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Accueil du site > Actualités > Société > Que puis-je savoir ? A quelles conditions ?

Que puis-je savoir ? A quelles conditions ?

L'épistémologie est la branche de la philosophie qui s'intéresse au savoir. Tentons une incursion dans ce domaine.

L’une des aptitudes de l’humain est la connaissance, la capacité de créer, emmagasiner et partager du savoir. Ce savoir peut porter sur des objets très divers, des idées aussi bien que des faits. L’une des sources du savoir est le besoin de comprendre, qui engendre le besoin d’expliquer. C’est ainsi que dans les domaines les plus divers s’établissent des théories. Dans certains secteurs de la société, les théories s’institutionnalisent, acquièrent un caractère officiel. Les spécialistes de tel ou tel domaines structurent les théories entre elles, définissent ce qui est orthodoxe et ce qui ne l’est pas, déterminent comment les théories doivent être enseignées. Cette institutionnalisation est particulièrement apparente dans les religions et dans les matières dites académiques, la philosophie et les sciences, mais elle vaut également en matière de know how professionnel.

Deux dimensions de la connaissance sont essentielles : le raisonnement théorique et l’observation empirique. Dans les différents savoirs, elles sont présentes dans des proportions très variables.

Le raisonnement théorique peut être rationnel ou irrationnel. La rationalité implique que les spécialistes du savoir acceptent de débattre de ses lois, d’envisager tous les arguments possibles et de chercher à y répondre en respectant les canons de la logique.

L’observation empirique peut être le fait d’expériences contrôlées (généralement en laboratoire) ou de l’observation brute de la matière naturelle et humaine.

Comme l’a montré Kant, le facteur dynamique dans la connaissance, celui qui a l’initiative, est toujours la tendance à théoriser, jamais l’expérience empirique. Bien-sûr, beaucoup de savoirs nécessitent la rencontre de ces deux aspects, mais l’observation est le fruit d’une recherche. Pour être assimilée, toute perception empirique doit être précédée de la pensée. Certains types de savoir ne se prêtent pas à l’expérience empirique, du moins pas de façon objectivable, et sont donc entièrement théoriques. C’est le cas des savoirs métaphysiques, mais également de certains savoirs scientifiques, notamment des mathématiques.

Un savoir peut être vrai ou faux. Un savoir sera faux :

  • soit si le raisonnement qui le sous-tend comporte des erreurs de logique,
  • soit si l’expérience le contredit. La validation empirique n’implique pas qu’une observation vienne confirmer la théorie mais plutôt qu’aucune ne vienne l’infirmer.

Un savoir faux n’est pas un savoir, objectera-t-on. Cette remarque n’est certainement pas déraisonnable, mais elle est simpliste car elle néglige la complexité du monde réel. Comment une théorie fausse peut occuper une place dans le savoir ?

  1. D’abord, l’erreur d’une théorie peut ne pas être comprise immédiatement.
  2. Ensuite, il y a des cas-limites où l’infirmation de la théorie par une observation donnée est discutable. Par exemple, parce que les conditions dans lesquelles l’expérience a été menée sont mises en cause ou parce que l’interprétation d’une statistique divise les commentateurs.
  3. De même, la validité d’une démonstration théorique ne recueille pas toujours un consensus immédiat, même dans une discipline aussi rigoureuse que les mathématiques.

Sur le long terme, les théories erronées tendent à être éliminées, mais certaines théories jouissent d’un soutien important de nature idéologique qui leur assure une bonne durabilité, même lorsque des lacunes ont été pointées par leurs contradicteurs. Diverses raisons peuvent motiver un groupe ou une communauté à adhérer aveuglément à une théorie.

On peut donc distinguer les savoirs selon la nature des éléments théoriques et des éléments empiriques sur lesquels ils s’appuient. Les deux critères principaux sont la rationalité théorique et la réfutabilité empirique. Le savoir peut être :

  1. rationnel ou irrationnel. Prenons l’exemple de l’astrologie et de l’homéopathie. Elles sont irrationnelles car elles ne sont fondées sur aucune justification théorique.
  2. enraciné dans le concret ou purement abstrait. S’il est enraciné dans le concret, on peut attendre de l’observation empirique qu’elle soit à même de le confirmer ou de l’infirmer. C’est la fameuse distinction du philosophe Carl Popper entre le réfutable (« falsifiable » en anglais) et le non-réfutable.

Le terme « irrationnel » est souvent connoté péjorativement, mais il n’implique pas que le savoir est faux, pas plus qu’un savoir rationnel n’est nécessairement juste. Pour reprendre les cas de l’astrologie et de l’homéopathie, sceller leur caractère vrai ou faux est difficile, car leur réfutabilité est faible sur le plan théorique comme sur le plan empirique. La difficulté d’apporter une réfutation indiscutable a comme contrepartie qu’il est également difficile de leur apporter une justification concluante.

Face à des théories de ce type, de faible réfutabilité, l’attitude du sujet est de l’ordre de la croyance. On y croit ou on n’y croit pas. C’est par commodité qu’on les désigne par le substantif « savoir ». Mais l’action n’est pas celle de SAVOIR mais celle de CROIRE Cette distinction est essentielle, notamment en matière de religion. Personne ne SAIT si Dieu existe, ni le pape ni moi. C’est là une caractéristique fondamentale de la condition humaine. Mais on peut CROIRE que oui (le pape) ou que non (moi). Rappelons encore que la distinction entre croire et savoir est totalement indépendante du caractère vrai ou faux de la doctrine.

La combinaison des deux propriétés ci-dessus permet de classer les savoirs suivant le niveau de rigueur qu’exige leur construction. Dans l’ordre décroissant, on a :

  1. les théories rationnelles qui sont réfutables. Exemple : les sciences.
  2. les théories rationnelles qui ne sont pas réfutables. Exemple : la philosophie.
  3. les théories irrationnelles qui ne sont pas réfutables. Exemple : l’astrologie.

Si une théorie est réfutable et non réfutée, il y a peu de chances qu’elle soit irrationnelle.

Les théories réfutées (théoriquement ou empiriquement) sont évidemment exclues de ce classement. Le classement ne juge pas la qualité des théories. Ce que le savoir gagne en rigueur, il le perd en liberté d’imagination. Chaque discipline a le niveau de rigueur qui lui convient. Les trois types de savoir ont leur raison d’être. Ce qui poserait problème, ce serait que le sujet se trompe quant à la catégorie à laquelle appartient une théorie à laquelle il se réfère.

Comment se situent les religions dans ce schéma ? Chaque religion est un assemblage d’idées, les unes plus rationnelle, les autres moins. Prenons l’une d’elles, l’existence de Dieu. Des arguments rationnels peuvent la soutenir ; d’autres arguments tout aussi rationnels lui être défavorables. Quoi qu’il en soit, il n’y a pas de réfutabilité empirique. Admettons que cette idée se situe dans la deuxième catégorie. Envisageons maintenant une autre idée religieuse, la doctrine créationniste (prise au pied de la lettre). Dans quelle catégorie la placer ? Dans aucune des trois. Parce qu’elle est fausse. Elle est réfutable… et réfutée. Réfutée par la mise au jour de nombre d’éléments matériels datables qui contredisent sa chronologie et les enchaînements qu’elle suppose, notamment des squelettes et des fossiles.

Examinons de plus près le cas de la science, savoir prestigieux s’il en est. Une question qui divise les spécialistes en épistémologie est celle-ci : faut-il distinguer les sciences naturelles et les sciences humaines ? Fonctionnent-elles selon le même mode ? Pour les sciences naturelles, une bonne part des observations peuvent être contrôlées en laboratoire : l’expérimentateur y neutralise toutes les interférences non pertinentes. C’est évidemment impossible pour les sciences humaines. Les observations de la nature profitent également d’une instrumentation intégrant les technologies les plus développées, avantage dont les sciences humaines sont exclues. En sciences humaines, l’observation se base principalement sur les sondages et les statistiques. Mais quelle est la sincérité des sondés ? Ne sont-ils pas influencés par le sondeur ? Quant aux statistiques, elles révèlent des tendances où la variable étudiée se mélange inextricablement avec une multitude d’autres : comment faire la part des choses ? Pour ces raisons, je suis d’avis que les sciences humaines se situent entre les sciences naturelles et la philosophie, qu’elles constituent une catégorie intermédiaire. J’ai beaucoup étudié la science économique. Les économistes lorgnent vers les physiciens, qui sont leur modèle mais ils en sont loin. Notamment, ils attribuent un rôle important à des variables non mesurables et même non objectivables comme la préférence pour le présent ou le taux marginal de substitution. Les modèles sont rationnels mais la réfutabilité d’un modèle basé sur des variables non objectivables est problématique. Le lecteur intéressé se référera à l’article que j’ai écrit sur ce sujet :

L'économie politique, est-elle scientifique ?

Le cas des mathématiques est également particulier : contrairement à la physique ou à la biologie, ses concepts n’ont pas d’équivalent matériel dans la réalité naturelle. La validité de ses théorèmes se démontre par des raisonnements logiques plutôt que par la confirmation empirique.

Les trois philosophes les plus réputés dans l’épistémologie des sciences sont :

  • Karl Popper (Autrichien naturalisé Anglais : 1902-1994)
  • Thomas Kuhn (États-Unis : 1922-1996)
  • Imre Lakatos (Hongrois naturalisé Anglais : 1922-1974)

Carl Popper est l’auteur de cette idée bien connue qu’une théorie scientifique est une théorie réfutable qui n’a pas (encore) été réfutée. Mais les trois philosophes s’accordent à considérer que la problématique est en fait plus complexe et que les scientifiques, à bon droit, conservent parfois des éléments réfutés. Une réfutation est toujours une anomalie qu’il convient de résoudre, mais l’élimination d’une théorie réfutée ne doit pas être précipitée.

Liens vers les articles Wikipédia relatifs à ces philosophes :

Popper

Kuhn

Lakatos


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19 réactions à cet article    


  • L’épystémologie est le besoin de çà voir. C’est à dire, se questionner sur le scène de notre origine. Depuis 1974, le Q.I. n’a fait que baisser. Avec les nouvelles technique de fécondation et les cafouillages dans la filiation, l’épistémologie tend à disparaître parmi le champ de" l’évolution des sciences physiques ou psychologiques. L’I.A. Risque bien de remplacer cette baisse générale du niveau mental des individus. Comme une prothèse dont l’humain ne peut se passer. Je crains qu’à jouer à l’apprenti sorcier, l’épistémologie qui est la plus nobles des qualités intellectuelles (sublimation de la curiosité) tend à être écrasée par plus technique que elle.


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 8 mai 2023 11:28

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
       
       ’’L’épystémologie est le besoin de çà voir’’
      >
       Un joli jeu de mot mais qui dit autre chose : le besoin de ça voir c’est le voyeurisme.


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 8 mai 2023 11:29

      @Francis, agnotologue
       
      article intéressant, que j’ai lu en modé.


    • @Francis, agnotologue Le moteur, est bien le curiosité. Autrement comment expliquez-vous le besoin irrépressible de s’instruire....


    • Personne n’a accès à la scène de sa conception. C’est le creuset des fantasmes qui sont le lit de touts nos investigations futures. C’est d’ailleurs le propre des polars. Le premier dans le genre est bien l’enquête que mène Oedipe....


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 8 mai 2023 11:49

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
       
      ’’ comment expliquez-vous le besoin irrépressible de s’instruire....’’
        >
       Il n’y a pas de besoin de s’instruire, seulement le besoin de donner du sens.
       
       Ça me rappelle un lycéen qui demandait ’’à quoi ça sert d’apprendre les limites (en mathématiques) ? ’’
       
       


    • Raison pour laquelle, la pornographie sur internet à laquelle les jeunes ont accès est une véritable catastrophe. Car ce ça voir bloque toutes formes de développement imaginaire et créatif. Le réel leur étant balancé d’une manière crue. 


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 8 mai 2023 11:58

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
       
       oui.


    • Les questions fondamentales restent les mêms : d’où venons-nous, que faisons-nous et où allons-nous ?


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 8 mai 2023 12:09

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
       
      ’’Les questions fondamentales restent les mêms : d’où venons-nous, que faisons-nous et où allons-nous ?’’
      >
       Concernant la question du sens de la vie, j’ai adopté la formule d’André comte Sponville : « Il ne faut pas chercher du sens à la vie mais du goût. »


    • christophe nicolas christophe nicolas 8 mai 2023 16:36

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Pas seulement, l’esprit a besoin vital de classer les observations pour fonctionner efficacement, de créer des objets de la pensée. Il vous faut une grille de lecture des observations pour ne pas être submergé par l’information du monde extérieur et cette grille est le reflet de l’âme (forme intentionnelle). Les pensées influent sur l’âme et l’âme fait émerger les pensées.

      Prenons un exemple  : vous avez Juliette, Marie, Marlène , Ghislaine

      Allez vous faire quatre zones indépendantes dans votre esprit pour les reconnaître ?
      Non, vous créez un espace « femme » et dedans, vous mettez des sous compartiments donc vous faites une économie de mémoire car elles ont les mêmes besoins naturels et un certain nombre de points communs. Inutile de leur renifler les fesses à chacune comme le ferait un animal.
      Evidemment, si votre grille n’est pas réaliste, elle créera des frictions ou des accidents et peut virer à la religion de Baal chez les rigoristes. Vous pouvez créer une toute petite case « exceptions pour fissurés de la vie et autres vicieux et casse-burnes » pour le LGBT+ mais inutile que ça vous angoisse plus que ça.

      C’est nécessaire au fonctionnement de l’esprit sinon vous êtes esclave du monde extérieur et animal par définition, ne pouvant s’élever de sa condition à cause d’une âme figée.

      La richesse de l’esprit et la plasticité de l’âme forment un ensemble inséparable qui créent le verbe riche de sens, c’est le propre de l’homme que l’animal ne possède pas.

      Evidemment, cette qualité propre à l’homme engendre une forme de curiosité.


    • Claude Courty Claude Courty 8 mai 2023 19:35

      @Francis, agnotologue

      « Il ne faut pas chercher du sens à la vie mais du goût. »
      Sachant que ce goût étant bien différent selon la condition de chacun, nombreux sont ceux qui s’en désintéressent, et diverses les raisons de ceux qui le cultivent.
      Par exemple : Pourquoi la pyramidologie sociale

      https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2023/05/pourquoi-la-pyramidologie-sociale.html

              Merci en tout cas à l’auteur, pour ce très intéressant article.


    • Epsilone 8 mai 2023 11:36

      Cet article est sous tendu par un (au moins) présupposé philosophique qui est le rationalisme et qui mériterait d’être interrogé.


      • Paul Jael 11 mai 2023 18:24

        @Epsilone
        Tout au long de son histoire, la philosophie a oscillé entre deux pôles : le rationalisme et l’empirisme. Ces deux pôles sont aussi présents l’un que l’autre dans mon article. J’admets toutefois que le point de vue irrationnel est peu présent. Il ne correspond pas au fonctionnement de mon esprit. Vis-à-vis par exemple de l’homéopathie ou de l’astrologie, j’ai affiché mon scepticisme sans pour autant condamner.


      • christophe nicolas christophe nicolas 8 mai 2023 15:21

        Le problème est que vous allez immédiatement assimiler « logique » et « matérialisme » alors même que votre propre pensée est un objet immatériel que vous ne pouvez pas nier, un objet immatériel qui a des effets matériels observables.

        Du coup, la logique est-elle réaliste ? Non, elle ne l’est pas du tout dans l’esprit de beaucoup de gens et de beaucoup de scientifiques, incultes en philosophie par ailleurs, ce qui les handicape, sauf qu’un handicap devenu une norme est la définition d’une tyrannie.

        La logique se construit autour de l’observation par exemple sur le fait que si je jette un caillou en l’air alors il retombe toujours suivant des lois affermies, le phénomène devient logique, la loi de la nature précède donc la logique, crée la logique.

        Comme pour la pensée, la théorie du champ de gravitation est immatérielle, sans photons, sans gravitons, sans boson de higgs, et pourquoi le sait-on ? Parce que la gravité n’est pas écrantable ce qui perturba d’ailleurs grandement Newton.

        En sciences naturelles comme en sciences humaines, la logique assimilée au matérialisme révèle l’handicap cognitif de celui qui défend cette opinion erronée, c’est à dire qui défend cette laïcité qui sépare les matérialistes qui s’approprient les sciences naturelles de la spiritualité qui s’approprie la réalité immatérielle vue comme de la superstition par les premiers. C’est si vrai que les religieux pensent souvent que l’âme est dans une autre dimension de la réalité, habitant le corps dans la réalité matérielle, alors que ce n’est que la forme intentionnelle de l’esprit. La laïcité a donc engendré deux boeufs, c’est à dire deux animaux très lourds mais passif, principalement intéressés par leur gamelle. 

        Faites un sondage et voyez qui voudrait vivre une vie de bœuf ? En général, ce n’est pas flatteur, donc, à votre question :

        Comment une théorie fausse peut occuper une place dans le savoir ?

        La réponse est très simple : « comme deux boeufs ! »

        La laïcité est l’oeuvre de la franc-maçonnerie qui a engendré deux boeufs c’est pourquoi je vous suggère un barbecue pour inaugurer Notre-dame en sacrifiant deux boeufs.

        L’Elysée qui sacrifie deux boeufs, ça fera jaser.... :)


        • Paul Jael 11 mai 2023 20:33

          @christophe nicolas
          Pour débattre correctement, il faut sérier les problèmes, distinguer les différentes questions qui se posent. Ne mélangeons pas :
          1 idéalisme ou matérialisme. La pensée en général est-elle transcendantale ou immanente par rapport au monde sensible.
          2 rationalité ou irrationalité Quel est le ressort de la pensée et quelle est l’exigence de cohérence à laquelle elle est soumise. La caractérisation varie d’une idée à l’autre. La logique est un important outil de la rationalité.
          3 empirisme ou rationalisme. La pensée, s’inspire-t-elle de la réalité ou se fabrique-t-elle des idées par elle-même ?

          Le rapport que vous établissez entre la logique et le matérialisme n’a pas de sens. La pensée idéaliste comme la pensée matérialiste peuvent toutes deux se fonder sur la logique.


        • Decouz 8 mai 2023 16:43

          Popper a émis une idée philosophique non vérifiable, il y a juste un consensus sur une certaine idée d’une certaine science.


          • Paul Jael 11 mai 2023 18:41

            @Decouz
            Contrairement aux idées scientifiques, les idées philosophiques sont souvent, pour ne pas dire généralement, non vérifiables. Par contre, elles doivent être rationnelles, ce qu’est la théorie de Popper. Mais la non vérifiabilité fait que toute affirmation est discutable, ce qui ne veut évidemment pas dire fausse.


          • Decouz 8 mai 2023 16:51

            Confucius a dit « ce qu’on sait, savoir qu’on le sait, ce que l’on ne sait pas, savoir que l’on ne le sait pas, voilà le vrai savoir ».

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