Une femme sur cinq vit avec un criminel ?
J’ai plusieurs fois évoqué la démesure prise par l’affaire Galliano. C’est loin d’être le seul cas de démesure. Alors que j’ai traité la journée de la femme en rendant hommage aux tunisiennes, en rédigeant un petit conte futuriste, ainsi que dans un troisième billet d’humour, ce soir je dois déplorer l’agression misandre et la folie qui a saisi Amnesty Belgique. Décidément rien n'est encore gagné en matière d'égalité des sexes ! Les hommes restent les éternels bourreaux et les femmes les éternelles victimes.

On pourrait croire à une histoire belge, n’était la gravité de l’accusation. Selon Amnesty, une femme sur cinq vit avec un criminel. Cette affiche est destinée à dénoncer les violences conjugales. Ce qui signifie bien sûr qu’un homme sur cinq bat sa femme et la maltraite de toutes les manières possibles.
Deux choses :
1. Le chiffre avancé ne correspond à aucune étude reconnue et tant soit peu sérieuse. Patrick Guillot, auteur de l’important livre « LA MISANDRIE » et animateur du site La Cause des Hommes, a écrit expressément à Amnesty pour demander la source de ce chiffre. Aucune réponse ne lui est parvenue.
2. Une nouvelle fois la violence est présentée comme un comportement exclusivement masculin, et la violence féminine à l’égard des hommes est passée sous silence. Or on sait aujourd’hui que 20% à 40% des victimes de violence physique dans le couple sont des hommes, selon des études suisses et françaises. Au Canada où les enquêtes sont très pointues on trouve jusqu’à 50% de victimes hommes. On sait également que le chiffre des violences physiques, selon une enquête de victimisation de 2007 de l’Office National de la Délinquance en France, est d’environ 2,8% des femmes et 1,4% d’hommes. Les enquêtes plus récentes ont montré une évolution de ce pourcentage dans le sens d’un rapprochement : 40% de victimes hommes pour 60% de victimes femmes.
Ce chiffre annoncé par Amnesty Belgique de 1 sur 5 - soit 20% - n’est donc fondé sur rien. C’est une invention ou une extrapolation de féministes dont on doit malheureusement admettre qu’elles sont totalement malhonnêtes.
Regardons cette affiche. Un couple tranquille, au lit. Des gens pas tout jeunes. Ils ont l’air tranquilles. Des papy-mamy, presque. On leur donnerait le bon dieu sans confession. Que veut dire l’image : que la violence est même là où on ne l’imaginerait pas. Si vous croisez un couple pépère et sans histoire vous serez fondés à soupçonner de la maltraitance. Petite perversion supplémentaire dans l'image : ce n'est pas un ordinateur entre les mains de l'homme, c'est un panneau genre de ceux affectés par la police à un prévenu... La paranoïa est cultivée, alimentée par des information délirantes.
L’affiche de 2010 était tout aussi malhonnête (image 2, cliquer pour les agrandir).
Je rappelle ici les raisons de cette déformation grave de l’information et de cette misandrie systémique :
1. D’abord la violence féminine reste encore un tabou. Qu’il s’agisse de l’inceste, des infanticides, de la maltraitance aux enfants (dont les mères sont responsables à plus de 50% et les pères à moins de 30% selon la Snatem-Allo119 en France), de la violence conjugale, les femmes n’ont rien à envier aux hommes. Il n’y a que dans les homicides conjugaux que les hommes soient largement en tête du classement morbide. C’est d’ailleurs à cause de ces chiffres que les campagnes récentes parlent surtout des homicides. Pour le reste de la violence les femmes peuvent être autant criminelles que les hommes. Le stéréotype de la femme douce et de l’homme guerrier violent et dominateur par goût et nature reste dans les inconscients. Ce qui permet aux femmes criminelle d’avancer souvent impunément.
2. Les études de genre ont décrété que la violence est masculine. Donc, les hommes incarnant le masculin, eux seuls peuvent être violents !
3. La criminalisation des hommes par des campagnes mensongères, des chiffres sans fondement, des fausses accusations, et j’en passe, est le fond de commerce du féminisme radical et marxiste. Grâce au climat de panique et à la paranoïa anti-homme qu’il entretient, ce féminisme reçoit des millions de dollars ou d’euros de subventions, ce qui nourrit grassement les mêmes féministes qui dénoncent les hommes comme seuls auteurs de violence. La boucle est bouclée. Réaliseront-elles un jour tout le mépris de la femme qu'il y a à faire des femmes des victimes par principe ?
Il n’y a aucune mansuétude à avoir envers ce féminisme-là, qui pollue la société, les tribunaux et les médias. Ces féministes font la guerre aux hommes parce que cela leur rapporte. Ce sont des mercenaires qui prennent l’ensemble des femmes en otages pour faire de l’argent. Quand elles parlent au nom des femmes en réalité elles parlent au nom de leur porte-monnaie.
Que dire encore ? Honte à Amnesty. Cette organisation, cette secte féministe se discrédite. Il n’y a plus un centime à lui donner.
Honte à Amnesty pour ces mensonges et cette haine de l’homme. Honte à celles qui tentent de communiquer à l’ensemble de la population ce qui semble être un état de névrose avancée.
Ce féminisme-là est le passé de l’Homme. Une erreur intellectuelle. Un avatar stalinien.
Le livre de Patrick Guillot, « La Misandrie », devrait faire partie des livres de chevet de toutes les personnes qui réfléchissent tant soit peu aux relations hommes-femmes et aux problématiques d'égalité. Edité par le Groupe d'Etude sur les Sexismes il est disponible sur le site La Cause des Hommes ou en ligne chez Price Minister.
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