "prônent ou revendiquent leur homosexualité" seraient ils "nécessairement en conflit avec ceux qui à l’opposé ne sont pas homosexuels" ?
Pour ma part, le fait de vivre ma sexualité selon mon orientation sexuelle et de ne pas toujours la cacher, ce n’est pas entrer en conflit avec ceux qui ne sont pas homosexuels. Tous les hétérosexuels n’ont pas de réaction de rejet face à l’homosexualité !
> "On en arrive alors à parler de tolérance, mais qu’est-ce que la tolérance sinon l’acceptation hypocrite de l’altérité ? "
L’acceptation et la tolérance n’ont pas la même valeur. "La tolérance ne devrait être qu’un état transitoire. Elle doit mener au respect. Tolérer c’est offenser" disait Goethe. On parle de tolérance parce que c’est toujours mieux que ... l’intolérance mais c’est sur que ceux qui ne sont que tolérer attendent un peu plus de respect que cela ! Mais encore une fois, ce n’est pas une question d’orientation sexuelle et d’altérité. Il y a des homosexuels qui ne s’acceptent pas et qui n’acceptent parfois pas non plus l’homosexualité des autres. Il y a aussi des hétérosexuels qui n’ont aucun problème avec l’homosexualité. L’intolérance et le manque de respect sont aussi des notions universelles qui peuvent toucher tout le monde !
> "Lorsque l’on arrête l’hypocrisie, on pose des questions de fond. N’étant pas homosexuel, je refuse que l’on me catégorise en hétérosexuel, c’est-à-dire encore une fois en fonction de l’homosexualité, car le concept d’hétérosexualit&eac ute ; est né en opposition au concept d’homosexualité. C’est donc tout cela qu’il faut revoir... "
"N’étant pas homosexuel, je refuse que l’on me catégorise en hétérosexuel, c’est-à-dire encore une fois en fonction de l’homosexualité". Elle est énorme cette phrase ! Et les homosexuels ?
On a demandé à être définis par ce mot ou affublés de termes moins gentils et souvent érronés : le terme PD issu de pédéraste est très loin de représenter les homosexuels dans leur ensemble !
On a demandé à entendre toute la journée nos collègues hétérosexuels balancer du "PD", "enculé" à tout va comme si l’homosexualité était la pire des insultes qu’on puisse faire à un homme, comme si un homme qui se faisait pénétrer perdait tout droit à la considération, au respect et à la qualité d’homme !
On a demandé à avoir cette orientation sexuelle ! (Un hétérosexuel choisit il lui son orientation sexuelle ?)
On devrait demander la permission pour vivre notre vie sans que cela ne soit perçu comme prôner ou reventiquer son homosexualité ! On devrait demander pour parler de notre vie au même titre qu’un collègue hétérosexuel qui parle ouvertement de sa femme et de ses enfants ?
On a du demander pour être reconnu officiellement comme couples, pour avoir des droits et c’est ça c’est déjà beaucoup trop !
On demande encore pour avoir des droits équivalents à des hétérosexuels et le fait de quemander cela est honteux ! -
@ Reuillois :
"Abolab, je suis d’accord avec vous sur un point : la distinction entre homo et hétérosexualité est un construit social."
Mais un construit social très ancien, cela date des Grecs ; par ailleurs la notion d’homosexualité n’a pas attendu ce mot ; il y en eut d’autres.
L’Antiquité n’opposait pas simplement l’actif au passif – opposition qui n’a d’ailleurs pas disparu aujourd’hui, si l’on en croit les petites annonces des magazines ; chez Platon, Martial et Ptolémée notamment, on relève des distinctions suivant l’âge de l’aimé (enfant, adolescent, adulte). La notion d’homosexualité masculine – ou amour et desirs masculins pour le même sexe – était acquise, et il existait de nombreux termes ou expressions pour l’exprimer, et l’opposer à l’amour des femmes (hétérosexualité masculine) ; de nombreux auteurs parlent d’amour, ce qui est bien plus élégant que l’expression actuelle de "pratiques sexuelles", soit dit en passant :En grec :
amours masculines (Agathias)ce caractère (Aristophane)
éros, érotique, amour des mâles, amour masculin/amour des femmes (Aristote)
union masculine, amours de garçons/liaisons féminines, sorte d’amour, philomeire/philogyne, gynécomanie/paidomanie (Athénée)philopaide (Callimaque)union avec la femme/union avec un homme (Constitutions apostoliques)commerce des mâles (Diodore de Sicile)érotique, cinédologue, philopaide (Diogène Laërce)autre éros ; ambidextre (Euripide)union naturelle/union de mâle à mâle (Josèphe Flavius)amour masculin (Justin)amour des femmes/amour des mâles, hétérochrotas (pseudo-Lucien)gynécomanie, Cypris/Éros, désir pour les mâles (Méléagre)pandémos/ourania (Platon)éros, genre d’amour, amour légitime/amour des garçons, gynécomanie/paidomanie, porté à l’érotique (Plutarque)ceux qui aiment les paidika/ceux qui aiment les femmes et les jeunes filles (Plutarque)passion pour les femmes/union masculine (Ptolémée)amour masculin (Sextus Empiricus)philopaide (Straton de Sardes)philopaide (Théocrite)paidéraste, porté à l’éros (Xénophon d’Athènes)
-
-
Parce que vous trouvez ce comportement sexuel "normal" ?
-
Calito 7 octobre 2008 13:02A titre exceptionnel je suis d’accord avec morice.
-
Si Morice pouvait expliciter sa pensée, cela serait peut-être plus clair pour tout le monde. Un mot et trois points d’interrogations, cela ne fait pas un argument ni un débat, de mon point de vue.
-
il n’y a pas de normes. il ne peut donc y avoir de deviance ds ce cas
-
Famta Ismy 7 octobre 2008 13:38Du point de vue de la sexualité non, mais pour enfanter il faut un homme plus une femme.
De meme le mariage tel que le concoit la société c’est un homme et une femme.
Les homosexuels ne peuvent pas revendiquer leur difference tout en demandant d’etre considerés comme les autres.
Ils sont ce qu’ils sont. Pas ce que sont les autres, à savoir des heteros.
-
en general ils font des momes.
le mariage est base sur les trucs de cures obligatoires a une epoque -
A par Abolab :
> Parce que vous trouvez ce comportement sexuel "normal" ?
Qu’est-ce que normal ?
Votre mot "Déviance" est péjoratif
OUI, ce comportement est normal, et à toujours existé, mais pendant l’empire Romain.
> Un mot et trois points d’interrogations, cela ne fait pas un argument ni un débat, de mon point de vue.
Il n’y a pas à avoir débat : votre vision des homosexuels est lamentable, en les faisant passer pour des "Déviants".
Du point de vue de la sexualité non, mais pour enfanter il faut un homme plus une femme.
A Famta Ismy
																																					> Du point de vue de la sexualité non, mais pour enfanter il faut un homme plus une femme.
Ah ?
C’est votre vision. Ma vision est qu’il suffit juste d’un seul spermatozoïde et d’un seule ovule, rien de plus. Les trucs qui sont autour (corps, cerveau...) sont inutiles ou remplaçable.
> De meme le mariage tel que le concoit la société c’est un homme et une femme.
Tel que VOUS le concevez.
Je vois la mariage comme l’union de 2 personnes qui s’aiment, et je fais partie de la société.
> Les homosexuels ne peuvent pas revendiquer leur difference tout en demandant d’etre considerés comme les autres.
Il revendiquent leurs différence, mais refusent qu’on leur mette des barrières qui n’ont rien à voir avec leur différence.
On accepte bien l’adoption pour un couple hétéro, qui n’a rien à voir avec leur hétérosexualité (le nouvel adoptant n’ayant pas conçu l’enfan), ils demandent juste d’avoir les mêmes droits.
Y compris pour le mariage : le mariage a pour but d’avoir des enfants que dans la tête de certaines personnes, la loi ne rendant pas le mariage nul si il n’y a pas d’enfants. Sans l’obligation d’avoir des enfants, il n’y a AUCUNE raison d’interdire le mariage homo.
Sauf quand vous voulez vous méler de chose qui ne vous impactent pas du tout, pour dire de faire chier votre voisin qui ne vous a rien fait.
-
Non le mot déviance n’est pas péjoratif, c’est un terme technique, objectif. (cf la définition 1968). Maintenant il s’agit peut-être d’un terme politique, mais le lobby homosexuel ne fait-il pas de la politique ? (cf plus bas le fait rapporté par Courouve que le terme même d’homosexualité a été inventé par un militant "homosexuel" allemand)
-
Que "déviance"soit un terme objectif est tout à fait discutable ; variante, terme employé par Freud, est plus sympathique.
-
Si, le mot déviant peut avoir une connotation péjorative et stigmatisante, quelque soit sa définition dans le dico :
Ex :
Hitler voulait "purifier la planète des Juifs et de tous les autres déviants". Evidemment les homosexuels étaient considérés comme des déviants et furent pourchassés
Les néonazis contemporains utilisent aussi ce mot fréquement pour stigmatiser des populations :
Dans un commentaire du NDB, il est écrit :
« Nous devons créer des zones libérées. Dans ces zones (dont Internet), nous exercerons notre pouvoir, gagnerons des militants, accentuerons notre militantisme et punirons tous les déviants et nos ennemis. »
Alors quelqu’un soit le sens REEL, deviant, utilisé notamment pour qualifier les homosexuels peut être considéré comme d’un goût douteux, voir nauséabond.
J’imagine trés bien que des homos qui ont eu affaire aux nazis doivent frémir en entendant ceux qui les appellent des déviants
Tout dépend bien sûr de qui utilise ce mot et dans quel dessein......donc faites gaffe, l’histoire a rendu ce mot sensible d’utilisation ; Tout comme plus personne n’oserait appeler son môme Adolf
-
Nulle part dans mon article n’a été fait état de "punition", de "jugements", que ce soit en bien ou en mal, etc...
D’autre part, si des personnes mal intentionnées ont dévoyé le sens d’un mot, déviance, est-ce une raison pour ne plus utiliser ce mot ?
@ Courouve, je vois dans vos commentaires que vous êtes manifestement attaché à une vision freudienne des choses et de la sexualité, et c’est bien également cela qui est critiqué dans l’article : cette main-mise psychologique du dogme psychanalytique en Occident et sa forte empreinte et influence sur les questions de sociétés, tout comme certains dogmes religieux. -
J’ai l’impression Adolab, à travers vos diverses réponses, que vous avez du mal à faire preuve d’empathie et à sortir des schémas classiques de la pensée
Déviant peu choquer et en choque certains, pas mal même, et ce quoique vous en disiez, quelqu’en soit la définition du Robert. Admettez le pour vous même et sachez faire preuve d’hypocrisie sociale : utilisez ce terme avec parcimonie, par respect des autres, c’est tout -
"Les homosexuels ne peuvent pas revendiquer leur difference tout en demandant d’etre considerés comme les autre"
Phrase pouvant s’appliquer à d’autres personnes, beaucoup plus voyantes et plus demandeuses...
-
Romain Desbois 8 octobre 2008 01:05A Fatma
"Les homosexuels ne peuvent pas revendiquer leur difference tout en demandant d’etre considerés comme les autres."
Je ne crois pas qu’ils demandent à être considérés comme les autres mais revendiquent les mêmes droits que les autres. Pour les impôts qui financent aussi l’éducation des enfants des hétéros, l’Etat s’en fiche que se soit des homosexuels. Pour le mariage civil, là l’Etat regarde dans nos lits.
La règle d’or dans nos sociétés devrait être : "les gens sont libres de faire ce qu’ils veulent tant qu’ils n’obligent personne à faire".
C’est par exemple ce qui devrait règler l’histoire du voile.
Et puis je crois qu’’il serait bon que l’on enseigne les droits de l’homme,préambule de notre constitution.
Droits de l’homme (de l’humain devrait-on dire) ratifiés par tous les pays qui siègent à l’ONU. (Pour info le Vatican a refusé de le ratifier et est à l’ONU qu’en tant que pays observateur)
-
d’accord, Hitler a utilisé le mot "déviance", donc par conséquent c’est un mot péjoratif.
le mot "juif" est péjoratif aussi alors ? -
Zawgyi 8 octobre 2008 11:09Et qu’est-ce qu’un comportement sexuel normal selon vous ? Commencez par définir votre sujet avant de porter des jugements de valeur. Rappelez-vous vos cours de philo : définir le sujet. Qu’est-ce qu’un comportement sexuel d’abord, en quoi consiste-t-il et surtout comment définir ce qu’est un comportement normal en la matière ? Quelle est la norme, sur quel critère vous fondez-vous ?
-
Zawgyi 8 octobre 2008 11:29Eclairez-nous et dites-nous ce qu’est un comportement normal... Je meurs d’envie de vous entendre là-dessus. Vos essais pseudo-scientifiques sur la déviance et l’homosexualité sont tout juste bons à ranger sur la même étagère que Mein Kampf, dans la rubrique "publications les plus tristement stupides et dansgereuses de l’histoire". Votre article, qui n’aurait jamais dû passer, est une incitation masquée à la haine qui ne mérite rien d’autre qu’une réponse des tribunaux....
-
Je ne suis pas sur d’avoir compris le sens de votre message.
Il me semble que l’homosexualité ne pose pas de problème particulier en soi. Si un homme a plus d’attirance pour un autre homme (ou une femme pour une femme), je ne vois pas où est le problème, tant que cela reste dans la sphère privée.
Au rique de passer pour un vieux réac, les problèmes que pose l’homosexualité proviennet -à mon avis- du fait que certains souhaiteraient la voir "normalisée". Or elle ne peut l’être par essence puisqu’il s’agit d’un comportement anormal au sens ethymologique (comportement hors norme, la norme étant en ce cas le comportement majoritaire heterosexuel).
Cette norme n’est pas définie uniquement par des caractères culturels, par un "passif sociétal", si j’ai compris l’article, mais tout simplement à la base par une "nécessité" biologique fondamentale qui est celle de la reproduction. Il me semble donc que des possiblité de mariage gay et lesbien ou l’adoption d’enfants par des couples homo peuvent largment faire faire débat, mais pas le fait que deux hommes ou deux femmes puissent s’aimer.
Le législateur a là-dedans un double rôle, probablement en partie antinomique, puisqu’il doit à la fois prévenir la discrimination dont pourraient faire l’objet les couples homosexuels dans le cadre du travail ou d’achats en commun, de legs, etc. tout en maintenant l’élément constitutif de la société humaine qu’est l’union hétérosexuelle, à des fin de reproduction, y compris et surtout dans un cadre civil, hors de toute considération religieuse.
-
Non monsieur, nous parlons ici de l’homosexualité ou "appétence sexuelle pour les individus de même sexe".
Aussi nous parlons dans cet article, aussi bien du comportement des femmes ou des hommes touchées ou concernées par cela.
Il y a donc désir, imagerie mentale, puis passage à l’acte (l’acte sexuel), puis une nouvelle fois, imagerie mentale, désir, puis repassage à l’acte etc...
Je ne vais pas vous faire un dessin... ! C’est cela que l’article aborde, dans le fond, en parlant de l’homosexualité. Qu’en pensez-vous ? -
Je n’ai pas poussé la lecture plus loin que le deuxième mot du titre...lourdement connoté !
-
Zen, je ne vais pas vous demander votre orientation sexuelle, mais si vous postez un commentaire et souhaitez participer au débat, lisez au moins l’argumentaire et la totalité de l’article. Merci.
-
Quand un article commence par une insulte dans le titre, ça ne donne pas envie de débattre...
-
Où voyez-vous une insulte ? Il s’agit d’un point de vue, pas d’une insulte.
-
Zawgyi 8 octobre 2008 11:32J’ai lu la totalité de l’article et finalement, je regrette de l’avoir fait : j’aurais dû en rester au deuxième mot du titre, comme ZEN, qui finalement résume bien le fond de votre pensée, la qualité bancale de votre raisonnement, et surtout l’homophobie pseudo-scientifique que vous espérez convaincre les lecteurs de partager. Encore une fois, que fait le comité rédactionnel d’Agora Vox ? ...
-
> Où voyez-vous une insulte ? Il s’agit d’un point de vue, pas d’une insulte.
Comme dit précédement, si, car la signification du mot change avec le temps (le frnçais n’est pas une langue morte).
De plus, même si on continue un peu, on tombe sur "se soigne-t-elle ?", qui indique clairement que vous pensez que l’homosexualité est une maladie (quand on se demande si on peut soigner ou pas, c’est qu’on a déja validé le principe de "maladie").
Ecoeurant.
Et pas besoin d’être homo pour penser que vos mots sont horribles, digne d’une periode que je n’ai pas envie de revoir arriver à plein galop.
Vous voulez cacher votre homophobie, votre haine des gens qui ne vous ressemblent pas sous un couvert "scientifique", mais vous êtes ce que vous êtes : vous n’aimez juste pas la différence.
Laissez les vivres en paix bordel, ils ne vous ont rien fait.
-
Et vous cessez de décrire les lesbian & gay pride de manière encore plus caricaturale que ne le sont déjà ces évènements.
-
Et le couple hétéro comme construction historique et sociale, ça ne vous intéresse pas ????
-
-
La famille telle que nous la concevons (les différentes formes de famille devrais-je dire) sont elles-aussi des constructions historiques et sociales.
-
Bien sûr, je ne crois pas avoir lu quelqu’un dire le contraire ici.
-
Votre article opposant une hétérosexualité "normale" et une homosexulaité "déviante" laisse voir une fâcheuse conception des choses, qui laisse de côté tout ce que les sciences sociales nous ont appris sur les conceptions de la sexualité.
-
Je n’oppose pas d’un côté hétérosexualité normale et homosexualité déviante. Je ne pense pas qu’il y ait d’un côté l’hétérosexualité d’un côté et de l’autre l’homosexualité. Mais il y a le phénomène de la sexualité. Et ce phénomène englobe divers types de pratiques plus ou moins socialement acceptées.
-
Je me permet de reprendre une partie de votre texte :
"Pour le savoir, il nous faut tout d’abord comprendre ce que sous-entend ce terme d’homosexualité et ce que regroupe ce concept dans la société et le monde d’aujourd’hui. La définition d’un dictionnaire de référence comme le Petit Robert est claire : Homosexuel : (1891 ; de homo-, et sexe). 1° Personne qui éprouve une appétence sexuelle plus ou moins exclusive pour les individus de son propre sexe.
L’homosexualité est donc comme ce mot le sous-entend principalement lié à un comportement sexuel, donc à un passage à l’acte relatif à ce comportement sexuel, et à un ensemble d’imageries mentales relatives à ce comportement sexuel"
Je ne suis pas tout à fait sûr de comprendre. Si au lieu du petit robert, vous aviez pris "le petit réac", vous seriez tombé sur la définition suivante : "perversion sexuelle contre nature devant être éradiquée de la surface de la terre". Vu l’importance de cette définition dans votre raisonnement, la suite aurait été vachement différente. Le texte aurait été tout autant modifié avec une définition comme "personne ayant une appétance (sexuelle ou non) pour les individus de son propre sexe."
En limitant l’homosexualité à sa composante sexuel, vous passez à mon avis à côté du sujet.-
Comme expliqué plus haut, je tiens pour correcte cette définition du Petit Robert, car le mot parle de lui-même : dans homosexualité, il y a "sexualité". Il ’agit donc d’un concept d’ordre sexuel. Il semble que cela est très clair.
-
Vous la tenez pour correcte, mais en fait, le fait homosexuel précède de longtemps cette définition. Lorsque ce terme a été choisi, j’imagine qu’étant donné la mentalité de l’époque, il a été décidé et voulu de réduire ce comportement à son aspect bestial et donc sexuel.
Je confirme que je trouve dommage de baser votre raisonnement sur une définition largement surannée plutôt que d’y réfléchir vraiment. -
Mais il y a bien une composante sexuelle aussi dans ce qui est appelé "homosexualité". Pardonnez-moi, mais je trouve compréhensible que des effusions publiques d’ordre "homosexuel" puissent choquer des sensibilités, mais peut-être ai-je l’esprit trop conservateur ?
-
tu es pas obliger de regarder
-
Une effeusion publique d’ordre sexuel choque toujours à partir d’un certain degré. Si un couple a une relation sexuelle dans un parc un mercredi après midi, le fait que ce soit un couple hétéro ou homo ne changera strictement rien au choc.
Maintenant, s’il ne s’agit que d’un couple d’hommes ou un couple de femmes se tenant la main dans la rue, je conçoit que le spectacle étonne (car ce n’est pas courant) en revanche, cela n’a rien de choquant.
Ce qui me choque, en revanche, c’est votre insistance à réduire l’homosexualité au sexe, et ce uniquement sur la base d’une définition de dictionnaire, en faisant fi de ce que l’on peut observer dans la vrai vie et qui ne correspond pas à votre image d’épinal du "pédé" ou de la "goudoue". -
@ Zalka :
Le mot homosexualité ne relève pas de la mentalité de l’époque ; il a été proposé en 1868 par un militant "homosexuel" de langue allemande. La mentalité de l’époque était mieux incarnée dans d’autres termes nettement plus péjoratifs ; ainsi ceux employés par le père d’André Gide :
PAUL GIDE (1832-1880) : « Un amour sans nom, ou plutôt un vice infâme, était honoré dans toute la Grèce comme une vertu. On en peut voir la preuve dans tous les philosophes grecs, depuis Solon jusqu’à Plutarque (Plutarque, Vies, Solon, 1) : il me répugne de citer les textes et de m’arrêter sur un sujet si odieux. Il faut le dire à la honte de la Grèce : sa corruption était telle que les Romains, tout dégénérés qu’ils étaient eux-mêmes, en eurent horreur (Cornélius Népos, Préface ; Cicéron, République, IV, 5 [en réalité, IV, 3]) ; jamais, même au plus bas degré de leur décadence ils n’arrivèrent à méconnaître à ce point les sentiments de la nature ; s’ils s’abandonnèrent, eux-aussi, au plus honteux des vices, du moins ce ne fut pas avec l’assentiment et les louanges de leurs philosophes et de leurs législateurs.Faut-il s’étonner après cela si, aux plus beaux jours de la civilisation antique, chez le plus poli, le plus doux et le plus libéral de tous les peuples, la femme était descendue, comme en Orient, à un degré d’infériorité qui la rapprochait de l’enfant et de l’esclave ? »La Condition de la femme dans l’Antiquité, chap. III, 1867. [Paul Gide était le père d’André Gide].
-
J’insiste : dans homosexualité, il y a sexualité. Et c’est bien de cela dont parle l’article et qui est abordé dans la question posée dans le titre.
Il ne s’agit pas de crééer des images générales de telles ou telles personnes selon leur comportement sexuel, mais de comprendre le fait de la chose, au-delà des personnes. Personnellement, ce n’est pas un problème pour moi, je suis clair avec ma propre sexualité, mais cela est peut-être un problème pour certains, d’où le questionnement.
-
Merci à Courouve pour ces précisions historiques.
-
@Courouve : merci pour la précision. Je maintiens que même si la définition n’a rien de péjoratif (ce que je n’ai jamais affirmé), elle reste réductrice. J’imagine qu’avec les efforts pour faire passer cette définition, on n’aurait pu espérer mieux.
-
Les législateurs entendent indiquer dans la constitution européenne les origines catholiques de l’Europe. Aussi, pourquoi ne pas y indiquer également les origines pédérastiques de la Grèce Antique ? Ce peut être une question intéressante à poser aux dirigeants de nos sociétés modernes...
-
"J’insiste : dans homosexualité, il y a sexualité."
Vous êtes incroyablement borné et visiblement incapable d’ôter ne serait ce qu’une minute vos oeillères. Visiblement, vous avez lu mes commentaires, mais vous n’en avez absolument rien retenu.
"Il ne s’agit pas de crééer des images générales de telles ou telles personnes selon leur comportement sexuel, mais de comprendre le fait de la chose, au-delà des personnes. "
Et c’est pourtant EXACTEMENT ce que vous faites en réduisant l’homosexualité à une pratique sexuelle contre nature d’un point de vue biologique.
J’espère que vous n’aborderez pas d’autres pratique contre nature comme l’avortement, la contraception ou le metissage ethnique. Je ne vous soupçone pas de racisme, mais j’ai simplement peur que vous tombiez malencontreusement sur la définition hitlérrienne de metissage. Ce serait con pour vous de gâcher vos capacités d’analyse en partant de cette définition. -
Dans hétérosexualité aussi, il y a sexualité.
Il serait vain de prétendre que les relations entre hommes sont moins sexuelles que celles entre hommes et femmes. -
Point de vue biaisé. Du point de vue "traditionnel", l’homosexualité ne concerne pas les gens normaux. L’hétérosexualité étant une pratique normal, le terme ne définit que la pratique.
Si on voit un couple hétéro s’embrasser, on ne se dit pas "oh ! un couple hétéro", on utilisera plutôt des termes s’appuyant plus sur la relation amoureuse et pas uniquement sur la sexualité : amants, amoureux, fiancés, etc...
Si c’est un couple homo, on va tout de suite penser à homosexuel en réduisant ainsi une relation à son simple aspect sexuel.
Je maintiens donc que partir d’une définition de dico pour produire un raisonnement sociologique est profondément à côté de la plaque. -
Le métissage peut avoir de nombreuses formes. En ce qui concerne l’homosexualité, comme son nom l’indique, il s’agit de sexualité.
D’autre part, contrairement à Courouve, je ne pense pas que toutes les relations humaines soient basées sur la sexualité, et c’est ce que dénonce l’article en parlant du dogme psychanalytique, encore bien présent en France, par exemple.
Sinon, le terme hétérosexualité est un dérivé de l’apparition du terme homosexualité, et s’inscrit donc en réaction à ce terme.
Comme écrit plus bas :
Si l’on n’accepte pas déjà à la base le terme et la revendication sociétale "homosexuelle", il va de soi que l’on ne peut accepter non plus la revendication d’ordre sociétal "hétérosexuelle" .
-
Et en plus vous prenez tout au pied de la lettre. Dois je vous conseiller de pisser dans un violon ou de prendre le taureau par les cornes ?
-
"J’insiste : dans homosexualité, il y a sexualité."
Dans zoophilie ou nécrophilie il n’y a pas sexualité, faisons donc dans le sophisme, ce ne sont donc pas des comportements sexuels.
Vous confondez morale et convention sociale. -
voilà bien tout le problème de cet article initial : nous pataugeons dans des définitions qui en appellent à une méthodologie visant les sciences sociales....
il faudrait que l’auteur continue dans ce sens : quelle est la finalité de son "étude" ?
soigner l’homo ?
qu’en pensez-vous ? -
oui, voilà une vraie question, à mon sens :
vous rappelez fort justement qu’une effusion visible, s’il s’agit d’un homme et d’une femme, sera plutôt commentée, si tant est qu’elle le soit puisque c’est "normal", par des mots comme amoureux, fiancés, etc... on ne parle pas de sexe.
je proposerai qu’on parle le plus souvent de sentiment.
tandis que le même geste, tout aussi peu provocateur, tel se prendre par la main, renverra immédiatement à une pratique sexuelle.
j’ai même lu dans certains commentaires, des monstruosités pour savoir qui pénétrait qui, qu’en tant qu’homme c’est lui qui pénètre, à quoi fort heureusement, l’un d’entre vous (vous-même) répondait : la pénétration n’est pas une marque de faiblesse, ou de perte de quoi que ce soit (j’arrange ici avec mon interprétation un sens que je ne crois pas abimer au commentaire initial).
j’en reviens à ce qui m’a intéressé dans votre avis : comment se fait-il que le geste (ou le baiser, ou le regard, ou un mot..) n’est tout de suite plus du tout la même connotation ?
à savoir tout de même le lien INTIME entre deux personnes, fussent-elles être du même sexe !
voilà qui est choquant, je suis bien de votre avis. -
a courouve
je rajouterai, pour l’avoir suffisamment entendu, que c’est exactement la même chose pour les relations entres femmes.
je ne sais pourquoi la dimension de douceur intervient souvent dans ce cas là, pour ignorer la dimension seuxelle.
il s’agit donc pour moi de vous faire un petit clin d’oeil : qu’on n’y rajoute pas encore une invisibilité supplémentaire.
nos représentations sans doute ?
faire l’amour, restera faire l’amour. entre hommes et femmes, ou entre hommes et hommes et femmes et femmes.
le désir est universel.
le reste est intime. -
Et alors, il y a exhibition publique d’hétérosexualité tous les jours dans la rue. Les homos devraient se balader les yeux bandés ?
-
"Tu n’es pas obligée de regarder" ?
mais personne ne cherche à regarder quoi que ce soit.
ou bien encore : les effusions hétéros ne sont plus remarquées car "naturelles" tandis qu’un seul geste d’affection entre homos est remarqué, même s’il est beaucoup moins "engagé".
c’est pénible.
on sait bien que toute différence appelle à la méfiance. mais tout de même...il s’agit je le répète d’un lien intime, qui ne s’exprime jamais ou si peu ou parfois de manière provocante, alors qu’il n’y a rien de plus "naturel", pour reprendre le terme, à deux personnes qui s’aiment (et chacun sa manière en matière de sentiment) de s’exprimer par le corps ?
on commence bien par une poignée de main, ou une joue tendue pour la bise. pourquoi dès lors se cacher ou traiter les homos de provocateurs tandis qu’ils et elles ne font que suivre nos, leurs, vos, codes sociaux ? -
Quand vous aurez fini de jouer avec les mots, essayez donc la vraie vie... Parler de l’homosexualité en partant du dictionnaire (!) et arriver à la conclusion que c’est "aux personnes concernées par ce comportement sexuel déviant d’un point de vue biologique, de voir par [elles]-mêmes", c’est triste à pleurer. Vous avez beau vous défendre de prendre la sexualité humaine comme une affaire uniquement de reproduction, vous y souscrivez de facto, en l’intitulant "déviance". Vous démontrez par là votre ignorance de la biologie de la sexualité, ainsi que celle de l’homosexualité vécue par des vraies gens dans la vraie vie. Rencontrez-en, je vous jure, ça va changer votre façon de voir les choses...
Quant à croire que les "conceptions établies de la sexualité dans la société [...] reposent sur des fondements biologiques naturels liés à la reproduction et donc à la survie de l’espèce", c’est typiquement une illusion naturaliste, qui consiste à prendre pour naturel et donc naturellement obligatoire un certain type de comportement ou d’idée. Dans le même genre, on a les lois inexorables de l’offre et de la demande, de la concurrence naturelle, de l’égoïsme fondateur de les équilibres du marché (la fameuse main invisible dans la culotte des marchés), la survie des plus forts ou des plus aptes, et autres billevesées.
Bref, votre titre censément provocateur n’est pas si "second degré" que ça.-
Oups ! des équilibres...
-
Le titre de l’article n’est pas un titre provocateur ou à prendre au second degré, c’est une question réfléchie, et qui a été posée, dans l’optique d’un débat sur une question d’ordre sociétale. L’article en lui-même, si vous prenez le temps de le lire, développe certaines vues autour de cette notion, mais également autour de la notion plus générale de sexualité.
-
Ben justement je l’ai lu, votre article, et votre analyse sociétale, elle ne va pas très loin, elle consiste à dire que la minorité gêne la majorité, et que la sexualité, ça gêne de toute façon, à cause des religions et de Freud. Et comme le faisait remarquer Zalka plus haut, vous restreignez l’homosexualité à l’acte physique homosexuel, ce qui vous plombe votre analyse.
Enfin, votre analyse biologique de l’homosexualité est un peu courte, elle suppose que comme les homosexuels ne se reproduisent pas biologiquement (ah ! la belle affaire !), ils représentent une impasse évolutive. D’où le terme "déviance". Or, un trait de comportement (à supposer qu’il soit héréditaire, ce qui est loin d’être prouvé) doit être analysé différemment d’une caractéristique physique permanente, vu que nous sommes une espèce sociale. A preuve, la Grèce antique aurait dû disparaître depuis bien avant Platon, que l’on ressort régulièrement sur ce sujet, et nous n’aurions eu ni l’Iliade ni l’Odyssée. Ce qui prouve bien qu’il existe une disctinction entre acte sexuel et sexualité.
Pour info, un excellent livre de sociologie sur le problème actuellement, ici. Ecrit par un sociologue, justement. -
C’est bien de soulever ce type de problème.
Mais vous soulevez le voile sans prendre trop parti, de peur de provoquer le lobby homo et la biensance environnante.
Il y a effectivement un problème de société ET une diabolisation des hétéros.
Soyez gay-friendly OU alors soyez condamnés pour homophobie, voila le credo du lobby hommosexuel qui se victimise pour faire avancer ses revendications.
"Avec nous ou contre nous", encore et encore.
Ce n’est evidemment pas le seul groupe ethnique/sexuel/religieux a jouer cette carte, ni le premier, ni le dernier.
La chasse au PD n’est plus vraiment un sujet d’actualité et la victimisation n’a plus vaiment de base pour justifier cette victimisation, dans la société actuelle. Le fond du problème est ailleurs.
Le lobby homo a actuellement plusieurs revendication.
1) Le mariage homosexuel
La société des 4000 ou 5000 dernière années avait institutionnalisé les couples de reproducteurs dans une cérémonie appelée mariage.Le but etait de "legaliser" la descendance, d’imputer la charge d’elever des enfants aux hommes et de stabiliser la société en provoquant, dans une certaine mesure, une certaine stabilité des couples.
Les homosexuels veulent ce certificat de mariage comme un "certificat d’amour" auquels les heteros auraient droit et dont eux seraient privé.
Cela change fondamentalement la definition et les buts du mariage qui n’a jamais été créée pour des couples structurelement stériles.
En voulant "le mariage homosexuel", ils tentent indirectement de redefinir le mariage de tous.
2) l’adoption homosexuelle
Je veux un chien, j"y ais droit !
Le lobby homo tente depuis quelques années , de redefinir egalement les buts et le sens de l’adoption.
Or contrairement aux animaux dont la possession est libre, le principe de l’adoption est de donner une famille a des enfants et pas des enfants a ceux qui en veulent....
Les couples qui se sont structurés autour d’un besoin d’enfant(en plus de la sexualité) sont a priori plus aptes , memes s’ils se decouvrent stériles apres coup, a assumer cette demande.
Les critères impliquent d’avoir des referents males ET femelles dans un "marché" ou la pénurie est du coté des enfants, pas du coté des demandeurs.
D’ailleurs il y a la dessus unanimité chez les psychopedagogues.
En se victimisant, en organisant le chantage que produit la diabolisation, procédé de propagande bien connu, le lobby homo tente de faire oublier que les elements qu’ils demandent modifient bien plus que leurs petites revendications catégorielles. Ils modifient aussi l’ensemble de ces éléments pour les 90% d’hétérosexuels et surtout ils son incompatibles avec les objectifs de toute société : survivre, se reproduire.-
Effectivement, il semble qu’il y ait de la part de certains une volonté de légitimer une sorte d’égalitarisme sexuel selon que l’on soit homosexuel ou non homosexuel (dixit "hétéro") ouvrant certaines droits et un statut de privilèges particuliers dans la société.
Aussi, le lobby homosexuel crée une division dans la société entre d’un côté les homosexuels, et de l’autre les "hétérosexuels". Et il apparaît assez significatif que le terme hétérosexuel soit plus récent que le terme homosexuel dans le dictionnaire (Petit Robert).
Maintenant, si les personnes avec un sexualité de type homosexuelle ont été victimes d’agressions, culpabilisées, maltraitées, insultées par leurs congénères, cela est possible et n’est pas nié. C’est le lot de bien des minorités, ou groupes particuliers, mais comment expliquer l’importance prise dans la société par ce "lobby" homosexuel revendiquant ses droits ?
Et comment expliquer qu’un homme politique comme Bertrand Delanoë, souhaitant selon certains se présenter aux élections présidentielles de 2012, a "dévoilé son homosexualité lors d’une interview télévisée en novembre 1998 sur M6" ?
Tout cela est-il bien sérieux ?
-
Bon, soyons sérieux en effet.
Abalobab
Si Bertrand Delanoe est « sorti » du placard, c’est entre autre chose parce que il pouvait risquer, « s’il cachait son homosexualité » d’être victime d’une dénonciation, d’un « outing » qui aurait pu lui faire du tort politiquement.
Les mouvements LGBT ne cherchent pas à créer une division de la société, mais à faire vivre tout le monde ensemble, dans l’harmonie. LGBT, lesbien, gay, bi et trans. La situation des bisexuel-le n’est pas oublié, et le continuum des sexualités est plus ou moins représenté représenté, pas assez il est vrai, je pense que je vous rejoins sur ce point.
-
Je vais maintenant essayer de répondre à non666
Non, les hétéros ne sont pas diabolisés, le but des associations LGBT est de faire vivre tout le monde dans l’égalité, la non-discrimination, la non-stigmatisation.
Dire que la chasse au PD n’est plus d’actualité est franchement méconnaître le sujet. Lisez donc le rapport de SOS Homophobie : insultes, agressions verbales ou physiques, discriminations au travail, stigmatisation dans la famille, le voisinage, et j’en passe…
Ce que vous dites sur le mariage homosexuel ne prend pas en compte ni l’évolution de ce qu’est le mariage hétéro, ni la diversité des formes familiales par delà les sociétés et les époques.
Les familles homoparentales s’occupent aussi bien de leurs enfants que les autres, et ces enfants ne sont pas plus malheureux que les autres. Toutes les études sur le sujet le disent depuis 30 ans. -
Gazi BORAT 7 octobre 2008 15:18@ non666
- Il y a effectivement un problème de société ET une diabolisation des hétéros.
@ l’auteur
Si l’on reprend vos commentaires, certaines récurrences laissent à penser que, ce qui semble vous déranger, c’est que l’on puisse considérer sur un pied d’égalité comportement homo et hétérosexuel. Il s’agit bien là d’une mise à l’index d’un comportement que vous considérez comme non seulement déviant mais aussi "contre-nature".
Les relations homosexuels ne permettent d’engendrer.. Les relations hétéro sexuelles non plus, grâce aux progrès de la Science, et c’est tant mieux ! ce que l’on pouvait considérer comme LA différence essentielle disparaitra totalement avec la banalisation de l’homoparentalité.
Où y aurait-il un problème à traiter ces orientations d’une autre façon que sur un pied d’égalité ?
Nos villes ne se transformeront pas pour autant en Sodome et Gomorre menacées du feu du ciel..
gAZi bORAt
-
ds le meme ordre d’idee, il y a plein de lobbies qui demandent
le lobby pro vie veut ...........
le lobby des pauvres .......... merde ! pas possible ! reserve aux riches -
Poser a priori que l’homosexualité est une déviance est supposer résolu un problème toujours pendant.
Évolution des définitions :Éros : la philia poussée à l’extrême (Platon).Amour d’amitié : tendance à former une amitié à partir d’un idéal de beauté (Cicéron, Stoïciens)Sodomie : péché contre nature, d’un mâle avec un mâle, ou d’une femme avec une femme (Albert le Grand)Vice sodomitique : vice où l’on ne tient pas compte du sexe requis (Thomas d’Aquin)Sodomie : quand deux d’un même sexe se mêlent ensemble, encore que ce fussent femmes, ou quand l’homme se mêle avec la femme à rebours (Sa, 1601).Sodomie : homme avec homme ou femme avec femme (Beauny, 1635).Péché contre nature : crime de celui ou de celle qui a un commerce impudique avec quelque personne de son sexe (Soulatges, 1762).Sodomie : crime contre nature qui consiste dans l’usage d’un homme comme si c’était une femme, ou d’une femme comme si c’était un homme (Grand Vocabulaire Français, 1773).Inversion : anomalie consistant en ce qu’un homme a des instincts sexuels féminins ou une femme des instincts masculins (Lalande, Vocabulaire de la philosophie).Homosexualité : tendance, conduite des homosexuels – personnes qui éprouvent une appétence sexuelle plus ou moins exclusive pour les individus de leur propre sexe (Grand Robert, 1985).Homosexualité : sexualité des personnes homosexuelles – qui éprouvent une attirance sexuelle pour les personnes de leur sexe (Petit Larousse, 1994).L’homosexualité, parfois restreinte à la pédérastie (avec toutes les ambiguïtés que ce terme comporte), a été qualifiée ou métaphorisée de façon variée ; en voici un aperçu :
"Une abomination" (Lévitique)"Le sentier de la vertu" (Plutarque)"Contre la loi de la nature et l’ordre de la raison" (Pierre Damien)« Aberration monstrueuse », « union de sexes semblables » (Gilles de Corbeil)"Le péché le plus grave après la bestialité" (Thomas d’Aquin)"Contre l’ordre de nature, pour ce qu’il se commet contre l’ordre du sexe" (Bénédicti, 1601)"Crime de ceux qui commettent des impuretés contraires à l’ordre même de la nature" (Encyclopédie, 1765, à propos de la sodomie)"La passion la plus honteuse qui ait jamais souillé la nature humaine" (Kant, Remarques touchant les Observations ...)"Faute d’orthographe de la nature humaine" (La Douceur, 1772, à propos de la pédérastie)"Vice des peuples guerriers" (marquis de Sade, 1795, à propos de ce qu’il appelle pédérastie)"Petit défaut" (Aubriet, 1824, parlant de Cambacérès)"Le seul lien qui rattache la magistrature à l’humanité" (Baudelaire, à propos de ce qu’il appelle pédérastie)"Un amour sans nom, ou plutôt un vice infâme" (Paul Gide, 1867, à propos de la pédérastie grecque)"Un problème qui a l’attention des philosophes, aussi bien que des médecins et des naturalistes (Remy de Gourmont, 1907, à propos de ce qu’il appelle uranisme)"Variante anomale de la libido" (P. Näcke, 1909)"Variante de l’organisation sexuelle génitale" (S. Freud, 1920)"Une habitude sexuelle" (Louis Aragon, 1928, sur ce qu’il appelle pédérastie)"Un crime social" (Maxime Gorki, 1934)"Un amour comme un autre, ni meilleur ni pire" (Klaus Mann, 1934)"La force qui aime la force" (Cocteau, 1936, à propos de la seule pédérastie)"Le trait dominant des pédagogues" (R. Allendy, 1939)« secret, interdit […] messe noire […] damnation » (Jean-Paul Sartre, 1945)"Un péril" (Dr M. Eck, médecin catholique, 1960)"Un fléau social" (député P. Mirguet, 1960)"Une anomalie sexuelle" (Jean-Paul Sartre, 1963)"Un des côtés de l’hermaphroditisme humain" (G. Lascault, 1977)"Pas une forme de désir, mais quelque chose de désirable" (M. Foucault, 1981)"Une occasion historique de rouvrir des virtualités relationnelles et affectives" (M. Foucault, 1981)"Une déviance, une anomalie" (J.-M. Le Pen, 1984)"Une forme de déviation, de marginalité, que le corps social peut supporter, sans l’avaliser jusqu’au bout" (J.-P. Aron, 1987)"Une question personnelle et individuelle" (député M. Hannoun, 1987)« l’homosexualité, ce n’est pas l’indifférence sexuelle » (J. Derrida, 2001)
-
La définition de Baudelaire est excellente !
-
"Poser a priori que l’homosexualité est une déviance" revient à poser à priori que la sexualité en général a pour but la reproduction, comme un bon catholique. Cela revient à dire que tout acte sexuel qui n’a pas la reproduction pour but est aussi une déviance (un péché ?).
-
@ courouve
Merci et bravo pour la liste des définitions et aphorismes, qui est très parlante. Je remarque que Freud a une défintion assez soft, contrairement à ce que on veut souvent lui faire dire. Je me rappelle d’ailleurs d’une de ses notes en bas de page, qui disait en gros : quand on voit tous les obstacles et les alternatives possibles qui se présentent dans le développement de l’homme, il faut avouer que l’attirance de l’homme pour la femme n’a rien d’évident, et qu’il est même étonnant qu’elle soit la règle (je crois que c’est dans Cinq Leçons, mais je ne suis plus sûr). -
Salut,
Un seul texte de ce type discrédite entièrement l’effort de ce forum "dit" citoyen. Je ne comprends pas comment un seul texte de ce type peut passer le pseudo système de censure d’Agoravox. Je vous rappelle que le maire de la capitale de la France, première ville française, est homosexuel. Vous connotez d’emblée cette sexualité comme déviante, et a priori, "à soigner" ; inutile de lire la suite.
Texte haineux, homophobe que n’aurait pas renié Lepen (et encore ...), en sous entendu, mais quasiment hors la loi (malheureusement c’est indémontrable). Toutes les opinions sont à entendre, mais il y a des lois et une morale, une déontologie (voir des droits de l’homme, mais je ne suis pas certain que l’auteur de ce texte sache de quoi il s’agit ...).
Que l’on soit clair, je me suis vu refusé 4 textes, certes à caractère, et j’en ai 2 autres en attente de validation depuis plus d’une semaine : ou bien vous clarifiez votre système démocratique et de censure, ou bien j’abandonnerai ce forum et vous ferai une contre publicité désastreuse partout ou je passerai sur internet et ailleurs (et je suis bavard) ...
Des gamins lisent ces forum. Vous discréditez internet, vous discréditez la démocratie, vous discréditez la France.
Merci.-
fais comme lerma
met tes articles sous forme de post -
Ah oui j’oubliais : au passage je demanderai la suppression de mon compte sur ce forum : c’est mon droit, c’est la loi n’est-ce pas ? Je ne suis pas maître de ce qui est publiable, mais je suis maître de ce qui est publié. Je demanderai l’effacement de tout l’historique lié à mon compte.
Merci.-
Monsieur, ne prenez pas cet article de manière trop personnelle.
-
Zawgyi 8 octobre 2008 11:36Désolé, mais on ne sème que l’on récolte. Quand on voit que le "journalisme citoyen" (cette chimère dont on nous abreuve) sert de prétexte à toutes les thèses de complot les plus fumeuses, que vient couronner cet article faisant l’apologie de l’homophobie et consistant en un appel à peine voilé à la haine, en se fondant sur des soi-disant critères pseudo-scientifiques fumeux, digne d’un élève de primaire, je comprends la réaction personnelle de certains. Elle est justifiée et cet article n’avait rien à faire là. On ne s’improvise pas philosophe, penseur, sociologue ou journaliste. N’en déplaise à certains ici, c’est un métier et à voir la qualité du présent article, un métier qui n’est vraiment pas à la portée de tous.
-
lavabo 7 octobre 2008 14:58Bonjour,
Moi aussi, le terme "déviance" me met mal à l’aise. J’ai cru à un titre volontairement provocateur mais il semble que non....finalement tout est dans la conclusion :
Aussi, le traitement de l’homosexualité par la société est limité par tout cela, et c’est avant tout aux personnes concernées par ce comportement sexuel déviant d’un point de vue biologique, de voir par eux-mêmes et de comprendre la signification de cela sans les nombreuses interférences extérieures, qu’elles soient culpabilisatrices, répressives ou même permissives par rapport à leur vie sexuelle.
Vous êtes complètement dans le dogme religieux : vous croyez à un sens logique et ordonné de la vie. A partir de là vous considérer l’hétérosexualité comme normale puisque elle permet la reproduction et donc l’homosexualité comme anormale..... Vous avez une vision fausse de la problématique, la nature n’a pas de lois juste des probabilités. Veuillez simplement considérer l’homosexualité comme une de ces possibilités.-
Comme je l’ai montré plus haut, le terme d’hétérosexualité (1894) est postérieur au terme ’homosexualité’ (1891), qui a été inventé d’après Courouve par un militant ’homosexuel’.
Si l’on n’accepte pas déjà la base le terme et la revendication sociétale "homosexuelle", il va de soi que l’on ne peut accepter non plus la revendication d’ordre sociétal "hétérosexuelle".
La question de comparer ces deux concepts ne se pose donc même pas. -
-
Oui, concepts.
Il peut arriver à n’importe qui d’avoir des idées dites "déviantes", mais si l’on n’est pas identifié à ces idées, si on les observe sans jugement, sans refoulement, ni rejet ou acceptation, alors elles ne posent pas problèmes.
N’arrive le conflit que lorsqu’il y a jugement, en bien ou en mal, en acceptable ou en non acceptable... etc etc
Entre quelqu’un qui a des idées de vols et quelqu’un qui braque véritablement une banque, il y a un énorme fossé, et notamment celui de l’étape du passage à l’acte, dans le monde extérieur. -
Vous vous enfoncez...
-
ronchonaire 7 octobre 2008 15:01Je ne suis pas biologiste mais il me semble que la sexualité humaine est assez unique dans le sens où nous sommes la seule espèce animale ou presque à avoir des relations sexuelles pour le plaisir et pas uniquement pour la reproduction. Par conséquent, l’homosexualité n’est finalement pas un comportement aussi déviant que cela, l’objectif étant le même que chez les hétéros : le plaisir.
Au passage, tous ceux ici qui défendent la sexualité "normale" à des fins de reproduction sont quand même de sacrés faux-culs : sur le nombre de relations sexuelles que vous avez eu dans votre vie, combien l’ont été pour le plaisir uniquement et combien l’ont été à des fins de reproduction ?
Il y a par ailleurs de nombreux exemples historiques de sociétés où les hommes forniquaient entre eux (à l’époque de l’empire romain par exemple). Encore aujourd’hui, une relation homosexuelle fait partie du rite de passage à l’adulte des garçons dans certaines sociétés dites primitives ; parfois même, c’est un membre (!) de la famille qui s’en charge.
L’homosexualité ne pose donc problème que vis-à-vis des normes de certaines sociétés, dont, manifestement, la nôtre. L’influence très forte qu’a pu avoir l’église catholique dans la construction des normes et valeurs de notre société est d’ailleurs sans doute à l’origine d’un tel rejet. Mais la vision des homosexuels comme des "déviants" n’est pas universelle, ni dans le temps, ni dans l’espace.-
Allez donc voir la sexualité des bonobos (entre autres), c’est très intéressant, et très diversifié.
De quoi abattre quelques dogmes ^^. -
ronchonaire 7 octobre 2008 15:05Oui, ce sont précisément les bonobos que j’avais en tête lorsque je parlais des sociétés soi-disant primitives.
-
ronchonaire 7 octobre 2008 15:08Oups ! Désolé, je pensais aux boRobos, les bonobos étant bien évidemment des singes.
-
Il ne s’agit bien évidemment pas ici de nous comparer avec des animaux, aussi proches de l’homme soient-ils, ni de culpabiliser ou d’instaurer une morale interdictrice telle que celle par exemple d’un certain nombre de religions organisées sur la question.
Effectivement la question du plaisir est liée à celle de la sexualité, qui elle-même dépasse ou déborde la question de savoir sous quelles formes s’opère cette sexualité. -
ronchonaire 7 octobre 2008 15:23Il faudrait savoir ! Votre article traite de l’homosexualité en tant que "déviance" et votre commentaire se défend de vouloir "culpabiliser" ou instaurer une "morale interdictrice". Or qu’est-ce-que la déviance sans interdit ni culpabilité ?
Enfin, mon commentaire ne cherchait pas à nous comparer aux animaux, simplement à répondre à votre question. A partir du moment où l’homosexualité a le même but que l’hétérosexualité, à savoir la recherche du plaisir, ce ne peut donc pas être une "maladie" et il n’y a donc aucun besoin de la "soigner". -
Bois-Guisbert 7 octobre 2008 15:28Au passage, tous ceux ici qui défendent la sexualité "normale" à des fins de reproduction sont quand même de sacrés faux-culs : sur le nombre de relations sexuelles que vous avez eu dans votre vie, combien l’ont été pour le plaisir uniquement et combien l’ont été à des fins de reproduction ?
Ca n’a rien à voir. La seule question est de savoir par quoi est stimulée la pulsion sexuelle.
Dans la sexualité normale - sans guillemets -, elle est stimulée par l’instinct de perpétuation de l’espèce. Si nous avions les moyens d’avoir des relations sexuelles reproductives, nous pourrions avoir, avec des dizaines de femmes, des centaines d’enfants !
A l’opposé, la pulsion sexuelle de l’inverti n’est stimulée que dans le sens de l’accouplement stérile de deux êtres non pas biologiquement complémentaires, mais biologiquement similaires. C’est en cela que réside la déviance comme c’est dans la complémentarité biologique, et non dans la finalité de l’accouplement, que réside la normalité. -
La recherche du plaisir... toute la société est basée là-dessus, et cela est bien superficiel. Une déviance ne doit pas être refoulée, jugée, déniée, mais doit être comprise. Et il ne s’agit pas de prôner la morale ou de juger en bien ou en mal. C’est à chacun de le faire pour soi, quelle que soit la nature de nos penchants, de nos habitudes, de nos convictions...etc Le plaisir est issu de la pensée, et nous accordons à la pensée, dans la société, dans nos relations, une place démesurée, mais c’est là un autre sujet...
-
"instinct de perpétuation de l’espèce"
Et oui, vous êts bien un sacré faux-cul Bois Guibert ! -
Gazi BORAT 7 octobre 2008 15:40@ Bois Guibert
Votre modèle comportemental semblerait être Philippe de Villiers.. Cet homme n’aurait connu dans sa vie que des émotions sexuelles normales, à sept reprises, et serait ainsi pêre de sept enfants.
A ce qu’il semblerait (j’ai de la famille dans la police - mes sources sont fiables - comme aime a le déclarer le comique patenté de ce site), il n’est pas abonné à Canal Plus, sur le conseil de son directeur de conscience à qui il avait un jour demandé des informations sur les méthodes de contrôle des naissances..
gAZi bORAt -
ronchonaire 7 octobre 2008 15:41Bois-Guibert,
Preuve par l’absurde : si ce que vous dites était vrai, l’évolution nous aurait donné les moyens biologiques (puisqu’apparemment vous aimez bien ce terme) d’identifier les hommes et femmes stériles pour éviter de "perdre notre temps" avec eux. Votre raisonnement n’explique par ailleurs pas du tout pourquoi les hommes continuent à avoir des relations sexuelles avec des femmes après leur ménopause ; des déviants, sans doute ? -
Bois-Guisbert 7 octobre 2008 15:45Que répondre à de telles âneries ? Tu gagnes par jet de l’éponge, Gazi Borat
-
Aneries. Au contraire, il démontre l’ânerie et l’hypocrisie de votre argumentation.
-
Bois-Guisbert 7 octobre 2008 15:49"Preuve par l’absurde : si ce que vous dites était vrai, l’évolution nous aurait donné les moyens biologiques (puisqu’apparemment vous aimez bien ce terme) d’identifier les hommes et femmes stériles pour éviter de "perdre notre temps" avec eux. Votre raisonnement n’explique par ailleurs pas du tout pourquoi les hommes continuent à avoir des relations sexuelles avec des femmes après leur ménopause ; des déviants, sans doute ? "
La complémentarité biologique demeure. Et pourquoi l’évolution nous aurait-elle donné à tous "les moyens biologiques d’identifier les hommes et femmes stériles" puisqu’à certains, elle ne permet même pas de distinguer un homme d’une femme (homosexualité), un être humain d’un animal (zoophilie) un être vivant d’un cadavre (nécrophilie), un adulte d’un enfant (pédophilie) et j’en passe... -
Bois-Guisbert 7 octobre 2008 15:51La recherche du plaisir... toute la société est basée là-dessus
Du train où vont les choses, il faudra peut-être réviser les objectifs dans un avenir très proche, Ce ne sera pas forcément un mal. -
Donc pour vous, il y a une complémentarité biologique entre un homme stérile et une emme ménopausé, mais pas entre deux hommes consentants ? Quand on vous parle d’âneries et d’hypocrisie...
Et j’adore la liste d’amalgmes à la fin ^^ -
Bois-Guisbert 7 octobre 2008 15:54Allez donc voir la sexualité des bonobos (entre autres), c’est très intéressant, et très diversifié.
De quoi abattre quelques dogmes.
C’est le modèle du futur ? Celui d’une société qui retourne au singe après en être descendu ?
Chouette perspective... -
Bien sûr, le fait de voir que même les animaux ne vivent pas forcément dans la "complémentarité biologique" qui vous est si chère, ça vous chatouille...
-
Bois-Guisbert 7 octobre 2008 15:56mais pas entre deux hommes consentants ?
La complémentarité biologique entre deux hommes consentants est de même nature que celle qui existe entre une femme et son godmichet -
"La complémentarité biologique entre deux hommes consentants est de même nature que celle qui existe entre une femme et son godmichet ?"
Et alors ? Vous ne répondez pas à ma question de 15h53.
L’homophobie n’a aucune justification. -
Bois-Guisbert 7 octobre 2008 16:08Comme vous ne répondez pas à celles de 15 h 54, il y a égalité :
C’est le modèle du futur ? Celui d’une société qui retourne au singe après en être descendu ? -
Parce que ça ne mérite pas de réponse, la référence aux Bonobos ne signifie pas "retourner au singe" : il y a toujours eu de l’homosexualité parmi les hommes, tout comme il y en a toujours eu parmi les espèces animales. Donc défendre l’homosexualité n’est pas "retourner aux singes" ou à la bestialité.
-
Bois-Guisbert 7 octobre 2008 16:31"...il y a toujours eu de l’homosexualité parmi les hommes..."
Comme la pédophilie en somme... J’ai un lointain souvenir de lecture où il était question de Néron - celui qui a épousé le castrat Sporus, un précurseur, en somme - se servant de petites filles pour tenter de ranimer sa virilité défaillante.
Et je ne parle pas de Mahomet et Aïcha... On m’accuserait d’islamophobie, comme un vulgaire Pim Fortuyn... -
Il vous faut jamais longtemps pour rapprocher l’homosexualité de la pédophilie...
Je ne comprends toujours pas pourquoi... -
Hey Ducon... Pardon ! Bois Guisbert,
Dutroux, il était "pédé" ? Et founiret ? Ces deux raclures sont des pédophiles hétéros. Leur perversions n’a rien à voir avec leur gouts ou non gouts pour les femmes ou les hommes.
Le bois guisbert, je l’imagine bien en pédophile. Rien de pire que les frustrés : raideur morale le jour, raideur physique la nuit.
-
C’est le modèle du futur ? Celui d’une société qui retourne au singe après en être descendu ?
Sans prendre pour modèle intellectuel les animaux (eux ne sont pas en train de s’auto-détruire au moins), ils nous dépassent de loin dans de nombreux domaines et nous gagnerions à les imiter. Et je les envie souvent pour nombre de leurs capacités.
Des quirielles de scientifiques s’échinent à imiter l’anatomie de certaines espèces pour diverses applications (la ventouse du gecko qui colle sur toutes les matières même les plus lisses, constitution physique d’une toile d’araignée ultra résistante, ...). -
Romain Desbois 8 octobre 2008 01:33"l ne s’agit bien évidemment pas ici de nous comparer avec des animaux,"
Alors pourquoi se référer à une norme biologque ou naturelle. c’est contradictoire.
d’ailleurs beaucoup de choses que l’humain croit être naturel ce qui est culturel (comme se nourrir de viande (même si c’est pas du chien ou du cheval), et inversement croit être culturel quand c’est naturel (égoïsme, cupidité, etc...)
-
L’exemple des bonobos est d’ailleurs édifiant, dans la mesure ou des "calins" avec des congénères du même sexe ne les déranges en aucune façon, de quoi foutre au placard toute considération soi-disant naturelle de la sexualité. Si l’homosexualité existe dans la nature, je vois pas le problème. Cet article me scandalise dans la mesure où il est totalement imprégné de préjugés malsains. Des hétéros alcooliques, drogués, irresponsables pondent des mômes tous les jours, je ne vois même pas en quoi un couple homo serait moins apte à élever des mômes que ces gens là. Tssss, préjugés chrétiens-crétins que tout ça.
-
@ Zalka
Bois-guibert (dont on fait les flûtes) n’a de relations sexuelles qu’en cas express de complémentarité biologique et uniquement à de fins de reproduction. Résultat, il est un peu frustré, d’où ses posts agressifs. -
La notion de soin est lié au soulagement d’une souffrance.
En l’occurence qui souffre ? Et de quoi. L’individu ? lequel ? La société ? Il y a un problème de santé publique ? Le titre de l’article lui même ferme le débat et enferme la réflexion doublement :
- définition de l’homosexualité comme une déviance
- attribution de la notion de soin à l’homosexualité et implicitement d’une souffrance associée
Dans une optique plus large de la problématique des soins, je pose la question : qui a autorité sur qui pour admonester des soins ?
La médicalisation croissante de la société laisse de moins en moins de place au choix individuel du soin. Le titre de l’article bien qu’en mode interrrogatif suffit à m’inquiéter et à m’arrêter.-
Le titre de l’article est en partie expliqué par l’introduction avec ses repères historiques.
-
lavabo 7 octobre 2008 15:10Tiens les commentaires ont disparu.....
La magie Agoravox........-
Bois-Guisbert 7 octobre 2008 15:18La déviance homosexuelle se soigne-t-elle ? Evidemment, puisqu’il y en a qui en guérisse... La condition est cependant, comme pour les toxicomanes, la volonté sans faille de la victime d’échapper à son triste sort...
Il n’y a rien à ajouter.
Sinon qu’il est scandaleux que les ados ne soient pas systématiquement informé quant à cette possibilité. D’ici à voir la main... - occulte, of course - de ceux qui souhaitent étoffer leurs rangs pour mieux satisfaire les besoins de leur vagabondage sexuel, il n’y a qu’un tout petit pas.-
Gazi BORAT 7 octobre 2008 15:21@ Bois Guibert
Certains en guérissent..
Pour vous, ça s’est passé quand ?
Quand vous avez quitté l’armée ou quand vous vous êtes enfui du séminaire ?
gAZi bORAt -
Sieg Heil, Bois guibert ! Les pédés au bucher !
-
lavabo 7 octobre 2008 15:23Ah oui, on attendait une réaction comme ca..... désolant, tout simplement désolant
-
Et une accusation de prosélytisme. Magnifique ! Bois-Guibert est en forme.
Toutes les tentatives de pseudo-guérison de l’homosexualité tournent aux dérives sectaires et à l’échec.
Et oui ^^ ! -
Bois-Guisbert 7 octobre 2008 15:41« Certains en guérissent.. Pour vous, ça s’est passé quand ? Quand vous avez quitté l’armée ou quand vous vous êtes enfui du séminaire ? »
Très amusante, la réaction de Gazi Borat. Et combien révélatrice. Il défend les uranistes, mais il pense néanmoins m’insulter en laissant entendre que j’en aurais moi-même croqué… Parce que, pour lui, cela reste éminemment méprisable, en particulier l’homosexualité passive...C’est là qu’on mesure dans quels tréfonds de l’inconscient, l’homophobie est ancrée.
Un de ces jours, il te faudra quand même choisir, mon gars. Le grand écart, ça peut être dangereux pour tes animelles
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON