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Accueil du site > Actualités > Société > Les coûts de la légalisation de la prostitution

Les coûts de la légalisation de la prostitution

À Vancouver, des pressions sont exercées pour légaliser des bordels en coopérative pour les Jeux Olympiques d’hiver en 2010. Le débat sur la légalisation de la prostitution persiste et refait surface régulièrement. La question demeure : avons-nous l’argent nécessaire pour légaliser la prostitution ?

Une personne prostituée à 4 000$ pour un week-end qui couche avec des politiciens à Québec ou à Ottawa ou avec de grosses vedettes internationales ne vit pas dans le même contexte qu’une autre à 20$ pour une pipe, qui est toxicomane, avec des champignons dans la bouche et atteinte du Sida.

Certaines personnes se positionnent en faveur de la légalisation de la prostitution, sous prétexte de vouloir venir en aide aux personnes qui font de la prostitution de rue, assurer leur sécurité… Mais qu’adviendra-t-il de ces personnes lorsque nous aurons légalisé toutes les formes de prostitution ?

Les dangers d’une légalisation sans encadrement

De la « viande fraîche »

En autorisant l’ouverture de bordel, les nouveaux entrepreneurs de l’industrie du sexe, pour utiliser leur langage, vont vouloir engager de la « viande fraîche » pour satisfaire leurs clients. Par « viande fraîche » on pense à des personnes de 18 à 23 ans en santé. Pour la majorité des personnes se prostituant dans la rue, l’entrée dans ces bordels leur sera refusée et elles devront continuer à exercer dans la rue. Dans les faits, l’âge moyen d’entrée dans la prostitution est de 14 ans !

Pire, après un certain nombre d’années, lorsque les premières personnes ayant travaillé dans ces bordels commenceront à vieillir, les entrepreneurs qui veulent bien traiter leurs clients vont remplacer leurs personnels par des plus jeunes. Il y aura donc encore plus de personnes exerçant la prostitution dans les rues. Ceci se vérifie par les expériences des pays ayant légalisé la prostitution, depuis une dizaine d’années et qui se retrouvent avec 3 à 10 fois plus de prostitués de rue qu’avant la légalisation (Australie, Pays-Bas, Allemagne…).

Les clients indésirables de la prostitution

Mais si un client peut aller en toute légalité dans un bordel pour engager une personne jeune et attrayante, pourquoi utiliserait-il les services d’une personne exerçant dans la rue ? Parce qu’il est violent et qu’il se ferait sortir des bordels ? Parce qu’il veut exiger de faire des choses qui devraient être refusées dans le bordel comme avoir une relation sans condom ? Ou encore parce qu’il veut payer moins cher ? Pour toutes ces raisons et pour plusieurs autres, les personnes exerçant la prostitution de rue seront encore plus dans le trouble après la légalisation. Le nombre de mauvais clients rencontrés sur la rue sera encore plus grand et il sera encore plus risqué d’être une personne prostituée.

Prostitution, citoyens et commerçants

Et que dire de nos honorables citoyens ! Puisque la prostitution est maintenant légalisée, l’intolérance de ceux-ci aura monté d’un cran. « Puisque c’est légal et qu’il existe des bordels, je ne veux plus te voir traîner dans les rues de mon quartier ou devant les vitrines de mon commerce ». Comment vont réagir ces citoyens quand ils vont s’apercevoir que non seulement la légalisation n’a pas diminué le nombre de personnes devant leur honorable résidence, mais qu’en plus, il y en a maintenant 3 fois plus ! L’intolérance ne fera que grimper.

Bordels en région

En légalisant, le gouvernement fédéral ne doit pas s’en laver les mains en disant que ça sera du ressort des villes de gérer le tout ?

Pourquoi les groupes criminalisés sont si forts en région ? Parce que les petites municipalités avec un seul policier n’ont pas les moyens d’avoir le contrôle sur ces puissants groupes. Quand le policier en question est connu de tous, que tout le monde sait où il demeure et que tout le monde connaît sa famille au complet et à quelle heure sa petite fille sort de l’école, pensez-vous qu’il sera assez fou pour tenir tête aux groupes criminalisés ? C’est un policier qui fait de son mieux, pas une personne suicidaire. Cela n’est pas sans rappeler encore une fois les pays ayant déjà fait l’expérimentation de la légalisation, qui avouent avoir perdu le contrôle. De plus, ils deviennent incapables de gérer ce nouvel engouement pour le sport sexuel.

Tous les paliers de gouvernements devront s’impliquer dans une approche multidisciplinaire. Pas question de laisser les municipalités se démerder seules dans une industrie qui est déjà internationale et qui a de gros moyens financiers pour brouiller les cartes.

La prostitution et l’industrie du tourisme

Un bel exemple que j’ai vécu personnellement. L’état du Nevada permet aux municipalités de légaliser la prostitution. Las Végas, malgré ses innombrables Casinos et ses spectacles grandioses, se refusent de légaliser la prostitution. La ville voisine a légalisé la prostitution. C’est pourquoi nous voyons sur certains coins de rue de Las Végas des dizaines de Mexicains qui tendent des annonces pour inciter l’achat de services sexuels dans la ville voisine. La ville de Las Végas est allée en cour pour tenter d’empêcher ces Mexicains de venir faire de la sollicitation dans les rues de Las Végas. Pour le bénéfice de la libre entreprise et de la liberté d’expression, la ville de Las Végas a perdu contre les Mexicains.

Ceux qui font le rabattage de clients sont majoritairement des garçons. Mais ce qui m’a déchiré le cœur, a été de voir une fille mexicaine d’environ 12 ans, faire du rabattage. Les questions que je me pose encore : le faisait-elle pour sa sœur ou sa mère ? Va-t-elle se prostituer et à quel âge risque-t-elle de commencer ?

Ce qui s’est passé à Las Végas risque de nous arriver. Montréal avec ces grands festivals et ces grands rassemblements ne tolérera pas de prostitution sur son territoire. Les entrepreneurs de bordels vont s’établir à Terrebonne ou à Bois-des-Filions. Ça va être bon pour l’industrie du taxi. Les gens viennent de partout pour un festival, ensuite le taxi pour les bordels en banlieue. Parce que la prostitution, ce n’est pas bon pour l’industrie du tourisme. Ce n’est pas bon pour l’image d’un grand centre urbain. Quand on voit de nouveaux logements sociaux des auberges du cœur passer criminellement au feu dans le sud-ouest de Montréal, quand des gens font pressions pour empêcher des organismes communautaires comme Cactus de se relocaliser dans le Centre-ville de Montréal, les principes de « pas dans ma cour » vont continuer à se faire prévaloir.

Pénurie de prostituées

Les bordels vont se multiplier en région et les nouveaux entrepreneurs vont y faire la pluie et le beau temps. À un point où il ne serait pas surprenant qu’il manque de main-d’œuvre. Un peu comme il s’est passé quand on a légalisé les danses à 10$. On a manqué de filles pour aller travailler dans les isoloirs. Va-t-on créer un programme pour permettre à des danseuses exotiques étrangères de venir travailler au Canada ? Devrons-nous rouvrir ce programme et l’élargir aux artistes de la prostitution ? N’est-ce pas ce programme où des fonctionnaires et des intervenants du milieu mentionnent qu’il a profité aux groupes criminalisés ? Plusieurs de ces danseuses ont disparu. Le gouvernement américain affirmait en 2003 que le Canada est une plaque tournante pour le trafic des femmes et des enfants.

Conditions essentielles pour légaliser la prostitution

Si nous sommes sérieux dans notre volonté de légaliser la prostitution, il y a des préalables essentiels. La prostitution concerne des êtres humains qui doivent être considérés dans leur globalité. Ceci nous oblige à prévoir une approche multidisciplinaire.

Il faut faire de la prévention en ce qui concerne les jeunes de la rue et ceux placés par la DPJ. Ils sont des victimes vulnérables. La réforme de la DPJ devra tenir compte de cette vulnérabilité. Il faut aussi faire de la prévention et de la sensibilisation dans les écoles et les différents milieux de vie des jeunes.

Pour s’assurer que la prostitution est bel et bien un choix, et non pas un manque de choix face à la pauvreté ou à d’autres difficultés, il faut s’assurer d’offrir un soutien et un encadrement aux personnes concernées.

Il faut prévoir une aide accrue aux organismes d’intervention auprès des personnes prostituées de rue. Nous ne pouvons pas penser légaliser le marché du sexe sans aussi donner les services d’aide et de soutien aux personnes dans le besoin qui seront exclues et marginalisées. Si une municipalité veut ouvrir un bordel, les services aux personnes se prostituant doivent être présents avant son ouverture.

Il faut prévoir des mécanismes de contrôle et de sécurité avant la légalisation. Nous avons laissé à eux-mêmes des groupes criminalisés pendant des décennies. Ils sont devenus des forces redoutables, organisées, structurées et très bien financées. Reprendre le contrôle après coup est très coûteux, sinon impossible. La prostitution, ne se limite pas aux limites géographiques d’une ville, mais fait partie d’un réseau international, qui nécessitera une coordination des différents corps policiers qui devront apprendre à travailler efficacement ensemble. Cela nécessitera de généreux budgets aux différents corps policiers.

Il faudra donc s’assurer qu’il y ait une prise en charge complète par le gouvernement de ces bordels, à tous les niveaux : sécurité, administration, gestion, encadrement, surveillance, finance… Il n’y a pas d’entre-deux possibles pour éviter que la situation ne dérape et qu’il y ait abus.

Il ne faut pas s’imaginer que les revenus de taxes et d’impôt sur la prostitution permettront de compenser les investissements que nous aurons à faire pour légaliser la prostitution. Les pays qui ont déjà légalisé, ont perdu le contrôle et se sont retrouvés avec plus d’effets pervers que de problèmes résolus. Si nous n’avons pas l’argent nécessaire pour nous impliquer adéquatement, nous en aurons encore moins après.

Autres textes : les effets pervers de la légalisation de la prostitution.
Doit-on légaliser la prostitution ? 


Dossier Prostitution pour le magazine Reflet de Société.


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22 réactions à cet article    


  • Traroth Traroth 26 février 2009 16:18

    Quelques idées intéressantes concernant la légalisation de la prostitution et/ou des maisons closes, ainsi que sur la prévention.


    • iris 26 février 2009 17:14

      je me prostituerai pour 10000000000000000000euros


      • faxtronic faxtronic 26 février 2009 17:35

        Allez, jai un cheque de banque Fortis, justement de cette somme.


      • antyreac 26 février 2009 19:55

        Je suis preneur


      • antyreac 26 février 2009 19:59

        Tout compte fait je trouve le prix pas assez chère ma fille.

        Revisez votre prix et après on verra.


      • barbouse, KECK Mickaël barbouse 26 février 2009 17:26

        bonjour,

        une piste étudiée depuis les études sur le syndicat des prostituée en inde et leur activisme tend a démontré que pour ouvrir des maisons closes, ce qui engendre effectivement ce que votre article en décris,

        il est nettement préférable d’imposer l’existence d’une personne morale a statuer, syndicat national, service du travail sexuel, nom et statut définitif a déterminer, capable de délivrer un permis de travailleur sexuel.

        Ainsi seul la prostitution encadrée légalement est autorisée, que ce soi dans la rue, les maisons closes, etc... 

        pour obtenir son "permis de travailleur sexuel", il faudra cotiser, passé des visites médicales régulières, etre en relation courante avec une structure d’accompagnement psychologique, des structures de formations professionnels, des services d’aide scolaire pour leur enfants, ainsi que des services plus spécifiques a la prostitution. Faire de son corps son outils de travail n’est pas sans dégats.

        L’argent de ces cotisations est censé servir a financer une parti du programme permettant de faire en sorte qu’un destin obligé de se résoudre a la prostitution puisse trouver les portes de sorties a cette direction de vie auto destructrice. 

        avec les tranches d’ages que vous indiquez, cela peu permettre a une personne de 18/20 d’en passé par 3/5 de prostitution mais d’avoir entre temps acquis une formation, mis de l’argent de coté, et se lancer dans une autre vie. 

        Les cotisation et le permis est censé financé aussi, et c’est là que je trouve cette option étonnante, une agence de protection, ainsi, même dans les rues "réservés" a cette activité, des agents de sécurité seront aussi là pour veiller.

        Cela peu sembler choquant, mais il est aisé de considérer comme préférable ou d’un moindre mal d’avoir un service de protection de ce type, une agence de sécurité spécialisé, qu’un service mafieux ou des gigolos/ dealer violent.

        l’idée c’est de casser le marché de la prostitution illégale et destructrice en remplaçant les gigolos par des vigiles, la drogue par des cours de l’aprés midi, la rue autant que possible par des maisons closes, et un systême de réorientation permanente vers d’autre professions en fonction des compétences qu’on aura ainsi le temps de découvrir et d’affermir pour sortir la personne de la violence de inhérente a l’acte de louer son corps. 

        il s’agit aussi de casser l’offre des marchands de viandes venue des détresses étrangères, de condamner plus strictement la prostitution illégale, de bénéficier de l’aide de la rue, parce que celles qui seront dans la légalité ne se laisserons pas piqué des clients, et par un meilleur relationnel entre la société et la prostitution, permettant une plus grande rapidité pour repèrer les déviants criminels, les contagions par mst éventuelle, etc..

        amicalement, barbouse. 





        • Romain Desbois 27 février 2009 00:10

          Je pense qu’interdire ne résoud rien mais au contraire rajoute du mal au mal (insécurité, violence, pègre, délinquance, crime, trafic).

          Comme Simone Veil qui était contre l’avortement et qui par sagesse préférait au moins que cela soit fait dans de bonnes conditions et sauver au moins la vies de ces femmes, il faut avoir un regard pragmatique pour être efficcace et ne pas être aveuglé par des considérations morales.

          La marginalisation d’une pratique ne l’a jamais fait disparaître.
          Les premiers à ne pas souhaiter la légalisation de la prostitution sont les proxénètes, ils perdraient une sacré lus value et un monopole.

          Idem pour les drogues.


        • Raymond Viger Raymond Viger 27 février 2009 12:57

          Pour répondre à Romain Desbois, la légalisation des drogues et la légalisation de la prostitution ne sont pas similaires. Les drogues touchent un produit et son consommateur. En ce qui concerne la prostitution, le produit est un être humain. Même s’il y a d’importants avantages à légaliser les drogues, on ne peut pas extrapoler les mêmes hypothèses pour la prostitution.


        • Romain Desbois 27 février 2009 14:59

          Je faisais le parrallele par rapport au côté pervers de l’intediction qui entretient l’exploitation , le trafic, la délinquence, la violence.

          Je ne me m’exprime pas du point de vue humain. Je voulais souligner également que souvent pour de bonnes raisons on agit de façons contraire à l’objectif.

          En france la protitution est légale mais le racolage non, ce qui a amené les prostituées à s’enfoncer dans des zones moins passantes , avec tout le lot d’insécurité inérant.


        • Raymond Viger Raymond Viger 27 février 2009 15:46

          En réponse à Romain Desbois.

          En légalisant la prostitution, certaines prostituées pourraient augmenter leur niveau de sécurité. Mais pour d’autres qui ne pourraient pas entrer dans le système légalisé vont être encore plus marginalisé.


        • Romain Desbois 27 février 2009 20:18

          Certes mais ce n’est pas une raison pour toutes les mettre dans la même galère.
          Et puis pour les proxos cela n’aura plus le même interêt.
          Y en a peut-être même qui vont se ranger des voitures volées ;o)


        • srobyl srobyl 26 février 2009 18:19

          Pour légaliser en faisant des économies : tu votes pour le Prince et tu as le bordel généralisé et pourtant moins de dépenses publiques !


          • c.d.g. 26 février 2009 21:30

            je sais pas pi vous avez vu qu il y a 3 fois plus de prostituees en allemagne qu avant la legalisation.
            Il me semble que les bordels ont toujours ete legaux en RFA.
            en plus si on compare la france (interdit) et la RFA (autorise) j ai pas trouve qu il y a plus de prostitues en RFA
            a une certaines epoque, c etait meme surement l inverse (puis sarkozy a pondu une loi qui font que celles ci sont maintenant moins visible mais surtout toujours la)

            sur le fond, en general une femme se prostitue parce qu elle ne peut pas avoir de l argent d une autre facon (qu il s agisse de 40 000$ dans le cas de call girl de luxe ou de 20 $ d une junkie)
            Si vous voulez reduire le nombre de prostituez, luttez contre la consommation de drogue. moins de junkie-> moins de putes

            Dans le cas de la france, je serai pour donner une carte d entree dans un bordel a tous nos hommes politiques (et pas que DSK smiley )
            ca couterai bien moins cher que d entretenir leurs maitresses a grand coup de pot de vin !


            • Diva Diva 27 février 2009 03:01

              Inimaginable en 2009 que l’on parle encore de la prostitution en manière de travail et de son administration apparemment si laborieuse !

              Pour moi la prostitution reste un meurtre lent, condamnable à tous les égards,  un dénominateur criant de notre misère morale et la preuve de la médiocrité de nos civilisations dites civilisées !

              Qu’on l’associe de plus en plus aux évènements sportifs en tant que contingence affiliée en dit long sur ce que l’on voudrait nous faire accepter, et sur le peu de chance de voir un jour disparaitre de la planète, ce fléau indigne de notre espèce !

               smiley


              • antyreac 27 février 2009 09:43

                EN 2009 et lontemps après à mon avis.

                On peut pas juger ces filles ni cette situation du point de vue moral.

                S’il y avait une solution réelle a cette situation beaucoup plus complexe à mon avis qu’il n’y parait on l’appliquerait depuis un certain temps


              • docdory docdory 27 février 2009 11:01

                 @ Raymond Viger

                Il y a une ambiguïté dans votre article qui mériterait d’être éclaircie : sont-ce simplement les maisons closes qui sont interdites au Canada , ou bien est-ce la totalité de la prostitution qui est illégale ? En France, la prostitution est autorisée mais les maisons closes interdites .


                • Raymond Viger Raymond Viger 27 février 2009 12:47

                  Bonjour Docdory.

                  Il y a une curieuse d’ambiguité dans les lois canadiennes. La prostitution n’est pas illégale, mais la sollicitation en vue de se prostituer l’est ! Autant de la part de la personne qui se prostitue que du client, aucune sollicitation n’est permise. Vivre des revenus de la prostitution est aussi illégal ainsi que de tenir une maison close.


                • zarathoustra zarathoustra 27 février 2009 12:11

                  Le probleme je penses réside dans le fonctionnemet de notre civilisation ,par son approche du tout machandable et donc du tout marchachandisable (l’etre humain n’est pas une marchandise comme les autres ,N-S) !Repensé en profondeur notre façon de vivre ou plutot de ne pas vivre voila le défi qui nous attend tous .Brisé les chaines de notre alliénation a cette societté mercantilliste et déprédatrice de toute richesse matérielle ou humaine et qui résume toute ces aquations par le symbole profit !Il nous faut radicalement changé notre façon de vivre sinon nous ne ferons que metre des pansents sur une jambe de bois !


                  • antyreac 27 février 2009 12:42

                    Non tu te trompes .

                    Rien à voir avec la marchandisation .C’est un peu simplste comme explication digne de certains lobotomisés d’AV.

                    Le problème se situe au niveau psychologique et celui là est plus fort que le reste.

                    Pas besoin de se perdre en palabres pour constater que laplupart de filles ont très vite compris l’interêt que succite leur corps.chez pratiquement tous les mâles

                    Il suffiot juste de constater que les religions des régimes le plus radicaux n’ont jamais réussi à éradiquer la prostitution

                    La prostitution existe même chez les lesbiennes elles qui aiment donner des leçons de morales aux mâles infames

                    Je pense qu’il ne suffit pas de dire il n’ya qu’à... pour trouver la bonne solution.



                  • zarathoustra zarathoustra 27 février 2009 15:08

                    A antyreac ..... Donc ci jai bien compris le seul argument que tu proposes et encore je suis gentille ,c’est que les filles exploite une faiblesse des garçons en marchandant leur corp par ce que les garçons sont attirés par ce dernier ! Et donc ci je suit bien ton raisonnement ou ce qui e tien lieux ,il ne serrait pas possible d’évolué et nous somme condamné a etre l’esclave de nos instincts primaires ad vitam eternam !Les guerres sont donc inévitablent,la faim dan le monde aussi ,la criminalité idem et tout les maux dont soufre l’humanité sont a jamais sans remede puisque ANTYREAC en a concluent ainsi ! Ben mon pauvre gars t’es bien a plaindre et la aussi je suis gentille ! Pour ce qui d’etre lobotomiser regarde toi dans un miroir sa peut s’avérer utile pour ton probleme .


                    • antyreac 27 février 2009 20:13

                      @zaza

                      Bonne analyse dans l’ensemble mais heureusement je ne décide pas de tout ce qui se passe dans le monde sinon la situation crois moi serait encore pire .

                      Pour plus de renseignements adresse toi à Dieu il pourra faire plus de choses dans ton cas.

                      En cas où tu arrivras à le contacter parle en bien de moi ainsi que ton cerveau qui apparemment te dérange beaucoup



                    • ugn402 27 février 2009 15:31

                      A mon sens, chacun est libre de faire ce qu’il veut de son corps, et donc il n’y a aucune raison d’interdire la prostitution.
                      En revanche, celle ci doit se faire sans contrainte (macros, tromperie..) si ce n’est le choix de gagner de l’argent "autrement". Moi meme si j’étais une femme avec le physique d’une star du X, je suis bien sur que je prefererais gagner 10000 e par mois en taillant quelques pipes a des industriels ou des politiques dans dans hotels grand luxe, plutot que bosser 8 h par jours sur une chaine de montage de motorola ou en caisse chez leclerc, le tout pour 75% du smic et des horaires coupes : La, ce serait mon choix, meme si on peut s’entendre dire qu’il faudrait que les caissieres de leclerc gagnent toutes 10000e par mois : c’est un argument sans valeur, chacun sait que c’est une vraie utopie, et l’utopie ne fait pas achanger les societes : elle ne fait que faire rever les reveurs.
                      Mais la liberte des uns s’arrete la ou commence celle des autres. C’est pourquoi je comprend que l’on ne se rejouisse pas des "aller et venues" incessantes des clients autour des prostituees qui travaillent dans la rue, pres de chez soit, devant sa boutique, etc.. C’est inquietant, et ces clients de prostituees de rues ne sont effectivement pas forcement de bonne frequentation. Pourquoi feraient ils des efforts pour ca, puisqu’ils sont montres du doigt, alors qu’en fait ils ne font rien d’autre que de tres naturel : ils veulent avoir un rapport sexuel que notre societe ne leur permet pas d’avoir autrement. Ils ne sont pas forcement des criminels pour ca, plutot de victimes eux aussi - au moins autant que les prostituees elles memes ! Mais ca derange, ca fait desordre, c’est interdit, donc je comprend que certains voudraient que cela cesse..
                      On peut aussi se questionner sur la necessite de controles medicaux qui doivent etre renforces sur des professions a risque. On peut aussi penser qu’il serait normal de taxer (beaucoup !) les recettes des travailleurs sexuels, comme ceux des artistes qui ne produisent que du plaisir.
                      Pour toutes ces raisons, je suis partisant de l’existence de maisons closes (les "bordels" pour faire court) qui sont la seule reponse - a ma connaissance - a toutes ces questions a la fois. Je ne crois pas aux arguments d’effets retours multipliant les causes de ces ouvertures de bordels, tels que le decrit un commentateur : La prostitution de rue nait de l’inexistence de prostitution controlee (les bordels) et pas le contraire. Les problemes sanitaires, le controle de toxicomanie, le suivi social et psychologique (est ce bien un acte volontaire ?), la prise d’impots, le controle des clients, etc.. sont possibles en bordels, pas dans la rue. L’image de la prostitution elle vient ne vient que de son interdiction, alors que - comme le precise un autre commentatateur - la prostitution a toujours existé (y compris dans les civilisations les plus evoluees, ou au contraire les plus tyranniques), elle existe partout aujourd’hui encore.
                      Controler, c’est connaitre et mesurer : seul des etablissements declares et une organisation structuree peut permettre d’ateindre ces objectifs.
                      Ne parlons pas d’ailleurs seulement des femmes prostituees : Les bordels peuvent aussi accueillir des prestations masculines (a l’usage des clients des deux sexes). Les femmes subissent aujourd’hui des stress comme les hommes, et peuvent n’avoir aucun autre moyen pour obtenir les faveurs d’un homme que de lui proposer de le remunerer pour ca. La encore les controles sanitaires et psychologiques peuvent permettre de gerer bien mieux des situations de detresse humaine que la rue cache trop facilement.
                      Si les clients (je ne doute pas malgre tout que les hommes continueront a constituer l’essentiel de cette clientele) trouvent leur interet (Relation humaines, qualite des services sexuels, prix, hygiene, environnement, etc...) alors ils n’auront plus l’usage de prostituees de rues, qui disparaitront faute de clients !
                      La, evidemment, il faudra venir en aide a ces femmes qui n’ont pas le physique pour travailler en bordels (ou d’autres qualites attendues des clients) : mais elles seront plus facile a reconnaitre et a diriger vers les services sociaux adequats selon la cause qui les pousseraient a vouloir opter pour la prostituion malgre tout. Pour celles auront atteint l’age naturel de se retirer de la profession, j’espere que ce travail particulier leur aura permis de se remplir un bon bas de laine leur permettant de se reconvertir, comme doivent le faire tous les artistes qui ne savent plus donner de plaisir aux spectateurs ! La encore, le bordel doit permettre de fixer des tarifications minimum qui garantissent aux prostituees que la pratique de cette activité leur fournira une contrepartie (retribution, temps de travail, conditions, etc...) justifiant qu’il s’agit bien d’un libre arbitre et que le "jeu en vaut bien la chandelle".

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