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Accueil du site > Actualités > Société > Retour à l’anormal

Retour à l’anormal

Retour à l'anormal On ne va pas se raconter d’histoires  : l’annonce du confinement a été un immense soulagement pour moi. Cela faisait des jours, voire des semaines que l’on regardait le bousin prendre de l’ampleur, déborder, s’approcher et lentement échapper à tout contrôle pendant que médias et politiques se collaient violemment la tête dans le sable et lénifiaient sur l’air de la joie sauvage de préserver notre mode de vie à tout prix.

De nombreux médecins français relativisent la dangerosité de ce nouveau coronavirus, sans pour autant remettre en cause la pertinence du dispositif : « Les États touchés réagissent comme des chevaux sauvages : quand l’un se met à courir, les autres suivent », dit Jean-Michel Constantin, membre de la Société française d’anesthésie-réanimation, également anesthésiste-réanimateur à la Pitié-Salpêtrière, un des établissements de référence en Île-de-France. « Mais on sait tous que ce virus n’est ni grave ni compliqué à prendre en charge, poursuit-il. Quand on comptera les morts, je suis à peu près sûr qu’ils seront bien moins nombreux que ceux de la grippe. »

Coronavirus : la France à un tournant, ar Caroline Coq-Chodorge, Médiapart

Le monde d’avant

Je ne peux pas penser la crise du coronavirus sans la remettre en perspective dans le bordel mou qu’étaient déjà nos vies, sans avouer que ce n’a été qu’une couche de désintégration agglomérée à d’autres situations déjà profondément chaotiques et remarquables.

En fait, nos vies ne sont que ça  : des périodes plus ou moins longues où il ne se passe pas grand-chose d’intéressant1 entrecoupées abruptement de déflagrations historiques qui bouleversent à peu près tout, nous laissant dans un état de sidération dont on ressort lentement, hébétés et vaguement nostalgiques d’un avant dont on a à peu près tout oublié.

L’ennui est l’état le plus proche du bonheur. L’ennui signifie que vous n’avez ni souci, ni faim, ni mal nulle part. Personne ne vous demande rien. Votre esprit est libre de vagabonder où bon lui semble. La seule chose susceptible de venir déranger l’ennui, c’est l’impatience. L’attente fébrile de l’évènement à venir.
Orson Scott Card, Pisteur  : livre 3 partie 1.

On se faisait donc bien chier dans la vie quand, subitement, monsieur Monolecte a lâché la rampe, le 25 mai 2017.

En réalité, rien n’est instantané. Il y a toujours des signes que tout est en train de se casser la gueule gentiment, une succession de ses petites choses insignifiantes qui nous pourrissent la vie en sous-sol comme la lagune avale lentement Venise dans sa vase putride. Le grand-père était mort deux mois plus tôt, le dernier de son espèce, de sa génération2. Juste un peu avant, la N+1 bienveillante de monsieur Monolecte avait été invitée gentiment, mais fermement, à laisser sa place à une gestion plus pragmatique et virile. Dans l’élan, on nous avait rejoué la lancinante comédie du barrage électoral contre l’hydre fasciste de sinistre mémoire et le zébulon sorti du chapeau comme le nouvel homme providentiel avait déjà les pires relents de regrets insondables.

En France, quelques personnes avaient promis à des milliers d’autres personnes de changer la vie, et puis ils ont changé d’avis.
Guy Bedos (1934 – 2020)

Bref, ce n’était déjà pas terrible comme configuration générale et sociale et nous voilà personnellement aux prises avec un effondrement psychique, renovlangué burn out pour garder cette petite tonalité franglaise qui fait tant vibrer les winners de la gagne.

Du jour au lendemain, nous nous retrouvons dans une sorte de huis clos assez étouffant avec une maladie mal connue, dénigrée, mais pourtant aussi implacable et potentiellement mortelle qu’un cancer  : la dépression. Dans l’échelle des maladies qui foutent bien la merde dans ta vie, mais dont tu ne peux pas vraiment pérorer dans les diners en ville, la dépression se situe juste un peu plus bas que le cancer du testicule gauche, coincée par la fistule anale des familles. Parce qu’un peu comme pour les aptitudes pédagogiques d’un prof, tu tomberas fatalement quelqu’un qui connait parfaitement son affaire (et surtout mieux que les principaux concernés) et conseillera vigoureusement à ton conjoint de se remettre en selle, moins s’écouter, se coller quelques petits coups de pied au cul, pour porter l’estocade finale avec l’œil qui frise  : quand on veut, on peut  !.

Le tunnel

Je sais qu’un jour il faudra vraiment que je vous parle de la dépression, de la manière dont elle détruit la vie des gens, aspire leurs forces, leur joie, leur envie de vivre, leur simple capacité à vouloir. Il faudra que je vous parle de la manière dont on devient soutien, support, aidant·e et de l’importance folle qu’a la qualité des liens que les malades avaient pu tisser avant. Vous parler du temps qui suspend son vol, s’étire. Des journées qui se ressemblent, de la nécessité de tenir debout, de faire face. De l’état de la science, de celui de sa société, de l’accompagnement. De la discrimination, de la chance de savoir exprimer ses maux. D’avoir des mots. Et pas n’importe lesquels  : ceux du milieu social où se recrutent majoritairement les soignants du ciboulot. L’injustice sociale, administrative et géographique des soins et de la prise en charge, de tous ceux — qu’une fois de plus — on laisse caner au bord du chemin. Mais ce n’est pas encore le moment.

On ne croit pas les dépressifs. La dépression n’est pas acceptée comme une vraie maladie. C’est pire qu’une maladie. C’est une chose qui est à la fois niée et exploitée. Niée comme si ce n’était pas une maladie, comme si c’était juste un choix, une préférence, une volonté : « Tout ça, c’est dans ta tête… Secoue-toi… Souris… Arrête ta comédie… ». Exploitée comme outil d’exclusion, de stigmatisation, de discrimination : « Arrête de nous emmerder… Tu nous tires vers le bas… Casse-toi… Va te faire soigner… ». Ce monde pue. Ce monde est sans pitié. Ce monde est sans répit. Ça ne s’arrête jamais. Je suis fatigué.

On ne respecte pas les dépressifs. Il n’y a pas de « Depression Pride ». Il n’y a pas de héros dépressifs. Il n’y a pas de quotas pour les dépressifs. Il n’y a pas de place pour les dépressifs. On ne supporte pas les dépressifs. Ce monde se veut beau. Ce monde se croit parfait. Ses gens se croient jeunes et jolis. La tristesse est interdite. Tout va bien. On ne veut pas voir« Fais un effort, bordel de merde  ! »

Il ne faut pas que ça se voit, Prototypekblog

On a juste fait comme on pouvait pour limiter la casse. On s’est pas mal replié sur nous, par nécessité, pour économiser les forces et esquiver les coups, mais aussi par obligation administrative, car, comme l’ignore la plupart des assurés sociaux de ce pays, les gens malades, même avec autorisation de sortie, même en ALD, les gens malades n’ont pas le droit de sortir de leur département. Assignés à résidence. Jusqu’à un éventuel changement de statut. Dans notre cas, jusqu’en février 2020.

Donc, entre grèves manifs et contrôles3, on a bien cru voir un peu le bout du tunnel… Le temps que la nouvelle cata de 2020 nous tombe sur le coin du pif  !

On a eu le temps de passer deux jours en Ariège4, de rendre la visite annuelle à mon père sur son inénarrable banc de sable, de nous dire que ça y est, on avait traversé le plus dur, malgré l’état quasi insurrectionnel du pays à ce moment-là5, malgré les grèves, les mutilations, les scandales et la colère, immense, des derniers de cordée. Malgré les informations, de plus en plus insistantes, sur le fait que la grippette, il allait lui falloir plus qu’une bonne dictature pour rester à sa place.

Temps de pose

J’y pensais déjà fin février  : rapatrier la gosse de la Grande Métropole, avant que ça parte en steak, parce que ça allait partir en steak. J’avais aussi demandé à l’organisateur d’une réunion début mars à Paris s’il comptait la maintenir. Je crois qu’ils n’ont pas bien compris ma question. J’ai fini par réserver un billet d’avion aller-retour, en mode commando, histoire de n’être pas obligée de passer la nuit dans la capitale. J’ai été sauvée sans le savoir par la grève des aiguilleurs du ciel. Vol annulé la veille au soir, plus de TGV disponibles, une grosse galère pour se faire rembourser, mais en même temps, déjà, un soulagement encore plus immense de ne pas aller au bain de foule.

Chaque jour, l’obsession de la compilation des données sur l’épidémie qui rôde malgré le déni officiel. La dissonance de maintenir la gosse en internat alors que l’OMS passe en mode pandémie et que la France continue à faire la sourde oreille  : mais voilà, entre les grèves et les migraines, elle a déjà tellement manqué de jours que je ne voudrais pas être la mauvaise mère qui psychote, alors même que le bac français est de plus en plus proche.

Et nous y voilà enfin, le confinement, avec la dernière arnaque des municipales  !

Le soulagement, donc, mais aussi, la sidération, les informations contradictoires, la peur, les mensonges.

Mais aussi, un temps hors du temps, le repos forcé du hamster dans sa roue, la pire crainte ne serait plus alors celle de la mort, mais bien celle d’un temps retrouvé pour penser sa vie, ses choix et peut-être même — comble de l’horreur  ! —, les remettre en question.

Il faut éviter que certaines personnes soient tentées de s’habituer à la situation actuelle, voire de se laisser séduire par ses apparences insidieuses : beaucoup moins de circulation sur les routes, un ciel déserté par le trafic aérien, moins de bruit et d’agitation, le retour à une vie simple et à un commerce local, la fin de la société de consommation… Cette perception romantique est trompeuse, car le ralentissement de la vie sociale et économique est en réalité très pénible pour d’innombrables habitants qui n’ont aucune envie de subir plus longtemps cette expérience forcée de décroissance. La plupart des individus ressentent le besoin, mais aussi l’envie et la satisfaction, de travailler, de créer, de produire, d’échanger et de consommer. On peut le faire plus ou moins intelligemment, et on a le droit de tirer quelques leçons de la crise actuelle. Mais il est néanmoins indispensable que l’activité économique reprenne rapidement et pleinement ses droits.
Vers une stratégie de sortie de crise, Centre Patronal suisse, le 15 avril 2020

 

Un soulagement, mais aussi une culpabilité. Celle de découvrir pour la énième fois que non, dans les démocraties dites modernes, tout le monde n’a pas réellement les mêmes droits, la même vie, les mêmes possibilités, que les inégalités sont tellement béantes que la sécurité des uns se fait au détriment de tous les autres qui ont perdu définitivement le pouvoir de dire non.

Certains voyaient peu les invisibles avant  ; ils les ont à peine vus pendant, ils les voient encore moins depuis.

Certains ne voyaient pas grand-chose avant  ; ils n’ont rien vu du tout pendant  ; ils ne veulent désormais plus rien voir.

Certains ont trop mangé.

D’autres ont eu faim.

Certains ont abandonné toute forme d’exercice physique et ont pris du poids.

D’autres ont béni leur chance d’avoir un vélo d’appartement ou équipement équivalent et ont tenu leur ligne. Cinquante-cinq jours, quarante-huit heures, mille-deux-cents bornes. Les chiffres me perdront.

Certains se sont sentis très bien confinés.

D’autres se sont sentis très mal confinés.

Certains se désespèrent de ne plus voir grand-chose ni grand monde.

D’autres semblent s’en moquer éperdument. Ils ne sortent jamais, ils ne vivent qu’à travers leurs écrans, ils ne manquent de rien, ils trouvent tout ça très bien.

Certains se moquent des gens.

D’autres pas.

Les gens  ! Je voudrais revoir des visages familiers. Des habitués du même train, du même wagon, de la même heure que moi. La grosse dame qui se précipite toujours pour essayer d’avoir une place assise, que je suis toujours ravi de lui céder, c’est pas la peine de me faire la gueule. Le type sans âge comme moi qui se laisse passer devant parce que lui aussi visiblement il s’en fiche d’être debout. Le vendeur de journaux de l’autre gare. Les collègues. Les gens de la cantine. Les dames des boulangeries. Les pompiers de service. Les Libanais du Libanais. Les adolescents entassés au soleil au square. Les gens. Les êtres humains. Mes semblables.

Du confinement des uns et des autres, PrototypeKblog

Du soulagement. Et de l’espoir. Que cette fois, on a compris où était l’essentiel, ce qui compte, ce qui ne va plus, ce qui ne peut plus durer. Comme à chaque fois que ça dérape, comme à chaque fois que l’on fait un pas de côté. Le rêve de passer enfin au monde d’après.

Le monde d’après n’aura pas lieu parce que les connards n’ont pas disparu en deux mois. Ne l’oubliez jamais : une bonne partie de la population mondiale est constituée de connards d’un fort beau gabarit. Si vous aviez oublié la chose, n’importe quelle sortie vous rappellera que l’on confie des voitures à des gens incapables d’utiliser un clignotant, que les poubelles sont des objets incroyablement complexes à utiliser pour une bonne partie de nos contemporains, et que n’importe qui a le droit de faire des enfants quand bien même on leur a déjà retiré leur chien pour mauvais traitement. Certes, durant deux mois, vous avez probablement croisé bien moins de connards, mais ce n’est pas parce que vous ne pouviez pas les voir qu’ils n’existaient plus. Ils sont là, bien vivants pour l’immense majorité, et ils n’ont pas passé les dernières semaines à lire des livres sur la citoyenneté et le partage. Une société étant principalement la somme des individus qui la composent, vous pouvez la reconstruire autant que vous voulez : une bâtisse de trous du cul, avec donjon ou véranda, restera toujours une bâtisse de trous du cul.
Le monde d’après n’aura pas lieu, un odieux connard

Comme me l’a déclaré monsieur Monolecte  : finalement, le seul truc de bien à tirer de tout ça, c’est que pendant deux mois, tout le monde a vécu comme moi et que du coup, je me suis senti presque normal.

 

Notes

  1. mais où nous sommes paradoxalement et perpétuellement mis en panique par des contrariétés que nous écrasent du talon de la fatalité, alors que rétrospectivement, on se rend bien compte que nos montagnes d’emmerdements n’ont même pas accouché une souris de désagréments.
  2. Ce moment précis où nous faisons tous un grand bond en avant dans le classement de la file d’attente vers le précipice insondable de notre ignoble finitude  !
  3. Forcément, avec une maladie qui ne se voit pas trop, les contrôles redondants sont vraiment la norme dans les dépressions… et malheur à ceux qui ne rentrent pas dans les toutes petites cases.
  4. Histoire de prendre l’air et de nous rendre compte par nous-mêmes si nous souhaitions nous y installer, pour une nouvelle étape de notre vie…
  5. Est-ce que la dépression rétrécit nos vies  ? Oui  !

 


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49 réactions à cet article    


  • caillou14 rita 13 juin 2020 10:13

    La vie est un long fleuve tranquille qui déborde de temps en temps inondant les environs, noyant au passage les gens de peu de rien qui regardent passer les trains la plupart du temps !

    On ouvre les robinets en grand, pour laver les coins et les recoins envahis par nos déchets..nous croulons sous ces détritus venus d’une sur consommation de produits pour la plupart inutiles, c’est le privilège de la bêtise humaine que de vouloir à « tous prix » ressembler à une poubelle ?

    C’est l’heure du ramassage des « ordures »


    • JC_Lavau JC_Lavau 13 juin 2020 11:04

      Est-ce moi qui ne sais pas lire, ou l’auteure qui ne sait pas écrire ?

      Je m’interroge un peu, puis je tourne la page.


      • dimitrius 13 juin 2020 11:31

        @JC_Lavau
        Lavau , bien que t’as une grande gueule , tu ne sauras jamais écrire comme Monolecte , cette dame à un talent et une plume réelle. Ta misogynie t’aveugle et te rend plus con que tu ne l’es.



      • cevennevive cevennevive 13 juin 2020 12:13

        Bonjour Monolecte,

        Je ne suis pas dépressive, et ne le serai certainement jamais car j’ai un caractère inflexible de survie et peut-être un amour propre indomptable. La colère froide me gardant d’un asservissement bien actuel...

        Mais pourtant, je ressens et approuve chacun de vos mots, de vos sentiments, de vos impressions.

        J’aime les autres, mes semblables. Je prends tout, même les cons, qui m’amusent parfois au lieu de m’indigner. S’ils savaient comme ils perdent leur temps de vie sur la terre !

        Sur les déchets qui font le compost poussent des fleurs, des légumes. Mais cela, c’est la nature non humaine. Dommage.

        Bien à vous.


        • amiaplacidus amiaplacidus 13 juin 2020 17:09

          @cevennevive

          J’aime beaucoup : « S’ils savaient comme ils perdent leur temps de vie sur la terre ! ».


        • Arogavox Arogavox 13 juin 2020 12:44

          Illustration d’un bonheur d’ennui par un ramène ta fraise-qui-bat qui tourne en rond


          • Ouallonsnous ? 14 juin 2020 16:26

            @Arogavox

            C’en est assez du consensus médiatique forcé qui évite de faire apparaître les objections et les abstentions. !

             

            Covid19 n’est que le nom de code de l’opération politique, pour nous incarcérer à domicile en vue de contenir nos réactions compte tenu de la crise économique à venir pour renforcer l’austérité UEuropéiste, il n’y a aucun risque sanitaire autre que télévisuel, vous pouvez jeter les masques et les soi- disant gestes barrières aux orties !

            Bien qu’en principe, nous sortions du confinement, c’est toujours le même enfermement, physique et politique, il est nécessaire de retrouver la dynamique des citoyens et la volonté du peuple pour faire face aux lendemains que nous a concocté l’oligarchie finançière UEuropéiste et mondiale alignée sur l’Empire anglo-yankee !

            Nos concitoyens ont compris dans leur majorité que cette « pandémie » est une gigantesque fausse nouvelle sans réelle incidence sanitaire à l’échelle de la majorité des pays touchés, et avec les moyens correspondants, pour donner corps au mensonge.

             Matraquage de type publicitaire concernant un virus virtuel nouveau dans la foulée de celui de la grippe annuelle éteint fin février début mars et le prolongeant afin de nous sidérer et nous tenir consignés à domicile par la peur de la contagion.

             Publication de chiffres , témoignages et images truqués et manipulés par les merdias complices, comédie entre compères des milieux politiques et pseudos scientifiques de la polémique sur les traitements à appliquer à une épidémie succédant à la grippe à laquelle elle ressemble fort , obligation du port du masque inutile par manque de risque sanitaire alors que nous en manquions cruellement pendant la grippe et les grèves de début d’année,

            Respect de grotesques gestes barrières tout aussi inutiles, alors que l’on ne sait dire en quoi consiste la maladie du covid, comment s’en rendre compte et faire la différence entre une banale grippe et ses complications et cette nouvelle (sic !) maladie ?

            Le fait que l’Etat macronien ait décidé de sacrifier la vie de milliers de Français d’âges avancé déjà éprouvés par les complications de la grippe, en limitant puis interdisant les protocoles médicaux et les médicaments ayant fait leurs preuves 

            Le fait que le génocide à bas bruit perpétré par le régime macron dans sa guerre d’extermination des vieux, conduite par les apôtres du Messie Coronavirus, soutenues par l’évidence aveuglante du peu de considération qu’on a pour ces individus inutiles, coûteux, improductifs, souvent grincheux et, surtout, dépositaires de mémoires gênantes.

             Nous en avons eu également beaucoup moins de mesurer le degré d’hostilité mis en œuvre pour se libérer d’une autre catégorie d’humains coûteux, parasitaires et souvent insolents, les enfants et les générations en formation.

            Ce n’est pas la première fois, si nous partons de l’épisode du massacre des innocents que nous ont refilé les auteurs de la Bible, et qu’on imite sans arrêt, jusqu’à l’uranium sur les gosses irakiens et serbes, jusqu’au phosphore sur les gamins de Gaza, aux massacres d’Isis en Syrie, aux sanctions contre les enfants d’un peu partout.

            Un esprit pénétrant a dit qu’on a substitué à Oussama ben Laden le Sars-Cov-2, faisant référence aux mesures autoritaires et meurtrières des droits civils prises par la soi-disant « Guerre au terrorisme » « patriot act yankee »(lire : guerre à l’humanité), une guerre qui voyait réunis, d’un côté, des Etats inventant leurs terroristes, et de l’autre, des Etats avec leurs peuples victimes – et, parmi ces dernières, au tout premier rang, enfants et adolescents.

            Quant à moi, je regarderais plus loin, et je rapprocherais l’actuelle guerre dite « au Coronavirus » (une autre guerre à l’humanité) de la guerre au polythéisme et à la civilisation classique (dont le pluralisme des croyances et des dieux était l’expression), qui s’est développée à partir de Constantin, de sa mère Hélène (une sainte !) et de Théodose.

            Il s’agissait alors, comme avec Oussama et avec le Coronavirus, de changer le monde en fondant une tromperie planétaire sur un mensonge colossal.

            Mais une escroquerie aussi colossale que celle infligée par une meute de loups (je demande pardon aux vrais loups) à un troupeau de moutons dé confinés (je demande pardon aux vrais moutons), est nouvelle venue dans l’histoire du monde !

            Il me semble qu’il n’y en a eu une, qu’une fois, il y a environ 2000 ans, quand, au lieu de la pensée multiple, tolérée et tolérante, productivement et heureusement débattue, on imposa par la tromperie, la ruse et une violence sanguinaire comme jamais auparavant dans l’histoire humaine, la pensée unique, avant même que l’ humain, ait une pensée ...

            Création, sur le site du ministère de la Santé, d’une page « Désinfox coronavirus » où l’on remet en cause certains articles de presse, sans discussion avec cette dernière et les intéressés, c’est-à-dire nous, nous amenant à la censure de l’État menteur !

            Création d’une application de traçage-flicage de la population digne du régime nazi de triste mémoire, mais résurgent, prétendument sanitaire alors qu’il n’y a plus de risque depuis trois quatre mois, mais destinée à encourager la délation dans la population, dernier volet de la campagne anti-cohésion sociale du régime !

            Comprenez que le rôle de la police n’est pas de protéger et de servir le peuple, mais de protéger et de servir le régime macron ultra européiste, exactement comme c’est le rôle des militaires.

            Comprenez que ce régime n’est pas plus susceptible de se défaire volontairement des pratiques violentes de ses forces de police de plus en plus militarisées que de se défaire de son alignement sur l’UEuropéiste Otan dont Washington et son maître l’Empire britannique tirent les ficelles !

            Avec les événements se produisant aux USA, nous observons tous, du monde entier, les citoyens du centre de l’empire affronter leurs oppresseurs dans une bataille de plus en plus violente.

            La crise économique masquée par la crise sanitaire inventée et aggravée fait des ravages ici et en UEuropéiste. Pareil dans tous les pays.

            Et comme toujours, les méfaits du système se reproduisent sous des formes diverses et amènent les mêmes conséquences. Attendons-nous au surgissement massif des luttes sociales, économiques, politiques et écologistes.

            Depuis les incohérences du pouvoir, les mesures prises et celles annoncées vont mécontenter de nouveaux secteurs. Le désordre macronien engendre ses fossoyeurs.

            L’espérance est devant nous. L’internement à domicile n’a pas réduit le mécontentement qui existait avant Mars. L’avenir est à nos espoirs. Travaillons-y avec confiance. La résistance civile pacifique est de règle maintenant , mais cessons de tolérer que l’on se moque de nous !


          • jjwaDal jjwaDal 13 juin 2020 12:58

            On n’a jamais quitté l’anormal un seul instant et l’épisode « confinement » n’était qu’une péripétie dans un mouvement de grande amplitude couvrant plusieurs décennies, lui même surplombant d’autres phases à plus grande longueur d’onde.
            Il est discutable de se prévaloir d’avoir eu la chance d’accéder à un brin de culture pour stigmatiser ceux qui ne l’ont pas eu. Personne ne choisit d’être un imbécile ou un connard par vocation. Nous sommes une espèce primitive qui va se chercher longtemps encore un destin. Après, les chiens ne font pas des chats et des peuples à la fois incultes économiquement et politiquement ne vont pas mettre des sages, les meilleurs d’entre nous, au sommet des Etats mais bien des gens qui leur ressemblent un peu quand même.
            Trump, Johnson, Macron, les meilleurs d’entre nous ? Avec un brin de recul, on voit bien que non. Les pires ? Pas plus.
            Quand on crée une civilisation où il faut un permis pour conduire un véhicule automobile sanctionnant des compétences avérées et démontrées et rien pour « conduire » un nouvel être humain vers une éducation le menant à comprendre le monde réel dans lequel il vit , on voit bien qu’on part avec des handicaps sévères. Et de ne pas oublier que la France, plutôt bien lotie, est un pouillième de la planète et que dépendant massivement du bon vouloir des autres, par choix de nos décideurs, nous sommes aussi à leur merci, y compris pour héberger 24h plus tard un départ de pandémie générée par des pratiques alimentaires moyennâgeuses et écocides à l’autre bout d’un monde si proche du nôtre, mais dont tout le monde se fout sauf quand il faut trouver un bouc émissaire à nos ennuis.
            « Il faut avoir le courage de lutter pour ce que l’on peut changer, la force de subir ce qui ne peut l’être (du moins ici et maintenant) et la sagesse pour faire la différence entre les deux », disait en substance un ancien Grec. On en est encore là et pour longtemps.


            • anima99 amina99 13 juin 2020 14:51

              Je pense que vous pourriez vous retrouver dans le livre de Siaud-Facchin « Trop intelligent pour être heureux ? » (Oui je sais, mais ce mauvais titre ne reflète pas le contenu du livre).

              Pour le monde ... eh bien, il est juste qu’il en soit décidé selon la majorité. Et cette majorité s’est bâti le meilleur des mondes possible. Alors bien sûr les énormes qualités de l’espèce humaine se sont révélées être des défauts après sa fantastique expansion. Faut-il s’en désoler ? C’est un peu comme si on se désolait de voir la pluie tomber du haut vers le bas.

              Faut-il accabler les humains d’être ce qu’ils sont ? C’est comme en vouloir à un mouton d’être mouton. Les femmes et les hommes sont très touchants individuellement par leur générosité, leur égoïsme, leurs joies et leurs malheurs. Je pense qu’il faut les aimer pour ce qu’ils sont, et admirer ce qu’il y a à admirer en eux.

              Alors bien sûr, vous êtes un peu différente. Mais il s’en trouve d’autre comme vous, même s’ils ne sont pas si nombreux et pas forcément sur le devant de la scène.

              Bises affectueuses d’anima99 


              • Pauline pas Bismutée 13 juin 2020 16:07

                Ah, comme une immobilité de l’âme, où tout patine... Il suffirait peut-être de renommer le mal, à la manière des shamans..

                J’ai quelquefois demandé à des individus qui vivaient dans des pays difficiles (et/ ou sous des régimes pas vraiment sympas, genre Birmanie, Syrie, etc..) ce qui les poussait tellement fort à quand même rire, danser, chanter, dans des circonstances qui feraient craquer la plupart d’entre nous … Leur réponse : « quel choix avons-nous ? Etre malheureux, ou heureux malgré tout. On choisit d’être heureux »

                Saura-t-on un jour ce qui empêche l’un de glisser … peut-être un pacte avec soi-même, très, très profond, bien au-delà des tripes, un jour devant un paralysé dépendant d’un respirateur ou d’un lépreux bouffé vivant, qui nous ont juste regardé, avec une lueur souriante dans les yeux, et on a rêvé « si lui peut .. » 

                Il y a un bouquin (que je n’ai pas lu !) qui a eu beaucoup de succès « Don’t sweat the small stuff », en gros « Ne vous emmerdez pas avec les détails ». Je crois que c’est le contraire, les détails sont essentiels, surtout en période de crise … On survit de ‘détail’ en ‘détail’ … Une seule fois pendant toutes ces semaines, je n’ai pas eu envie de me lever, trop froid (je suis coincée dans l’hémisphère sud), rien à faire et rien à bouffer (conditions très sommaires) alors à quoi bon ? Mais le chat d’un voisin s’est pris d’amitié pour moi, et me visite plusieurs fois par jour … Mon détail au milieu de « problèmes bien plus importants ».

                Les justes colères aussi empêchent de s’enliser. Et l’art.

                Faites attention à vous, et pas trop aux cons, ils ne méritent pas de prendre de la place dans votre tête (et certains sont drôles malgre eux !).


                • ZenZoe ZenZoe 13 juin 2020 17:58

                  @Pauline pas Bismutée
                  On survit de ‘détail’ en ‘détail’ … 

                  J’aime beaucoup, c’est très bien dit.


                • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 13 juin 2020 17:08

                  Quel corona ? ingénierie sociale, confinement, non pas du tout emprisonnement et destruction de l’économie...c’est pourtant d’une évidence absolue..

                  rien n’a été compris sur quoique ce soit, la masse donc chacun va continuer à faire la seule chose qu’elle désire essayer d’avoir plus que ces connards , comme sur son travail c’est impossible « on » continuera « à voler les autres...tout le monde reste divisé sur tout...sauf les élites, pseudo élites car eux ils sont moins cons ,ils coopèrent !! pseudo élites qui sont juste des effets secondaires de ce que veut chacun , chaque un qui veut la compétition entre tous qui élimine donc la société verticale qui écrase....

                  ce machin qui n’existe pas, pas plus en fait moins qu’une grippette , même les chiffres faux disent cela.mais là le sujet est clivant et très mensonger, genre les virus etc seraient il produits par le corps pour certaines raisons afin de se nettoyer de la merde que nous y entassons , le tout lié aussi au courant produit par l’humain quand tout est vibration..bien sur personne sauf exception ne dit que c’est le corps qui guérit..avec ou sans aide, et par aide je ne parle pas spécialement de la chimie humaine qui viole les cellules car elles molécules n’ont pas toutes les connections des molécules naturelles et forcent leur passage dans le corps là où elles vont..etcetc...long sujet...bon bref, ce machin comme la pseudo race est un coup d’état mondial par entre autre sujets interdit mais pas seulement évidemment , la masse en est le principal initiateur et la principale victime, bien fait !! ...pour surtout cacher le problème de plus en plus insupportable du social et du vol des humains par une minorité, celle issue des choix de la masse compétition entre nous et société verticale financière = guerres, vols etc ..comme la masse ils sont en quête d’absolu contentement imaginaire qui n’est jamais là , ne sera JAMAIS là, alors tout le monde devient taré..fou, et surtout tout cela est souffrance, mais bien sur je n’y suis pour rien, c’est la faute de tous les autres, moi je suis parfait, une sorte de dieu..me dis je !!

                  Tous les humains ont créé ce désastre...tous sauf exceptions refus de voir ce fait...alors ça blablate sur tout, mais surtout sur rien..

                  Nos choix à tous ont créé ce désastre, et cette raclée des peuples auto créée est totalement méritée...ceux qui croient que seul le maître est responsable ont tout faux...le maître lui il sait ce que je dis là...mes formateurs en marketing formaient aussi les politiques...et j’ai rencontré nombre de dirigeants puissant pas en un à un dans un groupe ..le mépris total de la masse est imposant, mais peut t’on réellement leur en vouloir...y a un trou et nous la masse à chaque coup »on" saute dedans...

                  Cela dit on avance et à pas de géant, ce qui est là depuis des millénaire et se cachaient se voit de plus en plus..on arrive à un choix, changement ou disparition..l’humain est un échec..mais tout reste possible..car L’Origine n’est pas comme nous sommes devenus...bien sur tout ceci est foutaise comme le serait une théorie conspirationniste qui dirait que Hiroshima, le jours ou nous sommes devenus maudits , est pur hasard, un avion us se promenait dans le coin , à la fin de la guerre avec le japon qui avait capitulé , un comique y avait secrètement pour jouer sans plus, taquin le gars ,caché une grosse bombe atomique, végan car elle produit des champignons , enfin un ,cher le champignon et surtout mortel , mais bien sur aucun complot, ni conspiration, que du hasard, la bombe s’est malencontreusement détachée , alors que l’avion passait au dessus d’une ville..encore le hasard, tout est hasard bien sur...boom 100 000 morts dans d’horribles souffrances en quelques minutes..des fois quand la malchance s’y met..

                  nous sommes encore plus fou qu’avant...et ne le voyons pas...finalement je n’aime pas le maitre mais le vrai responsable est chaque personne qui refuse sur une base volontaire la coopération, le partage , l’équité , etc soit genre 85% des humains ...

                  circulez y’ a rien à voir...

                  On ne comprend rien donc la raclée initié par nous et méritée va continuer sous une forme ou une autre..

                  Quelle connerie la guerre Barbara..


                  • Le421... Refuznik !! Le421 13 juin 2020 17:56

                    Mon petit doigt me dit que si on avait eu le matos nécessaire et les consignes adéquates, le confinement n’aurait pas été nécessaire.

                    Mais bon.

                    Je dis ça, je dis rien.

                    Et puis si le pays se retrouve dans la merde, ça fera comme Sarkozy en 2008, il aura une bonne excuse...

                    Je reste quand même méfiant envers la tambouille qui nous est servie à table !!


                    • Eric F Eric F 14 juin 2020 16:53

                      @Le421
                      "Mon petit doigt me dit que si on avait eu le matos nécessaire et les consignes adéquates, le confinement n’aurait pas été nécessaire"

                      Et encore, même avec guère plus de matos, le confinement aurait pu se focaliser sur les personnes le plus à risque, la panique génère souvent une sur-réaction.
                      .
                      On nous a parlé de pénurie en réanimation (car le dimensionnement global du système hospitalier avec ses 400 000 lits a été suffisant, guère plus de 30 000 a été occupé par des malades Covid alors que la plupart des autres activités avaient été suspendues), mais une question se pose : l’intubation était-elle la bonne thérapie, car 40% n’en sont pas sortis vivants ?

                      Reste la question de la pénurie de masques, mais en réquisitionnant dès Février toutes les entreprises qui pouvaient en fabriquer, cela aurait permis d’assurer l’essentiel, au lieu de quoi on a tellement tardé que lorsque la capacité a été obtenue, c’était déjà le déconfinement.


                    • ZenZoe ZenZoe 13 juin 2020 18:10

                      Je comprends un peu l’auteur. D’ailleurs, et ce n’est pas bien vu de le dire, j’apprécie plus la compagnie des ’’bêtes’’ qui m’entourent que les humains.

                      On apprend beaucoup en les regardant aller et venir, accomplir les mille petites choses qui composent leur vie de ’’bête’’, on apprend par exemple à se détacher des mochetés de l’existence et à profiter de l’instant présent,

                      Quand j’ai un coup de blues, je vais faire un tour dehors, dans la nature, et je les observe, et ça va mieux.


                      • alinea alinea 13 juin 2020 19:20

                        Je ne suis pas de l’avis du centre patronal suisse !! je pense au contraire que la prise de conscience aurait dû être plus étendue ; le retour à la normale des égoïstes ne présage rien de bon.

                        Et puis l’aliénation aliène, aussi, pleure-t-on ses habitudes, sauf que ces habitudes sont mortifères.

                        Normalement une situation extraordinaire amène à des prises de conscience ; il semble, l’auteur, que vous n’en soyez pas convaincue, pire, que vous vous en défendiez.

                        je dis « il semble » parce que ce texte m’apparaît flou, ce flou poétique si joli, que quand il se mêle de politique nous laisse dans l’ambiguïté.

                        En tous cas, j’ai naguère entendu une belle chose sur la dépression :

                        (9) Ce que m’a pris et m’a appris la dépression | Céline Curiol | TEDxMinesNancy - YouTube


                        • Captain Marlo Captain Marlo 13 juin 2020 19:43

                          C’est curieux, en temps « normal », les salariés regardent souvent le calendrier pour savoir quand ils pourront enfin être à la maison, et ne plus aller bosser...

                          Et ils prennent un stabilo pour bien voir les jours sans boulot, sans chef emmerdant et sans transport.

                          « Voyons, voyons, quand sont les jours fériés ? Les »ponts«  ? Les »aqueducs" ? Et enfin, quand partira-t-on en vacances chez les cousins du Cantal ou en Bretagne, ou au Camping des flots bleus !?

                          .

                          Et quand ils sont chez eux, ils s’ennuient ? Moi je ne m’ennuie jamais, j’ai toujours un bouquin à lire ou à relire, des rangements à faire, des recherches à faire sur Internet, des recettes de cuisine à essayer, des bricolages en retard etc .

                          .

                          Mais comment font-ils pour s’ennuyer ?

                          Et que font-ils de plus, une fois dé-confinés ? Rien de plus, je crains !

                          Ce sont peut-être les feuilletons à la con qui leur ont manqué ?

                          En quoi le fait être chez soi est dramatique pour la grande majorité des Français qui ont un logement satisfaisant ?

                          .

                          Le confinement pose problème quand on vit à 6 dans 30 m2, je comprends.

                          Quand on a perdu son boulot de vacataire, c’est normal de déprimer.

                          Dans les familles où sévit la violence, je comprends encore mieux.

                          Ceux qui ne pouvaient pas voir leurs parents en EHPAD, normal aussi.

                          .

                          Mais les autres, ils se plaignent de quoi exactement ?

                          Ils ont des nouilles & du pécul... jusqu’à Noël !


                          • alinea alinea 13 juin 2020 20:09

                            @Captain Marlo
                            Oui j’ai remarqué ça ; les gens passent beaucoup de pognon dans leur maison, mais ils sont nombreux à la fuir dès que possible, le WE, les vacances ! il n’y a bien que ceux qui ont de jeunes enfants qui y passent du temps !
                            Lire un bouquin,c’est pas assez trépidant pour nos contemporains !


                          • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 13 juin 2020 20:21

                            @alinea

                            Les gens ? Quels gens ?


                          • alinea alinea 13 juin 2020 21:16

                            @Aita Pea Pea
                            Ceux que je vois.


                          • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 13 juin 2020 21:18

                            @alinea

                            Avec tes aprioris ...


                          • Captain Marlo Captain Marlo 13 juin 2020 21:26

                            @alinea
                            les gens passent beaucoup de pognon dans leur maison, mais ils sont nombreux à la fuir dès que possible, le WE, les vacances !


                            Oui, c’est bizarre, cette bougeotte... Il faut partir, aller aux sports d’hiver et à la mer l’été, sinon, on est un plouc, mais c’est récent, cette frénésie... Alors que toutes les régions de France recèle des endroits superbes, pourquoi forcément partir loin de chez soi ?
                            .
                            Quand j’étais enfant, l’été, on allait se baigner à la rivière. Sinon, on lisait, on jouait aux cartes, à des jeux de société, ou bien on se mettait à l’ombre d’un arbre, et les femmes du quartier nous apprenaient ce qu’elles savaient, le nom des plantes sauvages, des recettes de cuisine, à recoudre un bouton, à tricoter, ça m’a servi ! Mais maintenant, quand il manque un bouton, on jette le vêtement...
                            .
                            On dirait qu’ils ont peur du vide. Pourtant il y a plein de choses à faire quand on est chez soi, apprendre des choses qu’on ignore, regarder des films qu’on n’a pas eu le temps de voir, des émissions intéressantes mais tardives...Mais apprendre chez soi, ce n’est pas se distraire, semble -t-il ?
                            .
                            Pour moi, le temps libre, ça sert à faire les mêmes choses qu’avant, mais plus lentement. En prenant son temps, pour faire un gâteau, contempler un rosier en fleurs, ou s’assoir au bord d’une rivière ...
                            Le contemplatif ne fait plus partie de la société actuelle.... !
                            .
                            C’est bien dommage, ils ne savent pas ce qu’ils perdent à s’agiter comme des Orangina sur les autoroutes et à cuire dans les embouteillages  ! Le contemplatif, c’est gratuit, ça ne fait pas partie de la société marchande, c’est forcément sans intérêt. C’est le vieux monde, comme dirait Macron.
                            « Faut consommer !! », a dit Pénicaud !


                          • alinea alinea 13 juin 2020 22:15

                            Ce qui est paradoxal c’est que le confinement qui a laissé les gens chez eux, ne les a pas ennuyés. Je parle évidemment de ce que je connais, ceux qui m’entourent et qui ne vivent pas dans les tours de banlieues, même si beaucoup ne sont pas riches, mais bénéficient d’un environnement agréable.

                            Ce fut un moment de lâcher-prise, de retour aux choses simples, chez ceux pour qui le confinement fut une bonne chose. Donc, quand même des nantis ; mais les mêmes dans les autres temps libres de leur vie étaient sur les routes, en avion, ailleurs, dès que trois jours d’affilé se pointaient !!


                          • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 13 juin 2020 22:27

                            @alinea

                            C’est beau ...béatement beau . Mais bon les prolos qui en ont chie et qui vont encore en chier plus n’intéressent pas la LFI écologique.


                          • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 13 juin 2020 22:58

                            @Cadoudal

                            Bof faut voir .je peux te proposer sur Tahiti un hébergement sympa tenu par un mahoi de 120 kg pour 1m90 ...ça te fera des souvenirs .


                          • alinea alinea 13 juin 2020 23:01

                            Aucun Aïta ! mais je sais que ce que je vois n’est pas le cas pour tout le monde ! c’est pourquoi je pense profondément que l’argent n’amène rien de bon dans la vie des gens ; avoir de quoi vivre dignement, créer, se recréer,etc, oui, mais passer son mal être en dépenses polluantes, non.


                          • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 13 juin 2020 23:04

                            @alinea

                            C’est bo ...


                          • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 13 juin 2020 23:35

                            @ELRIC ™

                            T’as pas les couilles pour monter la vague...moi non plus d’ailleurs...


                          • alinea alinea 13 juin 2020 23:46

                            @Aita Pea Pea
                            Si justement ; mais tu sais je ne suis pas mariée à la FI ! les prolos qui en ont chié, ils n’ont qu’à venir avec nous les gilets jaunes. Les gros cons se sont barrés, mais il y en a qui votaient le Pen qui ont progressé, en prenant le temps de se renseigner, de lire, d’écouter, d’apprendre... quand on a l’esprit ouvert, on ne va pas s’enfermer chez le Pen !


                          • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 14 juin 2020 00:02

                            @alinea

                            T’iras raconter ça aux intérimaires de PSA dans le nord qui vont se faire remplacer par des polonais et des espagnols...


                          • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 14 juin 2020 00:32

                            @Cadoudal

                            Sur ...un jour j’ai ouvert le voyage au bout de la nuit ...depuis EDF m’a coupé l’elec en disant que je saurais m’en passer.


                          • Eric F Eric F 14 juin 2020 19:20

                            @Captain Marlo
                            « ils ont des nouilles & du pécul... jusqu’à Noël ! »
                            Double sens de PQ provisionné et pécule économisé pendant les semaines d’interdiction d’acheter autre chose que les denrées indispensables, avec indemnités et primes compensatoires.


                          • Captain Marlo Captain Marlo 14 juin 2020 19:21

                            @Le Vilain Petit Tailleur
                            c’ est le signe de gens mal dans leur vie ...
                            qui s’ échappe pour ne pas se trouver face a eux même ...

                            .
                            Sans doute pour certains... .
                            Mais autrefois en Provence, on faisait plus simple, c’était « le cabanon », à la campagne ou au bord de la mer. On ne partait jamais loin : cf Photos des cabanons dans les calanques marseillaises


                          • alinea alinea 14 juin 2020 08:45

                            Si quelqu’un me voit responsable de ce déchaînement d’absurdités, j’’espère qu’il voudra bien me pardonner.


                            • cevennevive cevennevive 14 juin 2020 10:15

                              @alinea, salut !

                              Oui, en effet, quelle pétaudière au-dessous de l’article de Monolecte !
                              C’est à vous dégoûter d’écrire ou de commenter.

                              Ma belle, tu n’y es pour rien bien entendu !
                              Il faudrait un joueur de flûte, tu sais, comme dans le conte ? Et comme chez nous les rivières débordent, ce serait si simple de les y noyer...


                            • hans-de-lunéville 14 juin 2020 19:06

                              @cevennevive
                              c’est à l’auteur de réagir


                            • Captain Marlo Captain Marlo 14 juin 2020 19:33

                              @cevennevive
                              Oui, en effet, quelle pétaudière au-dessous de l’article de Monolecte !
                              C’est à vous dégoûter d’écrire ou de commenter.

                              Bof, il suffit de ne pas lire leurs commentaires, ça fait gagner du temps !

                              J’espère que pour vous, tout va bien, le phénomène cévenol n’a pas fait trop de dégâts ?


                            • cevennevive cevennevive 15 juin 2020 09:06

                              @Captain Marlo, bonjour,

                              Tout va bien, la rivière gronde moins et le soleil est revenu.
                              Merci !


                            • Réflexions du Miroir AlLusion 14 juin 2020 13:35

                              Tout est dit dans cette chanson

                              et tout est rectifié et remis en question par ce poème.


                              • Réflexions du Miroir AlLusion 14 juin 2020 13:39

                                Rien n’a changé pour moi.
                                La tête et les jambes. Je n’ai pas à me plaindre.


                              • Réflexions du Miroir AlLusion 14 juin 2020 18:12

                                Je dis cela parce que c’est ce que je ressens.
                                Je l’avais écrit dès mon premier billet de fin février qui avait une relation avec le coronavirus dans lequel je révélais une intime conviction de la raison de l’existence de virus dans le monde du vivant dans le billet « La vérité, ça n’existe pas ». 
                                Depuis lors, 28 autres articles ont suivi à parfois un rythme (trop) effréné.
                                Samedi, je clôturais la saga des « Virus blues en soldant le Covid »

                                Celui qui écrit, qui dessine, qui philosophe n’est pas très importuné par ce qui l’entoure. 
                                Quand il s’arrête, c’est pour faire complètement autre chose, en joggeur, en cycliste solitaire là où il ne rencontre volontairement personne pour s’évader des informations radio et télé 
                                 


                              • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 14 juin 2020 19:52
                                Anormal, on y est choisissez juste quel est le cas :


                                C’EST ABERRANT OU C’EST IRRATIONNEL ?


                                On dirait que les gens vivent dans le passé !

                                - Rechercher les coupables des « agressions sexuelles » du Moyen Age et adhérer au « mouvement MeTRUC », tout en encourageant la pornographie universelle et tout ce qui détruit aujourd’hui la condition de la femme...

                                - Parler de « cocologie » et des « Zenvironnnements » tout en appelant à la Surproduction, à la Surconsommation gloutonne et au gaspillage...

                                - S’attaquer aux statues figées par le temps et par l’histoire et applaudir les Milliardaires-mondialistes-Maîtres-de-l’esclavage-universel qui ont tué les économies nationales et exploitent les humains...

                                - Faire de la police (cœur de l’Etat), qui obéit aux ordres des Etats et des régimes hors la loi, un parfait bouc-émissaire en lui endossant le crime du racisme alors que les cultures nationales-socialistes obéissaient et obéissent toujours à « l’idéologie de la Domination planétaire » qui a dénigré, dévalué et détruit les cultures et les peuples du monde au nom de l’hégémonie occidentale, au lieu de dire merde au rêve de L’UNIFICATION, DE L’ENGOURDISSEMENT DES ESPRITS, DE L’ALIGNEMENT, DE L’OBÉISSANCE ET DE L’ASSERVISSEMENT AU PROFIT DU POUVOIR DE L’ARGENT...

                                On veut quoi au juste ?

                                Les irresponsables au pouvoir savent que lorsque la « revendication vient de tout le monde », elle se neutralise elle-même dans le vacarme collectif ! Voilà pourquoi les journalistes et les médias, au service des régimes politiques polluent, manipulent et dispersent toute initiative révolutionnaire capable de provoquer un véritable changement politique et social... La planète est en furie mais les régimes irresponsables et hors la loi ne s’inquiètent même pas.

                                LE MONDE EST IDIOT !


                                • Pauline pas Bismutée 15 juin 2020 06:05

                                  A Alinea, Cevennevive et Captain Marlo, bonjour,

                                  « Oui, en effet, quelle pétaudière au-dessous de l’article de Monolecte !
                                  C’est à vous dégoûter d’écrire ou de commenter ».  

                                  Si c’est une des conséquences du confinement sur les esprits un peu primaires, ça promet !!!  smiley


                                  • Captain Marlo Captain Marlo 15 juin 2020 08:26

                                    @Pauline pas Bismutée
                                    Si c’est une des conséquences du confinement sur les esprits un peu primaires, ça promet !!!

                                    .
                                    Salut, je ne crois pas, ils papotaient déjà entre eux, bien avant le confinement ! Ils se croient entre potes autour d’un apéro, il suffit de sauter leurs commentaires !
                                    Bonne journée !


                                  • Pauline pas Bismutée 15 juin 2020 09:35

                                    @Captain Marlo

                                    Et moi qui pensais qu’a défaut d’excuse, il y avait au moins une explication ! Mea culpa ... smiley

                                    PS c’est le soir où je suis, mais bonne journée aussi...


                                  • nono le simplet 15 juin 2020 06:59

                                    ouais, le monde d’après, joyeux zé égalitaire, c’est mal barré ... et comme tu dis les connards sont toujours là ... j’ai même l’impression que ceux de l’année prochaine sont dèjà arrivés ... et ceux qui ont une mémoire de poisson rouge j’en parle même pas ...


                                    • Captain Marlo Captain Marlo 15 juin 2020 08:39

                                      @nono le simplet
                                      et ceux qui ont une mémoire de poisson rouge j’en parle même pas ...


                                      .
                                      Et oui, comme ceux qui croient que c’est Macron qui décide des réformes ... ! Bruxelles s’est rappelé aux bons souvenirs de Macron, le gouverneur de la région France de notre belle Europe de la solidarité et de la prospérité !
                                      .
                                      Et rebelote, il faut poursuivre les réformes structurelles abandonnées pendant le confinement, allez au boulot, Gouvernement Macron, la réforme des retraites, le MEDEF attend ça depuis 1945 !!
                                      .
                                      Le monde de demain va ressembler furieusement à celui d’hier !
                                      Les GOPé 2020/2021 sont arrivées ! Seule l’UPR vous en informe.

                                      .
                                      " Les lecteurs des analyses de l’UPR connaissent bien les GOPÉ (Grandes orientations des politiques économiques) fixées chaque année à la France par la Commission européenne. En ce 20 mai 2020, la Commission vient de publier les GOPÉ pour la France pour la période 2020-2021.

                                      Elles ne feront pas le journal de 20h ce soir et pourtant elles constitueront la feuille de route de Macron et du gouvernement en matière de politique économique et sociale pour le reste de l’année 2020 et pour 2021 : les « Grandes orientations des politiques économiques » que la Commission européenne définit chaque année pour les différents États, en application de l’article 121 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, viennent d’être publiées aujourd’hui....etc

                                      .

                                      Les euro béats ont vu que l’ UE ne servait à rien en cas de coup dur, mais ils ont décidé de rester dans l’UE quand même, masos un jour, masos toujours !

                                      •  

                                      Par ailleurs, il est intéressant de voir ce que ces GOPÉ ne comportent pas :

                                      • Aucun mea culpa n’est formulé alors que c’est à cause des règles de la Commission européenne notamment, que la France et d’autres États se sont retrouvés dans une situation de grande vulnérabilité face à la pandémie Covid-19. L’activation de la « clause dérogatoire générale » est d’ailleurs la reconnaissance implicite que ces règles étaient mauvaises. Pire, les GOPÉ 2020 accablent la France pour son manque d’investissements dans le domaine de la santé par exemple (en point 16 des considérants) alors que c’est précisément à cause des contraintes budgétaires européennes que l’État réduit années après années ses dépenses pour le système de soins.

                                      • Aucune recommandation n’est formulée pour demander la nationalisation des entreprises stratégiques ou d’intérêt national qui traverseraient des difficultés liées à la crise du covid-19.

                                      • Les GOPÉ 2020 ne comportent pas non plus l’idée que l’État doit viser l’autosuffisance dans plusieurs domaines stratégiques (santé, nourriture, habillement par exemple) ou faire rapatrier des entreprises délocalisées. Elles ne remettent nullement en cause le principe de la « mondialisation ». Bien au contraire, elles poussent à y revenir au plus vite !

                                    • olivier cabanel olivier cabanel 15 juin 2020 18:59

                                      @ l’auteur... mon titre vous a donc bien plu ?

                                       smiley

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