Cancer, Alzheimer, etc. Guérir, vivre ou mourir
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Si la médecine a progressé depuis quelques siècles pour soigner les pathologies dites courantes, elle bute actuellement dans le domaine des maladies dites incurables. Parmi lesquelles les plus connues sont Alzheimer, Parkinson et une partie non négligeable des cancers. On doit aussi y ajouter le diabète ainsi que le sida, pathologies dont le point commun est d’être incurable tout en autorisant moyennant certaines corrections une existence durable mais pas forcément « confortable ». Toutes ces pathologies incurables abrègent la vie avec souvent de grandes souffrances. Mais que peut faire la science et qu’espérer au juste des progrès dans la médecine et les sciences du vivant pour contrecarrer le développement de ces longues maladies au sombre pronostic ?
La science développe des recherches. Aucune prédiction n’est envisageable quant au succès de ces recherches. Sur le « papier », le système scientifique de la santé a pour objectif de guérir ou d’améliorer le cours de ces maladies incurables. Dans les faits, le système scientifique produit des résultats, des publications et des traitements et c’est un système au sens du sociologue Luhmann, un système qui n’a pas forcément en vue la santé publique mais qui définit à l’intérieur de son fonctionnement ses finalités propres. C’est par exemple le cas du système médiatique qui ne se soucie pas d’élever le niveau de connaissance du public ou de lui donner des données pertinentes pour l’existence. Les médias se sont donnés comme finalité la production de l’information en direction des masses en attente de consommer ces informations. En suivant un raisonnement symétrique, la recherche médicale n’a plus forcément le sort des sujets malades comme finalité mais l’élaboration de produits dont la finalité est d’être prescrits pour être consommés moyennant quelques études statistiques censées prouver une efficacité évaluée selon les normes permettant de calculer cette efficacité.
Peut-on faire confiance aux statistiques et croire en l’efficacité des traitements chimiothérapiques ? Je doute. Les chiffres sont peut-être significatifs mais vous pouvez constater dans votre entourage le nombre de proches ou de connaissances affectés par une issue fatale.
Je ne peux pas prédire l’avenir de la recherche mais je crois impossible d’éviter une hypothèse de travail plausible, celle d’un essoufflement des découvertes thérapeutiques et d’une impasse dans la recherche si elle suit le principe de la médecine moderne qui repose sur l’action d’une forme moléculaire sur une cible dans le cadre d’une conception réductionniste et mécaniste de la vie. Cette hypothèse expose l’éventualité d’une bataille qui ne peut être gagnée contre le cancer. Auquel cas, il faut accepter l’issue de cette pathologie comme on accepte de devoir mourir un jour. Quand je dis bataille jamais gagnée, je ne pense pas à un surplace mais à des recherches qui avancent sans jamais percer.
La configuration est claire. Le plus difficile est de convaincre les patients et les scientifiques de la nécessité de prendre des chemins de recherche nouveaux. Quelques-uns n’hésitent pas à chercher autour du métabolisme en mobilisant les vieilles théories de Warburg. Mais ce que l’on trouve le souvent sur le « marché » des thérapies alternatives, ce sont des pratiques relevant du charlatanisme. Et c’est ce point qu’il faut analyser car une sophistique dévoyée se sert de ces charlatans pour affirmer la légitimité d’une seule approche, celle de la médecine scientifique institutionnelle. Cette stratégie visant à rendre proéminent un adversaire illégitime se retrouve dans d’autres domaines. C’est le cas de l’évolutionnisme darwinien. Celui qui ose critiquer Darwin se voit traité de créationniste. Celui qui ose mettre en cause la Cop-21 est caricaturé comme un abruti niant le climat. Fin de parenthèse.
Retour à la science. Le cancer, comme Alzheimer, est une maladie dont le cours est irréversible. La médecine moderne consiste à stopper le développement de la pathologie comme on colmate les voies d’eau d’un bateau en train de couler. Parfois ça marche dans quelques types de cancer. Ce sont des cellules qui sont détruites afin qu’elles n’envahissent plus l’organisme. Le succès est d’autant plus assuré que la cible est accessible à l’opération, qu’elle soit chirurgicale, radiative ou moléculaire. Dans le cas d’Alzheimer, ce sont des neurones indispensables au psychisme qui dégénèrent sans que l’on ne puisse stopper le processus moléculaire en cause, pour autant que ce processus soit clairement analysé et accessible à une intervention moléculaire ciblée.
Mon opinion est que la science ne pourra pas progresser et que la seule issue pour contenir l’avancée de ces pathologies consiste à emprunter une voie nouvelle, qui combine les avancées de la physique et la science holistique. Il existe une marge de manœuvre mais je crains que ces pathologies ne soient irréversibles. C’est la loi de l’entropie ou si vous voulez de la flèche du temps. Mais il y a deux flèches, l’une conduit vers la désorganisation, l’autre vers l’autre. La seule issue favorable repose sur la compréhension de la flèche universelle qui va vers l’ordre. La nouvelle philosophie de la nature fondée sur la physique quantique met au centre l’information et l’ordre. Le cancer est Alzheimer se traduisent par une perte de communication des cellules ou des molécules et un déficit dans l’ordre holistique. Mais je crains une fois de plus que ces patients ne puissent être réordonnés vers l’harmonie. Je veux bien chercher si on m’en donne les moyens et si des scientifiques s’associent avec un soutien citoyen éclairé. Si cela ne vous intéresse pas, mettez votre destin entre les mains de la science moderne et mécaniste. Vous êtes libres de décider du sort des recherches scientifiques !
Si vous ne me prenez pas au sérieux, sachez tout de même que j’ai quelques années de recherches en cancérologie à mon actif. Ce qui n’est pas un argument de légitimité puisque de mon côté, je n’accorde pas une confiance absolue à ceux qui se prévalent de trente ans d’expérience en ce domaine. Les voies de recherches qui percent ne reposent pas sur une pratique mais sur une certaine disposition de l’intelligence envers la compréhension des choses naturelles. S’il existe une voie, elle sera trouvée, s’il n’en existe pas, autant s’en remettre aux médecines conventionnelles et accepter la mort. Le cancer comme Alzheimer a un rapport avec le secret de l’existence biologique et psychologique humaine. J’ignore pour l’instant quel est ce secret. Pour le découvrir, il faut chercher.
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