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Accueil du site > Actualités > Société > Les méandres de la propagande, perspective générale

Les méandres de la propagande, perspective générale

En 1962, le philosophe Ellul publiait un ouvrage portant ce titre, Propagandes (réédité en 1990 chez Economica) Ce livre fait apparaître pour la première fois le caractère omniprésent, multiforme, de la propagande, tout en montrant deux états de fait, d’une part la complicité entre la propagande et les individus pris comme cible, autrement dit les « propagandés » et d’autre part, le caractère « consubstantiel » de la propagande à la société technicienne. Autrement dit, nous sommes face à un produit de la technique qui modifie notre milieu. Si l’on admet qu’Ellul est l’un des penseurs de la technique les plus importants, alors on accordera un crédit tout particulier à cette analyse de la propagande dont les subtilités nous éclairent plus que d’autres ouvrages récents sur la désinformation, l’empire de la publicité, la domination de l’image, les dérives populistes, etc. A mon sens, la partie qui se développe actuellement a commencé avec l’ère de la technique industrielle, tout en se transformant, se modernisant, avec des étapes liées aux changements d’instruments de communication, des contenus qui y transitent, des opinions et autres phénomènes culturels dont on peut dire qu’ils sont pour une part essentielle un produit du système de la propagande. Ellul, par sa puissance de pensée appliquée à une période déterminante, celle qui conduit de 1900 à 1970, trace un tableau saisissant. La thèse développée par Ellul est parfaitement adaptée à la compréhension de cette télécratie que les sociétés ont produite.

Première question. Qu’est-ce que la propagande et à quoi sert-elle ? Voici quelques éléments de réponses apportées par Ellul dans le premier chapitre consacré aux caractères de la propagande.

« Toute propagande moderne profite de la structure de masse mais exploite le sentiment d’auto-affirmation de l’individu, et les deux actions doivent être menées conjointement, simultanément (...) les auditeurs de radio, les spectateurs de cinéma... reçoivent les mêmes impulsions et impressions, se trouvent axés sur les mêmes centres d’intérêt, éprouvent les mêmes sentiments (...) C’est réellement une masse psychologique, sinon biologique. Les individus sont modifiés par cette existence, même s’ils ne le savent pas (...) C’est cette situation de foule solitaire, ou d’individu isolé dans la masse (...) qui se trouve utilisé en même temps que confirmé par les moyens de communication de masse (...) qui permettent d’atteindre l’homme individuel intégré dans une masse. » (p. 20)

« Il s’agit d’atteindre et d’intégrer tout l’homme et tous les hommes (...) par le mythe qu’elle crée, la propagande, elle, impose une image globale, de connaissance intuitive qui n’est susceptible que d’une interprétation, unique, unilatérale, et qui exclut toute divergence. Et ce mythe prend une telle envergure qu’il envahit tout le champ de la conscience. » (p. 22) « Le but de cette propagande, c’est d’obtenir un acte de l’individu. Il faut l’obtenir avec un maximum d’efficacité et le maximum d’économie. On ne s’adressera donc pas, normalement, à son intelligence, car le processus de la conviction intellectuelle est long, aléatoire (...) C’est très rarement à la suite d’une pure idée que l’individu entreprend d’agir (...), toutefois la participation peut être active ou passive : active si on a pu mobiliser l’homme pour l’action ; passive, si l’individu atteint par la propagande n’agit pas directement mais se fait le supporter de l’action, psychiquement. » (pp. 37-38)

Ces lignes écrites en 1962 constituent une bonne base pour caractériser ce qu’est la propagande et savoir en saisir les tenants et aboutissants dans notre société, pour autant que nous soyons capables de la débusquer. Donc, les questions : comment et pourquoi la propagande ?

Il s’agit d’exercer une influence psychique univoque sur un groupe d’individus. Autrement dit, de réduire du multiple à l’unité. Faire que le groupe agisse comme un seul homme, en ayant une vision commune identique, mais de telle sorte que chaque individu se sente unique. La propagande sert à produire ce que j’ai appelé une entité mixte qui caractérise une certaine cohésion d’un groupe uni dans l’action cohérente et la conscience partagée. Ainsi, « l’esprit de corps » chez Khaldûn ou le ressort chez Montesquieu sont des exemples de mixte. La genèse de « l’esprit de corps » est inhérente à une tribu de nomades qui le produit à partir d’elle-même, naturellement pour ainsi dire, pour répondre à une finalité qui est la solidarité et la pérennité du groupe. Le ressort républicain qu’est la vertu est produit grâce à l’instruction, l’éducation, la transmission, avec comme finalité le bon fonctionnement de la société. Cette vertu est en principe exercée par tous, comme un ressort au service du bien public.

Si la propagande produit également une sorte de ressort commun à un groupe, elle le fait de l’extérieur, comme l’a bien explicité Ellul. Il y a séparation entre le propagandeur et le propagandé. Le groupe ayant fait l’objet d’une propagande obéit et agit comme un seul homme, ou bien supporte cette action, au nom d’une cause qui, le plus souvent, n’a pas été produite ni choisie, mais implantée en lui pour servir un dessein pensé par d’autres. La propagande est aussi l’ancêtre du management, une forme de technique de l’humain pris comme moyen, que l’on formate dans son âme pour qu’il agisse conformément à des directives ; mais en jouant de la ruse de l’affectif. Le propagandé se alors sent reconnu, valorisé, acquérant de ce fait une estime ; et le subtil Ellul l’a bien vu, la propagande joue sur le besoin d’auto-affirmation de l’individu. Les technologies d’influence psychique ne datent pas d’hier. Déjà, Machiavel traçait quelques conseils aux puissants pour gagner l’adhésion des gouvernés, à coup de messages suscitant et la crainte et l’espérance. Ce qui caractérise la propagande à l’ère industrielle, c’est, comme l’explicite Ellul, qu’elle prend racine sur la situation de l’homme laissé à son isolement, dans un contexte de prospérité matérielle et de déclin des anciennes médiations symboliques, valeurs, religions, idéologies, médiations qui permettaient une relative « connivence sociale » à l’échelle des nations (voir Renan, par exemple)

Dans notre monde contemporain, la propagande est omniprésente, multiforme, servant différents objectifs, sans impliquer obligatoirement une nécessité éthique. Si je devais traduire le fond de la pensée d’Ellul, alors je paraphraserais Cabanis en affirmant que la société industrielle fabrique de la propagande comme le foie sécrète la bile. En soulignant, comme le fit Ellul, que la propagande n’est pas forcément liée aux forces totalitaires (nazisme, soviétisme). La propagande est utilisée par les grands groupes industriels équipés en experts dans le marketing, la publicité, le lobbying, le public relation. La propagande peut aussi participer au fonctionnement de la démocratie lorsque la pluralité s’exerce selon des règles d’équité, ou bien de certaines causes comme une recherche médicale financée par l’un des systèmes de propagande le plus abouti, le Téléthon. Cela dit, si on prend le cas des propagandes démocratiques, dans un contexte bipolaire ou multipolaire, il n’est pas certain que ce moyen puisse servir la cause noble d’une société qui se pense dans un horizon. Si on suit le raisonnement d’Ellul, un moyen « détourné » tel que la propagande ne peut pas aboutir à une fin « bonne ». Et là, ça se discute. Parce que cette affaire du Téléthon me pose un sacré problème.

L’emploi exagéré de la propagande traduit bien l’évolution de la société industrielle qui ne se contente pas seulement d’en appeler au libre-arbitre de l’agent économique rationnel mais agit de telle manière qu’en manipulant les esprits, on obtient une coopération d’un groupe d’individus dans une tâche spécifique dont l’efficacité repose sur l’usage ajusté de cet instrument de manipulation. Ici, ce n’est plus l’énergie hydraulique, physique, qui est arraisonnée par la centrale sur le Rhin (image célèbre de Heidegger) mais l’énergie psychique des individus ; qu’il s’agisse d’acheter, d’adhérer à un parti, de voter, d’informer, de participer à une cause. Et tout ce processus se fait avec la complicité des propagandés. Affaire à suivre...

Décidons alors de faire de la propagande un des thêmata essentiels orientant le journalisme indépendant et le champ analytique citoyen, à l’instar des thêmata gouvernant les pratiques scientifiques (selon la thèse de Gerald Holton). La propagande est dans l’actualité, celle de la campagne politique pour 2007 avec ses activistes du Net, du Téléthon qui arrive, des récentes productions sur la planète en péril. La propagande est aussi présente dans le champ intellectuel de ces derniers mois, en filigrane dans le récent texte de Bernard Stiegler sur la télécratie, et explicitement dans un recueil de textes consacrés à Ellul, sous la direction de Patrick Troude-Chastenet.

Si, comme on le pressent, la propagande consiste à mettre une prothèse rationnelle aux individus, autrement dit des œillères mentales lui imposant de voir le réel d’une certaine manière, alors, sous réserve que ce dispositif soit néfaste à l’avancée humaine vers la civilisation, avec l’avènement de la liberté, tâchons d’assumer l’héritage d’Ellul, avec joie, responsabilité, compétence, enthousiasme, élégance... Le bonheur d’être subversif et de conjurer cet empire qui fait de l’humain une matière modelable au service d’intérêts souvent privés et particuliers.


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33 réactions à cet article    


  • Marie Pierre (---.---.214.243) 8 décembre 2006 11:10

    Bernard,

    Je cite un extrait de votre conclusion : « sous réserve que ce dispositif [prothèse] soit néfaste à l’avancée humaine vers la civilisation ». Cela sous-entendrait que les oeillères pourraient être utiles ?

    Est-ce que le Net n’amplifie pas la propagande ? Ce réseau où un individu, seul derrière un écran, cherche à fédérer d’autres semblables ? Un nouveau medium de la propagande et une nouvelle forme puisqu’il admet la divergence.

    Bien entendu, je vous cite encore, « Le bonheur d’être subversif et de conjurer cet empire » nous permet d’exercer notre libre-arbitre.

    Merci à vous


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 décembre 2006 11:20

      Marie-Pierre,

      Nous naissons avec des oeillères et peu à peu notre conscience s’élargi, mais aussi s’oriente par le processus culturel, la diffusion des images et discours. Les oeillères ne sont jamais utiles d’un point de vue éthique, parfois un instrument de navigation.

      Néfastes ? J’aime bien laisser ouverte la question, afin de ne pas imposer ma manière de voir au lecteur. Chacun réagit.

      Le cas du Net est justement à analyser. Tâche d’autant plus intéressante qu’elle donne l’occasion d’utiliser le texte d’Ellul (qui n’a pas eu le loisir d’expérimenter à fond cet outil) Le Net peut être un instrument de propagande, mais on ne sait pas s’il est efficace. Il permet de faire du démarchage à domicile virtuel. A noter que la propagande fait appel au démarchage, voir la campagne de Bush mais aussi l’activisme des militants du FN dans les zones rurales.


    • DEALBATA (---.---.166.140) 8 décembre 2006 12:12

      @B.Dugué

      « Nous naissons avec des oeillères et peu à peu notre conscience s’élargi,... »

      Sûrement, mais n’est-ce pas au détriment de ce que nous sommes réellement et les oeillères en questions ne correspondent-elles pas à ce que l’homme ne devrait pas regarder (la tentation) quand son esprit s’éveille. J’ai plutôt le sentiment opposé : Nous naissons libre de toutes connaissances mais la conscience de l’existence agit sur nous comme une sorte de propagande qui sclérose et conditionne l’être à moins qu’au bout de cette propagande (l’existence) on puisse y retrouver sa liberté, c’est à dire l’intégrer comme faisant partie de nous-même.


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 décembre 2006 12:27

      @Dealbata

      Je tente une petite explication

      l’homme accède à la connaissance, Eve croque la pomme séduite par le serpent (symbole du désir), l’homme doit connaître, le bien, le mal, le beau etc.

      La propagande fournit des oeillères, impose un regard, réduit le champ de l’interprétation,

      mais...

      Le Christ redonne la vue au aveugles. Autrement dit, la Parole guérit des oeillères de la propagande si on lit symboliquement cet épisode des Evangiles

      D’ailleur, Ellul oppose la parole à la propagande, et Marrejko évoque le logocosme contre le technocosme et le mythocosme


    • DEALBATA (---.---.166.140) 8 décembre 2006 12:49

      @B.Dugué

      Oui, mais c’est justement cette Parole du christ (ou autre avatar Divin) qui est devenue parole avec la propagande, c’est en quelque sorte une perte de sens du message initial qui a permis d’une manière inversement proportionnelle le développement de la propagande. Je comprendrais qu’Elul oppose la Parole à la propagande mais pas la parole à la propagande qui est un de ses vecteurs principal.


    • T.B. T.B. 8 décembre 2006 11:17

      J’ai lu le titre de l’article. J’ai aussitôt pensé à Dugué, c’est son style. Gagné !

      J’envoie un lien sur l’homme très peu connu, totalement absent du programme scolaire et universitaire en Histoire, qui a pourtant joué un rôle clef, voire LE rôle-clef, en faissant se massacrer des millions d’hommes il n’y a pas si longtemps ... à coup de propagandes.

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Basil_Zaharoff

      Aujourd’hui, cette même propagande, dans un style et contexte géopolitique différents, est reprise par Dassault et Lagardère en passant par Bouygues TF1 et De Carolis France Télévisions.


      • ZEN zen 8 décembre 2006 11:44

        Merci, Bernard, pour cet article intéressant

        Il ne faudrait pas cependant diaboliser la technique, dont le statut est ambigü.

        Ellul est une personne complexe : protestant,marxiste un certain temps,écologiste avant l’heure, inspirateur de Y.Illich, sa pensée a évolué constamment,parfois contradictoire,mais plus subtile qu’on ne le croit. Par ex. ces extraits :

        « Ce n’est pas la technique qui nous asservit mais le sacré transféré à la technique (...) Ce n’est pas l’État qui nous asservit (...), c’est sa transfiguration sacrale (...) » Les nouveaux possédés, Paris, Fayard, 1973, p. 259. « J’ai montré sans cesse la technique comme étant autonome, je n’ai jamais dit qu’elle ne pouvait pas être maîtrisée. » Changer de révolution, Paris, Seuil, 1982, p. 224

        Je viens de terminer la lecture de B.Stiegler :« La télécratie contre la démocratie » : des fulgurances intéressantes mais je l’ai trouvé un peu trop jargonnant (influence du vocabulaire derridien ?)


        • T.B. T.B. 8 décembre 2006 12:27

          C’est bien Zen, je vois que tu utilises Wikipédia. Faudra faire un article sur la révolution wikipédienne qui permet à chacun d’aller désormais très vite dans le Savoir.

          " La sociologie n’étant pas le seul domaine de Jacques Ellul, son œuvre est partagée entre les travaux qu’il a menés en tant que théologien, historien et sociologue, certains le diraient même philosophe bien qu’il ne se définissait pas comme tel.

          Militant anarchiste proche de la pensée situationniste, mais également commentateur subtil de la pensée et des dérives marxistes, il a contribué à la mise en place de l’écologisme politique, ainsi qu’à des réflexions sur un anarchisme chrétien. On lui doit aussi de nombreux travaux théologiques sur les aspects subversifs et libérateurs de l’Évangile, ainsi que sur la « perversion » que la révélation chrétienne aurait subie, ainsi que par exemple une interprétation de l’Apocalypse et une réflexion sur l’éthique et l’espoir.

          On peut le considérer, avec son ami Ivan Illich comme un des pères de l’idée de décroissance raisonnée et de simplicité volontaire, ou, plus simplement, de l’écologie politique. "

          Cela dit, les citations d’Ellul dans cet article sont magnifiques. Du début à la fin j’y ai vu, principalement, les mécanismes d’endoctrinnement par les médias du supporter footeux. Autant l’holigan dans le stade que le français moyen (très moyen) devant son petit écran s’imaginant, parce que conditionné par ce matraquage, que la France entière se lève pour Danette et pour le Mundial. Ce qui est faux, puisque au moins 2 français sur 3 ne supportent pas cet hystérie pas du tout collective (mais qu’on fait passer pour) ou s’en désintéressent complément. S’il n’y avait pas toute cette propagande, le mooooodial n’attirerait qu’un petit français sur 20 ou 25.


        • DEALBATA (---.---.166.140) 8 décembre 2006 12:31

          @ZEN

          « Ce n’est pas la technique qui nous asservit mais le sacré transféré à la technique (...) Ce n’est pas l’État qui nous asservit (...), c’est sa transfiguration sacrale (...) »

          Intéressante justification, mais pourrait-il en être autrement ? Ce transfert du sacré opéré du haut vers le bas ne fait-elle pas partie du moteur interne de l’homme qui poursuit inlassablement sa quête de son origine et la continuerait en la faisant passer de l’être au leurre de la technique ou autres mirages de la représentation ? Cette transfiguration du sacré est sans doute une réécriture beaucoup moins symbolique de celle de la « descente aux enfers ».


        • ZEN zen 8 décembre 2006 14:46

          @TB

          Oui, je l’avoue humblement, il m’arrive ce genre de faiblesse intellectuelle,quand je suis pressé, comme à toi d’ailleurs smiley...mais je regarde où je mets les pieds dans Wiki.

          Cela dit, j’ai aussi lu quelques oeuvres de l’auteur, dont « Le bluff tehnologique », récemment...Intéressant, mais inégal et trop vite écrit.


        • pingouin perplexe (---.---.254.234) 8 décembre 2006 15:37

          Est-il inconcevable d’envisager de tirer le technique vers l’éthique ? C’est peut être là la question très basique qu’il convient de se poser par le fait même qu’il nous soit donné de converser dans cet « espace numérique ». Qui plus est, à partir de technologies que l’on dit « open source ». Il est intéressant de prendre cela au niveau du signifiant, ne serait-ce que pour en dégager au moins la perspective d’un idéal régulateur. La technique peut bien se trouver dotée d’une vocation d’intérêt... simplement humain dès lors qu’elle est explicitement conçue pour lui demeurer accessible, et non fermée. Dans tous les cas, ces avancées dans les technologies de communication nous donnent (au moins virtuellement) la possibilité de ne pas être indifférents au sort de nos semblables. Au vu des interactions complexes entre « monde numérique » et environnement, est-il totalement absurde de tenter d’orienter la technique vers une vocation résolument humaine ? Absurde ou éventuellement nécessaire ?


        • Haina (---.---.20.14) 8 décembre 2006 13:26

          des méandres dont on aperçois à peine les racines, une perspective abandonnée aux commentateurs, un titre trompeur encore une fois.

          Merci pour ce texte qui parle de ce que la propagande hexagonale condamne dans l’esprit des propagandés. smiley


          • CAMBRONNE (---.---.105.119) 8 décembre 2006 15:07

            BERNARD DUGUE

            Excellent article comme d’habitude et bons commentaires .

            Les sommets de l’art de la propagande ont été atteints par les grande dictatures et ce n’est pas la peine de s’étendre sur le sujet . Il faut rester critique et suspecter toute tentative d’embrigadement car la propagande en politique a encore de beaux jours devant elle .

            Je peux parler de l’esprit de corps en connaisseur et si cela peut être considéré comme une alliénation c’est également un facteur de force considérable . Chaque membre sait qu’il peut compter sur le groupe et il donnera tout pour le groupe . Cela donne des actes de courage collectif qui ont marqué l’histoire mais aussi les atrocités des Waffen SS et la connerie sauvage des groupes de supporteurs du Foot en général et du PSG en particulier .

            Autre point : Est ce que vous pensez que le phénomène de la pensée unique est à mettre au compte de la propagande ? Il me semble que vous n’en parlez pas . J’irais même plus loin , la dénonciation de ce phénomène est lui ausssi un acte de propagande .

            Dernier point : Le net est probablement moins un instrument de propagande qu’un média ordinaire dans la mesure où les intervenants n’ont pas forcèment l’onction que donne la notoriété . Par exemple , vous bernard DUGUE avez une capacité d’entrainement moindre qu’un édotorialiste connu d’un grand journal . Quand vous serez reconnu en dehors d’un cercle restreint cela changera tout .

            Vive la république quand même .


            • reinette (---.---.7.24) 8 décembre 2006 15:28

              Les dirigeants américains se sentent libres de s’immiscer dans les activités et institutions économiques, militaires, politiques et CULTURELLES de n’importe quel pays de leur choix !

              La CIA possède de fait, à elle-seule, plus de 200 journaux, magazines, agences de presse et maisons d’édition à travers le monde.

              ...Les films américains, les shows télévisés, la musique, les modes et les biens de consommation inondent l’Amérique latine, l’Asie, l’Afrique et l’Europe occidentale et orientale.

              ...Les stars de rock et autres vedettes américaines jouent devant des publics de Madrid à Moscou et de Rio à Bangkok. Les agences publicitaires étasuniennes dominent l’industrie de la publicité dans le monde entier.

              ...Des millions de reportages, de photographies, de commentaires, d’éditoriaux, de publications professionnelles et de récits médiatiques américains saturent chaque année la plupart des autres pays.

              ...Des millions de bandes dessinées et de magazines qui condamnent le socialisme et portent aux nues les mérites du « libre !-marché ! » ! sont traduits dans des dizaines de langues différentes et distribués par les agences de dé-informations étasuniennes.

              Des agences financées par le gouvernement US comme le NATIONAL ENDOWMEN FOR DEMOCRACY et l’AGENCY FOR INTERNATIONAL DEVELOPMENT, ainsi que la FORD FOUNDATION et autres institutions de ce genre entretiennent des universités dans le tiers monde en fournissant des subsides pour des programmes académiques du « libre !-marché ! ».

              ...Des agences missionnaires chrétiennes de droite prêchent l’apolitisme aux populations autochtones.

              L’ AIFLD (American Institute for Free Labor Development) de l’AFL-CIO (American Federation of Labor-Congres of Industrial Organization - la plus importante fédération syndicale des Etats-Unis, 13 millions d’affiliés - sa direction est liée à l’appareil d’Etat) bénéficiant d’amples financements du Département d’Etat, a activement infiltré des organisations syndicales du tiers monde ou fondé des syndicats conciliants et dociles, nullement favorables aux travailleurs. Des organisations similaires à l’AFL-CIO opèrent en Afrique et en Asie.

              La CIA a infiltré des organisations politiques importantes dans de nombreux pays et entretient des agents aux plus hauts niveaux dans plusieurs gouvernements, y compris des chefs d’Etat, des chefs militaires ainsi que de grands partis politiques.

              Washington a financé des partis politiques conservateurs en Amérique latine, en Asie, en Afrique et en Europe de l’Ouest et de l’Est. Leur plus grande compétence est d’être favorable à la pénétration du capital occidental. Alors que la loi fédérale interdit aux étrangers d’apporter une contribution électorale aux candidats américains, les hommes de Washington se réservent le droit d’interférer dans les élections d’autres pays comme l’Italie, la République dominicaine, le Panama, le Nicaragua, le Salvador ... pour ne citer que ceux-là....


              • Haina (---.---.21.182) 8 décembre 2006 16:11

                Le simple journaliste n’est que l’instrument de la propagande. Il y participe plutot qu’il ne la fait. Aussi le commentateur sur Agoravox aura tendance à écrire selon le mode de pensée où la propagande l’a confiné.

                La monté du nationalisme dans le monde occidental et sur Agoravox n’a pas que des origines culturelles.

                Cambronne montre à quel point il redevient nécessaire de définir avec B Dugué quels sont les modes de propagande aujourd’hui. Les dictatures n’ont atteint aucuns des sommets de cet art ! smiley Si vous faites allusion aux affiches des régimes communistes avec leurs belles paysannes aux pommettes rougies alors vous passez à côté de l’essentiel de l’art en question.

                Songez que bien avant, Coca cola avait habillé le père Noel en rouge. B Dugué nous met grossièrement sur une piste en s’avouant logotomisé, mais son monde de design est bien vieux déjà...

                Songez aux tours jumelles comme à la touche pause de votre lecteur mp3 et souvenez-vous de la réaction planétaire face à cet acte de propagande multidiffusé en live... smiley

                Songez enfin aux articles et commentaires sur Agoravox qui montrent où la propagande occidentale nous invite à penser... smiley

                @Marie-Pierre : la subversion ne réside pas dans le fait de suivre les opinions de certaines personnalités hollywoodiennes sur le probleme tibétain. Venez ici en Chine débarrassée de vos oeillères et accaparez-vous ce sujet qui vous tient à coeur smiley

                Prendre l’air et subir d’autres propagandes peut se révéler bénéfique d’un certain point de vue.

                D’un propagandé pas très subtil


                • Haina (---.---.21.182) 8 décembre 2006 16:29

                  Pardon à Reinette je pensais que mon commentaire précédent succédait à celui de Cambronne. Je découvre donc le votre à l’instant. Votre manque de subtilité vous verra d’ici peu affublée du terme antiaméricaniste voire conspirationiste (termes à la mode ici).

                  Une autre grenouille qui ne mange pas que du Wikipedia sauce americaine...

                  Comment la CIA nomme-t-elle ces actions de propagande ? Pouvez-vous m’indiquer le nom du service. Les grands artistes y sont recrutés en permanence smiley


                • Demian West 8 décembre 2006 20:01

                  Le discours sur la propagande semble le dernier sujet dont on parlerait quand on n’aurait presque plus rien à dire. Car, plus on étudie la propagande, plus on s’éloigne de son sujet qu’on voulait cerner d’arrivée. Et plus on étudierait la propagande, dans les mots seuls, et moins on la pratiquerait : une praxis qui semblerait, à tout esprit sensé, le seul mode pour la bien-connaître.

                  L’auteur voulait sans doute parler de l’instrumentalisation de l’écrivant. Car ce doit être un peu sa problématique, quand il est diffusé non loin d’articles au lustre obscure.

                  Demian West


                  • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 décembre 2006 21:32

                    Précise ta pensée Démian, c’est pas clair ton propos, j’avoue que tes ellipses ne servent pas la transparence du débat mais peut-être, le débat t’indispose. Mais tu sais que je te pardonne, tu feras mieux une prochaine fois

                    La propagande devrait être le premier sujet dont on parle. Platon a écrit sur les sophistes.


                  • (---.---.28.112) 8 décembre 2006 21:57

                    Le problème de cet article, c’est qu’il pense que la « propagande » est une chose qui se transmet par une force EXTÉRIEURE, c’est pourquoi il n’arrive ni à rentrer dans son sujet, ni à en sortir. Demian l’a bien vu. smiley


                  • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 décembre 2006 22:09

                    Non, si la propagande se transmet par une force extérieure, elle répond à une passivité du propagandé et donc une non-force, une complicité qu’à parfaitement vue Ellul et que j’ai explicitement explicité en mes lignes. Sous réserve qu’on me lise avant de porter quelque crédit à un commentaire écrit par un dilletante qui n’est pas dépourvu d’intuition mais qui se parvient pas à exploiter ses talents, n’est-ce pas Démian


                  • (---.---.28.112) 8 décembre 2006 22:19

                    Je vais vous donner un exemple pour me faire bien comprendre : La guerre.

                    On croirait à vous lire que vous pensez que la guerre est une mauvaise blague qu’un gouvernement par un habile exercice de propagande, impose d’en haut et de l’EXTÉRIEUR au peuple. Cela voudrait donc dire qu’il arrêterait tous les trains, les bateaux, les avions pour éviter que les gens ne se sauvent et n’aillent pas faire la guerre. Car qui accepterait sinon de faire contre son gré une chose dont la mort est presque assurée ?

                    Or évidemment les choses ne se passent pas ainsi. La propagande n’est PAS ce que vous et M. Ellul pensez. Elle est d’abord INTÉRIEURE pour avoir une chance d’accepter celle de l’Extérieur. smiley


                  • Demian West 8 décembre 2006 22:55

                    Bernard,

                    Quand vous me demandez que je précise mieux ma pensée. Vous manifestez l’indice que vous n’avez justement pas compris l’essence de la propagande : car elle avance toujours dans l’imprécision. Vous parlez d’un concept qui est celui de la « propagande » et qu’il n’est jamais son application qui ne saurait être conceptuelle mais bien du sentiment.

                    Ainsi que je m’applique toujours à dire plus que je dirais : Car je laisse croître le sens que j’ai lancé en l’autre qui le recevrait. Ce qui vous dira un peu du jeu que vous prétendiez à nous le servir en un repas tout d’une pièce et trop cousue.

                    Demian West


                  • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 décembre 2006 23:06

                    Démian, c’est tout le contraire, la propagande avance dans la précision. C’est ce qu’Ellul a explicité avec d’autres et c’est ma position. Tu es en droit de la refuser, comme d’autres pensent que le soleil tourne autour de la terre.


                  • Demian West 8 décembre 2006 23:22

                    Bernard,

                    Pourtant, les nazis soutenaient le Bauhaus et son école affichiste dans laquelle ils voyaient une grande utilité d’efficacité de propagande, et avant qu’ils changèrent soudainement d’avis pour opter vers l’école plus classique du retour à l’ordre. C’est pourquoi, ils persécutèrent finalement les artistes du Bauhaus.

                    Tout pareil, en Italie quand Mussolini favorisait les exploits des affichistes futuristes, pour les poursuivre de ses foudres, quelques temps après que l’Etat décida d’un retour à l’ordre néo-romain.

                    Et en Union Soviétique, tout pareil encore, on attendait tout de l’école affichiste des avant-gardes constructivistes, puis on les lâcha dans le congélo du goulag, pour imposer le retournement de veste du réalisme socialiste très-classicisant.

                    Permettez-moi d’y voir dans ces mouvements d’hésitations et traîtrises, des avancées imprécises assez, même qu’elles iraient comme au rebours.

                    Pour les Etats comme pour les individus libres ou puissants, qu’importe si le soleil ou la Terre tournent autour de l’autre, ou même qu’il tournent d’ensemble dans l’orbe d’un autre astre. Pourvu que ça marche ou que ça se tienne dans les consciences.

                    Par ailleurs, et sur un mode plus heureux : dans l’art, voit-on souvent des hommes voler dans des tableaux comme des terres qui tournent autour de soleils bleus ou verts qui disent d’autres vérités, plus souplesses.

                    Demian West


                  • Bernard Dugué Bernard Dugué 8 décembre 2006 23:29

                    Démian, la propagande sait se comporter comme une girouette, certes, mais il y a toujours une direction du vent qui est bien déterminée et précise. La girouette de la propagande est en tout temps fixée dans un horizon. Il n’y a aucun flou !


                  • Haina (---.---.21.71) 9 décembre 2006 05:07

                    Demian en vient à penser comme Cambronne plus haut smiley : La propagande (on l’apprend à l’école secondaire francaise) est le fait des dictatures...

                    Pourtant il sera aisé de comprendre ici pour tout individu qui ne présente pas de déficit intellectuel que la propagande est inutile au dictateur qui dispose d’autres outils plus efficaces pour arriver à ses fins (la repression par exemple)

                    La propagande reconnue n’est plus.

                    @Demian Les commentaires ne parlent pas que de mots. Dites-nous, vous qui êtes famillier de la perception et du flou, où se faufile la propagande aujourd’hui.

                    Et ARRETEZ D’ARRACHEZ LES PLUMES DES NUAGES ! smiley


                  • Haina (---.---.21.71) 9 décembre 2006 05:17

                    Pourquoi les intentions que prête Demian à l’auteur- à peine affublées d’un flou artistique- ne sont-elles pas démenties ?

                    @l’auteur : votre lustre n’éclaire pas mieux que le bleu de la fameuse chemise de pixels... smiley

                    faux propagandé va !


                  • Haina (---.---.21.71) 9 décembre 2006 05:30

                    @l’auteur : sombre horizon que celui dont vous nous faites la description. Le flou est la matrice de la propagande. Je parie que si Le Pen devient president sa propagande sera vite abandonnee et que la flamme tricolore sera moins floue. La propagande ne peut subir la clarté et se limite à cet horizon des perceptions. De meme la croix gammee avait des contours « propres » quand Hitler avait le pouvoir...« aucun flou » dites-vous ? Pretez-nous votre oeil monsieur Dugue smiley


                  • Deltarho Deltarho 9 décembre 2006 10:08

                    Il me semble que les exemples donnés par Ellul sont en grosse partie pris sur la guerre de 14-18, et particulièrement tirés des 8 tomes de « Au service de la France » de R. Poincaré : Contrairement à ce qu’une certaine « propagande » a voulu gommer des réalités historiques, cette guerre a couvé pendant plus de 7 ans, de par les « combines » d’interêt de trois « axes » politiques, et Sarajevo n’ est qu’une échappatoire de ces politiques coincés dans leurs propres pièges.

                    @Dugué. Visiblement vous n’avez pas perdu la « méthodologie » du bd Janin !! Salutations.


                  • Demian West 9 décembre 2006 09:05

                    « Où se cache la propagande aujourd’hui ? »

                    La question semble à risque, pour qui la poserait à la rue comme s’il allait prétendre à la canditature d’une subite attaque cardiaque au jeu télé qui gagne des millions d’ennuis et de chicanes aussi. La prime réponse la plus simplesse dirait, que la propagande est décidée par des appareils des premiers cercles des services très-discrets des Etats, dont le nôtre qui ne se doperait jamais à la propagande grossière pour vaincre, à ce qu’on dit tantôt dans les reportages sportifs à la belle diction claire et virile.

                    C’est vrai ! les Etats manoeuvrent des manipules de décuries secrètes qui arrangent nos petites basses affaires à sourde note de la diplomatie du sicaire dun dun dun, puisque les autres d’en face le valent bien. Les télévisions nous enchaînent ainsi, comme l’annoncent quasiment tous les génériques des flash-infos à la manière des termes préventifs qu’on tamponne sur les paquets de cigarettes au poison nucléaire, qui donnent d’excellentes photos d’agents prop’alités de l’ancienne agit’prop qui ne paraît plus si secrète quand ils meurent dans leurs lits, maintenant que tout fout le camp militaire.

                    Oui, la propagande est le fait des Etats qui préparent sapément le terrain de leurs guerres futures. Tels des Romains, qui étaient peoplément précédés par leur réputation d’invincibilité, si qu’ils n’avaient plus guère à se battre quand ils arrivaient à la fin. Car leurs ennemis les accueillaient les bras chargés de fleurs en pétales dénoués qu’ils étalaient dessous leurs pieds pour embrasser leurs conquérants. Puisque ces neufs conquis s’éjouissaient paravance de bénéficier du statut de patricien romain, qui était comme de gagner une maison de maçon clé en main, le jour live de la bataille non-livrée.

                    La vraie propagande serait donc entièrement chargée dans baril du pistolet de la réputation qui précède le tir à balles réelles. Autant dire que tout ce qui serait de l’ordre du tir serait agi par quelque propagande inhérente au médium : soit de l’image shootée au regardeur de masse, soit du texte qui serait passé, auto-censurément, au travers du crible des comités de sélection, même des plus reculés dans les campagnes où règnerait un certain ordre résiduel mais encore assez vif pour qu’il imposât quelque sélection.

                    Autant l’avouer à ce terme dans cette séance de propagande personnelle : si vous me lisez c’est que je fais probablement partie du complot mondial. Car on me sait, au fond de ma grotte qui est au centre de mon village, très conservateur quand il s’agit de sauver ma peau.

                    La propagande se cache donc, là où il serait d’usage de se cacher, voilà le secret ! dans les lieux occultés, les non-dits, et les non-lieux, dans les présupposés, les pré-concepts, tout ce qui est posté avant d’agir ou de voter. C’est pourquoi, elle paraît si innocente quand elle s’affiche à découvert sur les murs qui arrêtent les regards, avant qu’ils arrêtent puis qu’ils enferrent les individus. Ce néanmoins que la propagande serait évidente, un peu à l’américaine, seulement quand elle passerait en force osément, et tout pour cacher vraisemblablement quelque jeu bien plus subtil. Plus avant, et c’est son second poste fermement, elle serait couvée par la masse même qui s’en nourrit ses propres désirs d’être bien-asservie à ses propres pulsions d’être un pixel de la grande puissance. Cette publicité-là, qui s’étend et s’espace en une sorte de chaîne libidinale, contient l’avantage de diffuser fractalement dans l’individu-pixel cette sensation qu’il serait lui-même la puissance d’en-haut et vastement. Elle se meut selon la propagande qu’on dirait des complices accoués par toutes queues des chienneries ladrées vues souventes fois dans les chasses à la télé, ou dans les média sinon dans le journal qui mord, qu’on dit tantôt la grande meute.

                    Autrement dit : le seul lieu où la propagande contemporaine ne se cacherait point (ce qui dirait a contrario où elle se cacherait partout ailleurs) : ce serait l’article ou le texte ou l’image qui ne se verraient pas, parce qu’on ne les montreraient pas. Ce qui est un singulier paradoxe, puisque ces oeuvres de non-propagande présenteraient toutes les qualités, à l’identique, de la propagande elle-même dont on ne doit jamais voir toutes les ficelles non plus que tous ses ressorts secrets. C’est pourquoi, il est souvent utile, dans l’abord méséant d’un tel sujet qui se sait gâcher les meilleures conversations à table chez Monsieur et Madame MachinChose, de garder une certaine réserve qui confinerait avantageusement au silence si elle voulait tout en dire, et le mieux pour cettui citoyen qui sait entendre.

                    Demian West http://groundinfo.blogspot.com/


                    • Variations (---.---.184.6) 9 décembre 2006 09:24

                      M. Sarkozy a l’air de revenir de Pontoise quand il émet de sérieux doutes sur l’exactitude des statistiques du Ministère de l’Éducation Nationale. Qui, à part lui , accorde encore le moindre crédit aux pieux mensonges des bureaucrat


                      • fouadraiden fouadraiden 9 décembre 2006 23:00

                        salut,

                        quand on lit ellul on se demande parfois quel progres ,je veux dire philosophiquement parlant ,a t on fait depuis platon, ou meme depuis la vulgate marxisante du siècle dernier.

                        on regretterai presque attali,non je rigole...


                        • fred (---.---.61.220) 10 décembre 2006 18:20

                          Bonjour

                          Propagande, sectarisme : même combat.

                          Limités à la horde, à la tribue, et au village, voir la contrée, l’ère (l’aire aussi)de la communication généralisée (50 ans à peine) accentue le mouvement de la propagande, de l’esprit sectaire et des intégrismes quelqu’ils soient, évidement, pas seulement religieux.

                          Tant qu’un ordre hiérarchique sera présent (légitimé ou non), la propagande et le sectarisme n’ont pas de souci à se faire, puiqu’ils sont les outils invisibles de l’orthodoxie « obligatoire », dont la finalité est la pérénité de cette hiérarchie. ALORS, VIGILANCE !!

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