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Accueil du site > Actualités > Société > Les surdoués dans la caverne face aux autres

Les surdoués dans la caverne face aux autres

 

Carlos Tinoco, Sandrine Gianola et Philippe Blasco viennent de publier « les surdoués et les autres » chez JC Lattès. Dans ce livre, ces trois comparses évoquent leurs expériences et tentent d’expliquer comment la vie des « surdoués » est singulière et ne peut pas entrer dans la catégorie des types sociaux conventionnels. Ce livre est salutaire, doublement, instructif pour les « gens typiques » en leur offrant un regard bienveillant face à des individus au comportement étrange, parfois décevants lorsqu’ils ne peuvent accomplir des tâches ordinaires ; utile aux surdoués car il leur apprend à vivre dans la caverne et non pas à en sortir, à développer leurs talents, y compris celui de rêvasser et ne rien faire. Les « surdoués » doivent saisir les occasions et apprendre à vivre un destin n’entrant pas dans les normes. Ils doivent construire un sens en prenant appui sur leurs aptitudes et un parcours constamment interprété, contrairement aux typiques qui la plupart tirent un sens et une estime ou confiance à partir du regard d’autres typiques, d’une insertion professionnelle, d’une validation d’un parcours par les indices normés de la carrière réussie. Le « surdoué » ne fait pas carrière, il a un destin et de sa caverne, il chassera les ombres illusoires projetés par le regard de la société pour parvenir à l’intelligible de sa destinée en voyant par-delà les ombres, projetant sa propre lumière sur les événements et les réalisations qu’il accomplit. Il construit sa vie qui devient une légende.

 

 

I. Le livre est composé de deux parties. La première est consacrée à l’élaboration de traits anthropologiques différenciant les « typiques » des « surdoués », avec des angles de vue multiples. L’étude concerne les capacités cognitives entrelacées avec les affects mais pas que, car l’intelligence de l’individu engage non seulement la résolution de tâches mais aussi l’élaboration d’un sens narratif, d’un mode de relation face au récit collectif. Un « surdouée » casse les codes, ne reconnaît pas toutes les règles collectives et use de son intelligence selon le mode divergent. Cet angle de vue est complété par un exposé de la richesse des expériences humaines dont les caractères sont évoqués dans les chapitres 2 à 4, avec des réflexions sur l’angoisse, la mort, le désir. L’acte II est plus proche des situations vécues et d’une analytique existentielle ; il décrit des situations personnellement vécues. 

 

Un piège serait de scinder la vie personnelle en deux catégories irréductibles, celle des typiques et celle des surdoués. La mise au point page 119 résout ce dilemme pour autant qu’il puisse être résolu. Il existe un entre-deux, une frontière, où se rencontrent les deux tendances qui oscillent bien souvent avant de se résoudre. Nombre d’individus se situent entre la normalité des typiques encadrée par les normes sociales et l’excentricité des atypiques encadrée par des normes personnelles à géométrie variable.

 

La description des « oiseaux rares » commence à la page 101 avec un constat éclairant. Les surdoués ne construisent pas un sens de l’existence en adhérant aux récits des groupes auxquels ils seraient invités à s’identifier. Cette approche a le mérite de ne pas se réduire à des considérations pragmatiques sur la place et la gestion des surdoués comme on en trouve dans les clichés du genre : les surdoués sont malheureux, il faut des structures adaptées, il faut une politique éducative, il faut les détecter précocement. On oublie trop souvent qu’un « surdoué » vit bien au-delà des années scolaires et qu’il doit faire avec son caractère de « zèbre » tout le long de sa vie. C’est d’ailleurs tout l’intérêt de cet ouvrage qui s’écarte des recettes pour proposer un regard sur des individus pris comme sujet biographiques créateurs de sens bien plus que réalisateurs de tâches. Les surdoués sont en dehors des normes et créent leur propre sens dans l’existence. Le propos ne cherche pas à les insérer mais à les justifier dans leur originalité et différence, comme le fit dans un contexte différent le philosophe Emerson invitant à acquérir la confiance en soi en accentuant sa singularité et non en se pliant au moule des conventions sociales.

 

Hypothèses 15 et 16 : le non typique ou « surdoué » n’adhère pas inconditionnellement au récit des groupes auxquels il s’identifie. Ce qui l’amène à forger le récit de son existence de manière distincte si bien que son rapport au monde est bouleversé. Là où le typique accepte les incohérences et les comprissions, le surdoué sait les détecter et ne joue pas un jeu qu’il juge faussé.

 

Hypothèse 17. Le surdoué en porte à faux avec le récit du groupe développe souvent des facultés cérébrales au-dessus de la moyenne. Il est capable de lire les détails échappant au commun et parfois ne cesse de pinailler sur des enjeux sans importances. Il remet la légitimité des règles en question.

 

Hypothèse 18. La résolution de problèmes par les « surdoués » utilise souvent des méthodes élaborées en sortant des cadres employés dans la réflexion commune. Ce qui à mon sens traduit une intelligence divergente. Un « surdoué » ne se soumet pas aux mêmes interdits de pensée que les autres. Ce détail intéresse de près car il déborde sur les découvertes scientifiques effectuées par des individus ayant su transgresser les interdits de pensée régulant le travail d’une communauté de chercheurs. Le « surdoué » s’autorise une très grande liberté dans l’exploration cognitive et les chemins empruntés pour parvenir vers une issue. Il dispose d’un psychisme clivé et n’a rien de l’homme unidimensionnel.

 

Hypothèses 20 et 21. Le besoin d’autonomie est flagrant chez le « surdoués » car il lui faut être indépendant pour ne pas voir menacée sa stratégie. De plus, il refonde son échelle de valorisation afin de créer du sens à son existence. Ces valeurs engendrent des comportements inhabituels. Les « surdoués » peuvent soulever des montagnes lorsque l’enjeu a du sens à leurs yeux. En revanche, ils sont dans l’incapacité d’accomplir des tâches faciles qu’ils jugent ineptes. Ils mobilisent passions et désirs pour arriver à leurs objectifs (H 22) tout en naviguant dans une temporalité non ordinaire (H 23), en décalage avec le timing des individus typiques dont la vie est souvent réglée avec une feuille de route et un planning serré.

 

Hypothèse 24. L’intelligence fonctionne en arborescence. Ce qui signifie la possibilité de cueillir des données éparses afin de la rassembler pour élaborer un récit propre. Tout en établissant des liens entre des faits et des idées qu’un individu typique ne saura pas relier. Ce fonctionnement cognitif est divergent. Il débouche sur des capacités cognitives étonnantes avec comme revers de la médaille le risque de la dispersion.

 

 L’hypothèse 25 est centrale. Elle indique trois choses. D’abord la plasticité des individus et de la frontière séparant les typiques des « non typiques surdoués ». Ensuite la variabilité de l’individu à naviguer d’un côté ou de l’autre de la frontière, selon les circonstances et en fonction de l’évolution personnelle. On peut passer d’un côté puis de l’autre avec des oscillations. Lorsqu’un « surdoué » s’efforce de cadrer avec la normalité, il finit par s’étioler et s’éteindre en prenant refuge dans la norme tout en croyant trouver la stabilité. Inversement, un sujet typique peut s’éveiller à l’occasion d’un événement non prévu percutant son existence et développer une créativité soudaine en prenant les distances avec les normes. D’où la conclusion assez évidente. Les deux modes ne peuvent pas vraiment fonctionner ensemble. On savait que les deux intelligences, convergente et divergente, ne pouvaient être développées ensemble au sein du système éducatif (voir par exemple les travaux de George Land). L’intérêt du livre signé Tinoco, Gianola et Blasco est d’expliquer que dans l’existence en tant que sujet, les deux modes de réalisation sont aussi antagonistes. Le choix d’un parcours non typique suppose de laisser de côté les options d’une existence typique et réciproquement.

 

(En tant que « HPI », je confirme la légitimité de ces hypothèses qui définissent avec une bonne précision les tenants et les aboutissants d’un sujet non typique et doué d’un haut potentiel)

 

Le typique avance dans l’existence en jouant sur les réformes progressives, les ajustements. Le surdoué accomplit une révolution, un tour complet dans le mana (page 185). En termes imagés, le typique réalise des mises à jour sans changer de logiciel, le « surdoué » élabore un nouveau système d’exploitation pour naviguer dans la révolution permanente. Allusion discrète à l’éternel retour et donc à Nietzsche dont le parcours fut aussi celui d’un « surdoué ». Accomplissement de valeurs ultimes… les « surdoués » ont accès à un degré supérieur de relation avec la réalité. Sur le plan émotionnel, si une éventuelle catharsis après une communion extatique confirme chez le typique le récit du groupe auquel il appartient, chez le non typique, la communion extatique engendre un ébranlement du récit collectif et une invitation à le refonder. Pour ma part, je note une résonance avec l’étude d’Herman Broch sur les éveilleurs d’esprits parvenant à fonder un nouveau récit et le transmettre au peuple. En fait, cette refondation du récit suppose l’accès à une nouvelle manière de voir comme le précise la notion d’Ereignis chez Heidegger, autre « surdoué » de la philosophie. Le « surdoué » cherche lui-même à travers la communion extraordinaire, il trouve un kaléidoscope et j’ajoute, une clairvoyance. Mais le plus souvent, les « surdoués » bataillent contre eux-mêmes, ne parvenant pas à se stabiliser dans un impensé, et finissent autant que faire se peut par rejoindre la norme en compagnie des typiques confortablement ancrés dans leur rapport au monde (page 215). Le typique élabore un récit singulier en prenant appui sur le récit collectif. Le« surdoué » est obligé de construire un récit subjectif en décalage avec le collectif. Il prend des risques et bien souvent c’est quitte ou double. L’acte premier s’achève sur ces réflexions d’une belle portée philosophique dans laquelle on verra l’ombre de Nietzsche, Emerson, Heidegger, Broch, Eliade et Jünger (cf. la figure métaphysique de l’anarque dans Eumeswil, que l’on retrouve dans le traité du rebelle).

 

 

II. L’acte II joué par les trois protagonistes colle de plus près aux situations vécues et analysées, à titre personnel, mais aussi en tant que témoin d’expériences racontées lors de séances. Cette partie est moins théorique et rassemble des faits interprétés dans le cadre d’une dichotomie entre les typiques et les autres. C’est une illustration des thèses et envolées philosophiques présentées dans la première partie. Le lecteur saura entrer en sympathie avec ces parcours sortant de l’ordinaire, ces personnalités originales pour ne pas dire excentriques ou décalées. Se révèle toute la richesse de l’âme humaine dans ses variations non typiques. Les « surdoués » ne peuvent pas vivre sereinement en se réfugiant dans leur caverne car ils dépendent comme tout humain des relations sociales. Et ces interactions ne sont pas de tout repos. Le « surdoué » est en opposition face au monde des typiques et la rencontre de ces deux univers produit parfois des étincelles comme il s’en produit entre deux électrodes aux charges opposées.

 

L’étude présentée dans l’acte II d’organise autour de quelques thèmes déterminants développés avec une approche combinant l’anthropologie, la sociologie et la psychologie. L’un des thèmes est le récit, qui ne va pas sans son complément herméneutique ou sémantique, le sens, qui se construit ou se révèle au fil du temps. Le récit s’élabore intellectuellement mais le sujet doit aussi avancer dans son chemin. Les trois auteurs nous invitent à regarder les sujets non typiques en façonnant un nouvel humanisme, qui reconnaît le sujet et le légitime lorsqu’il se trouve en décalage ou en conflit face aux récits des typiques qui suivent les injonctions normatives. Le non typique affronte des difficultés mobilisant la volonté et le désir. Il compte beaucoup sur lui-même pour avancer, trouver l’énergie, construire le sens et inventer un récit qui le justifie. En revanche, le typique parvient à s’équilibrer et se reposer sur un dispositif lui indiquant ce qu’il faut faire, avec un revenu à la fin du mois et une inscription dans un récit collectif ou alors singulier, marqué par un individualisme pragmatique gérant le travail et la consommation, mais avec une vie privée pouvant être intéressante et riche. Le sujet non typique est en relation dialectique avec la société. Avec deux types de conflits, dans la confrontation avec les pratiques et méthodes employées, ou alors dans le domaine du symbolique et du sens. Ces deux types de conflits sont parfois intenses, voire violents. Le « surdoué » est aussi en conflit avec lui-même, étant donné qu’il est son meilleur ennemi comme aurait dit Nietzsche. Le « surdoué » évolue dans une violence symbolique par laquelle le sens qu’il construit et le récit ne sont pas légitimés par le collectif et parfois déconstruits par des gens peu doués de bienveillance, voire mal intentionnés. Quelques fois, la liberté du sujet non typique suscite la jalousie de celui qui obéit aux normes. Quelque part, le non typique doit payer sa dette. C’est pour cela que la figure de la tortue est privilégiée dans la célèbre fable et que le lièvre a la mauvaise place. Alors que dans la logique du sujet non typique, c’est la figure du lièvre qui est valorisée (page 343).

 

Tinoco raconte une situation de ce genre lorsque, confronté à sa professeure de théâtre, il eut l’audace de mettre en doute la méthode en relation avec les objectifs fixés et que la professeure le renvoya à sa condition de normalien agrégé de philo et donc coincé une étroite rationalité. Parmi le groupe, personne ne prit sa défense. Le non typique surdoué est un trouble-fête. Son don lui confère l’autorité concrète qui se trouve en face de l’autorité abstraite de la personne dotée d’un statut. Le motif récurrent caractérisant le « surdoué » est donc le déphasage avec les communautés composées d’atypiques. Toute la difficulté est d’assumer ce déphasage ou alors de se mettre, ou se remettre, en phase avec le récit collectif. La notion de porte-à-faux est également pertinente. Le surdoué est en porte-à-faux face au monde typique. Ou alors c’est l’inverse. Le conflit entre les deux mondes se joue sur la vérité. Comme l’ont bien montré les trois auteurs, les institutions jouent un jeu faussé en partie, elles trichent en quelque sorte avec les exigences des pratiques qu’elles encadrent, avec des exemples tirés de l’enseignement dans les arts ou ailleurs. Les cadres institués sonnent faux. Les responsables continuent à adhérer au mensonge pour ne pas troubler le cours des pratiques typiques dont ils tirent bénéfices. Ils ne veulent, ni ne peuvent, remettre en question le récit collectif auxquels ils adhèrent.

 

Pour résumer, les typiques sont à l’image de barques évoluant dans un fleuve, affrontant quelques tourbillons et ajustant les coups de pagaie. Le surdoué utilise la pagaie pour remonter le courant ou alors aller affronter les rapides qu’il crée en risquant d’être sévèrement secoué. Il attend un peu d’aide et de compréhension mais le monde des typiques est cruel. Le voyage en mode « surdoué » est risqué, dépression, bipolarité, un certain autisme, un peu de parano. Etre « surdoué » impose souvent de mener un combat dont le nerf de la guerre est la capacité à construire un récit subjectif en décalage et de l’assumer, le conserver, en restant fidèle à soi sans chercher à entre dans le moule. La société semble tricher, lorsqu’elle voit dans la victoire d’une équipe de hand ou de foot des héros. Il n’y a aucun héroïsme à entrer sur un terrain et se donner à fond pour gagner. Les véritables héros sont les gens qui avancent contre le courant. Les surdoués sont à l’image de Cyrano, don Quichotte ou Ulysse. Les auteurs auraient pu y ajouter le joueur d’échec de Zweig.

 

La lecture de cet essai est enrichissante et laisse penser qu’une sérieuse critique sociale et idéologique des institutions et des normes est en vue. Derrière ces analyses se dessine une idéologique de la « douance créative ». Cette impression est du reste confirmée dans la note finale où il est question d’un acte III destiné à mettre en relation les bonnes volontés non typiques afin qu’elles puissent se réfléchir dans un récit collectif inédit.

 

Carlos Tinoco, Sandrine Gianola, Philippe Blasco, Les « surdoués » et les autres – Penser l’écart, JC Lattès, 02/2018.

 


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40 réactions à cet article    


  • Hecetuye howahkan 2 mai 2018 09:41

    Salut,

    un surdoué, surdoué en quoi d’ailleurs, je ne suis pas jaloux il paraîtrait dixit tests et re-tests de l’armée juste avant de me virer, que j’ai ou avait, un QI important, mais de cela entre nous on s’en tape, car la question est : on en fait quoi ?

    ma question est : un surdoué , seul , il fait quoi ? cette question est aussi valable pour les non surdoués, ceux qui bossent réellement donc ..

    réponse : rien de spécial.........ou crève rapidement...comme les autres ...

    le problème n’est pas la capacité d’une personne ,pas du tout, la question est :on vit comment ensemble ? guerre ou paix, on a choisit guerre..voir ci dessous

    1- on coopère et partage volontairement et là tous les talents et capacités sont les bienvenus, le talent le plus ha pour moi est celui de la coopération naturelle 

    2- on crée une échelle de valeur monétaire et sociale donc sociétale, une pyramide donc, ou chaque niveau écrase celui d’en dessous et crée conflit, violence, guerres, vols ,destructions etc


    • gaijin gaijin 2 mai 2018 10:34

      @Hecetuye howahkan
      salut l’indien smiley
      « ma question est : un surdoué , seul , il fait quoi ? »
      sortir de la caverne peut être ?
      https://nsm08.casimages.com/img/2012/11/05/12110506181615459910517710.jpg

      « on coopère »
      oui bien sur sauf que dans la caverne le neurotypique précisément : il veut pas ! la vraie vie et le sens de la vie pour un singe sapiens c’est lutter contre les autres et monter au sommet de sa putain d’échelle sociale ............

      jonathan swift disait « la différence entre l’homme et le chien c’est que le chien lui est toujours capable de choisir le meilleur de la meute pour diriger »

      mais tu sais tout ça bien sur ......
      ces derniers mois je me suis bcp penché sur cette question de ce que l’on appelle les surdoués une « petite » vidéo vachement intéressante sur le sujet :
      https://www.youtube.com/watch?v=v440gCxV5Oo


    • Hecetuye howahkan 2 mai 2018 11:22

      @gaijin

      Salut gaijin..

      pour moi tout est plus simple, ou nous gardons la même direction que depuis genre 10 000 ans et notre sort est clair, ce sera conflit, guerre ,souffrance et non sens, une non vie donc..

      direction qui a des ressorts mentaux qui nous sont totalement inconnus, y compris des psycho bla bla bien sur

      ou pas..

      le « ou pas » ne parlant à quasiment personne sauf exceptions qui ne m’ont pas attendu pour cela bien sur y compris dans sa forme la plus superficielle , 

      donc pour le moment et depuis genre 10 000 ans c’est la même direction mentale qui précède la direction physique bien sur et ceci peu importe les explications le plus souvent fausses mais même justes et le sujet des surdoués n’est que un sujet sorti du contexte de la vie unifiée naturelle universelle comme il en existe des milliards de milliards sur lequel nos allons perdre notre temps et énergie.....en fonctionnant comme le maître nous a appris, thèse ,antithèse et synthèse, d’où comme d’habitude il ne va rien en ressortir ...

      le maître adore cela.. je le soupçonne d’être taquin et d’aimer nous balancer comme cela à la cantonade un tas de sujets dont il sait qu’il ne va rien en ressortir mais nous aurons perdu avec temps et surtout énergie à essayer d’y voir clair tout en s’enfonçant un peu plus , sans rien en retirer...

      sur ce je te salue bien sur...je vais jeter un œil sur ta vidéo , mais sans passion plus par amitié donc, dans un soucis d’échange


    • Méduse Méduse 2 mai 2018 12:32

      @ Hecetuye howahkan

      Il s’est passé quoi genre il y a 10 000 ans ? Il y avait quoi, c’était comment avant ?


    • Gollum Gollum 2 mai 2018 13:14

      @Méduse

      Il en sait strictement rien mais va en discuter ferme avec son pote le dénigreur de la pensée, bien évidemment en essayant de penser le minimum à propos de cette problématique, le tout autour d’une bonne chope de bière... histoire de pas trop penser quand même, on sait où cela nous mène, droit dans le mur... En fait il y a 10000 ans ils pensaient pas. Et ça résolvaient bien des problèmes croyez moi... smiley

    • Gollum Gollum 2 mai 2018 13:19

      Et ça résolvaient 


      Et ça résolvait.  

      Je m’étais mis en mode ne pas penser à mon orthographe et voilà le résultat ! Pas concluant la méthode de la non pensée. smiley


    • Hecetuye howahkan 2 mai 2018 13:24

      @meduse

      j’ai cherché et trouvé grâce au travail de nombres de personnes, cherche et tu trouveras, 10 000 ans étant juste une fenêtre...en fait il y a eu deux événements aujourd’hui prouvés scientifiquement mis qui n’atteignent pas bien sur encore les miasmes média ni agoravox d’ailleurs il y a 12800 et 11600..qui invalident totalement notre fausse histoire

      je te salue smiley


    • Hecetuye howahkan 2 mai 2018 13:26

      @Gollum

      Salut ,toujours aussi arrogant et hautain donc méprisant à ce que je vois ..continue moi cela ne me gène pas

      pratique les émoticônes quand il n’y a aucun fond..

      je me mets juste à ton niveau..

      je ne te salue pas, évite moi s’il te plaît

      merci d’avance ...


    • Gollum Gollum 2 mai 2018 13:36

      @Hecetuye howahkan

      qui n’atteignent pas bien sur encore les miasmes média ni agoravox d’ailleurs

      Non à peine... smiley Des vidéos de Graham Hancock il y en a eu plein ici même. smiley

      Sans compter celles de Patrice Pooyard là aussi bien relayées sur Avox... et bien d’autres encore...

    • Gollum Gollum 2 mai 2018 13:40

      @Hecetuye howahkan

      donc méprisant à ce que je vois .


      Certains méprisent la pensée, d’autres non. Qui est méprisant ? C’est un koan.

      continue moi cela ne me gène pas


      Merci. Je me ferai un plaisir. 


    • Méduse Méduse 2 mai 2018 14:36

      @ Hecetuye howahkan

      Tiens, vous ne ratiocinez pas là.


    • Hecetuye howahkan 2 mai 2018 18:07

      @Méduse

      re...je me dois de répondre, car pour saisir ton propos j’ai du chercher le sens de ratiociner ..voila un mot que j’ignorais absolument, lu nul part ,entendu nulle part.......pas facile à placer...

      je met deux aspects de ce mot

      A. − Vieilli. Action de ratiociner. Synon. usuel raisonnement.Nous devons estimer injuste tout ce qui répugne à cette même droite raison (c’est-à-dire tout ce qui contredit quelque vérité que nous avons découverte par une bonne et forte ratiocination sur des principes véritables) (Cousin, Hist. philos. mod., t. 3, 1847, p. 268).La structure de la société grecque est la base matérielle du goût des Grecs pour l’abstraction, pour la ratiocination (Gds cour. pensée math., 1948, p. 514).
      B. − Souvent péj. Raisonnement abusif, hors de propos ; argument subtil et vain. Aux deux bouts de l’Europe, même tendance à la ratiocination, au bavardage infini (Tharaud, Cruelle Esp., 1937, p. 21).Des sujets introvertis, ayant tendance aux rationalisations et aux ratiocinations, plus ou moins désinsérés du réel concret (Delay, Psychol. méd., 1953, p. 204).

      je te salue..


    • Méduse Méduse 2 mai 2018 18:27

      @ Hecetuye howahkan

      Pour être franc, l’acception est plutôt péjorative. Mais comprenez que vous n’êtes guère prolixe pour le coup, contrairement à votre habitude, alors que vous avancez que vous savez des choses tangibles, scientifiquement prouvées. Et c’est dommage, on va continuer à se débattre dans les chaînes.


    • Hecetuye howahkan 2 mai 2018 18:55

      @Méduse

      oui je l’ai prise comme péjorative bien sur..

      c’est juste.....alors pour le coup j’ai une excuse béton mais qui n’excuse rien...j’étais au prise avec des dossiers chiants inter pays car je vis en Irlande et me débat avec les impôt français ..entre autre....je dois à chaque fois faire faire des traductions payantes bon etc etc etc ..c’est sans intérêt mais j’étais plus que énervé..

      et je monte très vite dans les tours...enfin ici pas trop mais dans le réel oui..

      en gros en fouinant un peu partout et il y a aujourd’hui beaucoup de gens qui travaillent là dessus , on remonte à des civilisations disparues il y a entre 12800 et 11600...on en retrouve la trace notamment à gobekli tepe..en Turquie mais aussi partout sur la planète etc

      gobekli tepe donne 11600 ans datation ou tout le monde est d’accord....or notre histoire officielle ne colle pas du tout avec cela..ce site risque donc d’être détruit par un missile qui ne sait plus ou il va..ou autre.enfin peut être pas..

      on est en face d’une civilisation qui avait une certaine technicité avec la pierre..qui connaissait le mètre, la coudée , le mile anglais etc et ce il y a très longtemps..

      comme le dit justement gollum Graham hancock est un des leaders dans le domaine mais il est très loin d’être le seul ....

       je te mets des liens youtube https://www.youtube.com/watch?v=51yMOvBamn0.

      cela dit tu connais peut être déjà, cela commence a se savoir quand même..sinon un autre lien très imagé..

      encore plus

      etc

      encore

      un dernier

      bon il y a des centaines voir des milliers de vidéo et textes sur tout cela...pas mal de choses se recoupent, bon c’est très long car il faut en voir un max ,recouper etc

      il semble que nous humains ayons été disons des éveillés et que quelque chose se soit produit..et nous avons pris un mauvais tournant qui nous mène à ce désastre actuel...

       désolé de cette mauvaise humeur déplacée...rassure toi , formule un peu lapidaire et fausse certes mais je m’ auto pardonne sur ce coup là..

      respect et robustesse..



    • Méduse Méduse 2 mai 2018 22:34

      @ Hecetuye howahkan

      Je connais, je m’intéresse assez à ce genre de choses. De façon scientifique, ai-je envie de dire. Enfin, avec une certaine rigueur. Ce qui vous me dites - que vous répercutez, en fait -, ce que vous me donnez à voir est en fait de la surintéprétation univoque. Ce genre de sites anciens, comme d’autres, le joyau qu’est Lascaux par exemple, est sujet à de multiples hypothèses, certaines plutôt fantaisistes dirons-nous gentiment, sans cependant qu’on ne soit certain de rien.
      Ceci posé, l’examen des sources est important. Hancock est écrivain et journaliste et expert en plein de choses et personnellement j’ai plutôt tendance à lire des trucs d’archéologues,d’anthropologues ou d’ethnologues. La différence entre les deux, c’est que l’un pose une intuition et sélectionne des éléments tendant à accréditer cette intuition, tout en surinterprétant sinon inventant carrément, tandis que les autres rassemblent des données disparates et se livrent à la déduction. Le premier a des certitudes, les autres s’adonnent à des hypothèses. Et comme les seconds ne souscrivent pas aux thèses iconoclastes du premier, ce dernier enfourche le cheval du complot franc-mac qui cherche à étouffer la vérité.
      On parle de ce site sur les medias mainstream mais je vous l’accorde on ne reprend pas les thèses iconoclastes de ce genre de personne. Youtube n’est de surcroît pas du tout une plateforme de diffusion rebelle. 
      Et bref, je trouve déjà sur le plan de la rigueur deux trucs qui me font tiquer.

      Au-delà de cela ce qui m’intéresse en tant que psychologue ( = qui se passionne pour la nature humaine et l’étudie) c’est pourquoi vous souscrivez à tout ça. Cette phrase de vous me semble intéressante et révélatrice, par exemple : ’’enfin ici pas trop mais dans le réel oui". Ca aussi : ’’il semble que nous humains ayons été disons des éveillés et que quelque chose se soit produit..et nous avons pris un mauvais tournant qui nous mène à ce désastre actuel...’’ A titre personnel, je suis rétif à ce concept de Chute et à la notion de faute ou de responsabilité. Je crois plutôt que l’Histoire se lit comme une formidable décadence mais sans y mettre une once de morale, que c’est la pure absurdité qui gouverne (façon de parler) d’un bout à l’autre. Mai ça, cette thèse, que tout n’est qu’absurdité, personne n’en veut. L’Homme préfère s’adonner au roman et au fictionnement.

      ’Il nous reste soit à nous détruire nous-même ; soit à détruire notre vénération de nous-même.’
      [Nietszche]


    • Hecetuye howahkan 2 mai 2018 22:45

      @Méduse

      Salut ,en fait je ne peux ni ne veut répondre à rien de tout cela...pour certaines raisons que je sais..

      car dans 10 000 ans nous serions encore là à bavarder or la mort va nous prendre sous peu...j’ai donc autre chose à faire..

      adieu , bonne chance..


    • Hecetuye howahkan 2 mai 2018 22:55

      @Hecetuye howahkan

       ah si, nous avons ici sur avox un génie méconnu, qui prends tout le monde pour des abrutis..il a peut être raison, d’ailleurs le pire c’est que j’aime bien Dugué et vote toujours pour la parution de ses articles

      Dugué c’est la souffrance pure..mais il n’a pas encore compris que son chemin n’est pas la science mais la souffrance, voila son problème majeur , de ma perception qui naturellement, peut être totalement fausse comme absolument vrai..

      la souffrance vécue et non fuie comme font 99.99% des humains depuis 12800 ans..pourrait lui donner les réponses qui lui manquent..pourrait ,car à ce niveau l’humain disparaît pour laisser place au ..non humain

      voila je fatigue de ces sites de guerre...qui ne vont rien amener à personne

      bonne route

      Merci Bernard pour paraphraser une émission ancienne que tu as du connaître....malgré ton caractère de cochon ce fut intéressant..

      mon temps sur avox touche à sa fin..bonne bourre à tous ....

      Jean si tu lis cela, pas de problèmes pour Juin bien sur..


    • Hecetuye howahkan 3 mai 2018 12:25

      @Hecetuye howahkan

      mon propos étant ambigu j’ajoute que il est tout à fait possible que Bernard soit visionnaire sur les sujets qu’il aborde..

      je ne suis pas en mesure de le savoir..


    • Gollum Gollum 2 mai 2018 10:13

      Vous semblez présenter cette dialectique des typiques et des surdoués comme quelque chose de nouveau. Or Rémy Chauvin la distinguait déjà (https://www.priceminister.com/mfp/33522/les-surdoues-remy-chauvin) dès 1975 ! Il distinguait les surdoués types (vos typiques) et les créatifs (vos surdoués).


      Je préfère d’ailleurs ce terme de créatif qui me semble beaucoup plus juste.

      On connait tous, en effet, de ces cerveaux brillants, mais incapables d’explorer des pistes ou idées neuves.

      Le non typique surdoué est un trouble-fête. 

      En effet. Mais l’époque d’aujourd’hui a ceci de caractéristique que beaucoup de trouble-fêtes s’imaginent être surdoués...

      C’est devenu une mode. Sous prétexte de ne pas admettre la doxa, et de par le narcissisme ambiant, beaucoup de non-conformistes, ou plutôt qui se croient tels, parce que leur anti-conformisme est en fait une posture, un masque narcissique, s’imaginent être des surdoués. Il suffit, bien souvent, de lire leur prose, pour rapidement déchanter.. et voir que cet anti-conformisme cache un conformisme profond, celui du pseudo-rebelle, du pseudo-surdoué, du pseudo HP. Ils pullulent sur certains sites.


      • Méduse Méduse 2 mai 2018 10:37

        @ Gollum

        Des noms !


      • Méduse Méduse 2 mai 2018 10:41

        @ Méduse

        Une nouvelle étiquette, une nouvelle catégorie, chouette. Si un type n’est pas parvenu à cette évidence ’je suis’ mais se branlotte gentiment en se disant ’je suis surdoué’ c’est-à-dire implicitement par rapport au simple doué et au pas doué, eh bien, résolument rien à secouer.


      • Gollum Gollum 2 mai 2018 13:15

        @Méduse

        Des noms !

        Non, non... smiley

      • Albert123 2 mai 2018 11:53

        Cessons tout d’abord l’emploi du terme « surdoué » aussi dénigrante pour les autres que difficile à porter pour soi même.


        « Cette impression est du reste confirmée dans la note finale où il est question d’un acte III destiné à mettre en relation les bonnes volontés non typiques afin qu’elles puissent se réfléchir dans un récit collectif inédit. »

        idée bien étrange, puisqu’aussi loin qu’on puisse remonter il semble évident que les individus « singuliers », de part leur singularité, ont façonné (ou tenté de façonner) le monde dans lequel vivent les « typiques », 

        « typiques » dont le rôle semble avant tout de perpétuer la race humaine ce qui en soit n’est pas rien, élever des gosses susceptibles de poursuivre l’aventure humaine n’est pas chose aisée.

        la place de ces individus « singuliers » semble ainsi toute trouver, même si le non-dit persiste pour visiblement ne pas heurter la sensibilité de certains qui serait choqué de prendre conscience de cette répartition aussi autoritaire que naturelle des rôles sociaux.

        « Le « surdoué » ne fait pas carrière, il a un destin »

        idée qui résume le paragraphe au dessus, l’idée de faire « carrière » s’inscrit dans le fait de faire son chemin au sein de la société, quand la notion de destin implique l’idée d’en changer éventuellement les paradigmes (le sentiment d’être à la marge favorise cette ambition) 

        « La société semble tricher, lorsqu’elle voit dans la victoire d’une équipe de hand ou de foot des héros. Il n’y a aucun héroïsme à entrer sur un terrain et se donner à fond pour gagner. Les véritables héros sont les gens qui avancent contre le courant. »

        Dénigrer l’héroïsme des uns ne va pas valoriser l’héroïsme des autres, d’autant plus que certains sportifs (même au plus haut niveau) ne sont pas privés des traits de caractère des « singuliers ».

        elles sous entend en plus une supériorité que l’individus « singuliers » ne ressent pas.

        Il n’y a par ailleurs aucune raison de ne pas célébrer la complémentarité réelle entre « neuro-typiques » et « singuliers ».









        • Bernard Dugué Bernard Dugué 2 mai 2018 12:26

          @Albert123
          Vos remarques sont pertinentes. Bien évidemment qu’il n’y a pas lieu d’opposer typiques et non typiques. Juste la nécessité de rééquilibrer la balance car en ces temps de normalisation, la société se prive de compétences alternatives. 


        • Albert123 2 mai 2018 15:43

          @Bernard Dugué

          il n’y a rien à ré-équilibrer, les rôles sont déjà distribués, la Nature fait le reste, et le fait depuis des milliers d’années

          La société ne se prive pas de compétences alternatives dont elle ne perçoit pas l’intérêt, et on ne compte plus le nombre de redécouvertes qui n’ont eu de sens que bien longtemps après la mort du 1er découvreur.










           






        • velosolex velosolex 2 mai 2018 16:40

          Je conchie ce concept de surdoué, qui nous dit plus sur l’état de la société, cherchant à élaborer un nouveau concept de distinction sociale, depuis que les particules, attachés au sang bleu, sont devenus obsolètes. 

               On payait jadis fort cher des généalogistes capables de vous trouver un belle descendance, quitte à tordre un peu le blason....Les psychologues doivent trouver les éléments d’analyse et de chiffrage pour transformer parfois un bon psychotique en génie contrarié....Jamais autant de surdoués, dans une société s’attachant à l’individualisation, ce qui est en logique étroite donc avec cet écrémage soi disant d’appellation controlée. 
                Tout est question de toute façon de lunettes. Chacun a une intelligence particulière, qui trouve sa meilleure potentialisation dans le collectif. On n’évitera de distinguer des formes d’intelligence dans lesquels nos élites ne se reconnaissent pas.
                  Bien sûr certains ont de meilleures ophtalmologistes que d’autres. Je ne parle pas des opticiens, capables de donner un regard d’aigle à un bas du front, car là tout est aussi question de monture. 
                 Et certains sont capables d’échanger un empire pour un bon cheval, comme disait Shakespeare.

          • Hecetuye howahkan 2 mai 2018 17:59

            @velosolex

            Salut,

            que dire, j’ai bien aimé le propos.. smiley..revigorant par bien des cotés..


          • Jean Keim Jean Keim 2 mai 2018 19:11

            @velosolex

            Bonjour,
            Un concept sans aucun doute, comme Hecetuye howahkan (salut Dan) j’apprécie votre commentaire.

          • Hecetuye howahkan 2 mai 2018 19:41

            @Jean Keim

            Salut Jean, donc si tu as vu mon émail, c’est bien pour Juin, 2eme quinzaine..


          • Jean Keim Jean Keim 2 mai 2018 20:39

            @Hecetuye howahkan
            Oui j’ai bien tout compris smiley juin est une bon mois.

            Bonne soirée 

          • Jean Keim Jean Keim 2 mai 2018 18:59

            Vous opposez les typiques qui sont étymologiquement des modèles aux surdoués qui sont... qui sont quoi au juste, mais bon passons ? Alors y aurait-il une troisième catégorie qui seraient les gens ordinaires ? Ou alors il y a une erreur de sens (sémantisme) sur le vocable « typique ».


            • Bernard Dugué Bernard Dugué 2 mai 2018 21:52

              @Jean Keim Ce n’est pas moi qui oppose mais les auteurs du livre dont je viens de faire une recension. Merci pour votre contribution ainsi que celle des autres commentateurs. Je viens de réaliser qu’il y a une quatrième catégorie de gens, celle des sous-doués. Merci d’en être un des témoins


            • Jean Keim Jean Keim 3 mai 2018 09:30

              @Bernard Dugué
              Merci pour votre réponse, je ne sais exactement à quel degré l’interpréter compte tenu de l’ambigüité du sens du vocable « témoin », j’apprécie souvent vos articles bien que n’ayant pas toujours le savoir pour les comprendre en entier ; je profite que je tiens le clavier pour rebondir sur un de mes commentaires posté ailleurs, je vous avais posé une question à laquelle votre réponse me tient à cœur : s’il est envisageable que le temps soit le produit de la pensée, ou encore si la pensée génère le ressenti du temps, alors peut-elle l’appréhender ? 


            • Bernard Dugué Bernard Dugué 10 mai 2018 15:08

              @Jean Keim
              La pensée produit le temps qui permet de se penser dans le temps


            • [email protected] 2 mai 2018 20:22

              oui il y a des surdoués, mais ils se comptent sur la main, même si l on est 8 Milliards
              J aurais aime en faire partie, malheureusement non, donc j appartiens aux gens ayant un minimum de conscience et honnêteté pour comprendre cela,

              Maintenant tous on apporte de l eau au moulin, certain c’est un de a coudre, d’autre une citerne, c ’est comme ça,
              Doit-on tuer ou castrer les des a coudre, je sais pas, probablement non, car on y perdrait notre âme, pour peu que quelqu’un ou une puisse me la définir ou sous-peser

              Ma foi


              • Hecetuye howahkan 2 mai 2018 23:13

                Bernard...mon dernier petit mot pour toi, bon courage smiley

                Where there is choice there must be conflict, because choice is based on craving, on the desire to complete the emptiness within you or to escape from that emptiness. Instead of trying to understand the cause of suffering, you are constantly trying to conquer that suffering or to escape from it, which is the same thing. But I say, find out the cause of your suffering. That cause, you will discover, is continual want, continual craving that blinds discernment. If you understand that - if you understand it not just intellectually, but with your whole being with your guts - then your action will be free from the limitation of choice ; then you are really living, living naturally, harmoniously, not individualistically, in utter chaos, as now. If you live fully, your life does not result in discord, because your action is born of richness and not of poverty.

                safe journey..

                so long !


                • Rmanal 3 mai 2018 13:44

                  Un bon article sur l’intégration plus globale des neuro-atypiques, un thème de société.
                  Ce qui manque sans doute dans ce livre est la comparaison avec nos voisins. Nos collègues Anglo saxons et autres font de la détection précoces des ces différences, afin d’offrir une éducation plus adaptée aux enfants. Car je vous rejoins à 100%, c’est cette détection au niveau des enfants qui est primordial à leur épanouissement.
                  Mais en France, avec notre soucis d’égalitarisme poussé stupidement à l’extrême, et une vision historique très compliqué et pleine de préjugé sur ce qu’est l’intelligence, fournir une différentiation est inimaginable dans le corps enseignant et chez nos élites.
                  Néanmoins les choses changent dans ce domaine.


                  • cristobal cristobal 3 mai 2018 21:46

                    hola
                    contrairement a beaucoup de cliches, la vie d’un zebre n’est ni facile et encore moins agreable....
                    en but des la plus jeune enfance a l’incomprehension, tant de soi meme que vis a vis du monde, de sa famille, de la reeducation nationale....et en general de toutes institutions...
                    la difficulte a se trouver des copains, des potes partageants les memes centres d’interets....
                    une sensibilite te laissant capter le moindre detail, le moindre illogisme, une avertion total au mensonge, une curiosite portant sur tous sujets, font du zebre une drole de bestiole difficile a capter par les normaux pensant....
                    le zebre n’est en rien superieur a l’autre....il est juste different...
                    c’est pour cela que durant ses primes annees, tu le trouveras souvent seul dans un coin de cour d’ecole, un bouquin a la main, a l’ecart, souvent inhibe, donnant meme l’impression d’etre parfois timore....ce n’est qu’une protection, qu’une question de tiempo...le zebre attend son heure....sortir de cette prison tant familial qu’institutionnelle....
                    non decidemment la vie du zebre n’est pas simple....outre sa facilite de comprehension...l’enfer commence par sa resilience a toute formes de programations, d’obligations...
                    la solitude accompagne souvent le zebre,


                    • gaijin gaijin 4 mai 2018 13:25

                      bcp de n’importe quoi sur le sujet ici
                      même si le terme de « surdoué » est unanimement décrié d’autres termes existent hp ( haut potentiel ), zèbre ...........
                      au delà du terme il y a une réalité derrière : celle de la répartition statistique d’une population sous forme de gaussienne quel que soit le critère étudié ......par rapport a la concentration autour de la moyenne il y a des sur et des sous ......
                      maintenant tout le monde admet qu’en musique sport etc il y ait des des sur et des sous ( a moins que dans le délire égalitariste certains s’imaginent capable de battre hussein bolt ) et dans le cognitif c’est pareil ......
                      reste a comprendre que « sur doué » ne signifie pas plus de la même chose que moyennement doué mais autre chose ....tout comme une ferrari n’est pas la meilleure voiture pour circuler a 30 a l’heure sur les dos d’ ânes ..........

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