N’en avez-vous pas marre de changer d’heure ?
Tout les ans, printemps et automne, le même cirque recommence : le changement d'heure, et cela dans l'indifférence générale malgré la gêne que cela engendre.
Le changement d'heure va bientôt avoir un siècle d'existence : instauré en premier par l'Allemagne en 1916, l'idée va rapidement être reprise par d'autres pays européen, puis par d'autres pays mondiaux. Le but initial ? Faire des économies d'énergie. Un but étonnamment en avance sur son temps, qu'on pourrait croire d'autant plus d'actualité si un siècle n'était pas passé... Car depuis, la société, mais aussi et surtout, la technologie a largement progressé, rendant de ce fait obsolète cet objectif.
Le changement d'heure cause en réalité bien des problèmes, tout autant d'ordres biologiques (le corps met du temps à s'adapter à ce changement), d'ordres sociaux ou de nombreux métiers sont déstabilisés par ces changements, que d'ordre écologique, vu que les heures de traites, par exemple, perturbent les vaches, sans oublier son but initial, les économies d'énergie, qui sont loin de faire l'unanimité depuis l'arrivée des ampoules basses consommation.
En 2011 déjà, j'avais réalisé une interview à l'ACHED, une association qui tente d'abroger la loi de 1975, et depuis, que s'est-il passé ? Rien, absolument rien. En fait, le problème n'est jamais abordé nulle part, nous ne parlons de l'heure d'été et de l'heure d'hiver que quelques jours avant le week end du changement, la presse nous rappelle qu'il faut avancer ou reculer d'une heure, les gens râlent parce que c'est perturbant, surtout au printemps ou l'on perds une heure, mais ça s'arrête la : bien peu de gens n'ont ne serait-ce que l'idée que ce changement puisse disparaitre, comme si c'était immuable et figé à jamais.
Les politiques quant à eux n'évoquent jamais le sujet, puisque personne ne leur en parle.
A cela, toujours de bonnes raisons : pour cette fois, il y a les élections, l'accident d'avion, les fois précédentes, il y avait d'autres affaires plus urgentes et ainsi, les années passent sans que rien ne soit fait contre ces changements d'heure.
Pourtant, il serait plus que temps de changer cette absurdité qui n'a plus de raison d'être et nous perturbe dans tout les sens du terme, surtout pour celles et ceux qui travaillent la nuit du samedi au dimanche. Par démocratie, car il parait évident que ça gêne bien plus de gens que ça n'en arrange, par bon sens et... Pour économisez l'énergie. Et pour arriver à cette fin, plutôt que de maugréer chacun dans notre coin, faites part de votre ras le bol à tout les décideurs que vous pouvez : élus, journaux, presse, télé... Pour qu'enfin des dispositions soient prises contre ce changement d'heure.
28 réactions à cet article
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Je ne change jamais d’heure.
J’ai juste deux Rolex, une d’été, l’autre d’hivers.Et pas de vaches à traire.Une vie simple, quoi...-
Bonjour, POlivier.
Vous avez raison, il serait temps de ne plus changer d’heure. A condition de garder toute l’année l’heure d’été. Si c’est pour revenir à la situation d’avant 1975, autant garder cette alternance !
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Quant à la prétendue « perturbation », elle est bien bénigne. Curieusement, l’on trouve parmi les opposants des personnes qui voyagent au loin et subissent sans se plaindre les effets du jet-lag, ou qui, le week-end, vont s’éclater en boîte jusque très tard le lendemain matin. Pas très cohérent, tout cela ! Ni très crédible.
Longue vie à l’horaire d’été !
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@Fergus Vous faites erreur Le jet-lag ne cause pas de perturbation durable, contrairement au « jet-lag social » qui impose à l’organisme une adaptation plus ou moins longue en restant sur place, alors que le donneur de temps (lumière naturelle) n’a pas changé. Les vaches n’ont pas la notion de l’heure légale, sauf si on décale l’heure de la traite.
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Bonjour, clamavit
Parlons-en, des vaches. A raison de 20’ de décalage par jour, en 3 jours elles sont parfaitement réglées. Et si j’en crois mes cousins paysans, 2 jours suffiraient sans doute.
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@Fergus
C’est clairement faux, et nous, nous ne sommes pas des vaches, nous avons une conscience aiguë de ce que signifie ce décalage. C’est un arbitraire, une violence, une violence institutionnelle qui nous est faite, à nous, gens du peuple, incapables de prendre ce genre de décisions pour nous même et devant nous pliant à ces injonctions qui sont faites à notre place, par d’autres, qui n’ont pas les même contraintes.Il suffit que l’on pense à cette contrainte pour qu’elle nous empoisonne. Allez savoir pourquoi moi, pourtant sans contrainte horaire de travail (car handicapé sur le plan psycho-émotionnel), mais insomniaque, je me retrouve comme par hasard aujourd’hui avec une insomnie alors que je devais justement me lever pour faire quelque chose ce dimanche ? Je ne suis peut-être pas, en apparence, le plus à plaindre, il n’empêche que me voilà avec une nuit incomplète, avec mes stress, mes fatigues chroniques, et l’irrespect qui pèse sur moi. Vous n’avez peut-être pas, vous, de problème avec ça, mais nous sommes inégaux face au stress et aux différentes difficultés. Etes-vous spasmophile, insomniaque, fibromyalgique ? Faites vous de l’eczéma, du psoriasis, avez-vous d’autres problèmes nerveux ? Avez-vous un grand besoin de repos, le dimanche pour encaisser la semaine, ou la semaine pour encaisser vos maux ? Visiblement pas, et je ne vous le souhaite pas. Je ne puis pas en dire autant pour ma part, et toutes les personnes qui ont déjà une fragilité sur ce plan, comme certains enfants, les personnes âgées souvent fragiles sur le plan du sommeil, et d’une manière générale toutes les personnes affectées sur le plan nerveux, et sur un plan encore plus général, tous ceux qui vivent ce décalage comme un affront parmi d’autres qui leur est fait sur le plan du contrôle de leur vie par d’autres qu’eux-mêmes, alors le dérangement non, il n’est pas bénin, car il ne se résume pas à un froid calcul d’horloger sur le nombre de jours qu’il faut à une horloge biologique pour encaisser le décalage. Il est un problème sociétal, symbolique, en plus d’être psychologique, organique, et lié à l’énergie que nous avons tous besoin de mobiliser pour vivre, voire pour survivre. Ce ne sont pas 60 minutes dans une année de 365 jours, car c’est bien plus que cela, c’est du vampirisme sur le plan énergétique et psycho-socio-émotionnel. C’est une vague de plus venant saper les bases déjà malmenées des personnes, dans une société déjà chroniquement exposée aux stress divers. C’est donc un désagrément légitimement inacceptable, et de toute façon superflu, pour certains.
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@Nycolas
De façon assez amusante, je me suis toujours dis que ce genre de contrainte faisait partie d’un ensemble de mesures visant à tester la servilité du bon peuple.
Tant que personne ne se rebelle, c’est que les veaux sont bien dressés.
Si ils avalent cette couleuvre sans barguigner, on va leur en enfiler quelques unes moins anodines sans trop de problème.
Venez m’expliquer en quoi ce changement d’heure fait faire des économies... J’attends. -
Bonjour, Nycolas.
Je comprends que vous puissiez ressentir des problèmes. Mais peut-être sont-ils dus au fait que vous focalisiez trop votre attention sur ce changement alors qu’il serait préférable de pas vous en préoccuper.
Aujourd’hui dimanche, mon épouse et moi n’avons rien changé, ni à nos horaires, ni à nos habitudes. Et nous nous sommes réveillés sans le moindre problème à la même heure que chaque jour, malgré le décalage. Pour nous, il n’y aura strictement aucun effet du changement d’heure. Et nous ne sommes pas les seuls, si j’en crois les discussions que j’ai eu, les années précédentes, avec des membres de ma famille ou du voisinage.
En fait, ceux qui n’apprécient pas me semblent minoritaires. Et le plus amusant est que, parmi eux, se trouvent des personnes qui se plaignent régulièrement en hiver du manque de soleil et de lumière. Or, voilà qu’on leur donne une heure de « luminothérapie » naturelle supplémentaire et ils râlent. Comprenne qui peut !
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@Fergus
Hummmm...
Je renifle la bonne odeur du gars à la retraite...
Plus d’horaire.
Et dire qu’il y a encore des idiots qui bossent dans ce pays et qui vont se lever 1 H plus tôt...
A la même heure sur la pendule, of course !! -
@Le421
Me suis fait la même réflexion
C’est facile de donner des leçons quand on est plus ou pas esclave d’horaires strictes à respecter. -
Bonjour, Le421 et Agafia
A ce détail près que je me suis réjoui de cette heure d’été dès son entrée en application en 1976 ! Et j’avais encore plus d’un quart de siècle d’activité devant moi ! Idem pour mon épouse.
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Si !
Les changement de saison sont un phénomène naturel qui dégage une certaine poésie qui touche à quelque chose de profond en nous.
Je soutiens que cette obligation de changer d’heure deux fois par an détruit cette poésie et j’accuse les pouvoir public de commettre par le fait, une maltraitance sur ceux qui sont sensibles à cette poésie.
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Tout à fait d’accord, une heure de sommeil en moins à de mauvaises conséquences pour la santé, le changement d’heure est responsable de plusieurs morts chaque années, en plus j’aime pas l’été et là ça nous fera une heure de plus de jour...
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@Bombe
Une heure de plus de jour en une journée ??
Ah ??
C’est beau le progrès.
On arrive même à modifier le temps.
A quand la météo ??
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Moi j’aime bien l’heure d’été et j’em***** l’auteur !
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Si on pouvait changer plus souvent pour mieux suivre le soleil ça m’irais plus encore... Mais bon faut pas exagérer !-
Je suis pour l’heure du soleil qui est biologiquement adaptée.
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la preuve, à 1h16 du matin, t’es pas encore couchée
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Ben moi j’en ai ras le bol de ce changement d’horaire. Tous les ans, à la même époque, en l’espace de 3 jours, mes collègues et moi-même prenons 2 heures de sommeil en moins dans la tronche, car non seulement nous encaissons le changement d’horaire national mais en plus celui du boulot en commençant une heure plus tôt.
Et pour l’organisme, c’est un peu raide.Alors, merde, qu’on se décide une fois pour toute....-
@ Agafia
« non seulement nous encaissons le changement d’horaire national mais en plus celui du boulot en commençant une heure plus tôt.
Et pour l’organisme, c’est un peu raide. »Il est sûr que vos collègues qui, tous les week-ends, sortent en boîte jusqu’à 3 ou 4 heures du mat’ sont nettement moins pénalisés. La preuve : on ne les entend pas se plaindre pour ce décalage horaire hebdomadaire de plusieurs heures !Bonne journée. -
ici aussi , comme pour lutter contre le frelon asiatique, il faut distribuer une poule à chacun. http://france3-regions.francetvinfo.fr/aquitaine/2013/10/10/landes-la-poule-comme-predateur-du-frelon-asiatique-335443.html
Ainsi chacun pourra se synchroniser avec son gallinacé pour se coucher et se lever, à « l’heure de la poule ».
C’est la meilleure heure, à ce qu’on dit.
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@bernard29
De fait ; « se lever avec le coq, se coucher avec les poules ».. c’est mieux.
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@POlivier
Si l’on parle de changement d’heure dans les médias, pour un politique il faut parler de changement d’heure pour surfer sur la vague médiatique.
Quand un politique est a l’origine de la vague, c’est assez souvent suite à une connerie ou une malversation. La vague du changement d’heure est moins dangereuse. -
Je me souvient de l’interview d’un agriculteur à l’époque du changement d’heure.
Le reporter : Que pensez-vous du changement d’heure ?
L’agriculteur : Au niveau économie d’énergie, j’en voit pas, mais c’est surtout mes vaches qui sont concernées, allez donc leur poser la question, je serai de leur avis.A le bon sens paysan, on aurait pu en tenir compte à l’époque.
Dans tout calculs où l’on ne tient pas compte de tout les paramètres et où les pondérations sont faites au pif, il y a une marge d’erreurs.
Si les gains escomptés sont inférieures à la marge d’erreurs, faut il chambouler ?Personnellement je m’en fout mais je ne suis pas une vaches donc mon avis ne compte pas.
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Quand on voit que 50% seront pour l’heure d’été et 50% pour l’heure d’hiver, le changement d’heure a encore de beaux jours devant lui.
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Revenir à une heure calée sur le soleil, au méridien près. Donc midi au soleil plus ou moins à midi ; pas à 14h comme c’est le cas actuellement.
Et décalage forcé de tout les horaires sociaux pour aller avec, ce qui fait qu’au niveau du rythme de vie on ne changerait pas.
Il y aurait une certaine perturbation psychologique dans la représentation du temps au début sans nul doute, mais ensuite après un temps d’adaptation ça ira.
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