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Accueil du site > Actualités > Société > Pourquoi des gens sont-ils silencieux - voire pire - à propos du 11 (...)

Pourquoi des gens sont-ils silencieux - voire pire - à propos du 11 Septembre ? PARTIE 14 : l’impuissance acquise

Pourquoi les gens (bien) sont-ils silencieux - voire pire - à propos du 11 Septembre ?

C'est en substance la question que se pose Frances T. Shure, psychologue supportrice du mouvement Architectes et Ingénieurs pour la Vérité sur le 11 Septembre, dans une série d'articles, visibles ICI.

Avec l'aimable autorisation de Frances T. Shure, nous vous proposons une traduction de cette série, dont voici la quatorzième partie.

En abordant la question posée par le titre de cet essai, le chapitre précédent – la connaissance préalable des crimes d'État contre la démocratie et des politiques profondes – a étudié comment notre connaissance préalable des graves crimes commis par les gouvernements, ainsi que notre connaissance de l'état profond (par opposition à l'état public apparent auquel nous participons en tant que citoyens) influe sur notre niveau de réceptivité aux éléments qui contredisent la version officielle du 9/11.

Dans le présent chapitre, nous continuons l'analyse de Mme Shure avec la partie 14 : l'impuissance acquise (ou apprise), qui est une réponse conditionnée à un traumatisme ou à une épreuve qui implique une douleur continue aussi bien qu'une perte de contrôle, réelle ou perçue.

 

«  Je vois bien que le 11 Septembre était une opération sous fausse bannière, mais ça ne change rien pour moi.  » m'avait tranquillement avoué un ami.

 

Il n'est que l'un de mes amis qui, dans les années qui ont suivi le 11 Septembre 2001, ont fait des remarques semblables quand je leur ai demandé de me préciser leurs pensées concernant les preuves qui réfutent la version officielle du 9/11.

Une amie fit une autre déclaration similaire, déclarant avec force : « Si cela est vrai à propos du 9/11, alors nous sommes dans une situation bien pire que n'importe lequel d'entre nous ne l'a imaginé. C'est beaucoup, beaucoup trop énorme pour moi. Dans ce cas, peut-être que le mal a juste besoin de suivre son cours. Il n'y a rien que je puisse faire.  »

Et puis, il y avait l'homme que j'ai rencontré à la Foire populaire de Denver, qui s'éloignait de moi pour éviter de poursuivre la conversation, expliquant en même temps, à mon grand étonnement : « Je suis d'accord avec vous que le 9/11 était une opération sous faux pavillon. Mais c'est ce que les gens au pouvoir ont fait au reste d'entre nous depuis des siècles. Cela continuera dans l'avenir, et il n'y a rien que nous puissions jamais faire pour arrêter ça.  »

Une autre connaissance encore, après avoir entendu pour la première fois quelques-unes des questions sans réponse entourant le 9/11, a laissé échapper une de mes répliques préférées : «  Quoi ! Je n'ai jamais entendu parler de ça ! Écoutez ! Si vous êtes en train de courir après Sauron, vous feriez mieux d'être sûre que vous avez l'Anneau !  » Sa déclaration illustrée signifiait que, sans pouvoir surnaturel, une entreprise aussi ambitieuse serait désespérée. [1]

Je me suis longtemps demandé si les gens avec des réponses comme celles-ci pouvaient être victimes de «  l'impuissance acquise  », un état psychologique qui a été découvert par Martin (EP) Seligman et ses collègues quand ils ont réalisé une série d'expériences brutales qui ont commencé avec des chiens comme sujets.

 

Hebergeur d'image

Dans les années 1960, Seligman et son équipe ont soumis environ 150 chiens harnachés et privés de leurs mouvements à une série de 64 chocs électriques modérément douloureux et incontournables sur le premier jour de chaque essai. Au cours de cette première phase il n'a pas fallu longtemps aux chiens pour « apprendre » qu'ils ne pouvaient pas échapper à la torture. Bientôt, ils ont renoncé à leurs tentatives pour l'éviter, et ils se sont passivement soumis à la douleur, en gémissant et en se roulant parfois dans une posture de soumission.

La deuxième phase de l'expérience commençait 24 heures plus tard. Dans celle-ci, les sujets canins étaient chacun mis dans une « pièce de transit », une pièce séparée en deux par une barrière que le chien pouvait enjamber - une action qui arrêtait automatiquement les chocs, permettant au chien d'échapper à la douleur.

En outre, une lumière s'atténuant était utilisée pour indiquer que le prochain choc arriverait au bout de 10 secondes, afin que le chien puisse non seulement apprendre à échapper aux chocs, mais aussi éventuellement apprendre à éviter les chocs en même temps en sautant la barrière dès qu'il voyait la faible lumière.

Les chiens « innocents » [2], qui n'avaient pas subi la première phase de l'expérience avec les chocs inévitables, ont vite appris à échapper aux chocs dans la pièce de transit en sautant la barrière. Ils ont aussi finalement appris à éviter les chocs en sautant en même temps qu'ils voyaient la lumière diminuer.

La première fois qu'ils ont reçu un choc électrique dans la pièce de transit, les chiens des deux groupes ont couru frénétiquement en rond pendant environ 30 secondes. Mais après cela, les deux tiers du premier groupe de chiens - ceux qui avaient subi la première expérience avec les chocs électriques inévitables - ont révélé un comportement très différent de celui adopté par les chiens innocents. Au lieu de découvrir qu'ils pouvaient sauter en sécurité, ces chiens ont abandonné, se sont couchés et ont pleurniché tranquillement tandis que les chocs continuaient pendant 60 secondes, moment où l'expérience se terminait.

A la surprise des chercheurs, les mêmes deux-tiers de ces chiens traumatisés ont échoué à s'échapper lors de tous les essais suivants. Ils avaient « appris » à se sentir impuissants et désespérés. En d'autres termes, ils ont généralisé leur inévitable traumatisme initial, se sentant pris au piège de toutes les futures situations traumatisantes pourtant évitables.

Fait intéressant, le dernier tiers des chiens traumatisés avaient appris à échapper aux chocs dans la pièce de transit aussi efficacement que les chiens innocents. Sur les quelque 100 chiens qui avaient été conditionnés à l'impuissance apprise, Seligman résuma :

Les données de laboratoire montrent que lorsqu'un organisme a subi un traumatisme qu'il ne peut pas maîtriser, sa motivation à surmonter un traumatisme ultérieur diminue. En outre, même s'il fait face, et que la réponse réussit à produire un soulagement, il a des difficultés à apprendre, à percevoir, et à croire que sa parade a fonctionné. Enfin, son équilibre émotionnel est perturbé : la dépression et l'anxiété, mesurées de diverses manières, prédominent. [3]

 

Dans ce cas la clé de l'impuissance apprise est un manque de contrôle, réel ou ressenti. [4]

Des variantes de cette étude, menées par Seligman et par d'autres chercheurs, ont démontré que, quelque soient les sujets, des chiens, des chats, des rats, des poissons, des singes, ou des humains, lorsque ceux-ci sont soumis à un traumatisme incontrôlable, cela engendre une diminution marquée dans leur capacité à répondre de manière adaptative à un traumatisme ultérieur contrôlable.

En outre, les chercheurs ont constaté que l'impuissance apprise n'est pas la simple conséquence d'un traumatisme. Tout ce qui est nécessaire pour influer sur le comportement futur est un événement défavorable incontournable, comme un bruit fort incontrôlable. Ils ont découvert que les événements indésirables incontrôlables ont tendance à diminuer la motivation du sujet pour échapper à la frustration, à retarder sa capacité à résoudre des problèmes ou à apprendre en général, et à geler ses réactions agressives ou défensives normales face à des événements indésirables futurs.

Seligman et ses collègues ont déterminé que les personnes en condition d'impuissance acquise s'expriment avec pessimisme quand elles expliquent des situations difficiles. Des expressions telles que « Ca ne changera jamais »... « C'est de ma faute »... « Je suis stupide »... « Ça va durer éternellement »... « Tous les enseignants sont injustes »... « Les régimes ne fonctionnent jamais  » sont des indices que la personne qui les formule souffre probablement d'impuissance acquise. Ces mots transmettent les croyances apprises de :

  1. la permanence : les événements maheureux ou les circonstances auxquelles la personne fait face sont permanents, et non temporaires ;

  2. l'omniprésence : un échec dans un domaine de sa vie va automatiquement déteindre sur tous les aspects de sa vie ; et

  3. une faible estime de soi : un sentiment d'être intrinsèquement sans valeur, détestable, et sans talent [5]

 

Les chercheurs ont également découvert que l'impuissance apprise est associée ultérieurement à la dépression, à l'anxiété, aux phobies, à la timidité, et / ou la solitude. [6]

Hebergeur d'image

Cependant, la bonne nouvelle est que l'impuissance apprise est réversible. Seligman et d'autres ont déterminé, après beaucoup d'essais et d'erreurs, que les chiens qui avaient été conditionnés à se sentir impuissants pouvaient en fait se rétablir grâce à la « thérapie directive. » Les chercheurs ont retiré la barrière dans la pièce de transit et, après que les chocs aient commencé, ils ont utilisé une laisse pour traîner les chiens de l'autre côté de la boîte, en les forçant ainsi à échapper à l'électricité. Après avoir été tirés de quelque part entre 25 et 200 fois, tous les chiens ont finalement réagi d'eux-mêmes. Puis, lorsque les chercheurs ont remis en place la barrière et qui l'ont construite de plus en plus haute, ces chiens auparavant sans défense ont continué à échapper aux chocs électriques en sautant la barrière. Cela prouvait que la résilience était complète et durable.

Rappelons maintenant qu'un tiers des chiens qui ont été soumis à des chocs inévitables ont réagi tout comme les chiens innocents dans la pièce de transit. Pourquoi ces chiens étaient-ils apparemment « immunisés » contre le conditionnement à l'impuissance apprise ? La réponse se trouve probablement dans des études ultérieures, qui ont démontré que les animaux et les personnes qui ont des antécédents d'expériences avec des traumatismes contrôlables - en d'autres termes, des traumatismes qu'ils ont réussi à surpasser grâce à leurs propres efforts (et ce critère est LA clé) - sont devenus immunisés face à l'impuissance acquise. Par conséquent, même lorsque ces êtres sont soumis plus tard à une situation traumatique au cours de laquelle l'issue est en fait incontrôlable, ils ne sont pas convaincus qu'ils sont impuissants. Seligman dit que « Ceci est au coeur du concept de la vaccination. » [7]

Bien sûr, l'inverse est également vrai : un passé composé d'expériences dans lesquelles il n'y avait pas d'échappatoire rendra difficile à l'humain ou à l'animal de croire que l'issue est contrôlable, même quand elle l'est en réalité.

 

Ces découvertes ont des implications profondes pour l'éducation des enfants. Les nourrissons, les enfants et les adolescents qui sont victimes de traumatismes incontrôlables ou d'événements non désirés ont une mauvaise image d'eux. Ils deviennent désespérés, démotivés, déprimés ou anxieux, et ils ne parviennent pas à apprendre. Hebergeur d'image

Ces enfants deviennent les mêmes adultes qui, lorsqu'il sont soumis aux éléments qui réfutent la version officielle du 11 Septembre, pourraient partir en courant pour éviter le messager. Ou, s'ils sont coincés ou harcelés, pourraient admettre calmement : «  Ca ne fait aucune différence pour moi  » (ou quelquechose de ce genre)

Dans mon travail psychothérapeutique, j'ai découvert que certains de mes patients avaient subi des traumatismes graves au cours de leurs processus de naissance, de leurs années préverbales ou de leurs enfances. Ces premiers traumatismes oppressant ont conduit ces personnes à réagir automatiquement avec un sentiment d'impuissance quand ils avaient été confrontés à une situation difficile. Un exemple qui vient à l'esprit est la personne qui, alors qu'elle n'était qu'un enfant, a été élevée dans une extrême pauvreté. Sa mère, fatiguée, surmenée, était la plupart du temps indisponible, à la fois physiquement et émotionnellement pendant sa prime-enfance et son enfance. Aucune de ses tentatives pour faire en sorte que sa mère s'occupe d'elle n'a réussi, ce qui en fait une situation incontrôlable. Un autre exemple dont je me souviens est le bambin qui a été laissé seul dans un hôpital pendant des semaines sans que sa mère ou son père ne soit présents pour le consoler. Sans surprise, les deux individus ont souffert ultérieurement de dépression et d'une faible estime d'eux-mêmes.

Une autre illustration de l'impuissance apprise vient du travail du psychiatre Stanislav Grof, qui a recensé de nombreux exemples de traumatismes de la naissance. Si, par exemple, la deuxième étape de l'accouchement est prolongée, avec des contractions utérines intenses et un col pas complètement ouvert, l'enfant est soumis à un ensemble de coups incontrôlables, incontournables, et apparemment interminables générés par les contractions. Aucun effort de la part de l'enfant ne peut changer cette situation de «  non sortie ». Grof a découvert que les bébés qui ont subi ce traumatisme de la naissance peuvent développer une «  dépression inhibée » plus tard dans leur vie, même si d'autres événements survenus au cours de leur développement ultérieur s'avèrent bénins. La dépression inhibée est caractérisée par des sentiments d'infériorité, d'insuffisance, d'impuissance, d'impossibilité et de désespoir existentiel. En d'autres termes, l'aspect incontrôlable du traumatisme survenu à ce stade de la naissance peut entraîner l'impuissance apprise. [8]

Le conditionnement à l'impuissance acquise peut tout aussi bien se développer à l'âge adulte. Les victimes de torture et les troupes qui sont allées au combat lors d'une guerre sont susceptibles de souffrir d'un état qui a été étiqueté post-traumatique (TSPT). Comme dans les cas liés à l'enfance et aux études sur les animaux, si ces adultes présentent des signes d'impuissance apprise, c'est une indication qu'ils ont probablement été soumis à un événement traumatique prolongé qui était incontrôlable .

Si ceux qui abritent inconsciemment des expériences traumatiques incontrôlables entendent qu'on leur a carrément menti et que leurs compatriotes Américains ont été assassinés massivement par leur propre gouvernement, les vieilles réactions émotionnelles inconscientes d'être dépassés et impuissants vécues au cours de la petite enfance et de l'enfance sont susceptibles d'être réactivées, engendrant une grande détresse et une grande peur. Ces émotions sont immédiatement suivies de réponses défensives comme l'évitement, la résignation et / ou l'apathie. Bien que l'origine de l'impuissance apprise chez l'homme se trouve souvent profondément enfouie dans la psyché inconsciente, cet état peut être soigné grâce à un vaste travail psychothérapeutique. Cependant, avant que le rétablissement ne soit complet, toute tentative pour expliquer logiquement les éléments de preuve de la Vérité sur le 9/11 à une personne traumatisée de la sorte sera probablement stérile.

De toute évidence, le 11 Septembre n'est pas le seul événement tragique de l'histoire récente qui fasse resurgir une réaction d'impuissance acquise. Le cocktail explosif de la corruption, de la violence, et des dysfonctionnements si répandus dans le monde d'aujourd'hui peuvent facilement activer d'anciens traumatismes, ravivant le sentiment d'être dépassés et désespérés. Mais là encore, n'importe qui avec un minimum de conscience et de sensibilité à l'égard de la détresse des autres êtres et de la Terre elle-même, peut à juste titre être perturbé par les réalités du monde moderne. [9]

En tant que militants, nous devons guérir notre propre anxiété et le sentiment général d'urgence afin d'encourager la compréhension et la compassion qui nous permettent d'éprouver de l'empathie envers les gens souffrant de ce handicap interne qu'est l'impuissance apprise. Ces personnes se débrouillent probablement du mieux qu'elles le peuvent. À moins que leurs blessures ne soient guéries, les montagnes de preuves que nous partageons avec ces personnes à propos de la Vérité sur le 9/11 les feront probablement se sentir impuissants et seront donc sommairement rejetées.

 

Alors que le phénomène de l'impuissance apprise est soutenu par de nombreuses recherches, un concept appelé « le syndrome de la violence » n'a pas encore reçu ce soutien. Néanmoins, le syndrome de la violence mérite d'être considéré comme une explication possible des réactions d'impuissance, d'impossibilité et d'apathie. Nous l'explorerons dans le chapitre suivant de cette série.

[Ndt : cette video de 5 minutes, sous-titrée en français, consiste en une expérience extrêmement évocatrice sur le concept d'impuissance acquise]

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Notes :

[1] Sauron est le principal adversaire dans Le Seigneur des Anneaux de JRR Tolkien. L'anneau maudit, qui devait être détruit par le héros pur Frodon Sacquet, séduisait même les plus purs des êtres qui le possédaient vers une soif insatiable de pouvoir. Cette connaissance à moi impliquait que si nous voulions contester un mal aussi terrible que celui perpétré le 9/11, alors nous ferions mieux d'avoir en notre possession un anneau de pouvoir maléfique.

[2] Après une conversation avec l'un de mes éditeurs, j'étais d'accord avec elle sur le fait que nous devrions aider à développer la conscience sur le sort des animaux dans notre monde. Nous avons été élevés dans notre culture pour considérer les êtres non-humains comme des objets, voire des produits de base - et en tout état de cause comme étant moins importants que les humains. Notre langage de tous les jours est une façon d’élever notre conscience sur ce que les animaux ressentent, à la fois physiquement et émotionnellement. Ils réagissent à la douleur, à l'enfermement, ou à la trahison par la peur, l'angoisse et la confusion. Ils réagissent également lorsqu'ils sont considérés avec compassion, respect et amour. Ainsi, dans cet essai, j'utiliserai le pronom « who » (qui, il) plutôt que « that » (ça) en se référant à ces êtres innocents. Pour ceux qui veulent réaliser la profonde sensibilité et l'intelligence des animaux, je recommande fortement l'un des plus beaux documentaires que j'ai vus : The Animal Communicator (NHU), qui peut être visionné ou acheté en ligne [Ndt : à priori non disponible en français]

[3] Martin E. P. Seligman, Helplessness : On Depression, Development, and Death (W.H. Freeman & Co., May 1992), 22 – 23.

[4] Seligman, Helplessness.

[5] Ibid. xx – xxiv.

[6] Seligman, Helplessness

[7] Ibid.60.

[8] Stanislav Grof, Beyond the Brain : Birth, Death and Transcendence in Psychotherapy (State University of New York, 1985).

Stanislav Grof, The Adventure of Self-Discovery : Dimensions of Consciousness and New Perspectives in Psychotherapy and Inner Exploration (State University of New York Press, 1988).

Stanislav Grof est un pionnier de renommée mondiale de la psychologie psychodynamique et transpersonnelle.

[9] Dennis, Sheila, and Mathew Linn, Healing the Future. (Guérir le Futur) Les Linns racontent leurs histoires personnelles sur la guérison d'un traumatisme sociétal, activé par un traumatisme antérieur du développement, en proposant des exemples d'exercices simples de guérison.


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9 réactions à cet article    


  • Nicolas_M bibou1324 7 avril 2015 10:25

    les montagnes de preuves que nous partageons avec ces personnes à propos de la Vérité sur le 9/11 les feront probablement se sentir impuissants et seront donc sommairement rejetées


    Je crois que vous vous plantez complètement. Les gens ne se sentent pas impuissant. Les gens ne sont pas hostile ou je ne sais quoi à votre Vérité avec un « V » majuscule. C’est juste qu’ils n’en ont rien à carrer.

    Il s’est passé quoi le 11/09 déjà ? Ah oui quelques terroristes ont commis un attentat dans un pays lointain. Il y a eu quelques milliers de morts. Ok.

    Il y a combien d’attentats terroristes de ce genre chaque année ? Combien de morts ? On décompte environ 18 000 morts chaque année.

    Autant vous dire que le 11/09, il ne s’est pas passé grand chose. 3000 morts, c’est que dalle. Qui les a tué ? Complots américains, terroristes musulmans, mais qu’est-ce qu’on en a à battre ? Pendant que je vous parle, des gosses marchent sur des mines, des femmes se font violer, des villages se font exterminer. 

    La Vérité ? Chaque jour, des humains sans compassion, au nom de croyances absurdes, en tuent d’autres. Et vous, vous continuez de ressasser un petit attentat parmi des milliers, en hurlant connaître la Vérité comme si elle avait de l’importance. Alors que votre petit attentat sans intérêt, qui l’a diligenté, dans quel but, ça n’intéresse plus personne depuis bientôt 15 ans. Pleurons nos morts, continuons à vivre. Trouver les coupables, crier la Vérité n’atténuera pas les souffrances.

    • Dom66 Dom66 8 avril 2015 00:10

      @bibou1324
        

      "Je crois que vous vous plantez complètement. Les gens ne se sentent pas impuissant. Les gens ne sont pas hostile ou je ne sais quoi à votre Vérité avec un « V » majuscule. C’est juste qu’ils n’en ont rien à carrer."

      C’est là que, c’est bien dommage et que vous vous tromper, connaître la vérité est comme l’envie de bouger pour l’humanité, le monde veut savoir, si non Historia n’existerait pas.

      Que c’est il passé en 39-40 ??

      Comment avons-nous pu être manipulé, et jusqu’à quel point on nous prend pour des cons.

      Powell et sa fiole à l’ONU  

      Il n’y a que les moutons qui n’en ont rien à carrer, du moment où le PMU est ouvert…. ou le Loto

       


    • foofighter foofighter 11 avril 2015 14:05

      @bibou1324

      Effectivement, et malgré tout le respect qu’on l’on doit aussi aux victimes du 9/11, 3000 et qqes morts ne sont rien en rapport aux centaines de milliers tués chaque année dans divers conflits. Mais le 9/11 est un événement particulier, une montée en puissance d’un terrorisme tout ou partie fabriqué, et utilisé à des fins abominables depuis 15 ans. Jusqu’à légaliser la torture sans qu’aucun dirigeant occidental ne trouve à y redire ? Ces gens là imaginent-ils les traitements infligés à ces gens arrêtés de la façon la plus arbitraire possible. A qui le tour ? Quand allons nous nous éveiller ? Quand ça sera notre tour, pour x raisons, et à la suite d’un événement qui sera imputé arbitrairement à un groupe dont nous dépendons ? En ce sens, le 9/11 est déjà responsable à lui seul de l’immense majorité des personnes, civils, femmes, enfants, tués en Afghanistan et en Irak à la suite de cette « guerre au terrorisme » artificielle.

      Qu’allons nous laisser passer la prochaine fois si nous ne sommes pas capables de voir, et de dire, qu’il y a un gros problème quant aux explications officielles, toutes faites, orientées, en rapport avec ces événements du 9/11 ? Jusqu’où allons nous laisser certaines personnes gouvernant ce monde en sous main, tel le supramonde cher à Peter Dale Scoot, opérer, nous manipuler et nous terroriser avec des menaces qui n’en sont pas ? Des bébés fictifs sortis des couveuses en Koweit en 1990, aux armes de destruction massive tout aussi fictives de Saddam en 2003, aux provocations des incidents du Golfe du Tonkin ayant précipité (volontairement) l’intervention américaine au Vietnam, et la liste est encore longue.

      Le 9/11 n’est pas un événement isolé de l’Histoire. Paul Valéry définissait l’Histoire comme « ce grand courant sous-jacent souvent silencieux et dont le sens ne se révèle que si l’on embrasse de larges périodes de temps » . Le 9/11 s’inscrit dans une lignée d’événements profonds, arrangés, à des fins évidentes de manipulation de l’opinion publique, à des fins tout aussi évidentes de justification de conflits, d’occupations de pays, ayant pour finalité des objectifs non pas humanistes mais bassement mercantiles.


    • Hermes Hermes 7 avril 2015 10:38

      « Réfléchir c’est déjà désobéir mon gaillard ! Au gnouf ! »

       smiley

      N’oubliez pas que les « Etats nations » sont avant tout basées sur des pouvoirs militaro-économiques (sans parler des corporations intrenationales qui les instrumentent), et qu’on est très loin de l’émergence d’une conscience de l’humanité dans sa globalité.

      L’être humain cherche tout le temps à compenser ses « sentiments » profonds. Le sentiment d’impuissance est idéal pour permettre aux individus de s’identifier à une chasse aux boucs émissaires ou à lutter contre un ennemi désigné. L’entretenir permet aux pouvoirs de se maintenir.

      La difficulté c’est que cela prend racine dans les tréfonds de la personnalité. Sans travail approfondi sur soi-même, avec développement de la présence, il est difficile à tout un chacun de le voir et de l’intégrer. En effet la tendance serait de réagir, mais cela ne permet pas de transformer le tréfond, et juste de se positionner sur un conflit contre les instruments visibles des conflits, la pire des compensations, autojustificatrice et sans issue, et récupérable par les pouvoirs, comme tous les conflits.

      C’est extrèmement délicat, et personne ne peut faire ce chemin à la place de quelqu’un dautre, tout au plus rappeler qu la possibilité existe, et que l’attention dans le présent est le seul outil, car ni le passé ni le futur ne sont réels : juste souvenir déformés et imagination jamais exacte, qui véhiculent et entretiennent le sentiment d’impuissance en question.

      Bon chemin de transformation, devenez indéfinissables !

       smiley


      • TicTac TicTac 8 avril 2015 11:22

        L’impuissance à la sauce conspi...

        Pas certain que ça relance le mouvement.
        Peut-être la vente de viagra ?

        • Analis 10 avril 2015 10:19

          Une série d’articles qui explorent les mêmes problématiques au sujet du conformisme et de l’impuissance acquise, décortiquant les mécanismes du conformisme spécifiquement en vigueur dans des groupes dominants, s’intéressant à savoir pourquoi des populations entières peuvent refuser de reconnaître la malfaisance de leurs dirigeants :

          http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie-sociale/2014-05-20/justification-du-systeme

           :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :

          Pourquoi les gens défendent-ils des systèmes injustes, incompétents et corrompus ?

          Soumis par Gestion le 20 mai 2014

          Comment se fait-il que les gens défendent et appuient des systèmes sociaux (gouvernements, institutions, entreprises…) qui s’avèrent injustes, incompétents et corrompus ?

          Dans le cadre de la théorie de la justification du système (1), en psychologie sociale, des études montrent qu’ils cherchent à maintenir leurs vues selon lesquelles leurs systèmes sociaux sont relativement légitimes, même lorsqu’ils sont confrontés à des informations qui suggèrent le contraire. Ils s’engagent alors dans des processus psychologiques qui visent à défendre le système et à le justifier.

          Mais ils ne justifient pas leurs systèmes sociaux en tout temps, expliquent les psychologues Aaron C. Kay de l’Université Duke et Justin Friesen de l’Université de Waterloo. Certains contextes, proposent-ils dans une étude publiée en 2011 dans la revue Current Directions in Psychological Science, motivent davantage à défendre le statu quo.

          Selon leur analyse des études sur le sujet, 4 conditions peuvent motiver à justifier un système.

          Le système est menacé

          Lorsque menacés les gens se défendent eux-mêmes et défendent leurs systèmes. Par exemple, illustrent les chercheurs, avant la destruction des tours du World Trade Center de New York le 9 septembre 2001, le président George Bush plongeait dans les sondages. Aussitôt après, sa cote de popularité a grimpé ainsi que le soutien au Congrès et à la police.

          Autre exemple, lors de l’ouragan Katrina, les Américains ont été témoins de l’insuffisance « spectaculaire » de la capacité de la FEMA (Federal Emergency Management Agency) à sauver les victimes. Pourtant, beaucoup de gens ont blâmé les victimes plutôt que d’admettre les ratés de l’agence et de soutenir des idées pour l’améliorer.

          En temps de crise, disent les auteurs, "nous voulons croire que le système fonctionne".

          Les gens sont dépendants du système

          Les gens défendent également des systèmes desquels ils dépendent. Dans une expérience, illustrent les chercheurs, des étudiants ayant été mis dans un contexte les incitant à se sentir dépendant de leur université défendaient une politique de financement de cette dernière, mais désapprouvaient la même politique de la part du gouvernement. Mais lorsque mis dans un contexte les amenant à se sentir dépendants du gouvernement, ils approuvaient la politique de la part du gouvernement mais pas de la part de l’université.

          Les gens ne peuvent échapper au système

          "Lorsque nous sentons que nous ne pouvons pas échapper à un système, nous nous adaptons. Cela inclut d’accepter des choses que, autrement, nous pourrions considérer indésirables", expliquent les chercheurs.

          Dans une étude, mentionnent-ils, les participants étaient informés que les salaires des hommes dans leur pays étaient 20% plus élevés que ceux des femmes. Plutôt que de considérer le système injuste, ceux qui estimaient qu’ils ne pouvaient pas émigrer avaient tendance à attribuer l’écart salarial à des différences innées entre les sexes. "On penserait que quand les gens sont coincés avec un système, ils voudraient davantage le changer« , dit Kay. »Mais en fait, plus ils sont coincés, plus ils sont susceptibles d’expliquer ses lacunes."

          Les gens ont peu de contrôle personnel

          Finalement, des études suggèrent que quand les gens sentent un manque de contrôle personnel sur leur propre vie, ils ont tendance à compenser en soutenant les systèmes et les dirigeants qui offrent un sens de l’ordre, afin d’être rassurés que les choses sont sous contrôle.

          La justification, soulignent les chercheurs, n’est pas la même chose que l’approbation. En justifiant un système, les gens lui attribuent souvent des qualités qu’il n’a pas mais devrait avoir.

          Il y aussi des limites, des point de basculement, au-delà desquels les systèmes ne sont plus considérés comme étant moins légitimes, mais comme complètement illégitimes et donc presque impossibles à défendre.

          Voyez également :

          Lorsque des croyances sont menacées, le recours à des arguments non vérifiables augmente

          De l’ignorance à la confiance envers les gouvernements

          15 biais cognitifs qui nuisent à la pensée rationnelle

          (1) Introduite par le psychologue John. T. Jost et ses collègues en 1994.

          Psychomédia avec sources : Association for Psychologial Science, Current Directions in Psychological Science.

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          Deuxième article : 

          http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie/2014-12-14/croyances-avantage-des-arguments-non-verifiables

           :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :

          Lorsque des croyances sont menacées, le recours à des arguments non vérifiables augmente

          Soumis par Gestion le 14 décembre 2014

          Les croyances ne reposent pas toujours sur les faits, notamment parce qu’elles peuvent répondre à des motivations psychologiques (telles que maintenir une vision du monde, une identité ou une appartenance…), ont illustré plusieurs études.

          Ainsi, mentionne le journaliste Tom Jacob dans Pacific Standard, si le besoin de sécurité exige de percevoir la société comme équitable et juste, les gens seront plus susceptibles de rejeter les évidences d’inégalité économique et de brutalité policière.

          Il fait ainsi référence à un étude récente des psychologues Troy Campbell et Aaron Kay de l’Université de Duke montrant que les gens qui n’aiment pas les solutions proposées à des problèmes (dans ce cas : réchauffement climatique, criminalité) sont plus susceptibles de nier ces problèmes.

          Mais qu’arrive-t-il, lorsque les gens sont confrontés à des données qui contredisent leurs croyances.

          Dans une nouvelle étude, publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology, ces chercheurs et Justin Friesen de l’Université York proposent qu’ils seront plus susceptibles d’intégrer dans leur systèmes de croyances (par exemples, religieux ou politique) des aspects non vérifiables qui ne peuvent être testés et réfutés de manière empirique et concluante.

          Dans deux expériences, ils montrent une fonction offensive à la non vérifiabilité : des arguments non vérifiables permettaient à des participants de défendre leurs croyances religieuses avec plus de conviction et à des partisans politiques de polariser et critiquer leurs adversaires plus fortement.

          Dans deux autres expériences, les chercheurs montrent une fonction défensive : quand les faits menaçaient leur vision, les participants choisissaient des arguments qui étaient davantage infalsifiables ("opinion moral") plutôt que falsifiables (des faits vérifiables).

          Par exemple, des participants lisaient un texte dans lequel il était exposé que des découvertes dans le domaine de la physique (boson de Higgs) remettaient en cause l’existence de Dieu ou lisaient un texte dans lequel il était exposé que ces découvertes ne remettaient pas les croyances religieuses en cause. Ils devaient ensuite ordonner 10 raisons de croire en Dieu. Ceux qui avaient lu le texte menaçant la croyance priorisaient davantage les arguments non vérifiables.

          Les chercheurs concluent en discutant comment dans un monde où les croyances et les idées sont de plus en plus facilement vérifiables par des données, les arguments dont la véracité ne peut être vérifiée peuvent être attrayants à inclure dans les systèmes de croyance et comment ils peuvent contribuer à la polarisation et à la marginalisation de la science dans le discours public.

          Les croyances religieuses n’ont pas le monopole de la non-vérifiabilité, souligne la journaliste Jesse Singal dans Science of Us. La psychanalyse, par exemple, contient beaucoup de croyances non vérifiables.

          Voyez également de la même équipe de chercheurs :

          Pourquoi les gens défendent-ils des systèmes injustes, incompétents et corrompus ?

          De l’ignorance à la confiance envers les gouvernements

          Psychomédia avec sources : Journal of Personality and Social Psychology, University of Duke, Pacific Standard, Science of us

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          • Analis 10 avril 2015 10:29

            Suite :

            http://www.psychomedia.qc.ca/societe/2011-11-23/information-et-confiance-envers-les-gouvernements

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            De l’ignorance à la confiance envers les gouvernements

            Soumis par Gestion le 23 novembre 2011 

            Se sentir non informés ou incapables de comprendre des questions sociales importantes favorisent un sentiment de dépendance envers les gouvernements plutôt que de motiver à rechercher de l’information, selon une étude canado-américaine publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology, une revue de l’American Psychological Association (APA).

            Ce qui a pour conséquences, montrent Steven Shepherd de l’Université de Waterloo et Aaron C. Kay de l’Université Duke, d’augmenter la confiance dans les gouvernements, d’augmenter la tendance à les justifier et d’augmenter le désir d’éviter d’apprendre sur le sujet, surtout si l’information est négative.

            Plus la situation est urgente et que les gens se sentent potentiellement menacés, moins ils veulent en savoir et préfèrent faire confiance aux gouvernements.

            Les chercheurs ont mené une série de 5 études au Canada et aux États-Unis. Ils décrivent une "réaction en chaîne allant de l’ignorance concernant un sujet à la confiance envers le gouvernement et à la dépendance envers celui-ci".

            Dans une étude menée avec 197 Américains, âgés en moyenne de 35 ans, les participants qui se sentaient les plus touchés par la récession économique évitaient les informations qui pouvaient remettre en question la capacité du gouvernement de gérer l’économie.

            Dans une autre étude, les chercheurs fournissaient une description simple ou complexe de l’économie à un groupe de 58 Canadiens (moyenne de 42 ans). Les participants qui ont reçu la description complexe rapportaient des niveaux plus élevés de sentiment d’impuissance pour passer à travers la crise économique ainsi que de dépendance et de confiance envers le gouvernement pour gérer l’économie, et moins de désir d’en apprendre davantage sur la question.

            "Ceci en dépit du fait que, toutes choses égales par ailleurs, on devrait avoir moins confiance en quelqu’un pour gérer efficacement quelque chose qui est plus complexe« , commente Aaron Kay. »Au contraire, les gens ont tendance à répondre psychologiquement en s’en remettant au gouvernement, ce qui amène à faire confiance et à se sentir plus dépendants de celui-ci."

            "Finalement, ils évitent d’en apprendre sur la question parce que cela pourrait ébranler leur foi dans le gouvernement."

            Dans une autre étude menée avec 163 Américains (moyenne de 32 ans), non seulement les participants qui se sentaient peu connaissants sur la question des approvisionnements en pétrole évitaient les informations négatives à ce sujet, mais devenaient encore plus réticents si la question semblait urgente.

            Deux autres études montraient que les participants qui recevaient des informations complexes sur les sources d’énergie faisaient plus confiance au gouvernement que les participants qui recevaient des informations simples.

            Les chercheurs recommandent de poursuivre les recherches pour déterminer comment les gens réagissent face à d’autres questions importantes comme la sécurité alimentaire, la sécurité nationale, la santé, les inégalités sociales, la pauvreté et les conflits moraux et éthiques, ainsi que dans quelles conditions ils ont tendance à répondre par une augmentation de l’engagement plutôt qu’une diminution.

            Ces travaux s’insèrent dans le cadre d’un courant de recherche basé sur la théorie de la justification du système introduite en 1994 par le psychologue John. T. Jost.

            Voyez également :

            Pourquoi les gens défendent-ils des systèmes injustes, incompétents et corrompus ?

            Lorsque des croyances sont menacées, le recours à des arguments non vérifiables augmente

            La désinformation : pourquoi elle fonctionne et comment la contrer

            Psychomédia avec sources : Journal of Personality and Social Psychology, APA.

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            Sur la propagande et la désinformation, le nerf de la guerre :

            http://www.psychomedia.qc.ca/societe/2012-09-21/desinformation-mecanismes-strategies-pour-la-contrer

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            Pourquoi la désinformation fonctionne et comment la contrer

            Soumis par Gestion le 21 septembre 2012

            Alors que les exemples de désinformation ne manquent pas, notamment sur la scène politique, le chercheur en psychologie Stephan Lewandowsky de l’Université of Western Australia et ses collègues (1) décrivent, dans un article paru dans la revue Psychological Science in the Public Interest, les facteurs cognitifs qui font que certaines personnes adhèrent si fortement à certains éléments de désinformation.

            Ils identifient certaines techniques qui peuvent être efficaces pour contrecarrer les croyances erronées.

            La raison principale pour laquelle la désinformation fonctionne, estiment-ils, est que le rejet de l’information exige un effort cognitif. Évaluer la plausibilité et la source d’un message requière plus de ressources cognitives et motivationnelles que d’accepter simplement le message comme vrai. Si un sujet n’est pas très important pour une personne ou si elle a d’autres choses à l’esprit, la désinformation est plus susceptible de fonctionner.

            Et, quand nous prenons effectivement le temps d’évaluer les informations reçues, nous sommes susceptibles de ne prêter attention qu’à quelques aspects : Est-ce que les informations concordent avec certaines autres croyances ? Est-ce qu’elles constituent une histoire cohérente avec ce que nous savons déjà ? Cela vient-il d’une source crédible ? Les autres croient-ils cette information ?

            La désinformation fonctionne particulièrement quand elle est conforme aux points de vue politiques, religieux ou sociaux pré-existants. Pour cette raison, les visions du monde et les idéologies personnelles peuvent être des obstacles particulièrement difficiles à surmonter. Pire encore, disent les chercheurs, les efforts pour rectifier l’information n’ont souvent pour conséquence que d’amplifier l’effet de la croyance erronée.

            Lewandowsky et ses collègues proposent quelques stratégies pour remettre les pendules à l’heure :

            Identifier l’information manquante et fournir l’explication alternative ;

            Répéter son message pour réduire l’influence de la désinformation (ce qui peut cependant avoir pour conséquence une répétition accrue de la désinformation qui la rend plus familière) ;

            Mettre l’accent sur les faits à mettre en évidence plutôt que les mythes (afin d’éviter d’exposer encore davantage à ces derniers) ;

            Fournir un avertissement explicite avant de mentionner un mythe pour s’assurer que les gens sont cognitivement sur leurs gardes et moins susceptibles d’être influencés par la désinformation ;

            S’assurer que les informations à transmettre sont simples et brèves (si le mythe est plus simple, il est plus attirant cognitivement) ;

            Considérer les croyances de l’auditoire. En cas de croyances fortement opposées, l’effet pourrait être contraire à celui souhaité. Les personnes plus réceptives sont celles dont les croyances ne sont pas fortement ancrées ;

            Si les faits à présenter menacent une vision du monde de l’audience, il est possible de réduire le risque de renforcement de la désinformation en confortant cette vision (ex. en se centrant sur les opportunités et les bénéfices potentiels plutôt que sur les risques et les menaces) ;

            Contourner le rôle de la vision du monde de l’audience en se centrant sur des techniques comportementales, telles que les architectures de choix, plutôt que de viser à dé-biaiser l’information explicitement.

            La recherche a montré que les tentatives pour dé-biaiser l’information peuvent être efficaces lorsque basées sur des stratégies qui ont fait leurs preuves, soulignent les chercheurs.

            Voyez également :

            15 biais cognitifs qui nuisent à la pensée rationnelle

            12 principes de la propagande

            Des campagnes électorales qui misent sur illusion de compréhension chez les électeurs

            De l’ignorance à la confiance envers les gouvernements

            Lorsque des croyances sont menacées, le recours à des arguments non vérifiables augmente

            Pourquoi les gens défendent-ils des systèmes injustes, incompétents et corrompus ?

            Psychologie politique : dernières actualités

            Source : Misinformation and Its Correction Continued Influence and Successful Debiasing.

            (1) Ullrich Ecker, Colleen Seifert, Norbert Schwarz et John Cook.

            Psychomédia avec source : Association for Psychological Science.

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            Ces constatations ne lassent pas d’inquiéter. Les citoyens de régimes soit-disant démocratiques et/ou avancés n’étant pas moins vulnérables que ceux de régimes dits autoritaires, et pouvant l’être en fait plus car pensant défendre leur liberté et leur confort de vie, et tout simplement ce qu’ils ressentent comme leur « supériorité »,contre la menace d’un monde extérieur primitif et barbare. La nature même de ces sociétés avancées à défendre renforce ce problème de dépendance à l’autorité. Il est évident que moins on se sent compétent pour résoudre un problème, plus on aura tendance à le confier à des personnes qu’on considère comme compétentes. Mais cela nous mène souvent à une attitude clairement illogique, à savoir faire de plus en plus confiance à des gens dont on ne peut pas vraiment déterminer s’ils ont vraiment les qualités requises pour mener à bien les tâches que nous leur confions. Dans nos sociétés complexes et élaborées maniant des savoirs de plus en plus complexes et élaborés, on en est réduit à un sentiment d’impuissance grandissant nous conduisant à remettre nos destinées entre les mains de personnes de plus en plus lointaines et dont le degré de sincérité et de compétence nous est de plus en plus inconnu. Ce qui ouvre la porte à bien des manipulations et catastrophes en devenir. 


          • elpepe elpepe 13 avril 2015 02:59

            si vous regardez les resultats de l experience avec les chiens, on nous dit que l animal se soumet.
            Je pense qu il en est de meme avec les humains, qui ont pour propension a se ranger du cote du plus fort, par lachete biensur. Aussi pour concilier ce comportement avec l image qu ils ont de meme, et se disculper, le plus fort est forcement du cote du bien. L homme est avant tout un animal, est agi par instinct de survie.


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