Mon fils est-il épris de Marie-Jeanne ?
Non vous ne rêvez pas. Pour ceux qui en doute encore ; il ne s’agit pas là du titre d’un roman à l’eau de rose, mais bel et bien d’une question que tout parent, un jour, se pose : Est-ce que le gros fainéant d’ado qui me sert de fils, avachi dans le fauteuil d’une chambre infestée d’encens, fume des splifs ?
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Infamie de bonne conscience qui nous ramène à la raison ! Hélas oui, la probabilité pour que mon « sale gosse » – au sens affectueux de Lièvremont – prenne du haschich, est malheureusement très forte. Surtout s’il me ressemble.
S’il existe un ennemi au pays des apprentis Bob Marley, c’est bien l’œil en lui-même. On dit souvent que la vérité se cache dans l’œil de l’autre. Croyez-moi que ce proverbe prend de l’ampleur lorsque l’on parle du cannabis.
Quand vous fumez, vos yeux explosent de sang, se ferment et deviennent rouges. Et ça, les fumeurs le savent bien. D’ailleurs, l’industrie pharmaceutique aussi, c’est pour cette raison que les collyres et autres produits similaires ont connu un succès phénoménal durant les années 2000 : Boroclarine, vitamine +, etc.
Une goutte dans chaque œil et tout redevient normal. Vous pouvez me croire, on s’amusait même à n’en mettre que dans un seul et laisser l’autre à l’état naturel pour se marrer…
Indice numéro 2 : La main plus verte que le géant vert.
Si votre fils daigne changer de vêtements et que vous parvenez à vous procurer son pull fétiche pour une machine, scrutez la moindre parcelle à la recherche de petits trous. Si vous trouvez des brûlures de cigarettes et dégradations à profusion, vous êtes sur la bonne piste. S’il vous raconte que ce sont les autres qui lui ont fait, répondez-lui que Gainsbourg a bon dos.
De la même façon, si vous constatez qu’il accumule de belles liasses de vingt, dans un petit coffret planqué à la cave entre deux albums de reggae, ne jouez pas aux superviseurs de la Société Générale et inquiétez-vous : Demandez d’où provient ces fonds. Ça se saurait si des ados, qui ne veulent pas travailler l’été, étaient capables de trader clandestinement des choses légales.
Mon fils est vraiment un fumeur, que faire ?
Option 2 : Vous entrez détendu dans sa chambre, bouteille d’eau dans la main et préparez l’élaboration d’un bang pour son retour de l’école.
Option 3 : Vous passez à la gendarmerie, saluez votre ami Frédéric qui patiente à l’accueil, et demandez sans aucune gêne de la documentation sur la drogue, pour préparer une petite discussion bien sympa le soir même. (Option recommandée par les autorités)
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