Un actif sur dix n’est pas un salarié !
Si le capitalisme traverse une crise économique profonde, il ne manque pas d’imagination pour aggraver les conditions d’exploitation des travailleurs. Ses têtes pensantes sont capables d’utiliser à la fois les évolutions technologiques – comme toutes celles qui tournent autour de la « numérisation », de la « dématérialisation » de l’économie, de la production – et les aspirations à sortir de l’exploitation salariale qui peuvent s’exprimer dans diverses couches de la société. Les petits-enfants de Mai 68 pris dans la « macronisation » des rapports de production…
L’« ubérisation » concentre tous les avantages de l’individualisation et de la précarisation du travail : totale dépendance dans les charges et l’organisation du travail, tous les « risques » économiques à la charge du travailleur, avec des pressions individualisées et leurs conséquences en termes de risques dans le travail et de risques psycho-sociaux, des salaires misérables, des « charges » sociales allégées pour les employeurs, un camouflage du chômage…
Et l’extension de ces sous-statuts par-delà les frontières, dans leurs organisations comme dans leurs activités concrètes, ajoute aux difficultés de riposte.
Avec la loi travail, le gouvernement Hollande fournit aujourd’hui les moyens juridiques qui auraient pu faire défaut au patronat. De leur côté, les organisations syndicales ont bien du mal à construire un début de riposte. Traditionnellement, elles sont peu à l’aise hors de la défense des salariés « traditionnels ». Les luttes des femmes, des immigrés, des précaires, des saisonniers, des chômeurs ont toujours dû chercher d’autres voies que le syndicalisme organisé. Un nouveau défi au moment où l’empilage des contre-réformes, de la loi Macron à la loi travail, tend à siphonner l’ensemble des droits de toutes et tous.
Depuis le début des années 2000, le nombre d’actifs non salariés augmente. Ils sont désormais trois millions, soit environ un actif en emploi sur 10.
Assisterait-on à un retour en force de la petite-bourgeoisie traditionnelle, commerçants et artisans ? À un retour à la terre avec une augmentation du nombre de paysans ? Non. Cette hausse est due uniquement à l’essor du nombre d’auto-entrepreneurs, un régime créé en 2008, désormais rebaptisés « micro-entrepreneurs ». Ils sont aujourd’hui plus d’un million.
Vous avez dit « indépendant » ?
Beaucoup d’entre eux, souvent les moins qualifiés, sont des acteurs de l’économie « collaborative », mieux définie par les termes « économie du service à la demande ». Livreurs à vélo, chauffeurs, réparateurs, ils sont mis en relation avec des clients via des sites internet ou des applications mobiles. Ils sont indépendants juridiquement… mais subordonnés à des entreprises capitalistes.
En ayant recours à la sous-traitance, à des « prestataires de service » externes, ces entreprises s’affranchissent des coûts et des « rigidités » du salariat. Plus de cotisations sociales. Plus d’indemnités de licenciement. Plus de salaires à verser quand l’activité baisse. C’est le retour du travail à la tâche. Pas besoin d’attendre que le code du travail soit complètement détricoté, il suffit de le contourner !
Le travailleur auto-entrepreneur n’a pas grand-chose d’un « indépendant » ; s’il l’est, c’est par rapport à ses collègues : atomisé, il n’est pas intégré à un collectif de travail, ce qui le fragilise vis-à-vis du capitaliste qui l’exploite.
Beaucoup d’auto-entrepreneurs sont donc des prolétaires surexploités qui gagnent bien moins que le SMIC. Cela se reflète dans le taux de pauvreté des travailleurs indépendants (18,8 %) largement supérieur à celui des salariés (6,3 %). Ainsi, un tiers des auto-entrepreneurs exerce en parallèle une activité salariée pour tenter de sortir de la pauvreté. Le passage de salarié à indépendant est parfois organisé directement par l’entreprise : 8 % des auto-entrepreneurs déclarent avoir créé leur entreprise à la demande de leur ancien ou futur employeur. Difficile de nier le lien de subordination ! Et Pôle emploi d’encourager les chômeurs à « créer leur propre emploi » en devenant auto-entrepreneur.
Hervé Novelli, l’inventeur de ce dispositif alors qu’il était secrétaire d’État de Fillon, rêve à voix haute de la « fin du salariat » qui n’aurait pas vocation à rester la norme dans une « société moderne ». Le danger d’une précarisation généralisée avec une désalarisation des travailleurs est bien réel. C’est pourquoi la bataille pour requalifier le contrat de prestation de services qui lie l’auto-entrepreneur à l’entreprise en contrat de travail est décisive. Tous les travailleurs doivent bénéficier des institutions salariales, fruit des luttes ouvrières. Avec, au-delà, l’objectif d’émanciper le travail de l’emprise du capital.
62 réactions à cet article
-
Enfin, bon, on peut être établi à son compte, en tant qu’artisan, prestataire de service, commerçant ou même e-commerçant, aimer ça, se sentir plus épanoui que dans un emploi soporifique et, cerise sur le gâteau, bien gagner sa vie... et ne vouloir devenir salarié pour rien au monde. Indépendant, c’est pas le bagne, non plus...
-
@siobhan
à condition d’être en acier inoxydable, de ne jamais être malade et de travailler éternellement, sans perspective de retraite. On peut. Mais après, faut pas venir pleurer. -
@Jeussey de Sourcesûre
A vous lire, créer une affaire est donc une mauvaise chose. Mais sans entreprise, pas d’emplois, non ? -
@siobhan
99% des patrons d’entreprises sont des salariés.L’article porte sur le statut de salarié et non pas sur l’idéologie de la libre entreprise qui est un autre débat. -
@Jeussey de Sourcesûre
99% des patrons d’entreprises sont des salariés.A l’exception des SA où le PDG ou DG ont un statu salarié avec chômage et tout. Pour ce qui est des SARL, EI etc les chefs d’entreprises ont un statut « travailleur non salarié », c’est à dire le même statut qu’un artisan, commerçant ou auto entrepreneur. Donc ils sont dans ce 10%
-
@Jeussey de Sourcesûre
Les 99%, vous les sortez d’où ? C’est officiel ?Quant au contenu de l’article, merci de ne pas me prendre pour une imbécile. L’auteur dresse un portrait noir du statut. Je précise simplement que, non, tout n’est pas rose, mais que tout n’est pas noir non plus. -
@Trelawney
J’ai contribué à la création et à la gestion d’une SARL dans laquelle j’étais un des six associés.Tout le monde était salarié, y compris le gérant qui assumait la responsabilité de direction. -
@Jeussey de Sourcesûre
Le gérant majoritaire peut percevoir un salaire (c’est mieux que des dividendes) mais c’est un travailleur non salarié. les actionnaires non gérant peuvent être salarié et recevoir une prime en dividendes si la société fait de gros bénéfices.Mais le gérant majoritaire est toujours des actifs non salarié
-
@Trelawney
je ne voulais pas dire « actionnaires non gérant » mais « gérants minoritaires » le terme est plus exact -
Donc 9 actifs sur dix sont salariés.
M. Novelli peut rêver d’un monde sans salariés si ça lui permet de dormir, et il fera concevoir et fabriquer les avions dans lesquels il voyage par des micro-entrepreneurs dont les exemples exhibés dans tous les reportages se limitent à la livraison de pizzas ou au rôle éphémère d’intermédiaire parasite dans les circuits commerciaux du web. Les deux cas sont des illusions et des impasses, mais les reportages télés continuent à les matraquer au même titre que le taux de chômage pour exercer une pression sur les salariés en voulant les persuader qu’ils sont des privilégiés et qu’ils ont intérêt à la fermer s’ils ne veulent pas devenir comme ceux qui sont montrés dans les reportages.Il n’y a pas trente-six solutions : il ne faut pas la fermer et agir.Et l’action, ce ne sont pas les choix de bulletins biseautés dans des urnes trafiquées. C’est sur le terrain.-
Dans les actifs, j’espère que vous ne comptez pas les patrons
-
@Trelawney
ni les élus ! -
@Jeussey de Sourcesûre
Pour ce qui est des fonctionnaires, il faut faire un tri sélectif, parce que je ne mets pas jean marc Falcon dans les actifs, ainsi que tous ceux qui pourraient lui ressembler -
@Trelawney
un tri est toujours sélectif, vous savez. -
Ainsi, un tiers des auto-entrepreneurs exerce en parallèle une activité salariée pour tenter de sortir de la pauvreté.
Point de vue idéologisé. Renversez la perspective et vous rendrez honnêtement compte de la réalité.
Comme suit :
Les salariés pauvres tentant de sortir de la pauvreté ont une seconde activité avec le statut d’autoentrepreneur et représentent 1/3 de ceux-ci.
Autrement dit si les salaires sont trop faibles, ça n’a rien à voir avec le statut d’AE. Celui-ci est plutôt une chance pour augmenter ses revenus.
Allez-vous reprocher aux salariés pauvres d’essayer d’améliorer leur sort ?
Dans ce cas que proposez-vous (de réaliste) pour augmenter les salaires ?
-
@Coriosolite
C’est aussi ce que je me suis dit en lisant cette phrase ! Comment tordre la réalité afin de servir son propos. Je pense que ce monsieur ne réalise pas la chance de l’époque qui est de créer une activité parallèle à son emploi salarié (pour celui qui en a un et qui souhaite le conserver) afin d’améliorer le quotidien dans un premier temps et de s’affranchir du piège du salariat (et de ses salaires faibles et limités par nature, quel que soit l’effort déployé) une fois qu’on a goûté aux charmes de l’indépendance. Même si, je réitère mes propos, tout n’est pas rose lorsqu’on est indépendant. Pour autant, le salariat est-il un monde merveilleux ? J’en doute. -
@siobhan
L’ article est un copié-collé du site du NPA, c’est dire qu’on a affaire à des experts pour tordre la réalité, comme vous dites si bien.
-
Faudrait savoir ce que tu veux Robert : toi qui déteste le salariat tu devrais adorer le travail indépendant. Eh bien non, tu trouves encore une occasion de te plaindre !
A croire que tu as besoin de râler en permanence quitte à dire tout et son contraire.
-
@tf1Groupie
Le « travailleur indépendant » ne se paie correctement qui si le travail est fait par des employés !...
-
@CN46400
Non, pas forcément.A ses débuts, le travail est fait à l’huile de coude.Par la suite, il est vrai que les salariés effectuent des tâches pour lesquelles ils sont payés. Où est le mal là-dedans ?Et puis, il faudrait une fois pour toutes définir ce qu’on entend par indépendant. Un avocat ou un médecin sont indépendants au même titre qu’un boulanger, un écrivain ou un fleuriste. C’est vague. -
@rocla+
Tout juste.En ce qui concerne le code du travail, certes il en faut un pour éviter les abus mais une cure d’amaigrissement ne lui ferait pas de mal, loin s’en faut. On pourrait peut-être le résumer à quelques dizaines de pages essentielles, une centaine tout au plus, au lieu de tenter de prévoir tout et n’importe quoi, ce qui le rend particulièrement indigeste. Mais c’est une vieille tradition que de pondre des documents sans fins, flous et ennuyants. Le CGI en est un autre exemple. A quand un grand coup de balai simplificateur ? -
@Yaurrick
Exact, je n’osais y faire référence. -
Ne vous êtes pas demandé pourquoi 20 % des indépendants ne gagnent même pas 1 000 euros par mois (en travaillant parfois 60 h par semaine). La réponse est toute simple : ils gagnent le vrai prix du travail en France alors que les salariés (sauf les très rares très qualifiés) sont payés bien au delà des richesses qu’ils peuvent produire (de là vient la disparition de nombreuses entreprises grandes comme petites)
Le salariat comme le fonctionnariat sont largement financés par l’endettement et cela ne durera sans doute pas éternellement.-
@Perceval « ne gagnent même pas 1 000 euros par mois (en travaillant parfois 60 h par semaine) »
D’où sortez vous ces chiffres ?
-
@pemile source Atlantico :
L’INSEE a publié cette semaine une intéressante (quoique fragmentaire) étude sur la rémunération des entrepreneurs en 2012 et 2013. Celle-ci permet de remettre à plat le niveau réel de rémunération de cette catégorie mal aimée de la population active qui ne représente plus, rappelons-le, que 2 millions de personnes (hors auto-entrepreneurs) contre 4,5 millions en 1970. Ce « sociocide » des entrepreneurs a quelques explications quand on examine le revenu des impétrants.
20% des entrepreneurs gagnent 1 000 euros par mois -
@Perceval
« La réponse est toute simple : ils gagnent le vrai prix du travail en France »
Exactement !
Et au final, le prix du travail il est fixé par le prix d’achat du consommateur.
-
@Perceval « 20% des entrepreneurs gagnent 1 000 euros par mois »
Mais ce ne sont pas ceux qui bossent 60 heures par semaine, comme dit plus haut !
-
@Perceval
Au moins en travaillant 60 heures par semaine, il est protégé des affres de l’affreux temps libre (voire votre article sur le sujet).Plaisanterie mise à part, un producteur Français est mis en concurrence avec des producteurs beaucoup moins bien payés. C’est la loi de la mondialisation libérale. S’il est indépendant et se paie au prix français, il est éliminé. S’il est salarié, son entreprise le paie réglementairement au prix Français et c’est l’entreprise qui est éliminé par la concurrence et il finit au chômage. En conséquence s’adapter à la mondialisation c’est des rémunérations allant à la baisse pour s’adapter à la concurrence. Cela vaut aussi bien pour le salarié que pour l’indépendant.Les libéraux ont voulu la mondialisation. Cela a permis aux multinationales de s’enrichir en produisant dans des pays pauvres et en vendant dans des pays riches. Par les déséquilibres économique créés ce système ne peux durer éternellement même si l’endettement des particuliers, des entreprises et des Etats a masqué un temps cette réalité.Vous regrettez les conséquences (chômage, baisse des rémunérations, dettes) tout en faisant la promotion des causes (néo-libéralisme). Il est difficile de faire preuve d’un telle inconséquence, voire d’une telle incohérence. Cela vous a été dit plusieurs fois ici même. Mais votre aveuglement idéologique fait que vos discours tournent en boucle et que vous ne comprenez rien à rien.Ou alors faites pour une fois preuve de courage et de cohérence et dites nous une bonne fois pour toute que grace à vos idées libérales et grace à la mondialisation, l’avenir du salarié et de l’indépendant Français, c’est la situation du salarié et de l’indépendant Roumain ou Chinois. ça c’est du libéralisme qui s’assume.Il faut assumer ses idées jusqu’au bout mon petit Perceval. -
@rocla+
Bon, d’accord, grace aux bienfaits de la mondialisation, du libre échange et tout ça, bientôt un Français va gagner ce que gagne un Roumain.Le seul problème c’est que ce n’est pas du tout ce que nous avaient promis les libéraux. L’ouverture allait donner de nouveaux marchés aux entreprises Françaises, ce qui allait créer des emplois, donner à la France des excédents commerciaux, etc.Cela devait nous rendre plus riches. On nous dit aujourd’hui qu’il va falloir accepter de devenir plus pauvres. Comprenez que ce changement de discours puisse donnez l’impression que l’on nous a pris pour des cons en nous vendant la mondialisation. Et l’on s’étonne de la montée des populismes et des nationalismes.De plus, je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais l’économie mondiale va mal. Les banques centrales de toutes la planète font tourner les planches à billets comme jamais pour relancer l’économie. L’argent gagné par les investisseurs a été tellement bien réinvesti que la plupart des industries sont en surcapacité. Ce qui manque, ce n’est plus les usines, c’est les clients. Et manque de bol les clients étaient justement les salariés bien payés des pays développés que la mondialisation a mis au chômage ou dont il faut baisser les salaires, compétitivité oblige.Alors la perspective de nivellement des salaires vers le bas (tout les salariés de la planète au niveau des Chinois voire moins, après tout pourquoi un Chinois gagnerait-il plus qu’un Vietnamien ?) , laisse entrevoir que la crise ne va pas du tout se résoudre par la baisse des salaires, mais au contraire s’aggraver dangereusement. -
Que cherche le travailleur ? Un revenu correct en rapport avec sa compétence et la fatigue endurée, et un max de garanties pour sa famille. Après, salarié, ou pas, c’est un détail..... Sauf que les alternatives au salaire sont, la plus part du temps un moyen imposé qui n’a qu’un but : faire baisser le prix de la force de travail !
-
@CN46400
Sauf que les alternatives au salaire sont, la plus part du temps un moyen imposé qui n’a qu’un but : faire baisser le prix de la force de travail !Ce que vous dites est faux. Les alternatives au salariat ont un seul but : permettre à l’entreprise de pouvoir bénéficier d’une mains d’œuvre qualifié donc plus cher que le non qualifié en limitant les frais indirectes c’est à dire cotisation etc.
La force de travail ne veut rien dire, car lorsque vous embauchez un manœuvre, il n’est pas nécessaire de le prendre en auto-entrepreneur (les cotisations étant en rapport avec le salaire sont donc en rapport avec sa qualification).
Si une jeune entreprise doit embaucher un ingénieur elle ne pourra le faire que par l’auto-entreprenariat qui lui coutera une somme forfaitisée.
Mais il est vrai que tout ce qui touche à l’économie d’entreprise vous est complétement étranger. Aussi ne parlez pas de travail, de valeur travail et encore moins de force du travail, car cela ne vous concerne pas
-
@Trelawney
C’est juste ce que vous écrivez. Un de mes clients recourt régulièrement aux services d’experts externes pour des tâches pointues, comme moi d’ailleurs. Cela ne coûte pas moins cher que de payer un salarié, bien au contraire. Pour autant, j’ai l’impression que beaucoup de contempteurs ne saisissent pas cela. Il faut avoir créé une affaire pour réaliser que l’argent ne tombe pas du ciel. -
@Trelawney
Mais il est vrai que tout ce qui touche à l’économie d’entreprise vous est complétement étranger.
Sauf que le marxiste convaincu que je suis est aussi gérant d’une SARL, de 16 ans d’age sans aucun déficit.....
-
@CN46400
Sauf que le marxiste convaincu que je suis est aussi gérant d’une SARL, de 16 ans d’age sans aucun déficit.....
Bienvenue au club. Donc comme vous êtes gérant, vous savez comme moi que la principale motivation d’un chef d’entreprise n’est pas l’accumulation des bénéfices, car l’argent dans une société est tout juste un résultat. Mais cet état d’esprit est quand même difficile à faire comprendre à la majorité des gens.
Je n’aime pas cet article et les articles de GIL en général qui ont tendance à mettre en opposition une catégorie de personne avec une autre et imposer des choix de vie
Il oublie de dire que « l’actif non salarié » possède un atout majeur que beaucoup de salariés lui envie. Car, s’il est malin (et il y en a beaucoup) en 6 mois de temps il se fait son salaire de l’année. Et comme il est malin, au lieu de doubler son salaire, il se prend en toute discrétion 6 mois de vacances. C’est aussi pour cela que beaucoup tente l’expérience et aussi pour cela que je recommande ce type de travail
-
L’époque est ainsi faite que travailler à son compte redevient la norme. Que ça plaise ou pas, les emplois salariés se raréfient : population grandissante, délocalisations, robotisation, travail gratuit et j’en passe. Prenez Agoravox par exemple : un journal gratuit qui pique le boulot des imprimeurs, distributeurs, livreurs, journalistes, graphistes, etc. Et pourtant, vous l’appréciez Agoravox. Ce type de contradictions pique les yeux.
Je peux comprendre que l’inconnu fasse peur, que ce changement de paradigme en effraie plus d’un, mais la vieille antienne du méchant patron est d’une autre époque durant laquelle les ouvriers ne pouvaient pas sortir de leur condition puisqu’ils ne détenaient pas le capital, alors incontournable pour lancer une affaire. De nos jours, quelques centaine d’euros, une bonne idée, de la foi et du travail font l’affaire. Après, comme dit le capitaine en des termes plus fleuris, il faut avoir le cran de se lancer.-
@rocla+
En effet, sa vision du monde est assez monochrome, à tendance marxiste et je le dis sans aucune méchanceté. En d’autres temps, défendre la condition ouvrière s’expliquait. A notre époque où chacun peut tenter sa chance pour peu qu’il s’en donne la peine, le discours semble dépassé. -
@rocla+
Qui vous a dit que « les patrons sont des salauds » ? Simplement il arrive que, pour équilibrer les comptes, ou pour se constituer un petit magot, l’exploitation du salarié soit exagérée. La semaine passée, la CGT de ma localité, a cité le cas d’une entreprise de conserve de foie gras (30 CDI +70 interimaires) ou 3 jeunes femmes intérimaires (22-25 ans 12 heures sur chaine) ont été arrếtées par les toubids trois jours après l’embauche pour TMS, troubles musculo-squeletiques aggravés (épaules bloquées)... Le capitalisme ce n’est pas que cela, mais c’est aussi cela !
-
@CN46400
3 jeunes femmes intérimaires (22-25 ans 12 heures sur chaine) ont été arrếtées par les toubids trois jours après l’embauche pour TMSVous savez comme moi l’origine de ce problème qui n’a rien à voir avec le capitalisme et la recherche de bénéfices.
Vous avez 3 personnes (mais il y en a certainement plus) qui sont arrivées dans une entreprise pour y faire un travail sans avoir été formé au bon geste par leur collègues. résultat, mauvaise position de travail, car mauvais geste à la chaine et donc TMS. Qui (patron, inspection du travail, syndicat) va aller jusqu’au bout des choses pour mettre en place une méthodologie pour les nouveaux entrant dans l’entreprise ? C’est aussi cela la vie en société
-
@Trelawney
Soyons sérieux SVP, les collègues arrivent à l’heure, font le rendement pour lequel elles sont payées, puis, à l’heure, repartent. L’inspecteur du travail vient si on l’appelle et s’il est disponible, le syndicat vient s’il existe et s’il est indépendant du ...patron, ce qui est rare....Mais la rotation sur les postes de travail, qui est obligatoire, fait perdre du temps, et le temps c’est de.... -
@CN46400
« troubles musculo-squeletiques aggravés (épaules bloquées)... Le capitalisme ce n’est pas que cela, mais c’est aussi cela ! »Mais non, idiot bête, ça n’a rien à voir avec le capitalisme !!!
...J’ai une grippe ? Bah oui c’est la faute à la vie !!! Ben voyons ! mais jusqu’à ira votre épaisse connerie bolchevique ?
C’est tout simplement que dans le cycle, un connard ne fait pas son boulot, comme la médecine du travail qui sans doute n’a pas soumis de protocole au patron pour instaurer soit un changement de poste ttes les heures ou bien un aménagement particulier du posteTu peux choper un TMS dans le cadre de ton activité loisir banane !!!
-
@CN46400
Bon le patron embauche des intérimaires, car il y a surcharge de travail. ces mêmes intérimaires se retrouvent en arrêt maladie (donc absent) suite à des TMS.Si le patron avait pris le temps et missionné une employé à expliquer comment travailler sur la chaine de production, il ne se retrouverait pas avec 3 personnes en moins et une désorganisation dans se production et des retards et donc des pertes d’argent.
Donc là nous avons à faire face à un mauvais management. Et ce mauvais manager, parce qu’il ne s’intéresse pas à comment fonctionne son entreprise perd plus d’argent avec l’absentéisme, dont il est le seul responsable. Si l’intérimaire travaille c’est qu’elle a besoin d’argent et ça ne l’intéresse pas d’être en arrêt avec des jours de carence
Il ne faut pas toujours rejeter la faute sur le capitalisme.
-
@Armelle
« activité loisir banane !!! »C’est vrai, les TMS menacent aussi les footeux pro, comme les tennismen, mais c’est plus souvent sur les chaines qu’on les constate....
-
@CN46400
Evidemment parce que l’opérateur est soumis aux mêmes gestes sur des périodes trop longues mais avouez que ça n’ a rein à voir avec la capitalisme, franchement !!!
Dans mes missions en entreprise, j’ai vu des patrons, en association avec la médecine du travail, améliorer de façon spectaculaire certains poste de travail en usine ayant permis de limiter la pénibilité et donc les risques de TMS
Par conséquent c’est un problème d’intervenant dans le process uniquement
C’est un peu comme prétendre que l’argent est mauvais, non ! c’est ce qu’on en fait en comment on l’utilise qui est mauvais. C’est donc tjrs l’humain qui est en cause. Il y a des gens biens et il y a des cons et ce sont ces derniers qu’il faut éradiquer. Ceci dit je sais qu’en avoir plus que de raison rend souvent totalement con, mais c’est sans doute parce que ceux là sont un peu cons au départ !!! -
Robert se réveille !!!
Il découvre notre monde...L’heure n’est pas au constat comme vous le faites, la question c’est pourquoi on en arrive là ?
Quand un entrepreneur souhaite payer 1500,00 euros son salarié, ça lui en coûtera 3000,00 !!!
Par conséquent, il prendra des prestataires, dont il pourra réguler les interventions en fonction de sa charge ! Et QUOI DE PLUS NORMAL ?L’état s’étonne des pathologies qu’il fabrique lui même à travers ses ponctions de plus en plus pharaoniques, tout en votant des budgets déficitaires de façon récurrente depuis plus de 30 ans.
... Le syndrome du panier percé !!!
Et ensuite le benêt du peuple s’étonne aussi ! ; « ah bah nan alors » qui dit , le gars !!!Et ne me parlez pas des patrons qui s’en mettent plein les fouilles, vous nous ressassez toujours vos mêmes soupes en évoquant uniquement et bêtement surtout, le patronat CAC40 qui comme son nom l’indique ne représente que 40 entreprises sur 1,2 millions en France
Quelle grosse blague !!!On a ce qu’on mérite, à force de tirer sur la corde, elle casse !!!
La boulimie de notre état racketteur n’a plus de limite... ex ; impôts locaux cette année ; +42% d’augmentation !!!?!?!??? (en ce qui me concerne en tout cas, locataire d’un petit pavillon en périphérie de ville moyenne)
Vous avez déjà vu vous un produit qui, d’une année à l’autre augmente de 42% ?, et tout ça pour alimenter la pieuvre obèse, apathique et inopérante qu’est l’administration FrançaiseIl va falloir finir par vous vous mettre dans le crâne que votre modèle préhistorique est fini Robert, caput !!!
Et qqes chiffres le montrent bien ;
Chômeurs 6.000.000
Fonctionnaires 6.000.000
Retraités 14.000.000
-de 25ans 20.000.000
RSA et autres saloperies 3.000.000 (revenu à partir duquel on ne vit pas, on survit)
Et j’en oublie sans doute encoreTOTAL 49 .000.000 que l’on retranche des 66.000.000
D’où 17 Millions d’individus qui doivent en faire vivre 49 autres millions ?!?!?????
...Mais les niais pensent quand même que la petite histoire peut perdurer...
Evidemment en pompant tjrs et encore ceux qui en ont un peu, pour finalement finir un jour dans le rang des pauvres. La disparition de la classe moyenne (qui est la colonne vertébrale) vient de là et si le salariat doit disparaître pour faire émerger un nouveau modèle, durable et convenable alors tant mieux, ras le bol des vieux cons accrochés à leurs acquis comme la moule l’est à son rocher.-
@Armelle
A la louche votre raisonnement est juste, pourtant quelques bémols ne sont pas inutiles :
1-les 6 millions de chômeurs ne sont pas totalement inutiles, ils consomment un peu, et surtout, par la pression qu’ils exercent sur le prix de la force de travail, ils maintiennent les marges des entreprises....
2-Les 6 millions de fonctionnaires, Hospitaliers, Santé, enseignants, policiers etc.. paient aussi leurs consommation et remplissent moultes fonctions qui profitent pas mal aux entreprises, mêmes privées.
3-Les 14 millions de retraités ne font pas que se chauffer avec leur pensions. J’ai pas l’impression que le commerce les néglige particulièrement.
4-Les - de 25 ans ne thésaurisent pas particulièrement, ils dépensent pas si mal que cela l’argent dont ils disposent
5- Reste le RSA qui pourrait ne pas exister si au lieu de concentrer exagérément le travail on le répartissait plus intelligemment entre tous les bras disponibles.. -
@CN46400
1. « par la pression qu’ils exercent sur le prix de la force de travail, ils maintiennent les marges des entreprises... »
C’est justement faux.
Il y a un cout minimal qui est le SMIC et qui explique que toute une partie de la production à faible valeur ajoutée, qui ne peut être valorisée au delà du SMIC s’en va...3-Les 14 millions de retraités ne font pas que se chauffer avec leur pensions
Ceux qui ont un pouvoir d’achat partent à l’étranger... -
@Armelle
« le patronat CAC40 qui comme son nom l’indique ne représente que 40 entreprises sur 1,2 millions en France
Quelle grosse blague !!! »Et en plus ce sont les mêmes qui apparaissent dans les différents conseils d’administration.
Certains se font donc une religion en se basant sur la réalité de pas 200 bonhommes.
-
@titi
Tout à fait !!! On voudrait faire croire que c’est cela le monde de l’entreprise !!!Et toute cette idéologie est vicieusement orchestrée par les sacs à merde comme la CGT qui n’ont de raison d’exister qu’à travers la misère des travailleurs, et se permet d’avoir 80 millions d’euros en réserves dont 40 millions en placements boursiers vis des positions dans des grosses entreprises du cac justement, qu’elle critique une fois sur le pavé de la rue, à travers des slogans d’une hypocrisie hallucinante
Et après, ces empaffés vont procéder à la collecte des cotisations auprès des travailleurs, censées les protéger alors qu’ils ne sont là QUE pour calmer le jeu, éviter qu’une horde de furieux, excédés par une forme de maltraitance légitime, viennent saccager le bureau du patron. Mais quelle honte !!! Ce constat me désole mais pas tant que la bêtise des salariés qui croient en cette mascarade immonde !!! Ils n’ont idée à quel point les syndicats sont indispensables pour le gros patronat !!! Mais quand on est aveugle, on est aveugle... -
@titi
C’est vrai, sans SMIC, il n’y aurait aucun plancher.....mais çà fonctionne toujours au dessus. -
@Armelle
Vous n’aimez pas la CGT, il suffit pourtant de supprimer les raisons qu’elle a d’exister pour qu’elle cesse d’exister... -
@CN46400
Je ne supporte pas le pouvoir qu’elle a d’entuber ses sympathisants, tout simplement. D’ailleurs vous le dites vous-même mais en pensant à autre chose que moi bien sûr, qui pense que la CGT ne peut QUE espérer le mal être du salariat puisque c’est sa raison d’exister.
Quand aux « avancées sociales » puisque c’est ce qui est sous entendu dans votre propos, on peut rire, je vous prie allez-y
Listez-les, on va encore rire !!!
Vous en pensez quoi franchement des 40 millions que cette nébuleuse fait travailler dans des placements boursiers parmi lesquels figurent des actions de grosses entreprises dont elle dénonce le côté « ténardiesque » à l’égard des gens qu’elle prétend défendre ?
N’y a t-il pas là un manque d’honnêteté intellectuelle ? -
Impossible de parler des « auto entrepreneurs » sans voir rappliquer la meute des trolls bavards et oisifs .
Z’ ont probablement pas lu l’article tant ils sont pressés de s’épandre , de bavarder , de radoter leurs éternelles rengaines .,.
Et plus ils sont imbéciles, plus ils sont heureux .-
@chantecler
Oui on aurait pu parler des autoentrepreneurs, des avantages et inconvénients du statut. On aurait pu avoir des retours d’expérience. Discuter des évolutions du salariat.
Mais non ! On a CGT CAC 40 Fonctionnaires blablabla.
J’attends antisémitisme extrème droite blablabla
Je retourne à ma sieste.
-
@Coriosolite
Bah c’est parfait, vous n’aurez pas à vous RENdormir...
-
VORSICHT !!!
Le forgeron a parlé !!!
Le maître lunaire, dans sa prétention sans limite, « A DIT »Mais ce sont souvent les imbéciles profonds qui ont le sentiment d’en voir d’autres partout...
Ceux qui ont la prétention de tout savoir n’ ont pas souvent le talent de tout comprendren’est ce pas ?Il se la pète pas déjà le gars !!! le forgeron à deux balles
-
avec les 540 000 élus de la république les ministres députés préfets sénateurs qui sont des inactifs, les 11,5 millions de sans emplois les 420 000 SDF les dizaines de milliers de migrants ils sont passés ou les actifs ?
-
@zygzornifle
« ...ils sont passés ou les actifs »Ils sont passés du poste de travail au bilan...Là, ils sont parfois mieux respectés !!!
-
Robert Gil,
un auto entrepreneur est aussi un salarié !
Le salariat est définit non pas par la relation patron employé, ce n’est qu’une forme du salariat, mais par le fait de l’échange entre une prestation contre rémunération. La définition du mot a été détourné de manière intentionnelle pour manipuler les esprits, comme beaucoup d’autres.
De fait, le salariat comprends aussi les artisans, médecins, agriculteurs, bref, tout ce qu’on appelle pompeusement « professions libérales ». (certains de ces auto entrepreneurs sont d’ailleurs les pires esclavagistes de l’auto salarié qu’ils sont !)
Ces professionnels sont donc à la fois salariés et patrons. Pour sortir du statut de salarié, donc, ne garder que le statut de patron, il faut ne pas dépendre de son propre travail, c’est à dire, être rentier. Sachant que, par principe, le rentier est celui qui peut choisir l’un ou l’autre.
La confusion est savamment entretenue par ces derniers, car cela leur permet de diviser les salariés en faisant croire à une partie d’entre eux, notamment la partie la plus intellectualisée, qu’ils sont des patrons ou des indépendants et ainsi les faire lutter contre leur propre intérêts en tant que salarié.
La manipulation tient dans ce double statut de patron et salarié.
Ainsi, on peut objecter qu’à la différence avec un salarié dépendant d’un patron, où les deux sont opposés, l’auto entrepreneur/salarié, défend les deux positions en même temps. Mais cela ne change rien au principe du salariat qui repose exclusivement sur l’échange d’un travail contre rémunération.
De fait, une société où il n’y aurait que des auto entrepreneurs/salariés, convient parfaitement à une société communiste, c’est même sa condition de viabilité, et très mal avec une société capitaliste, car cela prouve une chose, l’inutilité et nuisance des propriétaires économiques où leur statut de parasite est alors une évidence absolue. Seulement, pour comprendre cela, il faut sortir de son propre conditionnement....
Difficile de ne plus être réactionnaire !
-
@rocla+
Non, vous confondez le principe et un cas d’espèce, particulier.
Le principe du salaire est la rémunération en échange d’une prestation. Peu importe la forme du contrat, car il y a toujours un rapport employeur/employé lié à l’échange (y compris pour les professions dites libérales). Qui fera alors intervenir un salaire fixe et variable, mais toujours sur le même principe d’échanger une prestation contre rémunération. Je répète donc, le principe ne change pas, c’est strictement le même, seule sa forme change.
Mais comme je l’écris dans le précédent commentaire, l’important est de diviser les salariés et certainement pas de les unir. Ceci dit, la vanité aidant, les gens préfèrent se penser en tant que patron et non en tant que salarié. Ainbsi, l’auto entrepreneur ne se pense pas auto salarié, bien qu’il le soit, car sans s’employer lui même, il ne gagnera rien.
Pour sortir de la condition salariale, il faut devenir rentier. Ce n’est qu’une fois le statut de rentier acquis, qu’effectivement, vous cessez d’être salarié. Ce qui ajoute à la confusion, car une même personne peut être rentière au sens que sa subsistance ne dépend pas de son salaire, tout en poursuivant une activité salariale.
C’est ici qu’est le coeur de la lutte sociale, entre d’un coté ceux qui doivent s’employer et ceux qui n’en ont pas besoin, car bénéficiant d’une position de rente.
-
@Hervé Hum
Et delà on peut prolonger votre propos Hervé Hum en supposant cependant que d’être salarié dans de très bonnes conditions peut aussi amener à ce « statut » de rentier et c’est d’autant plus là qu’est le coeur de la lutte sociale en prétextant qu’une limite de salaire est indispensable à la bonne répartition des richesses mais c’est là où je ne suis pas d’accord, car le volume des richesses n’est pas « fini », il est extensible et contrairement à autrefois le système offre la possibilité de l’augmenter à travers son action dont on en tire les fruits tout en participant à la répartition. Et plus il y aura de riches moins il y aura de pauvres à travers une part toujours plus grande à répartir vers ceux qui ont moins. L’autre solution s’appelle le partage de la misère et en France nous sommes imbattables !!! Les socialistes s’y emploient manches relevées ( c’est logique en même temps puisque c’est leur fonds de commerce) et c’est d’ailleurs pour cette raison que les aisés se tirent, les individus brillants se tirent aussi car en France la richesse est montrée du doigt, on aime pas les riches en France. Or il y a des gens biens qui sont riches, des gens pauvres qui sont cons et inversement. Ce n’est pas la quantité d’argent détenue qui fait le bonhomme, c’est ce qu’il en fait et comment il le fait !!! C’est l’homme qui est mauvais pas l’outil, car l’argent est un moyen, pas une fin !!!!!!!
-
@rocla+
Il semble que j’ai,encore une fois, sur estimé vos capacités d’entendement. Pourtant, j’avais pris soin de le rabâcher, mais autant prêcher dans le désert.
Je le répète, qui sait, un miracle !
Le salaire ne porte pas sur la notion de dépendance ou indépendance vis à vis de l’employeur, mais sur le fait qu’il y ait ou non prestation de service contre rémunération.
Ce qui n’entre pas dans le salaire, c’est la plus-value et c’est ce qui différencie l’indépendant du dépendant, ce dernier n’a pas droit à la plus-value, c’est le privilège du rentier, c’est le principe capitaliste de la rente. On peut aussi noter le cas de l’artiste, qui distingue le salaire de l’artisan et la royaltie de l’artiste lié à sa création originale. La royaltie obéissant au principe de la plus-value.
Votre prose sur le fait que le dépendant ne prend aucun risque est faux, car il prend toujours le risque de se faire licencier et donc de perdre son salaire et les biens qu’il avait acheté avec celui-ci.
L’indépendant peut lui aussi tout perdre, mais il peut aussi gagner beaucoup par le fait qu’il est celui qui empoche la plus-value, alors que le dépendant ne pourra rêver que de gagner au loto... Ou devenir indépendant.
Quelle est la position la plus enviable ?
Ma foi, cela dépend du tempérament de chacun et si rocla trouvait la situation du dépendant meilleure que celle de l’indépendant, alors, on peut se poser la question du pourquoi il a choisi la situation la moins enviable à son goût.
Maso ? idiot ? menteur ?
Peu importe...
-
L’esclavage avec encore moins de droit que l’esclave ....
Merci le PS.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON