Nouveau débat... l’âge en public

Je trouve que faire entrer ce débat au jt de 20 heures sur ce sujet spécifique, devant les enfants de tous ages qui sont d’une réelle curiosité quitte à mettre en pratique tout ce qu’ils appréhendent, et que les médias leur développent avec maints détails, est complètement irresponsable de la part des autorités qui surveillent ces médias. Ce que je vais écrire l’est tout autant, et pourtant, c’est tout à fait vrai. S’introduire par intraveineuse n’importe quel alcool fort en vente libre, n’importe quel produit chimique odorant en vente libre dans n’importe quelle grande surface, n’importe quel cocktail de médoc 500 ou 1000, peut provoquer l’irrémédiable et faire basculer quiconque dans la drogue immédiate. Et pourtant, je n’ai jamais pratiqué cela m’étant toujours contenté avec ce que la nature me propose gratuitement. Évidemment, je n’encourage personne à faire cette expérience pour la bonne raison qu’on n’en revient jamais indemne. La drogue n’est pas un produit, mais une dose.
Je m’explique : S’injecter un concentré de poison dans les veines, cette substance inconnue au bataillon, qui va arriver à peine diluée cinq secondes plus tard au cerveau, c’est déclencher la plus formidable alarme interne de défense contre l’intrus. Ce que j’appelle cette « claque totale » correspond à un passage, de 5 %, ce qui est l’état de veille habituel en position admise pour tous les gestes rituels quotidiens, à 95 voire 100 % d’éveil total subi en quelques secondes. C’est à dire passer d’un état de marche au ralenti de routine à bloquer le compteur sans préavis. 100 à l’heure en 5 secondes, c’est digne des meilleures sportives. Cet état, raconté par ceux qui pratiquent ce mode d’injections, c’est la lumière intérieure universelle immédiate, mais dont on ne sait pas encore que pour la rallumer il n’y a pas d’autres moyens que recommencer, ou alors, se livrer à des exploits sportifs en cherchant les limites, et les risques qui vont avec. Se droguer n’est pas utiliser le produit, mais l’acte de recommencer.
Ce geste, qui permet de déclencher les mêmes salves d’adrénaline et autre molécules jouissives que le cerveau produit naturellement après un exploit, mais de façon bien plus concentrée et artificielle, détruit des milliards de connexions en un seul instant. Son origine est aisée à situer géolocalement puisque ne dit on pas en termes vulgaire, « shoot et flash », la mode nous vient évidemment des US. D’ailleurs, l’urgentiste Patrick Pelloux, très médiatique et bien mieux renseigné que quiconque sur les dégâts des nouvelles drogues le dit clairement : « la montée en puissance de la cocaïne. Tant qu’on envisage cette lutte comme une méthode répressive, et non pas comme une véritable guerre économique, on aura perdu. Les États-Unis, c’est Val-d’Isère. Ils ont le nez dans la neige ! Les trafiquants envahissent l’Europe ... »
Il est un débat sur le même sujet qui est régulièrement mis sur la table des discussions et des plateaux télés, qui pourrait autant constituer un remède aux usages de drogues dures injectées par intraveineuse, et qui ets bien plus efficace que la proposition de notre ministre de la médecine, tout en en réglant d’autres périphériques. Certes, ne plus exposer les fourrés des parcs publics, les quais des villes et bords de rivières, les terrains vagues, et tous ces endroits où vont trainer les enfants, c’est leur épargner les risques de contamination vers le sida. Réduire à un espace professionnel d’où ne sortent pas ces dangers publics qui soit dit en passant ne devraient jamais sortir du milieu médical, serait salutaire. Mais, sortir de cette prohibition qui génère un trafic issu des banlieues dont on parle tant, alors que tout le mal et la matière vient de là, serait encore plus salutaire. Contre les mauvaises drogues desquelles certains utilisateurs pourraient se détourner, contre les trafics qui pourrissent notre jeunesse déjà touchée par le chômage de masse, pour vider nos prisons d’innocents cultivateurs comme en Hollande, ce serait salutaire d’enfin légaliser cette plante naturelle que dieu nous fit.
Ce débat qui arrive comme un intrus qui s’infiltre dans une file d’attente, alors qu’un autre largement discuté depuis des années au point qu’il dégage un certain consensus, y compris par un député et des professionnels de l’urgence, s’impose parce que la coupe déborde, mais aussi parce que les gouvernants se trompent encore de lièvre et tendent le tapis aux mafias mondiales. Celles ci s’enrichissent sur les failles de nos décisions législatives vaines et obsolètes. Le premier remède à proposer pour les cinq millions de concernés est la légalisation bien avant le coût des 300,000,000 d’euros de salles d’injections, et la légalisation rapportera quinze milliards de dollars par an à la Californie, pour trente sept millions d’habitants.
Le député Daniel Vaillant veut légaliser
Médecin urgentiste pour la légalisation
Quid de l’usage des dispensaire associatif ?
Bien sûr chez nous, mais pendant ce temps là partout autour du monde ailleurs... ?
La Californie réforme sa constitution
Fin de la prohibition pour taxes
Comparatif drogues légales et autres
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