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Accueil du site > Actualités > Société > Les caisses, c’est automatique

Les caisses, c’est automatique

Il y avait déjà les antibiotiques, le plastique, à moins que celui-là ne fût que fantastique, il y a désormais les caisses automatiques. De plus en plus d’hypermarchés installent ce système dans leurs points de vente. Avec parcimonie puisqu’au mieux, c’est une dizaine de caisses automatisées sur la cinquantaine que compte un hypermarché classique. Cela s’explique pour plusieurs raisons, économiques dans un premier temps, de gestion de flux de clientèle et logistique dans un second temps, et troisièmement c’est le sens de la marche du progrès dans notre société. Alors, bien entendu, tout le monde ne l’entend pas de cette oreille et le mot progrès ne résonne pas de la même manière pour tous.

Quid des caissières notamment ? Vous allez faire vos courses comme moi. Vous avez des enfants (peut-être sinon imaginez) comme moi. Autant être franc, vous ne souhaitez pour rien au monde que votre enfant, la chair de votre chair, ne rentre dans le métier. D’ailleurs, c’est bizarre, caissière ce n’est une vocation pour personne. La pauvreté des missions demandées aux caissières, le caractère répétitif des opérations, la méchanceté (je l’ai vu de mes yeux vus) de certains clients voire, pire, leur indifférence généralisée, le côté gnangnan de certaines d’entre elles (A certains moments on se croirait à la Poste : « Et t’as vu, Brigitte elle a eu un quart d’heure de pause en plus alors qu’elle était à la caisse 2 »), les troubles musculo-squelettique (TMS), l’absence de promotion professionnelle sauf à devenir chez des caisses impaires le samedi entre 10 h et midi. Que 350 000 personnes y trouvent la possibilité de subvenir à leurs besoins est une chose, rappelons qu’il n’y a pas de sot métier, y voir un métier d’avenir à conserver relève de la gaudriole germinalienne. Le progrès sert aussi à améliorer les conditions de travail, parfois en supprimant le travail.

Et puis le mouvement est déjà en route dans d’autres secteurs d’activité. Il n’est qu’à se tourner du côté de la banque. Combien d’entre nous ont une carte bancaire et ne passent presque plus jamais à la banque. Fini le caissier de banque et bonjour le conseiller clientèle. Idem à la SNCF, la RATP, pour les pipi-rooms, les aéroports, les parcmètres, et nul ne réclame leur retour. D’autant que cela s’accompagne souvent de bénéfice consommateur au niveau de la qualité de service et parfois du prix.

La question de l’emploi

On a tous en tête la caissière de chez Auchan, celle de Leclerc n’était pas mal non plus, qui est partie en retraite avec 250 000 euros de pécule amassé au fil des années dans le « fonds de pension » mis en place par l’entreprise nordique pour ses salariés. Pour cette «  millionnaire », combien de néo-pauvres, conditionnées à se taire pour moins de 700 euros par mois parce qu’elle ont un 2/3 temps qui les empêchent de rentrer chez elles le midi ?

«  Oui mais alors l’impact sur l’emploi ? ». Justement c’est le bon moment pour les hypermarchés de diminuer leurs effectifs. La vague de départs à la retraite débute aussi dans les hypers dont l’essor date dans notre pays du début des années 60. Cela peut être l’occasion de privilégier la relation client en formant une partie des caissières aux métiers de la vente et du conseil. De la vraie vente et du vrai conseil avec des vendeurs en informatique qui savent ce qu’est une prise PCMI, des vendeurs de jouets qui font la différence entre Gi Joe et Action man, parce que cela n’a rien à voir, des jardiniers qui n’essaient pas de refourguer leurs géraniums fanés pour l’anniversaire de mamie. Des gens formés pour le client. Cela changerait et peut être plus épanouissant pour les personnes qui seraient versées dans ces cohortes. Idem pour les avantages en terme de valeur ajoutée pour le monde de l’informatique et du conseil. De quoi donner du travail à nos ingénieurs fraîchement formés.

La révolution du RFID

Enfin, cela accompagne une révolution en marche, lourde mais silencieuse, celle des puces RFID. Ces puces voient leur coût diminuer de façon exponentielle au fil de leur démocratisation. Elles ont le gros avantage d’être communicantes dans tous les sens du terme. Pour le distributeur, le fournisseur et le consommateur (via son réfrigérateur pour indiquer la proximité de la péremption, la carte bancaire pour payer...), les avantages sont multiples. Cela peut apparaître comme de la science-fiction pour le néophyte, mais nos puces RFID sont à nos portes, « rentrez les vieux ». Cela posera d’autres questions, notamment celle du « flicage » potentiel des consommateurs. Puisqu’elles communiquent, les puces peuvent aussi indiquer leur date d’ouverture, leur emplacement... Cela sert même déjà à Pfizer pour marquer son célèbre médicament Viagra. Quand je vous disais que les puces RFID c’est du solide...


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31 réactions à cet article    


  • pragma (---.---.73.5) 16 avril 2007 11:42

    Tout à fait d’accord. On peut souhaiter cependant que restent encore en place quelques caissières traditionnelles, pour traiter le cas des clients incapables de s’adapter aux caisses automatiques (personnes agées entre autres), du moins jusqu’au jour où les RFID seront partout...


    • Julot (---.---.97.120) 16 avril 2007 11:51

      Putain, mais vous allez nous refaire ce débat à chaque fois...

      Ca s’apelle le progrès. C’est dur, voir scandaleux pour ceux qui vont perdre leur emploi. Ok.

      Et si ca ne tenait qu’à moi on virerait personne. Mais c’est la logique de l’humanité depuis l’aube des temps...

      Et les chapeliers ? Et les maréchaud ferrands, et les fabriquants d’allumettes, et les vendeurs de rechauds à pétrole...

      Et cette bon vieille calèche.... Regardez le film « la splendeur des ambersons » de Welles par exemple.

      Il va falloir qu’on comprenne une fois pour toute que le secondaire et le primaire c’est finir en France. On n’est plus compétitif. Il ne reste que le tertiaire et celui ci sera soumis à des changements de plus en plus rapides et de plus en plus fréquents.

      Bref, le travailleur de demain, et déjà d’aujourd’hui, c’est quelqu’un qui saura s’adapter en permamence et qui exercera 20 métiers différents dans sa vie.

      C’est cela ou l’usine et le même boulot pendant 40 ans. Ce type de taf, ce sont les chinois qui vont se le taper (hélas pour eux) pendant des lustres.

      Quant à la peur des puces... c’est légitime, même si le débat est bien plus complexe.


      • (---.---.107.66) 16 avril 2007 12:04

        @Julot > « Il va falloir qu’on comprenne une fois pour toute que le secondaire et le primaire c’est fini en France. On n’est plus compétitif. Il ne reste que le tertiaire et celui ci sera soumis à des changements de plus en plus rapides et de plus en plus fréquents. »

        A-t-on besoin d’être compétitif ? Si l’on sort de la Société de Consommation, on peut très bien s’en passer.

        Votre discours fataliste me gène énormément, car il ne me semble pas juste. Ce qui l’histoire a fait, l’histoire peut le défaire. On peut faire des choix de vie qui nous font sortir de l’aliénation que vous décrivez et qui vous semble inévitable. C’est-à-dire : se contenter de moins, sans céder aux sirènes de la publicité. Et travailler moins pour gagner moins, pour prendre le temps de vivre.

        La « logique de l’humanité » est de tout faire pour sortir de la fatalité et pour travailler moins.


      • (---.---.185.253) 16 avril 2007 13:08

        Ceux qui veulent peuvent vivre dans une grotte et se chauffer au feux de bois (attention quand meme au CO2 et au rechauffement climatique). Nous avons aussi nos romanichel qui vivent dans des caravanes et se garent sur des parkings. Mais laissez ceux qui veulent sortir de la pauvrete vivrent


      • LaEr (---.---.44.178) 16 avril 2007 13:17

        @ Julot, Renseignez-vous un peu, et vous apprendrez que maréchal ferrant est un métier encore en vogue (ils sont très rares, et très demandés).

        Placer toutes nos billes dans le tertiaire est une erreur, pour la simple raison que la plupart du temps, le tertiaire, c’est du vent.. Certains services sont utiles et indispensables, mais beaucoup n’éxistent que pour satisfaire une lubie passagère d’un peuple élevé à la surconsommation de masse (j’en sais quelque chose, je suis dans le tertiaire.. Et j’ai souvent l’impression de vendre du vent...). Et en cas de crise sévère, le tertiaire sera le premier à tomber.

        De plus, le tertiaire a déja fortement commmencé à se délocalliser : regardez les callcenters en Tunisie et au Maroc et les SSII en Inde. Je connais déjà plusieurs groupes qui ont confiés leur informatique à une société en Inde, ne gardant plus qu’un informaticien qui n’est là que pour pousser sur le bouton « on » d’un serveur éteint , ou pour changer les cassettes du serveur de backup (et oui, des boulots de merde, ça éxiste aussi dans le tertiaire).


      • Julot (---.---.97.120) 16 avril 2007 13:34

        « Julot, Renseignez-vous un peu, et vous apprendrez que maréchal ferrant est un métier encore en vogue (ils sont très rares, et très demandés). »

        Je sais bien qu’il y a encore des chevaux et des gens pour les ferrers... je vous rassure. Ca n’en fait pas un métier en vogue.

        Cela étant, je suis d’accord avec votre commentaires. et c’est pourquoi je ne vois pas la vie en rose...

        Cdlt,

        Julot.


      • LaEr (---.---.44.178) 16 avril 2007 13:59

        @Julot, Je dois confesser que « en vogue » était innaproprié... C’est juste un métier qui permet encore de gagner sa vie (et correctement d’après ce que je sais).

        Je ne comprends pas, par contre, comment vous pouvez adhérer à mes propos tout en déclarant la mort du primaire et du secondaire en France.... Car en gros, cela revient à dire que le primaire et le secondaire, c’est mort, et que le tertiaire rique de se casser la gueule à tout moment... Pouvez-vous m’éclairer ?

        Ne pensez-vous pas qu’en développant un secteur primaire et secondaire axés sur la qualité et non plus la quantité, on pourrait encore sauver ces secteurs ? Moi, j’en suis convaincu, même si cela nécessitera un fort engagement du consommateur, qui devra enfin comprendre qu’il peut être aussi bien le bourreau que le sauveur de son avenir professionnel...


      • (---.---.107.66) 16 avril 2007 14:49

        @ IP:xxx.x7.185.253 qui caricature facilement parce qu’il ne peut pas argumenter : « Ceux qui veulent peuvent vivre dans une grotte et se chauffer au feu de bois (attention quand même au CO2 et au réchauffement climatique). Nous avons aussi nos romanichels qui vivent dans des caravanes et se garent sur des parkings. Mais laissez ceux qui veulent sortir de la pauvreté vivre. »

        Vous reliez progrès et sortie de la pauvreté. De 2 choses l’une, ou bien le progrès permet de sortir de la pauvreté, et alors les siècles de progrès qui nous ont précédé devraient avoir réussi cette tâche depuis longtemps et ont donc éradiqué la pauvreté, ou bien il ne le permet pas et la pauvreté existe toujours. Dans les deux cas, pourquoi continuer à l’encourager aveuglement ?

        Ou alors reconnaissez que notre perception de la pauvreté (c’est-à-dire notre perception du superflu et du nécessaire) est biaisée notamment par la publicité qui ajuste automatiquement nos envies de consommation afin que nous ne soyions jamais satisfaits, et dans ce cas, après quoi courons-nous ? La Société de Consommation, ou Société de l’Insatisfaction Chronique.


      • tvargentine.com lerma 16 avril 2007 11:51

        Si vous allez en Argentine,vous trouverez sur place tous les emplois de service qui auront été détruit en France sur l’autel du productivisme,qui consiste à transferer à l’utilisateur,le consommateur ou le client (comme vous voulez) le coût de la main d’oeuvre que l’entreprise aurait eu à payer en prennant un ou des salariés pour apporter le service au consommateur,au client ou à l’utilisateur.

        Nous devons nous servir à la pompe à essence (le prix à t-il baissé pour autant ??)

        En argentine des employés vous servent votre essence ou votre gaz (ils roulent aussi au gaz !)

        Le « tri selectif » ,c’est la même chose,il est demandé au cosommateur,de faire le travail d’une société de collecte d’ordures qui à répondu à un appel d’offre mais qui gagne de l’argent car c’est le couillon de citoyen qui bosse pour elle smiley,derrière un discours écologique smiley smiley

        Rien qu’ici,nous avons déjà des emplois de services qui disparaisent. Si en plus,vous supprimer des emplois de services,qui permettent à des personnes d’avoir des revenus,même pour un travail simple que bon nombres d’étudiants ou d’étudiantes ont faient pour gagner un peu d’argent,alors permettez moi de ne pas être d’accord avec votre idéologie profondement réactionnaire et individualiste

        Oui,j’irai toujours dans un magasin ou il y aura des caissières car je n’ai pas à faire gagner encore plus(+) d’argent à des actionnaires-millionnaires qui en veulent encore plus(+) car,nous pouvons pensez que « les gains de productivité » ne feront pas baisser les prix des produits que vous consommerez mon ami réac,mais remplirons encore plus (+) les poches des actionnaires-millionnaires de ces sociétés


        • LaEr (---.---.44.178) 16 avril 2007 13:30

          Autant pour le tri sélectif je ne peux vous suivre (il est plus facile dans ce cas de faire le tri à la source, et pas une fois que les déchets sont mélangés), autant je vous rejoins sur cette question essentiel : Croyez-vous que le prix va réellement baisser quand les caissières seront virées ?

          De plus, l’auteur ne s’avance-t’il pas un peu en qualifiant de métier ingrat celui de caissière. En très grande surface, je veux bien, mais dans les magasins plus modestes ? De plus, une fois les caissières des grandes surfaces supprimées et les clients habitués, qu’est ce qui empéchera de généraliser le système à tout le secteur vente ?

          Mais le système est déjà sur la voie : essayez désormais de trouver un vendeur réellement qualifié qui connait réellement son produit... Cela devient dur, non ?

          En effet, pour nos gérants de magasin, il est plus facile et économique de prendre une belle petite pétasse décérébré que l’on payera une misère que d’engager quelqu’un qui s’y connait... Et donc bientôt, on passera de la belle pétasse dérébrée à un système de caisse automatique...


        • pascroyable (---.---.146.240) 16 avril 2007 12:01

          Absolument pas d’accord : vous êtes stupide ou quoi ?

          Vous voulez augmenter le chomage de combien ?

          Demandez aux caissières si elles préfèrent ce job à rien. C’est fastidieux mais pas inhumain...

          Partout où l’on a supprimé des postes, dans un second temps, il a fallu en recréer, ne serait-ce que pour humaniser ou sécuriser les lieux.

          Vous allez me dire qu’avec des caméras...

          Je suis pour que ces caisses si elles sont introduites, et en attendant la décrue du chomage, soient taxées au maximum.


          • Rocla (---.---.126.141) 16 avril 2007 12:09

            C ’est pas les caissières qu’il faut supprimer , il faut supprimer la grande distribution , revenir à un mode de vie plus humain .Et consommer des produits ceuillis , élévés ou fabriqués chez nous , au lieu de gaspiller les ressources energétiques à faire venir les produits depuis 10000 km .

            On vit à l’ envers là .

            Rocla


            • Julot (---.---.97.120) 16 avril 2007 13:38

              Le plus surprenant c’est que je suis d’accord avec toi Rocla. Et le plus fort c’est que les faits te donnent raison, on va vers la fin du super marché.

              Pourquoi... Parce ce qu’il sera de moins en moins rentable. Trop de produits et plus assez d’acheteurs.


            • Aldoo (---.---.43.7) 16 avril 2007 13:38

              Mince, je ne suis pas complètement à la ramasse en info (c’est un euphémisme), mais la prise PCMI, je sèche !

              (détail amusant : une recherche google sur prise PCMI pointe d’ailleurs sur le blog de l’auteur !)

              Cela dit l’article est intéressant... bien que ne fournissant pas la solution pour recréer autant d’emplois que ceux qui ont été supprimés. Encore un exemple ou le capital - les machines - prend malheureusement encore un peu plus d’importance sur la valeur du travail. Je ne vais pas non plus pleurer la disparition de ces métiers ingrats... on ne va pas non plus maintenir ces emplois artificiellement ! Mais cela pose de manière encore plus criante les questions de la redistribution des richesses et du partage du travail.


              • big bisous (---.---.43.190) 16 avril 2007 21:25

                je pense que c’est un peripherique à la connectique PCMCIA dont l’auteur voudrait parler, mettons l’erreur sur une faute de frappe.


              • maxim maxim 16 avril 2007 13:44

                au magasin Champion de Avon ,agglomeration de Fontainebleau ....

                il y a depuis la renovation du centre des caisses automatiques pour les clients pressés.....

                en fait c’est le BORDEL complet ,les gens sont desorientés d’autant plus que la clientele est plutot agée et peu habituée à l’electronique .....

                resultat ,on fait le poireau ,une seule hotesse de caisse vient au secours des gens incapables de se debrouiller seuls .....

                l’effet de gain de temps est annulé et le passage aux caisses classiques est finalement plus avantageux ...

                et puis rien ne vaut le contact humain ......

                mais la logique implacable de la machine qui ne prend pas de congés payés,qui ne tombe pas enceinte ,ni malade ,et qui ne revendique pas ,cette logique risque certainement dans le temps de prendre le pas sur les caissieres qui font un boulot certes ingrat ,mais indispensable ,tant pour elles que pour le client .....


                • Jojo2 (---.---.16.91) 16 avril 2007 20:27

                  Moi c’est pas à Avon, mais c’est pareil. Faut dire que chaque fois que j’y vais je fous un bordel monstre : je fais exprès de me tromper (suffit de taper 2 salades quand on en a pris 1, ou 3 et de brailler, ou de scanner une bouteille du pack de 6 au lieu du pack quand un code est visible sur une bouteille à une extrémité : le tapis s’arrête illico ; comme j’y vais seul ça s’accumule au bout et ça bloque, ils envoient du personnel à la rescousse parfois, etc...) La dame qui rectifie avec sa carte n’arrête pas de lever les yeux au ciel...


                • jidaie (---.---.119.143) 16 avril 2007 13:56

                  Qui peut arrêter le progrès ? et ce n’est qu’un début, et plus précisement la robotique dans des domaines de plus en plus nombreux et variés. La revolution robotique qui va bouleverser le monde dans les vingt prochaines années au même titre que l’informatique qui a pris son essor au début des années 8O. D’ailleurs Microsoft l’a bien compris (voir le discours de Bill Gates à Stanford je crois ). On peut raisonnablement penser que l’on se dirige vers une société humaine axée uniquement sur la matière grise et où peu à peu, les robots prendront où pourront prendre le relais dans toutes les tâches manuelles (et plus d’ailleurs) éxcécutés auparavant vers l’homme. Vous avez dit science-fiction ? rendez-vous dans 30 ans dans le meilleur des mondes !


                  • Ark (---.---.85.6) 16 avril 2007 14:05

                    Je suis carrement pour et re re pour on va pouvoir enfin glander sec, buller et etre paye a ne rien foutre..mais va dire ca a Sarko et ca france genetique qui se leve tot !

                    Vive l’internationale dimanchiste..Non au chomage, non au travail !


                  • Ark (---.---.85.6) 16 avril 2007 14:03

                    J’irai me ballader avec mon RFID jammer et echanger les codes barres.. Va y avoir du sport chez carrouf !


                    • LaEr (---.---.44.178) 16 avril 2007 14:11

                      C’est vrai qu’avec un peu de bidouille, on pourra avoir des télés à 12€... Et avant que la caissière « CheckPoint System » se rende compte de l’astuce, il faudra que le programme soit upgradé à la version suivante :D.


                    • Rocla (---.---.126.141) 16 avril 2007 14:39

                      Déja on commence par enlever la télé . Parait que la moyenne par français serait dans les presque 4 heures par jour .

                      A être comme des ânes devant un écran Débilos , non . Faut dire que ça va ensemble , la pub à la télé pour te diriger vers un endroit dont les trois quart des produits servent uniquement à assouvir des besoins inutiles . Le grand Céga là , allié avec l’ autre qui dégage une place dans le cerveau du micheton pour fourguer son caca-cola . C ’est reglé comme du papier à musique . Ce que je comprends pas , c’ est que beaucoup comptent sur les politiques pour être heureux . Faut juste compter sur soi . Ou alors tu la regardes ta téloche pourrite et tu te diriges vers Pasclair , ou à Aupré , ou tu te prends en main , tu fais ta popote pas avec des merdes au carraguénate de mon fion , non , t’ épluches tes patates , au lieu de microonder comme un malade . Et à la fin , au lieu d’ envoyer ta nana à Saint-Tropez pour les vacances de Pâques , tu la gardes avec toi et tu la baises toi-même . C ’est ni le rôle de Sarko , de Ségo , de Bayro de s’ occuper de ces choses là .

                      Rocla


                      • Ark (---.---.85.6) 16 avril 2007 14:53

                        Ben non parce que la tele a 12 roros quand meme c’est une aubaine, je te jure rocla j’irai faire des expeditions reprogrammation de RFID pour que tu puisses enfin profiter d’une boitacon par chere. Sinon t’as copine tu me peux eventuellement me la presenter ;)


                        • Alain (---.---.240.31) 16 avril 2007 14:56

                          Dans ma jeunesse on a supprimé le poinçonneur du métro (rappelez-vous la chanson de Gainsbourg : le poinçonneur des Lilas). C’était un vrai progrès m’a-t-on expliqué à l’époque. Et oui, sauf qu’il faut quand même surveiller les transports et que nous n’avons plus de poinçonneurs avec qui, quand il n’y avait pas trop de monde, on échangeait un petit mot banal. Maintenant nous n’avons plus que des vigiles et des contrôles de tickets par une brigade de contrôleurs...Est-ce vraiment plus sympathique ? Et bien quand il n’y aura plus que des caisses automatiques, le client sera, pour les gens du contrôle que des fraudeurs potentiels, même s’ils se sont trompés de bonne foi...Où est le « plus » pour le client et pour l’employé du centre commercial ?


                          • ERIC ERIC 17 avril 2007 15:41

                            Le plus par rapport aux clients : d’après les dernières études publiés, 2/3 des consommateurs, fréquentant les hypermarchés et les supermarchés, soulignent que selon eux le point noir reste les caisses (attente, mauvaise humeur des caissières, des caissiers,....)

                            Le plus par rapport aux caissières : Leur éviter un travail, que beaucoup trop d’entre-nous estime dévalorisant, un travail ingrat, où chaque client trouve quelque chose à redire sur le travail de la caissière (A lidl, les caissières vont trop vite, à Auchan, les caissières sont trop lentes, à Leclerx, les caissières discutent et se plaignent entre elles....)

                            Je suis directeur d’un supermarché de proximité (5 caisses ) et cryez-moi, les caissières n’exercent pas cette profesion par vocation ou par passion du contact....

                            Et puis, d’un côté les clients demandent des ouvertures de plus en plus tardives, des ouvertures le dimanche et les jours fériés...Et si ces caisses automatiques permettaient à nos caissières de se reposer, comme vous, le dimanche et jours fériés.... Un recul social ? Non, je ne crois pas.

                            Quand à la présence de surveillants dans les magasins, les gares,...n’est ce pas en partie due à notre propre incivilité ??? Que faîtes-vous lorsque vous voyez quelqu’un dans un magasin manger une plaque de chocolat et la reposer dans le rayon...A 97 % (c’est moi qui avance ce chiffre, je ne dispose d aucune étude sur le sujet, je parle d expérience) on tourne la tête.....


                          • Rocla (---.---.126.141) 16 avril 2007 16:24

                            J ’ ai déjà vu , dans un quartier un peu chaud , un supermarché avec des vigiles tenant en laisse des molosses . Le tout dans une ambiance " me r’garde pas sinon j’ t’ en envoie une . Le commerce du 21 em siècle . Le progrès en marche .

                            Rocla


                            • Julot (---.---.97.120) 17 avril 2007 09:31

                              Tu te décridibilise en racontant n’importe quoi. Alors que ton propos était intelligent jusqu’ici.


                            • essonne (---.---.82.138) 16 avril 2007 19:09

                              Non seulement on leur donnera nos sous à l’achat, mais en plus on bossera en badgeant à tout va, et les prix continueront à augmenter pour payer ce beau matériel, au lieu de payer des caissières, qui elles ne pourront plus badger leurs marchandises, car au chômage en fin de droits, elles n’auront plus de sous pour en acheter. Je réclame un jardin et un clapier et poulailler pour tout le monde


                              • Crevette (---.---.201.171) 16 avril 2007 20:39

                                Pour sauvegarder l’ emploi, et parce que je préfère les gens aux machines, je préfère « perdre » du temps et ne pas utiliser les automates à carte bancaire (on peut toujours s’arranger avec les gens, mais avec une machine...). Ceci à la station service, au supermarché, partout où je le peut...

                                Si nous n’ étions pas tous si égoistes et individualistes, le monde irait mieux aujourd’hui, et il n’ est pas trop tard.

                                En ce qui concerne les puces RFID, je pense que c’est le stade ultime du capitalisme, le contre révolution : l’enfermement dans ce système, et le flicage dont tout despote aurait rêvé.

                                Je n’ ai pas la place ici pour étayer mon argumentation, et je vous invite donc à vous rendre ici :

                                http://infokiosques.net/spip.php?article=349

                                ou à télécharger ce fichier : http://infokiosques.net/IMG/pdf/RFID-INES_la_police_totale_lourde.pdf

                                Le réveil risque d’ être douloureux...


                                • Calmos (---.---.252.130) 17 avril 2007 01:37

                                  Certaines de ces caissières ne me manqueront pas

                                  Moi je suis comme Roland Magdane : à chaque fois que je fais la queue a une de ces foutues caisses ; c’est toujours à celle qui est la plus longue a traiter ses clients

                                  j’ai bien lorgné du coté des dites « automatiques » : c’est encore pire... !!!


                                  • ERIC ERIC 17 avril 2007 15:33

                                    Bonjour,

                                    Il est exact, qu’il ne faut pas voir dans cette automatisation des tâches un recul de l’emploi, bien au contraire...Le XXème siècle a vu l’automatisation massive de tous les secteurs d’activité, parallèlement à l’augmentation de la population active.

                                    Les caisses automatiques permettent aux « futures potentielles caissières » d’éviter de connaître cet emploi ingrat et trop peu valorisant...Et pourtant, qui voit-on en premier et en dernier lieu, lorsque l’on flâne dans son hypermarché favori ??

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