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Accueil du site > Actualités > Société > Plaidoyer pour un lycée tout informatisé

Plaidoyer pour un lycée tout informatisé

L’Education Nationale peine à intégrer l’informatique dans le quotidien de ses élèves, c’est pourtant la solution aux nombreux problèmes auxquels est confrontée cette institution aujourd’hui.

 Depuis qu’au XIXème siècle, Jules Ferry a rendu obligatoire, gratuite et laïque l’éducation, celle-ci n’a de cesse de se modifier, de changer ses méthodes, son matériel.

Ainsi, au début du siècle dernier et jusque dans les années 1960, l’autorité du professeur était incontestable, les élèves n’avaient pas à donner leurs avis ; ils portaient une blouse ; et écrivaient à la plume Sergent Major à l’aide d’un encrier ; sans oublier que garçons et filles étaient séparés.

Ensuite, l’école s’est modifiée, réformée, pour rentrer dans un contexte social nouveau, celui de « Mai 68 ». Désormais, les élèves ne portent plus de blouse, la plume est remplacée par le stylo, les classes deviennent mixtes, et l’avis des élèves commence à être pris en considération. La création de mouvement démocratiques au sein des classes conduit à la création des « chefs de classe », qui veillent au bon fonctionnement de la classe ; puis sont supprimés, et remplacés par les « délégués des élèves », chargés de représenter les élèves au sein des différentes instances de l’établissement.

 Depuis les années 1990, l’informatique a fait une avancée énorme dans notre société. Elle s’installe progressivement dans les entreprises, puis dans nos foyers. Le développement d’Internet suit parallèlement l’avancée de l’informatique.
Bientôt, l’éducation se met au diapason d’une société « numérisée ». Des cours d’informatique sont dispensés, un diplôme, le Brevet Informatique et Internet ou B2I, sanctionne l’acquisition de notions d’informatique.

Rapidement, des ordinateurs portables apparaissent sur les bancs des amphithéâtres de nos universités. Aujourd’hui de nombreux étudiants ont besoin, et utilisent de cet outil pour travailler.

 Seulement, cette percée au sein de l’école ne semble concerner que l’enseignement Supérieur. L’éducation Nationale a bien du mal a développer l’outil informatique. Elle se trouve par ailleurs confrontée à un autre problème : le poids du sac des élèves qui trop élevé, nuit à leur santé.

Pour y remédier, certaines académies ont testé l’informatique dans leurs établissements. Des Conseils Régionaux, comme celui d’Île-de-France, offrent des clés USB-cartables numériques aux nouveaux lycéens. Autre exemple, celui du conseil général de l’Oise qui a lancé l’opération « Ordi 60 ». Il fournit à 55 000 collégiens un Toshiba Satellite Pro L300, entre 2009 et 2011. Ce nouvel équipement est accompagné de 60 logiciels éducatifs choisis par l’éducation Nationale, d’une pochette de protection, d’une clé USB, et d’un service après-vente. Le coût d’un ordinateur s’élève à 466 € TTC, soit au total 28 millions € sur trois ans. Cette opération est présentée par le conseil général de l’Oise comme une grande première. Mais, on pourrait aussi faire travailler les entreprises françaises en leurs achetant les ordinateurs plutôt qu’à des entreprises asiatiques ! Il faut penser à notre économie. Malgré tout, il est cependant intéressant d’installer l’informatique dans l’éducation.

 Mais l’imperméabilité de l’éducation n’a pas offert de champs d’actions concrets pour l’avancée du numérique. Les élèves se contentent, comme il y a 10, 20, 30 ans, de prendre leurs notes de cours sur le sacrosaint « papier-stylo ». Certes, en 30 ans, les supports ont évolués, mais la technique reste la même... On fait le même mouvement du poignet, entre 8 et 10 heures par jours, pour entretenir le poids du sac au maximum !
Résultat : les élèves perdent des capacités d’informatiques, avec lesquels ils sont à l’aise... pour retrouver l’infernal duo « papier-stylo » !.

 Aujourd’hui, alors que le Ministre de l’éducation Nationale veut réformer le lycée, et dans ce contexte où tout le gouvernement cherche à faire des économies, autant que les familles, l’intégration du lycée tout informatisé est un pari sur l’avenir. En effet, la réforme est résolument impopulaire, tant du côté des lycéens, que du côté des professeurs... Sur un fond de crise économique, de crise écologique... la nécessité de faire des économies, et de préparer un avenir meilleur et propre est prépondérante.

Le lycée tout informatisé est un moyen de lutter contre les deux fléaux que traverse notre société actuelle. En effet, la somme des dépenses effectuées au long de trois années au lycée est très élevée pour les familles. Il est extrêmement important. Bien souvent, les études se stopperont au stade du lycée, mis en cause, les frais d’inscriptions, et l’achat d’un ordinateur portable que nombre d’universités demandent ! Si cet ordinateur était acheté dès les années lycées, avec un achat groupé ce coût serait déjà amorti, et rendu utile. En effet, cela commence par la suppression de toutes les fournitures annuelles (sac, cahier, classeurs...), et des fournitures dont le renouvellement se fait plusieurs fois par an (contenu de la trousse, feuilles...), ces nombreuses dépenses remplacées par une seule et unique dépense, certes, assez lourde, mais qui couvre les trois années du lycée, puis les années à l’université. Des logiciels libres, et gratuits (comme OpenOffice) remplaceront les logiciels payants, sans pour autant diminuer la qualité du programme. Quant au matériel qui deviendrait obsolète, cet argument est celui d’un représentant commercial pour vous faire acheter. Il n’est pas nécessaire d’avoir les meilleures capacités graphiques pour l’écran, ni le processeur le plus performant pour travailler, ou taper ses cours. Peut importe l’ordinateur, le contenu est rarement obsolète pour les cours.

 Un impact important agira aussi sur l’écologie. En effet, nos fournitures classiques ne sont pas très écologiques. Les feuilles sur lesquelles nous prenons nos notes, contribuent à la déforestation, et l’encre utilisée pour tracer les belles lignes pollue nos cours d’eau !
La venue du lycée tout informatisé annonce une avancée économique et écologique !

 La langue française sera solidifiée par le lycée tout informatisé. Il n’est pas question de laisser les élèves prendre en abrégé (ou en MSN-SMS) leurs cours. Cette mesure doit nous permettre de revaloriser la langue de la République... qui est le français, et non l’abrégé ! L’étude de la langue sera renforcée ! Aussi devons-nous enseigner aux élèves à taper en français leurs cours.

ATTENTION : Le lycée informatique ne doit pas faire oublier aux élèves l’art de l’écriture.

L’écriture sera toujours au programme des jeunes élèves, et certains devoirs devront se rendre uniquement sur papier. Ce projet a pour vocation de réduire l’utilisation du « papier-stylo », pas à la supprimer.

 Un autre avantage au niveau de la langue à prendre ses cours sur un ordinateur est d’avoir une écriture uniforme et lisible par tous. Combien de professeurs ne peuvent décrypter les « pattes de mouches » de leurs élèves ? Combien d’élèves ne peuvent pas rattraper leurs cours car les cours de leurs amis sont illisibles ? Désormais, si l’on manque un cours, un simple transfert des cours manquants par mail, et les cours sont rattrapés. Idem pour rendre une copie, il suffira désormais de remettre une légère clé USB, ou carte SD, pour rendre notre prose !

Ajouté à Internet, nous pourrons rattraper rapidement nos cours lors d’un arrêt maladie ; pour les langues vivantes, nous pourrions communiquer oralement, ou par écrit, avec d’autres élèves qui parlent la langue au quotidien.

Un poids allégé

 Actuellement, le poids de nos sacs dépasse trop souvent la limite autorisée fixée à 10 % du poids de l’élève. Hors, j’ai pesé mon propre sac, un jour où il est particulièrement chargé (blouse de chimie, 4 livres, cahiers, classeurs...) et je me suis rendu compte qu’il dépassait de 3,5 kilogrammes le poids maximum autorisé ! Il pesait 9 kilos !!! Bien sûr, tous les élèves ne pèsent pas le même poids, mais les conséquences pour les plus minces se font sentir, j’en témoigne. Et notez qu’il est impossible d’emporter plus de cahier en vue de réviser ou de s’avancer avec un tel sac !

L’informatique annonce la fin de la dictature des sacs lourds. Quel que soit le nombre de cours dans la journée, l’ordinateur sera disponible pour tout emporter avec un poids égal chaque jour. Les ultra-portables sont assez légers pour ne pas dépasser la limite autorisée, et dans une visée scolaire, permettra aux élèves de mieux gérer leur charge de travail.

Les inconvénients du « lycée tout informatisé »

 Le lycée doit s’adapter à l’informatique. Une transformation interne est obligatoire avant le passage au lycée « tout informatisé ». Nous devons en premier lieu former les professeurs. Si certains sont déjà à l’aise avec l’informatique, d’autres sont plus réticents à son utilisation... parfois en raison d’une incompréhension de l’outil.

Deuxièmement, l’installation d’un performant réseau informatique dans les établissements. Cela pourrait créer des emplois dans le secteur de l’informatique. Nous aurons besoin d’une maintenance informatique au quotidien, pour gérer le réseau, et faire face à d’éventuels problèmes.

Troisièmement, le prix. Si le prix des ordinateurs a considérablement baissé au cours des dernières années, il n’en demeure pas moins assez élevé. C’est pourquoi, il serait préférable que les autorités, rectorat, ministère, ou les collectivités locales, achètent en grosses quantités les machines. Le prix de revient pour les familles serait diminué si l’achat se fait en groupe, et une meilleure garantie serait assurée en cas de problème d’ordre informatique, ou de casse. Malheureusement, il faudra pour cela, passer outre le principe de neutralité de l’école face à la libre concurrence. Un appel d’offre serait fait, l’entreprise qui proposerait le meilleur prix, et la meilleure qualité serait retenue. Il faudra également modifier le statut des assurances scolaires pour qu’elles couvrent les problèmes informatiques, le vol, la perte de la machine. Les assurances devraient s’engager à rembourser l’argent aux familles pour qu’elles puissent rapidement acquérir un nouvel ordinateur. Le temps des procédures doit être réduit au maximum. Les élèves retrouveront les joies du « papier-stylo » le temps des procédures, à moins qu’un « ordinateur de secours » ne soit disponible dans chaque salle de classe, en cas de problème.

Enfin, nous devrons assurer la protection des élèves face à Internet. Si la toile peut être un excellent outil pour le travail et la recherche, il peut s’avérer également une source potentielle de danger. Les cybercriminels sont toujours dans l’ombre d’un site, et il est de notre devoir de surveiller les navigations des élèves. Il en est de même pour les sites à caractère non éducatif, voire dangereux pour les élèves. Les parents, professeurs, personnels de l’éducation... devront assurer cette surveillance. La responsabilité des élèves sera aussi mise à contribution.

Les ultra-portables, mémoire et programmes pour lycéens

 Ces ultra-portables sont de mini ordinateurs portables, très légers, sans disque dur, mais qui permettent d’effectuer toutes les tâches utiles aux lycéens. On y trouve ainsi : Un traitement de textes, un tableur (pour les graphiques), un logiciel de dessin, une calculatrice scientifique ou non, et on peut y ajouter plein de programmes (dictionnaire, logiciel de géométrie...) sur la mémoire qu’il contient. Cette mémoire est suffisante pour que les élèves puissent y enregistrer leur cours. Ces portables disposent de ports USB, mais n’ont pas de disques durs. Il est donc impossible d’installer des jeux sophistiqués dessus !

 Pour faire de la place, les élèves pourront archiver avec un logiciel type (ALZip), placez leurs cours sur une clé USB (environ 9 € pour 4Go), ou une carte SD, voire les supprimer s’il n’en n’ont plus l’utilité, bien que je ne sois pas partisan de cette solution : nous pourrions toujours avoir besoin de consulter d’ancienne notes, mieux vaut garder une trace.

Le lycée « tout informatisé » et les études.

 De nombreux élèves qui commencent leurs études supérieures ont besoin d’un ordinateur pour prendre en note leurs cours. L’accès aux études est parfois gêné par ce critère. Le « lycée informatise » rétabli l’égalité des chances, en fournissant un ordinateur à prix réduit pour les élèves entrant dans le second cycle. Notez que si j’emploie le terme de « lycée tout informatisé », c’est que je suis moi même lycéen, mais cette mesure peut très bien s’appliquer aux collèges. Notez également, que je ne fais pas de distinctions entre les lycées généraux, technologique, et professionnels. Tous les élèves doivent avoir le même matériel, peu importe leur section dans l’enseignement. Pour conclure, sachez que les élèves de certains lycée où l’informatique est l’enseignement principal ont déjà un ordinateur pour leurs cours, et qu’il est possible d’intégrer l’informatique dans tous les établissements du second degré. Il n’en ressort que de la bonne volonté de quelques politiciens !

Pour faire évoluer les choses, engagez-vous à nos côtés pour faire avancer la cause du lycée tout informatisé ! Parents d’élèves, proposez cette amélioration dans vos associations ; professeurs, devenez les premiers acteurs du lycée tout informatisé ; élèves, faites connaître nos idées jusque dans les couloirs de nos établissements ; tous, parlez de ce projet de lycée tout informatisé à vos députés, sénateurs, maires, conseillers municipaux, généraux, régionaux... ; politiciens, écoutez notre projet, réunissez nous ! Tous ensemble, nous pouvons faire évoluer l’éducation, pour qu’elle soit au fait d’une société numérisée !
 

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48 réactions à cet article    


  • plancherDesVaches 4 novembre 2009 14:20

    Aïe aïe aïe.

    Vois la différence qui peut exister entre réfléchir (en couchant tes idées) sur papier et réfléchir sur un écran.
    Vois aussi la différence qui existe entre lire (simplement lire) sur un écran et dans un livre.

    Reviens après.

    Il ne faut pas croire que ce soit du passéisme. Je programme depuis 1984.
    Juste parce que la différence de support fait tout. (malgré ton formatage microsoft)


    • plancherDesVaches 4 novembre 2009 14:28

      J’en rajoute une couche.

      Si tu as l’opportunité de faire des études d’ingénieur, ce que je te souhaite, tu te rendras TRES vite compte qu’il vaut mieux gratter car ça va toujours plus vite que frapper.

      Teste, et reviens.

      Et ne crois plus tout ce qu’on te « montre » à la télé.


    • Matthieu Robert 4 novembre 2009 15:00

      Pour ce qui est de réfléchir sur papier ou sur un écran, ce n’est qu’une question d’habitude, et encore une fois, réfléchir sur écran évite le gâchis de papier brouillon qui termine inévitablement au fond d’une corbeille ou d’un trieur... où il sera malmené... Après, il est vrai que pour certaines disciplines, le papier est inévitable, je pense aux calculs où la diversité des symboles nous fera préférer le duo papier-crayon à l’ordinateur (à moins qu’il n’existe un logiciel permettant de tels calculs... N’étant pas utilisateur de ce type de logiciels, je laisse le soin à ceux qui les utilisent d’en juger).


      Quant à la lecture, certes, il y a une grande différence entre la lecture traditionnelle et la lecture numérique, mais je ne pense pas que ce soit un obstacle à la lecture. Preuve en est, je suppose que vous n’avez pas imprimé cet article pour le lire.

    • morice morice 4 novembre 2009 15:58

      l’informatique ne tuera JAMAIS le livre.... comme quoi vous avez tout faut, PLdesV.


    • morice morice 4 novembre 2009 15:59

       comme quoi vous avez tout faux bien entendu, désolé !


    • ZEN ZEN 4 novembre 2009 16:29

      Vive le cyberlycée de demain, sponsorisé par Bill Gate, Apple and C°
      Au Royaume-Uni, il diffuse des ordinateurs gratuitement des certains établissements
      Pas bête, Bill !


    • Matthieu Robert 4 novembre 2009 16:56
      Les pannes d’ordinateurs peuvent se retrouver dans les stylos qui fuient, les mines qui cassent, les feuilles qui se déchirent au critérium, les cartouches d’encres vides, le cahier terminé ou oublié... L’homme qui perd du temps sur sa prise de note (et qui dérange parfois tout le monde) le temps de régler son problème ! Voyez que les deux systèmes ont leurs avantages et leurs inconvénients... 

      Attention ! Je ne souhaite ni la mort du papier, ni la mort de la réflexion, de la littérature, ou de la philosophie au profit d’une absolue efficacité !
      L’art de l’écriture ne sera pas totalement remplacé par l’utilisation de l’informatique, et il n’est pas question d’interdire l’écriture manuelle... qui d’ailleurs est d’une qualité comparable à l’écriture numérique. Encore une fois, je ne veux pas la suppression du « duo papier-stylo ».
      Soyez sans crainte, vous pourrez toujours faire des ratures, dessiner dans les marges, faire un morpion ou une bataille navale sur des feuilles de papier sans avoir à craindre la Police de la Pensée !

    • Matthieu Robert 4 novembre 2009 18:05

      Vous me demandez combien de temps il faut pour pallier un problème de crayon ou de cartouche et un problème d’ordinateur. Tout dépend de la capacité de la personne concernée à résoudre le problème. C’est pourquoi la formation inclurait l’apprentissage du dépannage « de premier secours » ainsi que les bons réflexes à avoir pour conserver l’ordinateur en bon état. En cas de panne avancée, soit un ordinateur de secours est disponible dans la salle, soit l’élève retrouve l’écriture manuscrite que vous chérissez tant le temps que le problème soit résolu (n’ayez crainte, si un tel projet est mis en oeuvre, les assurances sauront faire face à ce type de problèmes).


      Après, il est sur que ceux qui sont allergiques aux avancées technologiques auront toujours de la mauvaise volonté pour chercher à résoudre le problème, tandis qu’ils auront de la bonne volonté à détériorer le matériel pour l’user plus vite...
      Quant à ma phrase « l’écriture manuelle... qui d’ailleurs est d’une qualité comparable à l’écriture numérique  », j’entends par la que quelque soit le support, le discours reste identique.

    • Matthieu Robert 4 novembre 2009 19:14
      Le temps de récupérer les données de la machine n’existe pas. En effet, à l’aide d’une clé USB, il suffit de récupérer la prise de note d’un autre élève pour pouvoir suivre le cours en ayant l’intégralité des cours précédents. Avec un cahier, on doit se mettre à plusieurs sur un documents, ou prendre le temps d’aller à la photocopieuse qui, tant qu’à faire, est aussi en panne, ou très longue à chauffer, et quoi qu’il en soit très gourmande en papier et en encre.

      Pour prendre des notes, au regard des étudiants qui (mis à part les journalistes sont ceux qui prennent le plus de notes) utilisent un ordinateur portable ; je pense que l’ordinateur est encore la meilleure façon de conserver des données. On peut en faire une copie de sauvegarde sur internet (google documents est à ce titre gratuit et très efficace), se passer des documents d’un poste à l’autre sans avoir à contribuer au gachis de papier.

      Quant à la relecture d’un cours, je vous cite un extrait d’Apprendre à apprendre, d’André Giordan et de Jérôme Salter (Librio, p 52) « Et si vous traitiez les problèmes qui se posent à vous ? (...) Je me connais : Je n’ai jamais sous la main de quoi m’avancer. Je tente : J’anticipe les heures de formation. Si j’ai un moment de libre, je relis les cours. J’ai toujours un livre en plus dans mon sac. Mieux, je décide de travailler avec un ordinateur portable. »

    • Halman Halman 5 novembre 2009 08:17

      Ca dépend pour qui Plancherdesvaches.

      Parlez pour vous parce que pour moi écrire sur papier a toujours été une galère et écrire au clavier ça coule tout seul.

      On est pas tous dans votre cas.

      Ca fait 30 ans que je me demande pourquoi on en est pas encore à l’école informatisée, malgré les piètres essais par ci par là.

      Les profs qui sont comme tout le monde qui débarquent et ont un refus global avec des a prioris et des idées préconçues.

      Les élèves qui à l’évidence adorent ça.

      Et les parents toujours en retard de deux générations, qui, au lieu de donner l’exemple frennent des quatre sabots.

      Depuis le lycée je numérise tous mes cours, soit recopiés soit scannés.

      Quelques fois je tape en direct quand le prof parle.

      Et je passe pour un bizaroïde en cours.

      Alors que le résultat est là, cours plus clairs, interactifs, on peut rajouter ses données personnelles, meilleure visualisation, et tout comme en écrivant ses cours sur papiers, on mémorise tout aussi bien en les écrivant au clavier.

      On est en 2009 et je croyais vraiment qu’en 2000 on se serait débarrassé de ces saloperies de stylos qui font mal au mains, aux yeux, qui abiment le papier, déforment l’écriture et la rendent illisible dès qu’on écrit vite.
      Et en cours il faut écrire à la volée.

      Hors après un petit stage d’opérateur de saisie et un peu de pratique on tape à la volée aussi rapidement que le prof parle, et sans regarder le clavier. On peut même taper en automatique en pensant à ce que dit le prof.

      Mais comme d’habitude on nous sort toujours les mêmes poncifs d’idées préconçus de gens qui ont du mal avec une souris. Alors que ne se la ramènent ils pas sur une utilisation de l’informatique à un niveau qu’ils ne conçoivent pas !!!

      Pendant mes cours de prépa au concours infirmier j’étais le seul à taper sur mon portable pendant les cours.

      J’étonnais tout le monde alors que cela aurait du faire 20 ans que tout le monde devrait trouver cela normal !


    • plancherDesVaches 5 novembre 2009 13:55

      Halman..
      Je vous plains de ne pas savoir écrire.

      Un jour, vous comprendrez.

      Surtout lorsque vous écrivez ça... :
      « On est en 2009 et je croyais vraiment qu’en 2000 on se serait débarrassé de ces saloperies de stylos qui font mal au mains, aux yeux, qui abiment le papier, déforment l’écriture et la rendent illisible dès qu’on écrit vite.
      Et en cours il faut écrire à la volée. »

      Bizarre, non.. ???
      Ecrire à la volée ne peut se faire sérieusement par un clavier. Faites des études un peu plus poussées que le stade d’infirmier et vous comprendrez tout de suite.

      Comme je l’ai écrit à l’auteur, testez, puis revenez.

      Ceci dit, je numérise par reconnaissance de caractères tout document imprimé ainsi que toutes mes notes de cours.
      Ce qui m’oblige à savoir écrire.

      Sortez du microsoft world. It’s time now.


    • finael finael 4 novembre 2009 14:37

      Avant d’imaginer l’informatisation de l’école, il serait bien de faire ce qui se fait depuis des dizaines d’années aux USA : apprendre la dactylographie.


      • Matthieu Robert 4 novembre 2009 15:08

        D’où l’idée d’une adaptation des professeurs et des élèves à l’outil informatique, qui passe nécessairement par l’apprentissage de la dactylographie, laquelle accélérera la prise de note.


      • morice morice 4 novembre 2009 15:57

        apprendre la dactylographie.


        voilà un POINT FONDAMENTAL en effet ! bien vu !! ça n’a l’air de rien, mais c’est un HANDICAP encore pour beaucoup !

      • Matthieu Robert 4 novembre 2009 18:07

        Disons « aux nouvelles méthodes de travail » si ma formule ne vous convient pas.


      • Matthieu Robert 4 novembre 2009 19:27

        Je ne pense pas que les élèves soient hostile à une telle mesure, et parfois il faut les contraindre à essayer ce qu’ils n’aiment pas (comme le petit garçon à qui on dit de gouter les épinards), mais, encore une fois, au regard des étudiants qui continuent d’utiliser l’ordinateur portable pour prendre en notes leurs cours, je ne pense pas que ce soit une mauvaise idée que d’instaurer l’informatique dans l’éducation, au quel cas ces étudiants auraient déjà abandonné une telle pratique.

        « il est beaucoup plus simple pour noter d’avoir un stylo et du papier qu’un clavier et un écran. Les meilleurs solutions sont toujours les plus simples et les plus économes en moyens. »
        Les plus simples, j’acquiesce (c’est pourquoi cette mesure ne concerne que les plus âgés), mais les plus économes en moyens... Vous trouvez cela économique que d’avoir à changer chaque année les cartables et les classeurs, chaque mois les feuilles et les crayons, et chaque jour de cartouche ? Je ne trouve ça ni économique, ni écologique...

      • Matthieu Robert 4 novembre 2009 20:47

        Bien que cela évite la pollution provoquée par le gâchis de papier, cela en génère d’un autre côté avec le recyclage des machines et l’énergie électrique ; et je vous l’accorde, vous avez parfaitement raison sur ce point. Mais quitte à polluer autant le faire de manière écologique et durable, en évitant l’usage de masse du papier qui provoque la déforestation, et les encres des papiers recyclés polluent une eau trop rare... S’il est vrai que l’informatique pollue aussi à son échelle, au moins celle-ci est bien moindre que la pollution quasi-quotidienne du système actuel. A l’heure où l’on nous demande de réduire nos déchets, l’informatique est peut-être plus durable que le papier.


      • Ropi 5 novembre 2009 03:14

        "S’il est vrai que l’informatique pollue aussi à son échelle, au moins celle-ci est bien moindre que la pollution quasi-quotidienne du système actuel.« 

        Excusez-moi, mais renseignez-vous sérieusement sur la vie d’un ordinateur, de sa fabrication à sa soi-disant élimination (recyclage quelques fois), et je vous garantie que vous reviendrez sur votre point de vue. (vous savez que rien que la fabrication d’un processeur pollue déjà, irrémédiablement, plusieurs milliers de litres d’eau ? ...Et ce n’est qu’un exemple parmi trop d’autres... ! On pourrait aussi parler des mines de coltan....)
        Par ailleurs, moi qui habite à coté d’une décharge (on dit aussi, pudiquement, un »centre technique d’enfouissement« ), je peux témoigner que le »recyclage« des ordinateurs est loin de se faire à 100% ! ! ! !

         »A l’heure où l’on nous demande de réduire nos déchets, l’informatique est peut-être plus durable que le papier.« 

        J’insiste : vraiment, allez visiter des décharges ! C’est - hélas - très instructif...

        Ma fille est en fac depuis peu.
        Là, pas de »devoirs" sur papier. Les prof envoie tous les devoirs par le net ! ! L’étudiant les renvoie de la même manière ! Incroyable !
        Hors mis qu’on peut compter sur les doigts d’une main les jours où le système ne plante pas, on peu aussi compter qu’une seule panne d’électricité d’ 1 heure - survenue au mois d’octobre - aura foutu 17000 étudiant dans la m...e  ! ! ! (les profs aussi d’ailleurs !)

        Et quand on voit la facilité avec laquelle on flingue - se flingue lui-même - un disque dur ou une clé usb, je ne suis pas persuadé qu’on puisse parler de durable...

        Béni soit l’informatique.


      • Halman Halman 5 novembre 2009 08:44

        Mathieu Robert, mais ça fait 30 ans que les profs auraient du s’y mettre.

        Nous on s’y est mis et toujours pas eux, il faudrait peut être qu’ils s’enlèvent le poil informatique qu’ils ont dans la main !


      • ninou ninou 4 novembre 2009 15:01

        Le « tout informatisé » n’est sans doute pas la solution idéale, mais de toute façon, avant d’en arriver là, de l’eau aura coulé sous les ponts...
        En effet, l’éducation nationale demande, via les programmes, que l’on travaille le B2i dès l’école primaire. Exemple de mon école : 175 élèves et une « salle informatique » nantie de 4 ordinateurs... Sachant qu’il s’agit d’une école rurale, où un bon dixième des effectifs n’a pas accès chez lui à l’outil informatique... Le sujet de la fracture numérique est toujours d’actualité.
        Parallèlement, nous avons de jolis stages informatiques qui nous vantent les mérites du tableau blanc numérique, les avantages pédagogiques à créer un site ou un blog de classe, à utiliser les ressources du web de façon quotidienne dans tous les champs disciplinaires etc...
        Bref, plein de bonnes intentions... inapplicables par manque de bonne volonté politique.

        Si je ne suis pas adepte de l’informatique à tout crin, je suis d’accord avec vous pour dire que l’éducation nationale se prive d’un outil hyper performant (notamment en termes de remédiation, de travail autonome, d’école à distance, et de soutien scolaire).
         


        • Matthieu Robert 4 novembre 2009 15:18

          « Bref, plein de bonnes intentions... inapplicables par manque de bonne volonté politique. » C’est pourquoi il faut faire bouger les choses, pour apporter à tous les avancées permises par l’informatique.

          Mais attention : je ne suis en aucun cas favorable à l’éducation tout informatisée dès le primaire. Il faut que les élèves sachent écrire à la main, et cet apprentissage se fait en primaire (et à cet âge, ils sont encore jeunes pour utiliser un ordinateur de façon autonome) ; mais il faut aussi leur donner une première expérience de l’informatique (en particulier à ceux qui n’y ont accès chez eux), et je trouve fort dommage que l’Education Nationale vous vante les mérites d’une éducation numérique alors que vous n’avez pas les moyens de la mettre en place... Comme quoi, l’administration est vraiment coupée de la réalité !

        • Halman Halman 5 novembre 2009 08:48

          Ninou, toujours attendre que ce soit le gouvernement qui vous tienne la mains pour utiliser la souris.

          Mais comment a t’on fait à notre époque ?

          On a pris la souris dans la main, on a vu ce que cela faisait sur l’écran, on a essayé des trucs, on s’est planté, on a vu des trucs sympas, on a ouvert le livre de Windows3, et en deux jours on savait double cliquer, moduler une fenetre, copier coller, etc.

          Idem pour word, excel, le basic. On s’y est mis tous seuls sans un ministre pour nous dire de le faire !!!

          Mais c’est quoi ces gens qui ont besoin d’un plan gouvernemental pour faire ça ?


        • morice morice 4 novembre 2009 15:56

          je ne peux qu’acquiescer à la démarche !! oh qui oui le lycée doit l’être !! 


          surtout ainsi , et SEULEMENT ainsi :
          Des logiciels libres, et gratuits (comme OpenOffice) remplacerons les logiciels payants, sans pour autant diminuer la qualité du programme. Quant au matériel qui deviendrait obsolète , cet argument est celui d’un représentant commercial pour vous faire acheter. Il n’est pas nécessaire d’avoir les meilleurs capacités graphiques pour l’écran, ni le processeur le plus performant pour travailler, ou taper ses cours. Peut importe l’ordinateur, le contenu est rarement obsolète pour les cours.

          qu’on définisse donc une sorte d’ EEPC pour collège ou lycée !! on peut arriver à environ 300 euros aujourd’hui pour une machine 13 pouces correcte ! que l’éducatin nantionale VIRE Microsoft des marchés !

          • Halman Halman 5 novembre 2009 08:49

            Oui Morice, mais pour 200 roros vous avec de très bons portables d’occasion avec la totale déjà préinstallée.


          • plancherDesVaches 4 novembre 2009 17:14

            L’informatique, comme tout autre outil que j’ai pu créer, N’est qu’un outil.
            Comme la science, ou tout autre outil que l’humain aime à créer.

            Débat finalement idiot. Tu en reviendras, auteur.
            Et article nul.


            • Plum’ 4 novembre 2009 17:55

              Je ne crois pas que ce débat soit idiot, le point de vue est intéressant mais doit être mis en perspective sur un long terme avec des avancées graduelles. En délaissant le collège pour concentrer l’objectif sur le lycée. Avec une priorité pour les logiciels libres et les matériels rustiques (un netbook à 200 euros suffit, pas besoin d’un beau portable à 466 euros), quelque chose de très basique, sans fioriture. Avec pour objectif une certaine rentabilité, le netbook permettant notamment d’économiser les livres. Avec aussi un encadrement rigoureux, notamment au niveau des sauvegardes sur clés USB.

              J’ai toujours été contre les plans Informatique à l’école, notamment celui de Chevènement. Et j’y reste très opposé pour le primaire et même pour le collège. Mais je pense qu’on arrive à une certaine maturité, aussi bien des logiciels avec la montée des applications libres que des matériels (des netbooks à prix abordable). L’ordinateur au lycée devient pérenne et il amène des avantages consistants, sans pour autant avoir d’effets trop néfastes si les lycéens ont gardé du collège les acquis d’un travail sans informatique.


              • foufouille foufouille 4 novembre 2009 17:59

                faut pas rever
                il faudrait un admin par ecole
                certains profs ou instit font pas la difference entre UC et ecran, ou entre cd et dvd
                ensuite, il faudrait une sacre securite pour eviter le hacker en herbe
                un systeme rom ou liveCD serait aussi necessaire pour eviter les plantages


                • Matthieu Robert 4 novembre 2009 18:16

                  C’est vrai que ma proposition peut paraître utopique et qu’il y a un gros travail à fournir avant d’en arriver au lycée tout informatisé. Je suis bien conscient que l’on ne pas passer d’une extrême à l’autre en une nuit ! Paris ne s’est pas bâti en un jour !


                  Pour ce qui est de mettre un administrateur dans chaque établissement, c’est déjà pratiquement le cas (parfois certains établissements en demandent un pour gérer leur parc informatique), et cela ne serait pas une mauvaise nouvelle pour le secteur de l’informatique qui pourrait générer des emplois. Par les temps qui courent, je ne pense pas que ce soit une mauvaise nouvelle.

                • flegmatik 4 novembre 2009 19:16

                  Cher lycéen, vous croyez imaginer un monde qui existe déjà, comme vous le pressentez, dans certains établissements tels celui dans lequel j’enseigne.
                  Les remarques et/ou objections à votre article que je ferai après sont donc des leçons tirées de l’application (ou presque) de votre théorie...

                  Tout d’abord je vous présente l’établissement : un réseau administratif et un réseau pédagogique gérs par un administrateur réseau, 22 salles informatiques dotées chacune de 17 postes, plusieurs « classes mobiles » c’est à dire un meuble à roulettes qui supporte 20 ordinateurs portables, et enfin 4 classes (divisions élèves) dotées d’un ordinateur portable par élèves (étudiant puisque ce sont des classes de BTS). Déjà pas mal coté équipement non ?

                  J’ajoute à cela que par le biais du site internet du lycée il y a des échanges d’informations (cahier de texte, les parents peuvent consulter les absences et les notes de leur enfant à distance, il est possible de réserver une salle de cours équipée d’ordinateurs, d’effectuer le suivi des stages des étudiants grâce à un accès profs/étudiant/tuteur ! )

                  Et pourtant votre projet est peu réaliste !

                  Tout d’abord pour les postes informatiques : vous notez l’inévitable obsolescence des postes, mais pensez y remédier en affirmant qu’un portable qui peut faire TTX, Tableur, BDD et internet suffit. En théorie oui, hélas les nouveaux logiciels sont souvent gourmands en ressources et empêchent la poursuite de leur utilisation.

                  Et puis d’un coup vous parlez de e-books largement suffisants pour les cours. C’est vrai également. Mais pour un usage plus ample à la maison (puisque vous évoquez le fait de transférer ce qui a été saisi dessus via une clé usb) il faut un autre ordinateur non ?

                  Ensuite, il suffit de saisir les cours directement sur l’e-book pour ne plus gaspiller de papier. Impossible sans connaitre le clavier ? Alors on donne des cours de dactylo en premier ! Comme vous y allez !!! Savez vous combien de temps de formation il faut pour un apprentissage assez élevé de la dactylo ? Et puis s’il était possible de saisir sur clavier à la vitesse de la parole, les méthodes de prise rapide de la parole (sténo en autres), les dictaphones n’existeraient pas pour venir en aide aux secrétaires professionnelles ! Alors des élèves en cours....

                  Autre aspect qui pose problème : l’évaluation du travail ! Bien sur qu’il est plus aisé de lire du texte dactylographié que du manuscrit, mais à quel risque ! Envoyer vers l’imprimante les travaux lorsque les élèves souhaitent écrire leur nom à la main sur leur copie (pour gagner de la place pour faire leur travail), faire du copié/collé grace aux clés usb ou cartes sd, tout cela je connais (ils passent même par le réseau pédagogique, mis grace aux clés ils font sauter le barrage que l’administrateur réseau a prévu pour éviter le phénomène.

                  Et puis s’ils ont internet, ils écoutent la radio en ligne (grace aux sites internet, oreillette bluetooth sous des cheveux longs, c’est du vécu !)

                  Et ls profs ? Ils surveillent, grace à des logiciels tels net support school (très bon) et passent leur temps à cela, à jouer au chat et à la souris avec les élèves en traquant les sites interdits, les moments pendant lesquels ils ne travaillent pas... Très drole et instructif.

                  Mais je terminerai par une information : les classes de BTS qui avaient un portable prétté pour un an par l’établissement ne l’ont plus depuis la rentrée : trop de casse, d’utilisation non autorisée (que de téléchargments sur les disques durs quand ils venaient en réparation) et de pertes (ou vols) ! Donc l’opération est fini, tel que pourrait l’etre votre doux rêve !

                  Et pourtant nous continuons à nous servir de l’informatique...

                  Je suis disponible pour de plus amples précisions si vous le souhaitez


                  • Matthieu Robert 4 novembre 2009 21:37

                    Votre réaction est très enrichissante sur de nombreux points.


                    Tout d’abord, je ne connaissait pas l’existence d’un tel établissement, et votre témoignage m’apporte un éclaircissement sur la réalisation de ma proposition. Vous remarquez que mon projet est peu réaliste, c’est parce qu’il n’est que le fruit de mon imagination, et non le fruit d’observations telles que celles que vous me fournissez.

                    Dans mon projet, chaque élève est propriétaire de son ordinateur portable (sur le modèle de vos classes BTS sauf que c’est un achat, non un prêt), ce qui résout le problème d’avoir ou non un ordinateur à domicile. Cela permet de responsabiliser les élèves à l’utilisation qu’ils en font, puisqu’ils le financent, même si c’est en achat groupé, pour en diminuer le coût. Cela permet également avec une période de transition de changer de matériel pour s’adapter aux nouveaux logiciels plus performants.
                    L’apprentissage de la dactylographie ne se ferait pas au dernier moment, et puisque apparemment certains ne souhaitent pas l’informatisation des enseignements avant le lycée, le collège pourrait servir de période d’apprentissage de la dactylographie (en cours de technologie). 

                    Après, je ne me rendais guère compte des problèmes que vous pouvez rencontrer au quotidien, des élèves tricheurs, à ceux qui écoutent la radio. Mais vous seriez confrontés à d’autres problèmes dans une classe traditionnelle, ceux qui écoutent leurs MP3 ou affiliés à ceux qui bavardent ou font circuler magazines de mode...
                    Mais votre expérience me montre que ces distractions, ces tricheries sont facilités, d’où la question de savoir comment protéger efficacement les données partagées de la copie, et les élèves de ces égarements.

                    Pour ce qui est d’avoir des renseignements complémentaires, si vous pouviez me donner un site où je puis trouver de la documentation à propos de cette expérience, afin que je modifie ma proposition pour l’enrichir en fonction de vos conclusions. Merci d’avance.

                  • plancherDesVaches 5 novembre 2009 14:08

                    Flegmatik :

                    Evitez ABSOLUMENT les nouveaux logiciels.
                    Car, bien évidemment, ils vous sembleront plus « conviviaux ». (voire, viviaux)
                    Hors, mesurez, grace à votre expérience d’enseignant, ce qu’ils apportent REELLEMENT aux gosses en terme de fond, et non de FORME.

                    Vous serez surpris de constater que les gosses suivent ce qu’on veut leur faire entrer dans le cerveau : soit, l’apparence.

                    Et ils risquent d’être trés bientôt vachement déçu de l’enfumage...

                    Testez, et revenez.


                  • Matthieu Robert 5 novembre 2009 18:25

                    Je suis d’accord avec vous sur ce point. Les nouveaux logiciels n’apportent bien souvent rien de plus qu’un graphisme superficiel, quand il ne nous empêche pas de travailler.

                    Personnellement, je n’aime pas beaucoup Windows Vista et préfère rester sous XP.
                    Vista est certes très beau, mais cela n’est pas très utile à mon travail ; de plus, il faut toujours confirmer ce qu’on l’on veut faire !
                    Donc, j’utilise Windows XP, et encore, je l’ai programmé de façon à ce qu’il n’affiche pas sa couleur verte, mais la couleur grise des versions précédentes. Le menu démarrer et les fonctionnalité ne changent pas pour autant.

                  • Salade75 4 novembre 2009 21:44

                    Vivement le baccalauréat sur un ordinateur connecté par Wifi.
                    La solution au problème non résolu depuis 25 ans : comment obtenir 100% de réussite à cet examen !


                    • Matthieu Robert 4 novembre 2009 22:01

                      Le bac sur ordinateur s’est déjà inconcevable (et heureusement parce que bonjour la triche), mais alors sur ordinateur avec Wifi, c’est carrément impossible. Mais ça permettrai au Ministre de l’Education d’avoir 100 % de réussite au bac !

                      Cela dit, qu’adviendrait-il de la valeur de ce diplôme si tout le monde l’avait ?

                      • flegmatik 4 novembre 2009 22:15

                        Désolé de vous contredire une nouvelle fois !!!

                        En effet, en juin dernier j’ai un élève qui a passé ses épreuves écrites grace à un ordinateur portable relié en wifi à une imprimante de l’établissement !

                        J’explique : c’est un élève qui souffrait d’un problème au poignet (canal carpien) et qui a eu une autorisation médicale (1/3 temps médical pour passer les épreuves). Le portable a été fourni par le lycée (et bien sur vérifié avant pour qu’il ne contienne que les logiciels et pas de données. Quand il a eu fini de composé il a envoyé l’impression et le tour est joué !

                        Mais ce ne peut être qu’une exception, le principe est lourd et demande 1/3 de temps de composition en plus (preuve que saisir du texte prend plus de temps que d’écrire).


                        • Matthieu Robert 4 novembre 2009 22:24

                          Le cas de cet élève est particulier. Il a un handicap et bénéficie ainsi, au nom de l’égalité des chances, d’1/3 de temps supplémentaire ainsi que d’une machine pour pouvoir écrire, et cela n’est que justice, dans le cas contraire, son handicap risquait de lui faire échouer son examen.

                          Il a obtenu du temps supplémentaire pour compenser la gêne provoquée par son poignet.


                        • flegmatik 4 novembre 2009 22:39

                          « Dans mon projet, chaque élève est propriétaire de son ordinateur portable »
                          Quel cout pour les familles, même avec des « prix de gros » ! Et puis un pc est à changer tous les 3/4 ans !

                          « le collège pourrait servir de période d’apprentissage de la dactylographie »
                          Depuis bien plus jeune, les élèves se servent du clavier un peu n’importe comment... le cours de dactylo seraient un vrai bazar ! Ils « sauraient » et n’auraient pas besoin d’écouter !

                          "Mais vous seriez confrontés à d’autres problèmes dans une classe traditionnelle, ceux qui écoutent leurs MP3 ou affiliés à ceux qui bavardent ou font circuler magazines de mode...« 
                          Mais j’ai aussi la classe en cours traditionnels. C’est plus simple à gérer ! Ils sont tous face au prof et on devine, rien qu’à leur attitude !

                           »comment protéger efficacement les données partagées de la copie« 
                          Rien n’a été trouvé à ce jour ! Mais par contre, avec l’habitude, on peut reconnaitre les impressions de 2 travaux identiques bien que légèrement modifiés (police de caractère, taille, couleur,...). Mais les tricheurs peuvent quand même »trouver des trucs« ...

                           »les élèves de ces égarements.« 
                          Et bien il y a »netsupport school« qui bloque les ports usb, le lecteur cd, coupe le son et permet de voir les sites visités, les logiciels utilisés et même surveiller la frappe ! Et permet d’établir des listes de sites ou logiciels interdits. Mais il faut passer son temps à surveiller !
                          Et puis les téléphones portables font maintenant lecteur mp3 et radio fm, sont plus petits et donc il faut faire la chasse !

                          Cette expérience n’est pas particulière mais commune à bon nombre de lycées technologiques (bacs stg et BTS tertiaires). Le fait de travailler en réseau fait partie du référentiel des diplômes.

                          Par contre ce que vous décrivez me fait penser à une offre alternative d’éducation que pourraient mettre en oeuvre des majors du livre ou du divertissement : des cours à domicile (le lycée n’est pas obligatoire, l’instruction si, preuve par les familles qui n’envoient pas les enfants à l’école en les éduquant eux-même) par internet. Exit les établissements scolaires traditionnels et vive l’éducation par des entreprises (et non des écoles) qui sauraient faire du lobbying pour être reconnues. Et pourquoi pas des diplômes »maison" ?


                          • RilaX RilaX 5 novembre 2009 11:37

                            Je voudrais juste réagir sur le coût pour les parents.
                            Combien coûte annuellement le cartable moyen d’un élève ? Cartable, trousse, stylo, feuilles, livres, cahiers classeurs, règles, équerre, compas ...
                            191 euros en 2008 pour un élève de 6eme.
                            Quel cout pour les familles, même avec « les essentiels de la rentrée » ! Et puis la plupart des fournitures est à changer tous les ans !

                            Tout ça pour dire que selon moi, un ordinateur ou un cartable moyen niveau coût, c’est sensiblement pareil avec même un léger avantage pour le PC.

                            Tous les reste, c’est une question d’habitude, et d’experiences.


                          • Matthieu Robert 5 novembre 2009 18:32

                            La grande différence, c’est surtout le poids du sac. Il faut le dire haut et fort, en prenant toutes les affaires nécessaires pour une journée de classe (cahier, livres, et tutti quanti) nous finissons par avoir mal au dos ! L’ordinateur à au moins le gros avantage de permettre de tout avoir sur soi sans pour autant augmenter le poids du sac !


                          • marignan155 4 novembre 2009 22:44

                            à l’auteur :

                            Cela dit, qu’adviendrait-il de la valeur de ce diplôme si tout le monde l’avait ?

                            Vous rendez-vous compte de ce que vous avez écrit ?

                            Pour en venir à l’article :

                            Je suis entré en 6e en 1955 et je ne portais pas de blouse, par contre j’écrivais effectivement à la plume dans le primaire, au stylo à encre au lycée. En mai 68, le stylo à bille était déjà largement répandu.

                            Vous proposez de nous fournir en ordinateurs auprès d’entreprises françaises. Encore faut-il qu’il y en ait (des vraies et pas des multinationales) et qu’elles soient capable d’assurer le service après-vente (matériel et logiciel) de manière satisfaisante. Et les composants ? Ils viendront d’où ? 

                            Les capacités informatiques perdues parce que le clavier et la souris ne sont pas utilisées en lieu et place du stylo&papier ? J’ai un doute. Prendre des notes est d’abord une gymnastique rapide de l’esprit, noter avec un clavier est une opération linéaire, bien plus lente que l’écriture. Lorsque je prends des notes je structure déjà la page en secteurs, je note en petit les réflexions qui pourront m’être utiles, je complète pendant les temps creux les débuts de notes que je n’ai pas eu le temps de compléter tout de suite. Merci à plusieurs de mes profs au lycée de m’avoir amené à cette technique. 

                            Toute cette gestion de l’espace de la feuille n’est pas possible avec la technologie actuelle. Il existe des outils qui permettent d’écrire sur une surface et d’enregistrer la trace sur un ordinateur. En écrivant proprement, il est même possible d’avoir du texte. Et, pour ne pas citer que les inconvénients, il est plus facile de retrouver des notes sur un support informatique que sur une feuille coincée entre deux pages d’un cahier. Et il existe des logiciels capables de structurer des textes comme je le fais avec mes notes. Mais c’est long.

                            En ce qui concerne la langue française j’ai un doute sérieux. Notre journal local a mis en place un correcteur d’orthographe. D’abord il ne corrige pas tout. Et il ne dira rien si vous dites que les « pompiers ont maintenu l’incendie dans le hangar », ou qu’ils l’ont « circoncis ». Il n’a qu’à lire les perles dans le canard enchaîné ou chez http://champignac.hautetfort.com/revues_de_presse/ Et j prends bcp 2 not en abrg, qst vitS, si vous voulez des notes en français correct (Il n’est pas question de laisser les élèves prendre en abrégé (ou en MSN-SMS) leurs cours) vous dénaturez les notes.

                            Beaucoup de vos arguments concernant l’informatisation des lycées sont à étudier, mais empêcher d’installer des jeux sur un ultra-portable (en passant, c’est accepter un clavier difficile à utiliser), cela m’amuse. J’ai une clé USB sur laquelle j’ai une série de logiciels « minima » comme vous le suggérez, avec deux jeux. Tenez, voici l’adresse : http://portableapps.com/download (sudoku et mines). En cherchant, on peut sûrement trouver plus sophistiqué en stand-alone.

                            Votre article se termine par un appel à l’informatisation. Si vous trouvez des informaticiens teintés d’humainisme ou d’expériences, tenez compte de leur avis, pour l’instant vous avez l’enthousiasme, mais le diable se cache dans les détails.

                            Je travaille en qwery, azerty, je lis des PDFs de la BNF, des rapports en .doc ou .rtf, mais rien de tel qu’un livre qu’on visite. Je prends mes notes en papier-stylo, avec une écriture à peu près lisible, pour les conserver je les scanne. Pour rédiger j’ai le fameux traitement de textes avec firewall intégré smiley, et mon correcteur ? une relecture surtout ! Pour noter j’ai de vieilles feuilles ramassées durant des années et qui autrement auraient fini à la poubelle (n’est-ce pas écologique ?). Cela ne consomme pas de watts mais juste quelques grammes de glucides. 

                            Signé : un vieux à double titre, 65 ans, 40 ans d’informatique à titre professionnel

                            à flegmatik : merci pour votre témoignage que vous auriez pu intituler « du rêve à la réalité », vous répondez à des questions que je me posais depuis longtemps



                            • RilaX RilaX 5 novembre 2009 12:03

                              Je trouve la discussion autour de la prise de note très rigolote.
                              Genre avec un papier et un stylo on peut écrire très vite grâce a des abréviation (ce qui est vrai) mais on ne pourrait pas faire pareil avec un ordinateur ... Haha. Avec un ordinateur, non seulement vous pouvez ecrire les memes abréviations mais en plus vous pouvez les remplacer automatiquement par leur équivalent français, au cours de la frappe.

                              La gestion de la feuille est inutile en informatique, on en a autant qu’on veut. Et en reprenant les cours le soir, on peut organiser son travail de la journée, au lieu de recopier au propre les notes.

                              Pour la correction d’orthographe, vu la complexité de notre langue, il n’en existera jamais un de parfait. Mais je ne crois pas que le papier ou le stylo soit doté du moindre correcteur.

                              Enfin pour les problèmes de distractions des élèves, il me semble ne jamais avoir eu besoin d’ordinateur pour faire autre chose que d’écouter les cours.

                              Je terminerai sur l’aspect économie d’énergie. 2 choses :
                               - regardez l’OLPC, il possède une manivelle pour le charger,
                               - les progrés font et feront que l’ordinateur dépense de moins en moins d’énergie

                              Selon moi, l’idée de l’auteur est donc tout a fait envisageable, c’est juste la nouveauté et le manque d’habitude lié a l’outils qui créent ces peurs.


                            • Matthieu Robert 5 novembre 2009 19:23

                              Tout d’abord, je m’excuse si mes exemples ne sont pas très précis. Je voulais juste montrer l’évolution de l’éducation nationale à travers le temps, elle qui est passée de la plume au stylo...


                              Ensuite, pour l’idée de faire fabriquer les machines par des entreprises françaises, c’est juste un moyen de faire fonctionner notre économie nationale (qui en a bien besoin). Ce n’est en aucun cas une obligation.

                              Pour la prise de notes, je trouve que cela tue à petit feu la langue française, et ne provoque en aucun cas le désir de lire. Orié vs lu 7 articl si javé écri com ça ? (trad : Auriez-vous lu cet article si j’avais écrit comme ça ?) Faire prendre des notes à des élèves qui ne savent même pas faire la différence entre l’infinitif d’un verbe et un participe passé, c’est assurer la mort du français. Petit exemple tiré de ma journée : j’ai du aujourd’hui lire plusieurs lettres écrites (à la main) par des élèves et destinées à lues par l’administration. Je ne vous raconte pas le calvaire pour arriver à déchiffrer le message entre les nombreuses fautes, les ratures, le blanc, et les hiéroglyphes ! Ce qui m’a particulièrement frappé, c’est le nombre de fautes dans ces textes. Donc, je pense qu’avant de faire prendre des notes aux élèves, ils serait bienveillant de vérifier qu’ils maîtrisent correctement le français. Je ne prétend pas maîtriser cette langue ô combien difficile, mais j’essaie de progresser (avec à côté de moi un dictionnaire et le célèbre petit livre rouge (de la conjugaison, pas de Mao ;) )


                              Quant à mes propos sur la valeur du bac si tout le monde l’avait, je les maintiens ! Nous sommes déjà confrontés à ce problème : ce diplôme qui autrefois était garant d’un emploi stable, n’est plus aujourd’hui qu’un passage oblige vers les études. Il n’a plus aucune valeur, c’est pourquoi on chante aux lycéens que le bac n’est pas une fin en soi.
                              Et, ne soyons pas dupes ! Si le niveau du bac augmente, c’est parce que le niveau d’exigence diminue ! J’en parlais récemment à une prof (reconnue comme une très bonne prof) qui a pris sa retraite il y a maintenant plusieurs années, qui m’a dit que si elle devait corriger le bac aujourd’hui (avec les critères actuels), elle aurait le corrigerait de la même façon qu’en son temps en rajoutant trois ou quatre points supplémentaires à la note finale, sans raison apparente. Comme quoi le niveau baisse...

                            • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 4 novembre 2009 22:54

                              Il est évident que le progrès des techniques d’information et de documentation doit entraîner une modification des formes d’enseignement.

                              L’heure de cours, avec un prof sur estrade et les élèves assis à leurs places est un archaïsme.

                              Certaines choses peuvent être apprises sur ordinateur ; certains automatismes peuvent avec profit être travaillé sur ordi. La relation humaine, qui reste nécessaire pour les points les plus difficiles, qui requièrent une explication indivudualisée, doit évidemment être conservée. Mais pour l’enseignement des notions fondamentales, quel gâchis d’avoir des dizaines de milliers d’enseignants faisant leur cours dans des classes généralement non attentives. Une bonne vidéo fera bien mieux l’affaire. La motivation aussi y gagnera.


                              • projetX projetX 5 novembre 2009 10:05

                                Nul besoin d’un ordinateur pour apprendre (hormis en cours d’info ou à la bibliothèque).

                                L’ordinateur en classe est un échec, tant il sert à jouer, tchatter ou regarder photos ou vidéos.

                                Que les élevés se concentrent déjà sur le français et les maths !
                                Ça serait déjà une grande avancée !

                                Avant de courir, il faut savoir marcher !


                                • plancherDesVaches 5 novembre 2009 15:02

                                  « Avant de courir, il faut savoir marcher ! »
                                  Trés bien vu, ProjectSexual.

                                  Mais il semble qu’il faille essayer de griller les étapes dans le monde actuel qui est en train de s’écrouler.

                                  Medice curate ipsum.


                                • Matthieu Robert 5 novembre 2009 20:14

                                  C’est sur que face à des élèves irresponsable et/ou indisciplinés l’ordinateur ne sera pas le meilleur outil. Mais pour les autres ? Devront-ils se priver d’une telle technologie à cause de certains ?


                                  Mais je suis tout à fait d’accord avec vous quand vous écrivez : « Que les élevés se concentrent déjà sur le français et les maths ! »
                                  C’est vrai que quand les élèves (avec un è sur le deuxième e, et sans accent au dernier) arriveront à écrire français (et correctement, pas en SMS) il y aura déjà eu un grand progrès !

                                • King Al Batar Albatar 5 novembre 2009 10:50

                                  On va dire que je ne suis pas très honnete, mais les cours, les devoirs et surtout les copies informatisées, cela ne permettrait pas de tricher plus facilement ?

                                  Imposible d’identifier l’ecriture, quelque copie collé et c’est parti. En tant que spécialiste de la tricherie à l’ecole, jaurai adoré avoir cela quand j’etais jeune....

                                  C’est comme le controle continue pour le BAC, quand je pense que les eleves ont manisfeté contre, laors que c’etait le meilleur moyen de l’avoir en trichant toute l’année. Desfois ils selaissent trop retourner le cerveau par leur professeur et c’est bien dommage pour eux...


                                  • plancherDesVaches 5 novembre 2009 14:20

                                    Allez.. une petite dernière pour la route.

                                    La dernière fois que j’ai passé un test de QI... (QI, quel terme de con), cela s’est fait par informatique.
                                    Comme d’hab, premier de la classe... J’y peux rien, je suis né comme ça. Et comme disait ce cher Desproge : l’intelligence ne sert qu’à mieux mesurer l’étendue de son malheur.
                                    Heureusement que certains voient plus que clair dans ce monde de cons. Pardon, malades de pouvoir obsédés par l’argent.

                                    Et j’ai obtenu un résultat merdique. Nul. Achier.
                                    Tout simplement, et vous pourrez tester : quand on le fait sur papier, même si on le fait vite, on a le temps de se relire et corriger ses fautes.

                                    Bien à vous.

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