Les sexes « homme », « femme » ou « autre » sur le test ev@lang adressé aux élèves de 3ème
Dans la perspective du brevet, les élèves de 3ème des collèges français doivent faire un test d’anglais intitulé « Ev@lang collège ».
Le 1er avril, Juristes pour l’enfance est informé du fait que les élèves doivent renseigner leur sexe et pour cela choisir une des trois réponses proposées : Homme, Femme, Autre.
L’association a immédiatement protesté et demandé le retrait de cette troisième réponse « autre ».
Dans la journée, le Ministère de l’éducation nationale annonçait la correction du test d’anglais « Ev@lang collège » adressé aux collégiens de 3ème.
Au moment de renseigner leur sexe, les collégiens se verront donc proposer la seule alternative homme ou femme, en conformité avec le réel et avec la loi française.
Nous saluons cette bonne nouvelle, tout en regrettant la grave négligence et la complicité de certains acteurs ayant conduit à diffuser auprès de nombreux jeunes collégiens cette question source d’une regrettable confusion puisque des milliers d’élèves de 3ème ont déjà rempli le questionnaire leur demandant de se positionner : homme, femme, ou « autre ».
L’obligation de se situer dans ce contexte incluant la possibilité d’un sexe qui ne serait ni homme ni femme mais « autre » est une forme de violence de nature à susciter chez les jeunes doutes, inquiétudes et perte de repères, d’autant plus qu’ils sont sollicités dans le cadre scolaire et que l’idéologie ainsi promue est en quelque sorte validée par l’institution elle-même.
Le fait que, dans des cas exceptionnels, il soit difficile voire impossible de déterminer le sexe d’une personne est une situation d’exception qui, selon la loi, relève de la compétence des centres des maladies rares et ne remet en rien au cause la pertinence de la binarité des sexes.
Cet évènement manifeste l’urgence de préserver la jeunesse des obsessions et phantasmes que certains adultes avides déconstruction veulent leur imposer : avant de penser à déconstruire quoi que ce soit, les jeunes ont besoin de se construire, et l’éducation nationale n’a pas à saper cette période de construction qui est la leur par des discours idéologiques disséminés dans les outils pédagogiques.
Plus que jamais Juristes pour l’enfance demande le respect de :
• l’innocence de l’enfance,
• du temps de l’enfance,
• du statut de la minorité.
Mais, pour l’heure, l’association se réjouit de cette victoire du bon sens et du réel sur l’idéologie.
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