Même en Suisse, Sarco divise
Le dimanche 14 juillet, l’hebdomadaire zurichois NZZ am Sonntag avait annoncé l’imminence, dans le Valais, du premier décès volontaire provoqué par la « capsule à suicide » Sarco. Cette information a été démentie par l’association The Last Resort. Le canton valaisan a même interdit à titre conservatoire cette pratique sur son territoire jusqu’à plus ample informé. Dont acte ! Mais de quoi parle-t-on ?
On n’arrête pas le progrès en matière de suicide assisté. La dernière innovation en date se nomme Sarco. Un nom qui n’a évidemment rien à voir avec un ex-président de la république française : il s’agit tout simplement d’une abréviation du mot sarcophage. C’est un médecin australien, Philip Nitschke, qui a mis au point Sarco dans le cadre d’un projet initié en 2017. Surnommé dans son pays Doctor Death, cet homme est depuis longtemps un partisan déterminé du suicide assisté dont il défend la légalisation et l’expansion géographique à la tête d’une ONG qu’il a fondée en 1997 et qu’il préside : Exit International (ex-Voluntary Euthanasia Research Foundation).
Le principe de fonctionnement de Sarco est simple et s’adresse aux malades en grande souffrance physique et psychologique, désireuses de bénéficier d’un suicide assisté hors d’une pesante démarche médicalisée et sans recours à l’administration classique d’une solution de pentobarbital de sodium. Le moment venu, la personne prend place dans la « capsule »*. Une fois installée, elle déclenche volontairement un processus de saturation de l’habitacle par 4 litres d’un gaz inerte, l’azote, qui provoque une désoxygénation. Deux phénomènes se produisent alors : une désorientation et un sentiment d’euphorie qui inhibent tout risque de panique. Le décès par hypoxie survient dans un délai de quelques dizaines de secondes sans provoquer, à quelque moment que ce soit, la moindre sensation d’étouffement. Il en résulte ce que l’on peut qualifier de « mort douce ».
Aussi créatif, indolore et efficace soit-il, ce dispositif létal, que d’aucuns ont surnommé « la Tesla de l’euthanasie », suscite, et c’est bien compréhensible, des controverses morales et juridiques. Pas seulement en Australie, pays de l’inventeur de cette capsule, mais également en Suisse où le recours à Sarco est envisagé par des candidats au suicide assisté en accord avec des responsables associatifs dont le rôle est de faciliter les démarches de mise en œuvre de la fin de vie volontaire. Et cela bien que le Dr Nitschke ait affirmé, dès 2021, que des conseillers juridiques helvétiques l’avaient assuré que rien ne s’opposait au plan légal à l’utilisation d’un tel appareil sur le territoire de la Confédération.
Outre l’accusation, prévisible de la part d’une partie de l’opinion, d’être un « procédé indigne », Sarco est également qualifié par ses adversaires les plus sévères d’être ni plus ni moins qu’une « chambre à gaz glorifiée » ! Certains craignent en outre, de manière surprenante, qu’un effet mode (si l’on peut dire concernant un tel sujet) n’entraîne un phénomène de « contagion suicidaire ». Une chose est sûre, la capsule Sarco provoque la polémique, non seulement dans le Valais, mais aussi dans les autres cantons où sont mis en œuvre des suicides assistés à la demande expresse de malades en grande souffrance atteints de pathologies incurables.
Que faut-il penser de Sarco ? S’agit-il d’une innovation appelée à prendre une place légitime parmi les processus de suicide assisté ? Ou bien doit-on considérer cette capsule létale comme un gadget morbide que seuls des esprits dérangés ont pu mettre au point et proposer aux personnes en état de grande détresse ? La réponse appartient à chacun d’entre nous...
* Sarco est réalisable par une imprimante 3D en 1200 heures.
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Photo AFP/Arndt Wiegmann
76 réactions à cet article
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Faut savoir que le sarco lui-même est un gadget dispensable, il s’agit simplement de s’isoler de l’oxygène ambiant.
Comme pour le module lunaire, quelques vieux cartons et un peu de scotch feront largement l’affaire . . .
Sinon, si vous êtes en froid avec vos voisins, le gaz (de ville ou en bouteille) conviendra parfaitement
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Bonjour, Gégène
Pas d’accord avec vous : vos « solutions » conduisent à des asphyxies horribles, ce qui n’est pas le cas avec l’hypoxie.
Heureusement que c’est pour plaisanter. -
@Fergus
Rhôôô, me suis donc mal expliqué : le sarco sert à isoler de l’oxygène extérieur, en même temps (comme dirait l’autre), il permet la diffusion d’azote dans « l’habitacle ».
Ce qui cause la souffrance, c’est l’hypercapnie !
J’ai juste voulu préciser que le sarco n’est rien de mieux qu’une boîte, et c’est plus joli qu’un cercueil -
Mais ça ressemble furieusement à un suppositoire
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Quelle triste époque où l’on meurt sur des brancards dans les couloirs des urgences, pendant qu’on ne parle plus que d’aide à mourir dans les médias, où l’on croit (la finance essentiellement) pouvoir remplacer les praticiens par des injections qui pourraient, soi-disant, guérir ou éviter à peu près n’importe quelle maladie. Evidemment, tout ceci procède plus de rêve de pognon facile que de véritable science...
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Bonjour, mac
« Quelle triste époque où l’on meurt sur des brancards dans les couloirs des urgences »
C’est vrai, et c’est scandaleux. Mais ce n’est par chance qu’un phénomène limité à quelques établissements.Pour ce qui est de « remplacer les praticiens par des injections qui pourraient, soi-disant, guérir ou éviter à peu près n’importe quelle maladie », c’est très caricatural, même si l’on peut constater ici et là des dérives problématiques, et parfois choquantes.
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@mac
Et encore, un brancard, c’est déjà du luxe . . .
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@Fergus
copié-collé : « « Quelle triste époque où l’on meurt sur des brancards dans les couloirs des urgences »
Quel est donc le »profil« de ces personnes qui terminent sur des brancards ?
La question à se poser est bien celle là : pourquoi en sont-ils arrivés à ce point et pas d’autres ? Parce que, évidemment, le »hasard« ne fait rien à l’affaire.
Pour éviter les files de brancards il faudrait, à minima, se poser un certain nombre de questions. Mais il semblerait que ces »questions« n’émergent jamais, ou pas bien souvent !
Pour être plus clair Fergus : »L’obésité est l’un des principaux facteurs de risque de formes graves de Covid-19. Pourtant, deux ans après le début de l’épidémie, les statistiques cachent la prévalence de l’obésité, et les patients obèses ne sont toujours pas mieux suivis."
https://reporterre.net/Obesite-et-Covid-les-chiffres-caches -
Bonjour, Legestr glaz
Qu’il y ait un problème de plus en plus prégnant d’obésité dans notre pays (comme dans les pays voisins) est un fait de société évident.
Et le moins que l’on puisse dire est qu’il est mal, et parfois pas du tout, pris en compte par les structures médicales.
La relation entre cette obésité et les formes graves du Covid n’est qu’une conséquence prévisible de cette situation. -
@mac
Quelle triste époque où l’on meurt sur des brancards dans les couloirs des urgences, pendant qu’on ne parle plus que d’aide à mourir dans les médias, où l’on croit (la finance essentiellement) pouvoir remplacer les praticiens par des injections
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@Fergus
Tout le monde scientifique sait parfaitement bien que surpoids et obésité correspondent à une baisse des fonctions immunitaires. Un Français sur deux, aujourd’hui, est en surpoids ou obèse. Un Français sur deux sera donc candidat à un problème cardio-respiratoire lorsque les conditions atmosphériques seront dégradées, lorsque les taux de pollution augmenteront brusquement dans l’environnement.
Pour « désengorger » les services de réanimation en période d’inversion thermique, c’est bien contre l’obésité qu’il faut lutter. Mais de ceci, il n’est jamais question ou presque,. On voit plus exactement l’inverse se développer avec des émissions TV valorisant le surpoids et l’obésité. Un comble. Comme s’il s’agissait d’un problème « esthétique » ! Il s’agit tout simplement d’un problème de santé !
Voici les chiffres de la honte que les médias de grand chemin n’osent pas évoquer :
... « 48,8% des Français sont en surpoids, et 18,1% sont carrément obèses. Cela représente une population d’environ 10 millions de personnes, dont plus d’1 million en situation d’obésité massive, c’est à dire avec un IMC supérieur à 40.La situation est encore pire en vieillissant : 20,1% des jeunes séniors entre 65 et 69 ans sont concernés par l’obésité. Même si on note que leurs aînés âgés de plus de 80 ans, ne sont que plus que 14,3%
Un autre critère notable, la situation économique. Concrètement plus on est pauvre, plus on est obèse. Les plus défavorisés sont touchés à 24,7% par l’obésité. »...
C’est un véritable scandale sanitaire que de ne pas s’occuper en priorité des personnes obèses, au moins par des campagnes d’information en leur disant que les infections cardio-respiratoires en automne-hiver concernent « très majoritairement » les obèses, que ceux-ci soient vaccinés ou ne le soient pas. Un système immunitaire diminué reste un système immunitaire diminué, avec ou sans vaccination. Les injections vaccinales ne renforcent jamais le système immunitaire.
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Mais ce n’est par chance qu’un phénomène limité à quelques établissements.
Par chance ? ça ne devrait tout simplement exister or c’est de plus en plus fréquent.
Des gens, parfois très âgés ,qui ont attendu des dizaines d’heures sur des brancards, j’en ai plusieurs dans mon entourage, ce n’est pas du fantasme.
c’est très caricatural,
La finance est elle même très caricaturale, on en est à combien d’injections obligatoire en France ? Qui a vraiment étudié l’efficacité de tous et de manière impartiale ? Ce n’est pas parce quelques vaccins fonctionnent de manière très efficace qu’on peut dupliquer cette technique à l’infini parce que ça rapporte.
Une injection se duplique, pas besoin de personnel hyper qualifié pour l’administrer, en parallèle, des praticiens hospitaliers et des locaux, ça coûte cher.
Personnellement, j’aurais préféré que l’état ne me proposât pas de me rembourser mon injection covid à l’efficacité douteuse et qu’il mette un peu plus de milliards dans des hôpitaux qui se délabrent pour un certain nombre.
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@mac
efficacité douteuse ? Ça c’est votre avis, ce n’est pas l’avis de l’auteur de l’article ainsi que du commentateur juste en-dessous : ils ont eu leur dose et ça s’est très bien passé.
Vous avez besoin d’une dose de rappel il me semble et von der Liar¹ vous en remercie d’avance.
¹ : terminologie d’une eurodéputée. -
@ mac
« ça ne devrait tout simplement exister or c’est de plus en plus fréquent »
C’est pour cela que j’ai employé le mot « scandaleux » !Sur les vaccinations, je n’ai aucune compétence sur la question. J’observe cependant que les chercheurs — même non concernés par la production des vaccins concernés et par conséquent non suspects de conflits d’intérêts — approuvent dans leur grande majorité les politiques de prévention mises en place.
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La réponse appartient à chacun d’entre nous...
C’est super, le suicide assisté automatique et hop, allons vous pourriez présumer que c’est la suite assez logique de cette fuite en avant vers le dévoiement de toutes nos valeurs culturelles. Quand on abat l’interdit sociétal du suicide, on récolte ce genre d’excès… Ce n’est malheureseument pas le pire, le suicide assisté accordé pour des raisons psychologiques fait son petit chemin derrière la loi que nous préparent les champions du détricotage de notre culture !!! Ajoutez à cela, celui des mineurs !!!!
... en Suisse où le recours àSarco est envisagé par des candidats au suicide assisté en accord avec des responsables associatifs dont le rôle est de faciliter les démarches de mise en œuvre de la fin de vie volontaire.
Ahhh, ces fameux responsables associatifs, cette secte autoproclamée, chargée de mettre en oeuvre tous ces choix de haute valeur !!! À pleurer, de voir le dévoiement d’un des principes fondateur de notre société : la solidarité, la fraternité, ... l’assistance par des professionnels compétents capables de traiter la souffrance ...
Le principe de fonctionnement de Sarco est simple et s’adresse aux malades en grande souffrance physique et psychologique, ....
Mais ce n’est que le début, à quand le sarco deux places pour les couples. Et le modèle de base pour les nécessiteux, celui de luxe avec musique d’ambiance .. Pour les psychologiques, un modèle enfant ou adolescent en souffrance psychologique...
PS : Fergus, la prochaine loi exclut les mineurs, cela ne vous interroge pas ? Serait-ce donc que la souffrance ne soit reconnue que pour les majeurs !!! Cette restriction pour les mineurs est la démonstration de l’argutie de la souffrance intenable comme justificatif du suicide assisté… Les soins palliatifs pour tous, l’assistance psychologique et en dernier ressort la sédation profonde et continue… Ouvert à tous, dans tous les départements !!!
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Bonjour, Aristide
« le suicide assisté accordé pour des raisons psychologiques fait son petit chemin derrière la loi que nous préparent les champions du détricotage de notre culture !!! Ajoutez à cela, celui des mineurs »
Cela, c’est votre interprétation d’adversaire résolu de ce qui constituerait pourtant une avancée sociale : le suicide assisté officialisé — et sévèrement encadré — en lieu et place des pratiques non contrôlées légalement qui n’ont jamais disparu et sont, du fait d’un manque de cadre légal, plus ouvertes aux abus !
« ce n’est que le début, à quand le sarco deux places pour les couples »
Voilà une excellente idée ! Les suicides à deux sont relativement fréquents.
Mais le suicide assisté n’a pour vocation que de répondre aux cas de pathologies incurables accompagnées de souffrances réfractaires.
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@Fergus
Adversaire résolu du suicide assisté, mais pas seulement !!!
Je suis pour l’accès pour tous aux soins palliatifs et pour la sédation profonde et continue ... Une loi Leonnetti et surtout des moyens, des moyens humains, des aides psychologiques ...
Vous évacuez vite fait les effets indésirables d’une telle loi sur le suicide assisté, vous avez d’ailleurs écrit
"Le principe de fonctionnement de Sarco est simple et s’adresse aux malades en grande souffrance physique et psychologique, désireuses de bénéficier d’un suicide assisté hors d’une pesante démarche médicalisée et sans recours à l’administration classique d’une solution de pentobarbital de sodium.
Et toujours pas de réponse sur le suicide assisté pour les mineurs en état de grande souffrance physique et psychologique !!! Ils ont droit à cette avancée sociale ?
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Bonjour, Aristide
« Je suis pour l’accès pour tous aux soins palliatifs et pour la sédation profonde et continue »
Moi aussi !
Mais pour la millième fois, cela ne répond pas aux cas de pathologies incurables qui provoquent durant de longs mois, voire plus, d’indicibles souffrances réfractaires à l’image de la maladie de Charcot !!!Je suis plutôt opposé à l’extension du suicide assisté aux « mineurs ». Mais pas systématiquement. J’observe que dans le projet que la dissolution a mis en sommeil, les mineurs étaient exclus du champ.
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Oups ! Erreur dans mon message ci-dessus. Le commentaire doit être lu ainsi :
« Je suis pour l’accès pour tous aux soins palliatifs »
Moi aussi !« et pour la sédation profonde et continue »
Non, en aucune manière car il s’agit là d’une très hypocrite euthanasie lente par défaut de soins et d’alimentation. Une pure horreur au plan moral !!!
Si les personnes doivent être euthanasiées, qu’elles le soient par perfusion létale à effet immédiat !
Cela dit, pour la millième fois, cela ne répond pas aux cas de pathologies incurables qui provoquent durant de longs mois, voire plus, d’indicibles souffrances réfractaires à l’image de la maladie de Charcot !!!
Je suis plutôt opposé à l’extension du suicide assisté aux « mineurs ». Mais pas systématiquement. J’observe que dans le projet que la dissolution a mis en sommeil, les mineurs étaient exclus du champ.
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@Fergus
« et pour la sédation profonde et continue »
Non, en aucune manière car il s’agit là d’une très hypocriteeuthanasie lente par défaut de soins et d’alimentation. Une pure horreur au plan moral !!!
Vous n’avez pas peur d’insulter tous ces soignants et médecins qui officient dans les centres de soins palliatifs, vous êtes d’une suffisance assez impressionnante, ajouter à cela votre incapacité à respecter les personnes qui travaillent dans des conditions déplorables par manque de moyen, impossibilité de « soigner » tous !!!!
Si les personnes doivent être euthanasiées, qu’elles le soient par perfusion létale à effet immédiat !
C’est une ultra minorité qui demande cela… Et on cache les vrais problèmes d’accès aux soins palliatifs avec cette atteinte à nos valeurs les plus fondamentales…
Je suis plutôt opposé à l’extension du suicide assisté aux « mineurs ». Mais pas systématiquement ...
Opposé mais ... tout est résumé pour le danger de telles lois, douleur physiques seulement mais ... mineurs mais ... , demande sans fondement mais ... Enfin toutes les dérives d’une telle loi. La jeune suicidée officiellement en Belgique ne vous interroge pas une seconde. Les mineurs !!!
Sur le fond, les mineurs ne sont pas en mesure de décider, c’est la loi, qui donnera son accord, la mère ou le père ? C’est mettre ces personnes devant un choix impossible !!! Et immonde !!!
Avec cette loi, le budget nécessaire au plan de soins palliatifs sera famélique et laissera au bord du chemin des milliers de personnes en souffrance, chaque année des dizaines de milliers de personnes sont ignorées !!! Mais allons, il suffira de dire que l’on a traité la fin de vie !!!
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Bonjour, Aristide
« Vous n’avez pas peur d’insulter tous ces soignants et médecins qui officient dans les centres de soins palliatifs »
Sauf que plusieurs de ces médecins étaient présents lors du débat auquel j’ai participé il y a quelques mois et que pas un n’a contesté le terme d’« euthanasie lente » que j’ai employé et qui a été soutenu par d’autres praticiens présents !D’accord en revanche pour souligner que ces « personnes (...) travaillent dans des conditions déplorables par manque de moyen ». C’est même scandaleux !
Sur les suicides assistés des mineurs, cela doit relever d’une décision conjointe des parents et des médecins et pas d’un texte de loi.
Autrement dit, le mieux est de ne rien changer pour ces jeunes malades et de laisser perdurer les pratiques qui — tout le monde le sait dans les milieux hospitaliers — existent déjà dans la plus grande confidentialité.« Avec cette loi, le budget nécessaire au plan de soins palliatifs sera famélique »
???
Quel coût serait supporté par l’état s’il légalise le suicide assisté pratiqué avec l’assistance d’associations facilitatrices ?
Le rôle des médecins serait limité à valider le fait que les demandeurs sont bien atteints d’une pathologie incurable entraînant la mort à court ou moyen terme au prix de terribles souffrances réfractaires ! -
@Fergus
Voilà les différences sur chaque point
Intention
— Soulager une souffrance réfractaire
— Répondre à la demande de mort du patientMoyen
— Altérer la conscience profondément
— Provoquer la mortProcédure
— Utilisation d’un médicament sédatif avec des doses adaptées pour obtenir une sédation profonde
— Utilisation d’un médicament à dose létaleRésultat
— Sédation profonde poursuivie jusqu’au décès dû à l’évolution naturelle de la maladie
— Mort immédiate du patientTemporalité
— La mort survient dans un délai qui ne peut pas être prévu
— La mort est provoquée rapidement par un produit létalLégislation
— Autorisée par la loi
— Illégale (homicide, empoisonnement,…)C’est aussi là.
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@ Aristide
Merci de rappeler ces points qui soulignent bien la grande hypocrisie de la mort dans le cadre d’une procédure de « sédation profonde et continue ».
« Provoquer la mort » est bel et bien ce qui est mis en oeuvre par ce processus, mais pas uniquement « jusqu’au décès dû à l’évolution naturelle de la maladie » dans la mesure où, exception faite de l’administration des sédatifs, les soins médicaux sont stoppés, tout comme est stoppée l’alimentation du patient par perfusion ! Quant au « délai » de survenue du décès, il est connu approximativement : entre 5 et 10 jours, le temps d’une agonie lente sous les yeux horrifiés des parents du malade.
Que vous le vouliez ou pas, il s’agit bien d’une euthanasie lente « autorisée par la loi » ! Difficile de faire plus faux-cul !!!
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@Fergus
Et vous c’est l’euthanasie rapide !!! Vous voyez de l’hypocrisie dans le seul fait de ne pas injecter une substance létale !!!
Cela peut vous faire réfléchir : EN FIN DE VIE, ON LAISSE LES PATIENTS MOURIR DE FAIM ET DE SOIF !!!
Pourquoi c’est faux.
En résumé :
(1) -> La fin de vie s’accompagne généralement d’une perte des sensations de faim et de soif ;
(2) -> La déshydratation peut avoir certains effets bénéfiques pour le confort du patient alors que l’hydratation n’améliore pas la sensation de soif en fin de vie ;
(3) -> L’hydratation et l’alimentation articifielle peuvent nuire au confort du patient.
le temps d’une agonie lente sous les yeux horrifiés des parents du malade.
Il ne s’agit pas de soulager la souffrance des proches en hâtant une issue incontournable, il s’agit à mon sens de rendre la fin de vie là moins douloureuse pour la personne !!!
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@Fergus
Sur les suicides assistés des mineurs, cela doit relever d’une décision conjointe des parents et des médecins et pas d’un texte de loi.
Autrement dit, le mieux est de ne rien changer pour ces jeunes malades et de laisser perdurer les pratiques qui — tout le monde le sait dans les milieux hospitaliers — existent déjà dans la plus grande confidentialité.Pourquoi changer pour tout le monde en dehors de satisfaire une poignée d’activistes ...
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@ Aristide
« il s’agit à mon sens de rendre la fin de vie là moins douloureuse pour la personne !!! »
Ce qui est parfaitement réalisé par l’administration d’une solution de pentobarbital.
Quelle différence pour un individu sédaté qui ne se rend compte de rien si sa mort intervient en quelques minutes ou en 8 jours ???« Pourquoi changer pour tout le monde »
Parce que cela apporte, non pas à « tout le monde », mais à des malades adultes conscients de leur état et en pleine responsabilité, une possibilité de suicide assisté qui n’enlève de droit à personne d’autre qu’eux-mêmes.
Rien à voir avec les mineurs !« satisfaire une poignée d’activistes »
Lamentable ! Les militants de cette cause sont pour la plupart des personnes qui ont été confrontées à la réalité de la grande souffrance de malades incurables en demande d’aide à mourir ! -
@Fergus
Quelle différence pour un individu sédaté qui ne se rend compte de rien si sa mort intervient en quelques minutes ou en 8 jours ???
L’acte d’euthanasie. Et ne dites pas que la sédation profonde et continue en est aussi, car il n’y a aucune injection de produit létal. Définition : « Usage des procédés qui permettent de hâter ou de provoquer la mort de malades incurables qui souffrent et souhaitent mourir.
Nos points de vue sont irréconciliables, je sais que je suis dans le camp de ceux qui seront accusés d’absence de compassion, de solicitude, etc ... J’ai choisi ce camp qui est celui de la quasi toatlité des personnes qui sont en charge des soins palliatifs.
Pour le reste, je vous laisse à vos certitudes sur les débordements immanquables qui ne manqueront d’arriver, pour les mineurs, les personnes incapables de donner leur avis, les malades psychiatriques, les personnes dans le très grand âge, ... Et surement très rapidement pour les personnes qui veulent en finir volontairement qui argueront comme vous le dites : »une possibilité de suicide assisté qui n’enlève de droit à personne d’autre qu’eux-mêmes".
La question reste entière sur l’assistance que l’on ne manquera pas de donner aux personnes qui font des tentatives répétées de suicide, et hop ....
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@ Aristide
Précisément, laisser mourir d’inanition et sans soins médicaux une personne relève à l’évidence d’un « procédé qui permet de hâter ou de provoquer la mort de malades incurables qui souffrent et souhaitent mourir » !
Il s’agit bien d’un « procédé », et donc bien d’une euthanasie, ne vous en déplaise.
Et c’est pourquoi les médecins de soins palliatifs auxquels j’ai fait référence plus haut n’ont pas dit un mot pour nier ce qualificatif devant un parterre très largement constitué de confrères !
« Pour le reste, je vous laisse (moi aussi) à vos certitudes sur les débordements immanquables (dont vous prétendez qu’ils) ne manqueront (pas) d’arriver ».
Si, comme je l’espère, la future loi est suffisamment rigoureuse, les dérives devraient pouvoir être évitées. Et au moins cette loi diminuera-t-elle le risque d’actes illégaux comme il s’en est toujours commis jusque-là, faute d’encadrement légal.
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@Fergus
Et c’est pourquoi les médecins de soins palliatifs auxquels j’ai fait référence plus haut n’ont pas dit un mot pour nier ce qualificatif devant un parterre très largement constitué de confrères !
Ce qui n’est pas le cas de toutes les associations de soins palliatifs, et comme vous dites souvent « les poissons volants ne sont pas la majorité du genre ».
Sur le fond, l’injonction d’un produit létal est interdit par la loi, la sédation profonde et continue l’est !!!
Votre manipulation d’amalgamer sous le même terme deux pratiques totalement opposées est assez médiocre.
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@ Aristide
Vous êtes décidément inénarrable !
Supposons que deux personnes soient en charge d’un parent âgé et grabataire.
Hypothèse 1 : l’une injecte à ce parent un produit létal.
Hypothèse 2 : l’autre bourre ce parent de sédatifs et le prive de nourriture jusqu’à ce que mort s’ensuive.Que croyez-vous qu’il se passerait au plan judiciaire ?
Les deux seraient évidemment poursuivies pour meurtre car il n’y aurait aucune différence aux yeux des magistrats. La seconde personne risquerait même de voir son cas assorti d’un chef de privation de soins !!! -
@Fergus
Et vous complétement indescriptible dans la manipulation :
— Ce que vous décrivez sont deux formes d’euthanasie !!! Sous toutes ses formes, l’euthanasie est interdite en France et les personnes sont poursuivies pour assassinat, pas meurtre, mais bon vos approximations sont habituelles...
— La sédation profonde et continue est un acte défini clairement par la loi Leonnetti et le respect des conditions, décision collégiale, processus , etc..., assure la légalité de l’acte.Vos tentatives d’assimiler sédation profonde et continue et euthanasie sont médiocres. D’ailleurs, aucun médecin qui a mis en œuvre cette sédation profonde et continue ne s’est vu accusé d’euthanasie. Peut-être que la justice est plus légitime que vous à définir ce qu’est la sédation profonde et continue et à ne pas l’assimiler à une euthanasie, punie par la loi !!! Cela pèse un peu plus que vos propos tenus je ne sais où ...
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Il me semble qu’on fait beaucoup de bruit autour d’une pratique en réalité marginale. Le suicide est devenu une de ces marottes de la gauche pour cliver le champ social. La fascination, voire le culte, du suicide par la gauche ne me surprend guère : c’est une conséquence assez logique du rousseauisme et du constructivisme.
Tout comme pour la drogue, je n’ai guère d’avis tranché dessus. Je le désapprouve (pour autant que je le mesure) à titre personnel. Mais je ne souhaite pas l’interdire aux autres du moment que ça reste dans leur sphère privée. Si les socialistes veulent construire des phalanstères de drogués écologistes suicidaires déconstruits, n’est-ce-pas leur affaire tant que ça reste dans leur domaine privé ?
Tout cela me semble largement un fruit de la négation de Dieu et de la sociabilité naturelle de l’homme. Pour ma part, je célèbre plutôt le mystère de la vie que le mystère de la mort (même si la mort fait partie de notre vie). Je pense que la célébration de la sociabilité naturelle de l’homme et de la divinité du Christ sont le meilleur rempart contre cette sinistrose. Mais évidemment, chacun est libre de penser ce qu’il veut...
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Bonjour, La Bête du Gévaudan
Je ne crois pas que le suicide assisté soit « une marotte de la gauche », même si les partisans d’une loi sur cette pratique sont de facto plus nombreux à gauche qu’à droite, notamment en rapport à des considérations religieuses.
Qui plus est le mot « marotte » a une connotation plutôt futile qui ne cadre pas avec la nature de cette question.« je ne souhaite pas l’interdire aux autres du moment que ça reste dans leur sphère privée »
Je suis d’accord avec vous. Encore faudrait-il qu’une loi claire et rigoureuse encadre le suicide assisté.« Tout cela me semble largement un fruit de la négation de Dieu »’
Dieu n’a rien à voir dans cette affaire, sauf à donner des arguments aux adversaires acharnés d’une loi.
Car, assisté ou pas, le suicide concerne tout autant les athées que les croyants modérés.
Et la souffrance réfractaire induite par une maladie incurable est aussi mal vécue par les uns que par les autres ! -
Par marotte je voulais souligner la disproportion entre la pratique sociale et l’importance prise dans le débat public. Mais c’est évidemment un sujet sérieux. Je pense qu’il faut y répondre au point-de-vue de la cité dans une perspective libérale, mais non dans une perspective matérialiste.
Or, je pense que le sujet (comme d’autres sujets « sociétaux ») est trop souvent porté par les matérialistes dans une perspective bien plus militante qu’humanitaire. C’est ce que je leur reproche. Là comme ailleurs, ils souhaitent imposer leur domination à la société bien plus que de prendre en charge les peines de l’humanité souffrante. Je trouve cela assez détestable humainement. Par exemple leur obsession à mêler les médecins (parfois de force) à leurs conceptions sur l’IVG, la transition de genre ou le suicide assisté. Les matérialistes veulent attenter à ce qu’ils perçoivent, à juste titre, comme le fondement transcendant de la médecine. Alors qu’il serait si simple d’obtenir un consensus libéral majoritaire, permettant aux gens qui le souhaitent de se suicider comme ils l’entendent. Quant au thanatophère, il n’a nul besoin d’être médecin ; ce peut-être un proche, un professionnel ad-hoc, voire la personne elle-même.
Il est bon de rappeler que l’immense majorité des gens meurent dans un état de santé correct (compte-tenu de leur âge), de « leur belle mort », et sans atteindre à ces seuils de souffrance et de déclin auxquels une minorité d’entre-nous est malheureusement conduite. Et même parmi les gens impotents, une majorité (y compris athée) souhaite continuer à vivre. D’autres préfèrent partir, encore assez bien portants, avec l’être aimé condamné. Il y a de multiples cas. La question n’est donc pas celle, limitée, des cas extrêmes, mais celle, générale, du droit au suicide assisté. Donc la réponse me semble devoir être libérale, et non matérialiste.
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Bonjour Fergus
L’engin de mort proposé pour passer de vie à trépas est véritablement futuriste. On pourrait imaginer qu’une telle machine puisse nous faire remonter le temps, plutôt que de nous envoyer dans « un monde meilleur » sans en apporter la moindre preuve. Bon, ne nous plaignons pas, après tout nous ne faisons que passer, essayons de profiter au mieux du temps qu’il nous reste.
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Bonjour, gruni
« nous ne faisons que passer, essayons de profiter au mieux du temps qu’il nous reste »
Je partage la même philosophie.Mais, personnellement, si la souffrance due à une maladie incurable devenait intolérable, je préfèrerais m’avaler un cocktail (genre spritz, mojito ou Cuba libre) au pentobarbital en écoutant du Beethoven ou du Schubert plutôt que m’enfermer dans ce genre d’engin, fût-ce en écoutant des sons de la Nasa pour me transporter symboliquement dans la capsule Apollo.
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@Fergus
avaler un cocktail (genre spritz, mojito ou Cuba libre) au pentobarbital en écoutant du Beethoven ou du Schubert
C’est sérieux, non j’espère !!! Il me semble que les personnes en détresse totale, prête à mourir, sont dans un état tel qù’il leur est impossible de gouter à ces petits plaisirs !!!
C’est bon pour une pub pour le suicide assisté votre histoire !!!
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@ Aristide
Je plaisantais, évidemment.
Cela dit, lorsqu’il est administré par voie orale en Suisse, le pentobarbital est le plus souvent mélangé à du jus d’orange. Inutile d’ajouter à l’angoisse de la mort (présente même chez les demandeurs de suicide assisté) le désagrément d’une potion amère.
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C’est bien quand même ! Non ?
Le premier client à avoir essayé la machine est le....... NFP.
Mais voilà, le gaz hilarant, a été mis à la place de l’"azote, par la Macaronie, qui rêvait depuis longtemps de se mettre au gag, du suppo rigolo .
Je vous assure que, même quand je gonflerai les pneus de ma tûtûre, je penserai à ce coup de bluff, par voies de valves de surpression .
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Bonjour, ETTORE
Assisté ou pas, le suicide n’est pas encore au programme du NFP, même si l’on a pu penser le contraire ces derniers jours.
Rien n’interdit de penser que Macron puisse être contraint d’appeler cette alliance au pouvoir dans les prochaines semaines si la droite échoue à lui proposer une coalition plus étoffée en nombre d’élus. A suivre...
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Il n’y a aucune mort « belle », qu’elle soit volontaire ou pas. Ceux qui l’on vécue ne sont plus là pour témoigner. Les qualités supposées de tous ces moyens d’euthanasie ne sont que des arguments marketing de marchands bien vivants, qui n’ont que seule idée en tête, vendre le plus de machine possible.
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Bonjour, OJBA
« Il n’y a aucune mort « belle », qu’elle soit volontaire ou pas »
Sans doute, mais plus ou moins sereine lorsqu’elle est acceptée.
Qui parle là d’« euthanasie » ? Ce n’est pas de cela qu’il est question, mais de suicide assisté, ce qui n’a rien à voir !
Qu’il y ait des personnes qui tirent du profit de cela est évident. Mais ni plus ni moins que les gestionnaires d’officines de pompes funèbres. Ou les thanatopracteurs qui interviennent sur les dépouilles des morts. N’est-il pas normal que tout travail ou service rendu soit rémunéré ?
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Vu le truc, je pense qu’on va bientôt le trouver chez Leroy Merlin à la disposition des particuliers.
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Bonjour, Jean Claude Massé
Qui peut savoir ce que nous réserve l’avenir...
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Les Politiques allemands comme en France n’étaient pas obligés de se vacciner. Pourquoi ?
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Bonjour, SPQR audacieux complotiste chasseur de complot
Je vous suggère d’aller le leur demander à Berlin.
Ce qui vous permettra de joindre votre obsession covidienne à l’agréable de la visite d’une ville intéressante malgré les destructions massives qu’elle a subies. -
Ce pourrait être une bonne solution pour rétablir en France la peine de mort. Débarrasser la société de crapules irrécupérables de manière douce et humaniste.
Un référendum ?-
Bonjour, Boaz
« rétablir en France la peine de mort » serait une aberration. L’histoire montre que l’application de la barbarie appliquée aux barbares n’a pas le moindre effet dissuasif !
La prison durant des décennies pour les criminels est d’ailleurs une peine infiniment plus lourde à supporter, ce qu’avait compris naguère Bontems, exécuté avec Buffet. -
@Fergus
Il est notoire que la peine capitale n’est pas dissuasive, MAIS :- trouvez vous normal que la société dépense 100 euros par jour pendant une ou plusieurs décennies, envers un mis en cause confirmé, qui passe sa journée à ne rien faire, alors que cette somme (100 x 365 x 20 = 730 000 euros) serait largement plus profitable pour loger ou nourrir des étudiants (qui bossent, eux)
- trouvez vous normal que la maman d’un enfant tué croise dans un magasin dans 20 ans le gus qui a tué son fils ou sa fille ?
- trouvez normal de remettre en circulation un gus qui a tué et dont on n’a pas la moindre certitude s’il récidivera ou pas ? (dernier exemple : agression au couteau d’un chauffeur de taxi par un ex meurtrier )
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Bonjour, Masculin
Sur le 1er point, c’est le prix à payer pour ne pas se conduire en barbares.
Sur le 2e, les criminels libérés au terme de leur détention sont en général interdits de séjour dans le département où vit la famille de leur victime, voire plusieurs départements si cette famille vit en bordure de l’un d’eux.
Sur le 3e, la grande majorité des criminels n’a pas un profil de récidiviste. Mais il est vrai qu’il y a un risque avec certains des autres. D’où le durcissement des peines prononcées depuis quelques années, notamment en terme d’années de détention incompressibles.
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@Fergus
L’histoire montre que l’application de la barbarie appliquée aux barbares n’a pas le moindre effet dissuasif !
D’ailleurs, je ne sais pas de quelle histoire vous parlez : le menace de peine de mort semble bien capable de limiter les cas d’apostasie dans le monde islamique.
La prison durant des décennies pour les criminels est d’ailleurs une peine infiniment plus lourde à supporter,
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Bonjour, SilentArrow
« La réclusion à perpétuité peut toujours être sabotée par un juge du mur des cons »
Pas s’il a été prononcé une durée de peine incompressible ! Et c’est devenu presque systématique pour les crimes les plus sordides.Ne mêlons pas les pratiques islamiques à celles de notre civilisation occidentale.
« Ce serait donc par pure cruauté que l’on aurait remplacé la peine de mort par un emprisonnement à perpétuité ? »
Non, en aucune manière car il reste un espoir de sortir un jour. Mais c’est ressenti comme tel par une partie des justiciables exposés à de très longues peines.
Ajoutez à cela les conditions de détention indignes qui caractérisent notre pays et lui valent des condamnations régulières. -
Jean-Luc Godard s’est suicid ?, assist ? par une machine, entour ? de sa famille. Il n’ ?tait pas malade, il ne souffrait pas, il s’est suicid ? seulement parce qu’il s’ennuyait et qu’il en avait marre de vivre et sa famille a laiss ? faire. Pour ce qui est de la machine « sarco », quoi qu’il en soit, celui ou celle qui donnera acc ?s ? cette machine au suicidaire sera son bourreau.
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Bonjour, LVOLC
Je ne sais rien des conditions de la mort de Godard, et très franchement cela m’indiffère.
« celui ou celle qui donnera acc ?s ? cette machine au suicidaire sera son bourreau »
Que ce soit en ayant recours à Sarco ou à l’administration d’une solution de pentobarbital, celui qui facilite l’accès à tel ou tel mode ne peut en aucun cas être tenu pour un « bourreau » : un bourreau agit de manière actif pour supprimer la vie ; rien à voir avec un processus de suicide assisté auquel la personne suicidaire peut renoncer à tout moment ! -
Mange ton pain noir , asticot
Les chercheurs de l’Ohio ont étudié 152 patients adultes gravement malades qui ont été admis à l’hôpital universitaire de l’État de l’Ohio pour insuffisance respiratoire aiguë (IRA) entre mai 2020 et novembre 2022. Parmi ces patients, 112 ont été testés positifs pour le COVID-19, tandis que 40 ne l’ont pas été. Parmi les 112 patients IRA positifs au COVID, 20 avaient reçu des « vaccins » contre le COVID-19 et 89 ne l’avaient pas reçu. Le taux de mortalité pendant l’hospitalisation était de 37 % dans le groupe non vacciné, alors qu’il était de 70 % dans le groupe vacciné. Le vaccin a presque doublé le risque de mourir d’une maladie respiratoire liée au COVID-19. Le taux de mortalité était plus faible dans tous les groupes d’âge s’ils n’étaient pas vaccinés.
Le groupe vacciné présentait des taux plus élevés de comorbidités (autres problèmes de santé) ; cependant, même lorsque les données ont été ajustées pour cela à l’aide du score de comorbidité de Charlson , les résultats ont toujours montré qu’être vacciné contre le COVID-19 comportait un risque plus élevé de décès par maladie respiratoire COVID-19.
Les chercheurs ont également comparé les niveaux d’anticorps parmi les patients. Le groupe vacciné présentait des taux plus élevés d’anticorps IgG4, connus pour favoriser la tolérance immunitaire ou l’amélioration de la maladie dépendante des anticorps .
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@SPQR audacieux complotiste chasseur de complot
La plus grande panne mondiale jamais enregistrée par Microsoft, qui a touché vendredi dernier plus de 8 millions d’appareils à travers le monde, est imputée à l’Union européenne (UE). Du moins, selon les déclarations du géant technologique co-fondé par Bill Gates. Dans un commentaire adressé à Wall Street Journal (WSJ), la firme de Redmond attribue cette panne, qui a mis à l’arrêt des aéroports, des hôpitaux et des bourses à travers le monde, à un accord signé en 2009 avec la Commission européenne (CE), l’obligeant à décloisonner son système d’exploitation au profit des éditeurs de logiciels concurrents. La CE rejette ces accusations.
Une panne informatique majeure a frappé le monde entier ce vendredi, affectant environ 8,5 millions d’appareils sous Windows. Cette panne a été causée par une mise à jour défectueuse du logiciel de cybersécurité CrowdStrike, révélée incompatible avec le système d’exploitation Windows. Des milliers de vols ont été annulés ou retardés, plusieurs institutions financières ainsi que leurs équipements ont été touchés, des procédures médicales ont été retardées et des chaînes de télévision comme Sky News ont été incapables d’émettre.
15 ans plus tard, Microsoft accuse le coup !
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Séguéla aurait dit :
Si a 50 ans on n’a pas une capsule de suicide, on a raté sa vie... :)
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Bonjour, christophe nicolas
Ou peut-être que l’on s’expose à rater sa mort.
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@Fergus
Petite question : Supposons que vous soyez frappé d’une maladie incurable mais pour laquelle votre assurance-vie dédommagerait généreusement votre épouse au moment du décès. Ce dédommagement aurait-il lieu si vous choisissiez le suicide assisté (ou pas) ?
Si la réponse est « non », quel dilemme !
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@SilentArrow
Il y a aussi la méthode Walter White.
Cette série m’a époustouflé. -
@ SilentArrow
A ma connaissance les assurances ne versent jamais d’indemnité aux ayants-droit d’une personne suicidée, Cela vaut évidemment pour toutes les formes de suicide.
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@Fergus
D’où le dilemme : souffrir ou laisser son épouse démunie, peut-être avec des enfants..
Il s’agit d’un aspect du suicide volontaire que vous n’avez pas abordé.
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@Fergus
Si, à condition que l’assurance soit agée de plus de 2 ans. -
@Enki
Merci, je ne connaissais pas. J’ai jeté un coup d’œil sur la page wiki et je verrai les vidéos à l’occasion.
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@Fergus
legifrance (ils disent même 1 an) -
Bonjour, Lonzine
Merci pour ces précisions. J’étais manifestement dans l’erreur.
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@ SilentArrow
« Il s’agit d’un aspect du suicide volontaire que vous n’avez pas abordé »
Les motivations du suicide n’étaient pas le sujet de l’article. -
@SilentArrow
Les séries tv se sont arrêtées à Flipper le Dauphin, Skippy le Kangourou et Dactari. Si, encore David Vincent et Starsky et Hutch, rien de plus. En vieux schnock qui méprise les séries, il n’y a pas pire que moi.
Mais quand on m’a montré les premières images de Breaking Bad, où il y a déjà la signature d’un truc improbable et magistral, ça m’a pris immédiatement. J’ai revu la série deux fois. -
@Fergus
Les motivations du suicide n’étaient pas le sujet de l’article.
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Bonjour, Enki
Non, les séries télé ne se sont pas arrêtées là où vous dites. Des séries comme Baron noir (politique réaliste) ou Engrenages (polar dur) sont des pépites dans leur genre.
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@ SilentArrow
Les « conséquences » ne sont en effet pas le sujet. Et il ne nous appartient pas de porter le moindre jugement sur les actes des suicidaires. Cela ne regarde qu’eux et leur famille.
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@Fergus
Je suis bien d’accord avec vous. Les gens se suicides pour des raisons qui ne me regardent en aucune façon.
Je voulais simplement signaler que l’assurance-vie pouvait être un élément qui influe sur la décision, à côté de ceux que vous avez évoqués.
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@SilentArrow
yep surtout avec les sommes engagés, un piège donc pour le défunt ou/et la famille,mais pas pour l’assureur
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@ SilentArrow
« l’assurance-vie pouvait être un élément qui influe sur la décision »
Cela peut en effet jouer.
Notamment pour un suicide ordinaire (si je puis dire) dont la mise en oeuvre n’est contrôlée par rien ni personne.
A contrario, un « suicide assisté » est en général — et cela sera sans aucun doute le cas en France si une loi est votée — conditionné à un avis médical rigoureux qui établit que la personne souffre réellement d’une maladie incurable et qu’elle est exposée à des souffrances réfractaires.
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