Quand le « vivre ensemble » vire à la farce !
Cela se passe dans une commune populaire de l'est parisien. Un ami, brave enseignant de lycée professionnel, honnête et respectable, décide d'acheter un appartement dans une petite copropriété. Il en a assez du servage infligé aux locataires, rançonnés au-delà du raisonnable en région parisienne. Son statut de contractuel ne lui permet pas d'envisager une mutation en province. Donc il décide d'acquérir, emprûnt sur vingt ans à la banque à la clé.
Il s'installe dans un petit deux pièces dont il a négocié le prix de vente à la baisse (allez savoir pourquoi...). En apparence la cage d'escalier avait l'air tranquille, beaucoup de personnes âgées notamment. C'est plus tard qu'il réalise que tout n'est pas si rose que cela. Un appartement, situé au rez-de-chaussée, est géré par la mairie du coin. Elle y loge qui bon lui semble, en l'occurence une famille de "cas sociaux" que le premier édile n'aimerait pas avoir pour voisins. La commune en question, couleur politique oblige, milite pour la "diversité" et le "vivre ensemble" ; entendez par là que les braves gens doivent composer avec des associaux sans foi ni loi qui leur pourrissent la vie. Car pour cette gauche bobo la diversité c'est bien quand c'est chez les autres. Un notable de ce courant habite généralement en pavillon, pas chez les pauvres. Faites ce que je dis, pas ce que je fais...
Donc mon ami a vite déchanté. Car la seule famille posant "problème" dans l'immeuble est celle logée par la mairie. Les symptômes ? Tapage diurne et nocturne, dégradations diverses, insultes et menaces envers les voisins qui osent se plaindre. Plaintes répétées auprès des services de police qui se sont lassés de se déplacer la nuit dans le quartier, rendez-vous des colocataires avec un adjoint au maire qui leur rit à la figure... bref de l'écologie, tellement courante me direz-vous dans notre charmant pays.
Les voyous, qui bien sûr ne travaillent pas et vivent de la générosité du pays qui les accueille, sont toutefois passés au tribunal, des condamnations à l'expulsion ont été prononcées. La dernière avec recours à la force publique. La justice, au moins, a fait son travail... mais voilà, en France, "droits de l'homme" obligent, rien n'est simple. Monsieur le maire est intervenu en personne pour s'opposer à l'expulsion de ses protégés, argumentant du fait qu'il s'opposerait à une expulsion sans relogement (!).
On pourrait rétorquer à ce monsieur que s'il soutient ces gens-là il peut toujours les loger dans sa villa avec piscine. Mais ne rêvons pas. En fait il ne fait que soutenir son fonds électoral composé de cas sociaux et de français fraichement naturalisés, il joue la carte communautaire. Mon ami de son côté n'est pas politisé, il a enseigné dans les quartiers difficiles, il n'a pas de préjugés. Mais il a changé, et on le comprend à force de dormir avec des boules quiés et de marcher dans l'urine et les mégots de joints de cannabis à l'entrée de l'immeuble. Sans doute rejoindra-t-il aux prochaines élections les cohortes lassées de ces âneries qui votent à 25% pour les "dissidents"... comment ne pas les comprendre ?
Il est à noter que pénalement parlant ce maire est responsable des troubles causés par ses locataires, et qu'il devrait être poursuivi en tant que complice. Mais quel juge oserait le condamner ? Ce serait trop sulfureux...
Aujourd'hui les gens habitent de plus en loin de leur lieu de travail, certaines campagnes se repeuplent de "néo-urbains". Qui préfèrent s'abriter dans des trous perdus où ils peuvent dormir la nuit et retrouver leur voiture intacte le matin, plutôt que de vivre l'enfer des "quartiers urbains". D'un côté des gens paisibles qui ne demandent rien à personne, de l'autre des délinquants soutenus par un maire véreux et abruti... tout un système à la dérive. Il est temps que le peuple des citoyens intègres réagissent s'il ne veut pas être condamné à l'exode urbain, et se retrouvé contraint d'ici quelques années à fuir à l'étranger ou au sommet du Mont Blanc. On a encore, paraît-il, le droit d'être sensé et de vivre en ville...
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