Confession d’un infréquentable
Journées mondiales sans portable
La vie sur un fil ténu.
Je vous dois ici un aveu qui me coûte. Je suis un de ces rares infréquentables qui n'ont pas de portable. Dans les conversations mondaines, les rencontres autour d'un verre, les dîners amicaux, je n'ai aucune conversation. Je n'ai rien à dire des applications qui ne se trouvent pas dans le téléphone que je n'aurai jamais. Que dire encore lorsqu'il s'agit de comparer les prouesses techniques de ce merveilleux engin que tous les autres n'ont de cesse d'avoir en main ?
Mais je vais bien vite en besogne. J'évoque des rencontres qui désormais me sont le plus souvent impossibles. J'ai l'outrecuidance d'arriver à l'heure au rendez-vous fixé, au point de rencontre prévu initialement. Désormais, je peux attendre fort longtemps ! L'affreuse merveille d'électronique permet à tout moment de décaler la rencontre, de changer le point de ralliement. Moi, qui ne suis pas joignable, je n'ai plus qu'à rentrer chez moi, la mine triste et la solitude en bandoulière.
Si par miracle, il m'arrive de trouver sur place mes compagnons, je suis irrémédiablement exclu des conversations qu'ils ont à tenir avec de lointains amis. Chacun dans son coin, converse avec un interlocuteur absent. Nous ne sommes ensemble que pour le plaisir de nous voir. Pour nous parler, il n'y a d'autre solution que l'immonde boîtier bavard.
De cette remarque précédente, je découvre hélas que je n'ai plus de discussion. Nul ne prendra le risque de joindre celui qui n'a pas ce fil à la patte. On ne m'appelle pas, on ne me cause plus. Je me mure dans le silence de ceux qui tournent le dos à la modernité téléportée, à la dépense imposée. Me voilà voué à la retraite monacale pour avoir commis le pire des forfaits !
Quand je parviens à croiser quelques camarades, je suis bien ennuyé quand ils se mettent tous à envoyer de par le monde des petits messages ridicules. Moi qui voudrais leur parler, j'ai bien trop de mots en bouche pour leur capacité devenue restreinte. Je demeure attaché à une langue structurée, des tournures soignées, des mots complets. Je n'use d'aucune abréviation, je suis un discoureur quand les autres communiquent avec la sécheresse d'une langue massacrée.
Dans une salle d'attente, dans un transport en commun, je suis montré du doigt. Je sors de ma poche un livre éponyme et bien des gens cherchent à comprendre ce que je peux ainsi faire. La lecture, voilà bien une activité obsolète. Ils ont des jeux stupides, des passe-temps qui ne demande aucune réflexion sur leur étrange petit écran. Je me sens désormais exclu de la communauté des gens ordinaires.
Dans la rue c'est pire encore. Je fredonne, je chantonne, je regarde les monuments ou bien les gens. Eux, filent bon train, sans se soucier du décor et des autres passants . Ils sont entièrement focalisés sur une discussion qu'ils tiennent à grand bruit et immense impudeur. Ils avancent sans rien voir. Ils sont des milliers désormais à aller ainsi la main contre l'oreille, se fracasser contre un réverbère importun.
Dans les assemblées, les rencontres professionnelles je ne peux indiquer ce fameux numéro portatif, ce tatouage électronique qu'ils se sont tous gravés dans l'esprit. Cette absence de signe distinctif, ce refus de la norme consumérisme est une tare, un aveu d'obsolescence. Je baisse les yeux, j'évite la question. Je n'ai plus rien à partager avec mes semblables. D'ailleurs je ne suis plus leur pareil, je n'ai pas le mystérieux petit appareil.
Qui peut encore s'intéresser à moi. Je ne transporte pas à portée de clavier, mes photos, mes adresses, mes amis, mes vidéos préférées, le plan du métro ou bien la boussole des hommes modernes. Je suis nu, je n'ai que ma bonne mine et aucune ressource virtuelle. Je compte sur ma modeste culture pour répondre à une question, je n'en appelle jamais à cette toile multiforme qui se love maintenant dans toutes les poches. Je n'ai pas de portable, je suis un minable, un ringard, un pauvre type. Je ne peux vous donner mon numéro. Pour me joindre, il faut m'écrire. Mon dieu quelle horreur, c'est vraiment insupportable !
Incommunicablement vôtreVidéo à ne regarder que sur votre portable
101 réactions à cet article
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Pareil que vous et comme je n’ai pas la télé non plus et n’apprécie pas le foot-ball, et autres sports professionnels, les conversations sont quelques fois difficiles à accrocher. C’est pas sur les lectures qu’on va me reprendre...Le pire, je trouve, c’est d’aller au bistrot, s’installer au bar, lieu de convivialité par excellence, pour y dire et y entendre des conneries de toutes sortes, et d’y voir une brochette d’abrutis silencieux rivés sur leur condensé de haute technologie. Mais, hé, hé, comme je sais me montrer tout aussi intolérant que certains, quelques phrases bien senties sur ces églises de la république changées en cabines téléphoniques, et ces moutons même pas bêlants, me ramènent un auditoire attentif et avide de communication plus directe en passant forcément par mon mode de vie cromagnonesque...
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Vous avez raisonC’est par la farce que nous pouvons détourner les moutons égarés.Nous sommes les bergers des temps modernes ! Ils nous pensent moutons noirs parce que nous refusons leur modernité de pacotille. Ils se trompent, ce qui est vraiment facteur de liberté nous en usons à modération. Ce qui n’est que fil à la patte, entrave policière, nous l’évitonsVive la liberté ! -
Jelena XCII 8 février 2013 09:57>> Vive la liberté !
Sur mon portable, je peux dire ce que je veux. Sur agora, ce sont des bulldogs au service des morice/nabum/compagnie qui définissent ce qu’est « la liberté ».
Vive mon portable !
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Rassure-moi, Nabum : est-ce qu’au moins tu as vraiment un âne ?
Haha, t’inquiète : nous ne sommes pas nombreux à être entrés en résistance, mais je pense que nous nous faisons entendre mieux qu’eux que dans leur petite merveille technologique qui manque toujours de batterie ou de réseau.
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N’ayant pas d’âne je ne suis fait tête de mule pour braire à la face de ce monde absurde !On fait ce qu’on peut ...Ni batterie, ni réseau, simplement un peu d’avoine et de foin ! -
Jelena XCII 8 février 2013 12:37Un peu d’avoine et de foin + un article par jour sur internet, pas l’oublier.
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Jelena XCII 8 février 2013 18:31@Nabum Hé oui, c’est facile de jouer à Che Guevara en proclamant « les portables c’est de la merde, faut pas céder au conformisme et blablabla... », mais en réalité vous êtes plus accro au virtuel que je ne le suis.
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Restez courtois mon cher, nous ne sommes pas au téléphone, la conversation écrite a besoin de plus de tenue ! Mais si vous n’avez pas forcément tort sur un point ... -
Salut à toi Bonimenteur,
Assis le cul dans l’herbe face aux Pyrénées, sans Ipod, Ipad, Iphone, Itralala… Dans cet éther sans antenne, sans bruit, sans stress et sans fureur, j’ai enfin pu penser, voir et entendre…
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Heureux les êtres libres qui se sont libérés de leurs chaînes fictivescelles-là sont les pires, elles tuent l’intelligence -
Une phrase dont j’ai oublié l’auteur mais qui te confortera, Nabum : « Ceux-là parlent de liberté qui peignent et repeignent leurs chaînes ».
Les tenants du portable vous jureront que hors portable point de liberté ni de salut.Mais je voulais parler aussi des gens qui ont un portable mais pas de fixe. Pour les joindre (souvent à leur demande) vous devez dépenser pas mal d’argent. Je pense que cette impolitesse notoire devrait être inscrite dans les manuels de savoir-vivre
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Ils veulent disparâitre, ne pas être dans l’annuaire, changer de vie de temps en temps et ne jamais donner leur téléphone aux administrations.Ainsi dans les écoles, de plus en plus d eparents sont injoignables. Ils ont changé de portable et ne donnent pas leur numéroC’est au-delà de l’impolitesse, c’est de l’inconsience et du mépris -
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Agoranymous42 8 février 2013 12:00« Hello Moto » by Vodaphone alors
Moi c’est plutôt « Modjo » by M -
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Agoranymous42 8 février 2013 14:50De nada Nabum,
Il y a en effet derrière la Porte du Ciel qui veille quelqu’un de tellement plus puissant que moi ! -
Je me suis demandé comment cet article avait pu avoir des avis négatifs.
Même si on possède un smartphone, l’article n’est pas pour autant non argumenté et recel de bonnes observations.Dans un premier temps, je me suis dit qu’il fallait absolument que je réagisse sur les avis négatifs, car je pense qu’il faille toujours faire une distinction entre « être pour » et « être un bon article ».Mais je me suis ravisé car à un moment donné l’auteur dit la chose suivante :« Je sors de ma poche un livre éponyme et bien des gens cherchent à comprendre ce que je peux ainsi faire. La lecture, voilà bien une activité obsolète. Ils ont des jeux stupides, des passe-temps qui ne demande aucune réflexion sur leur étrange petit écran. Je me sens désormais exclu de la communauté des gens ordinaires. »Il se sent exclu, mais méprise le passe-temps des gens.Curieux, pour quelqu’un qui prône l’acceptation de comportements différents.Où comment faire du prosélytisme pour contrer un autre prosélytisme : « IL FAUT » vivre sans ses débiles machines CONTRE « IL FAUT » vivre avec les machines de son temps.Ce qui me plaisait au départ dans cet article c’est que j’avais l’impression que le message allait être : « IL FAUT » que ceux qui ont le nez sur leur smartphone lèvent plus souvent les yeux pour s’intéresser au réel et surtout à leurs amis proches (au concret comme au figuré).-
Inuqiet
Le défaut de la charge c’est que forcément elle tombe à un moment dans l’outranceVous la prenez au premier degré et elle vous choqueVous n’avez pas forcément tort mais prenz là pour ce qu’elle est pas plusMerci -
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Ce n’est pas parce que l’on a un mobile et que l’on écrit des sms que l’on utilise un langage massacré et qu’on ne sait plus lire. Je lis toujours des livres papier et j’écris des sms à rallonge dans un langage recherché !
Sinon je partage l’avis « hélas trop intolérant » de l’auteur de ce billet ! Ces technologies créent des comportements déplorables !
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Ne confondez pas l’intolérance et la carricature !Je me moque de moi plus que des autres et le trait est si grossier que vous ne devriez pas vous en offusquer ! -
Surveillez votre langage Nabum !« La modernité téléportée » dites-vous ..Non ! l’aliénation doit-on .. pas la modernité, qui demain sera dépassée ..L’aliénation !J’ai noté nombre d’autres exemples de falsification .. Attention !Mais .. Je vous dois aussi ici un aveu qui me coûte ..J’ai une sonnette, moi, un cell .. mais c’est pour le plaisir de laisser sonner dans le vide .. de voir le troupeau s’agiter en dessous, dans tous les sens, sonnettes pour tous ..Parmi mes ancêtres, comme les vôtres sans doutes, des boniches du 19eme -ce siècle monstrueux - qui devaient courir dés qu’on sonnait ..Nous pas .. nous plus.-
Montagnais
On ne nous sonne pas, on ne nous vivbre pas, on ne vous somme pas non plus !Libre nous resterons Pas de patron ni d’amis instrusifs ... -
@ C’est Nabum
Moi non plus , je n’ai pas de portable : Je suis joignable 8h par jour à mon travail et au moins 4h par jour à mon domicile. Si je suis ni à l’un ni à l’autre, c’est parce que j’ai autre chose à faire( déjeuner, prendre un café, être au cinéma, en train de faire mes courses, à la salle de sport ou en train de me promener ), donc je n’ai pas envie d’être joint pour quelque raison que ce soit !-
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Salut Nabum,
Et bien, je dois avouer que j’ai beaucoup de caractères de ressemblances avec vous.Je ne dis pas qu’on se ressemble. Nous n’avons pas les mêmes formations, ni les mêmes buts dans la vie. Je suis partout et n’importe où. Car il faut casser cette ostracisme. Oser et vous parviendrez à vous imposer. Attention à ne pas verser dans le populisme, à rechercher des amis comme on le voit sur Facebook. Mais seulement vouloir exister sans plus en se foutant du regard oblique des passants honnêtes ;« La solitude, ça n’existe pas », si on le veut.La glace font avec le sourire.Les patrons, c’est fini. Etre soi, c’est déjà assez.Etre éclectique, s’intéresser à tout.Vous m’avez demandé, comment je faisais pour avoir autant concentré d’idées.Simple, prendre le temps de les construire.C’est reparti aujourd’hui.Encore un billet qui ne s’écrit pas sur le coin de la toile cirée, mais qui se construit petit à petit dans le temps.Comme chacun sait ; le fut du canon se refroidit toujours en un certain temps.-
Nous nous enrichissons de nos différences, nous nous rapprochons par nos ressemblances !On se téléphone ?Oh c’est impossible ! -
J’ai quand même l’impression que, si vous vous sentez exclu, c’est aux gens que vous côtoyez qu’il faut le reprocher, pas à ce petit appareil bien pratique qu’on peut aussi utiliser courtoisement.
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Pensez-vous que la courtoisie soit compatible avec cet objet. Observez autour de vous et la diomension statistique vous sautera aux yeux. Les malotrus sont majoritaires ! et le phénomène s’amplifie avec les nouvelles générations ! -
Je n’ai pas le même ressenti que vous, non. Les personnes que je côtoie qui possèdent un smartphone ne sont pas rivés à leur appareil quand ils sont en ma présence.
Dans les transports en commun, la communication est quasi inexistante mais ça ne date pas de l’avènement des mobiles. Chacun s’adonne à son passe-temps favori, lecture ou autre.
Les passants passent, là aussi avec ou sans téléphone à l’oreille, et s’arrêtent rarement pour communiquer.
À mon sens, ce n’est pas l’appareil qui induit le manque de courtoisie de son propriétaire. On peut regretter que la société dans laquelle on vit soit se qu’elle est sans pour autant se tromper de cible.
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J’aurais dit la même chose qu’Inquiet et la réponse de Nabum m’est satisfaisante
C’est une chose d’être out, c’est autre chose d’en être fier sous allure de looser.
En France, il est très rare de rencontrer des gens out qui n’ont pas alors un discours vengeur.
Ici, il est trop capital d’avoir une autorité morale. Dieu nous a trop jugé, trop mis en compétition pour peu de places au paradis, alors nous nous jugeons trop.
Et ici, on peut avoir une autorité morale (devenir prescripteur de morale) aussi bien par le biais Sarko, que Kouchner, que Abbé Pierre, que Onfray, que Pinault, que Dieudonné, que Frigide Barjot, que Brigitte Lahaie.
Qu’on en soit ou qu’on en soit pas, on trouve toujours le moyen de se prévaloir de quelque chose.
Et une des méthodes, quand on est attaquable ou stigmatisable, consiste à s’attaquer en premier et en grandes manières.
L’outrance de Cyrano, je ne vois pas quel individu de quel autre peuple en aurait eu l’idée.
On est évidemment très loin du bouddhisme (Cette philosophie est invivable ici).-
Fdace à des comportements de plus en plus ahurissants (je vois des mères qui téléphone sans un regard pour leur enfant dans la poussette par exemple) j’use à dessein de l’artillerie lourde même si hélas je n’ai pas le talent d’Edmond.Il faut aller à l’excès pour que certains prennent enfin confiance de la folie dans laquelle nous tombons collectivement avec cet engin à une vitesse qui ne cesse de croître !-
****Fdace à des comportements de plus en plus ahurissants (je vois des mères qui téléphone sans un regard pour leur enfant dans la poussette par exemple)****
Nous jugeons trop (ce que le bouddhisme exclut de faire)
Vous jugez trop (sans doute de vous voir trop jugé) -
Ne jugeons pas ces mères qui ne donnent pas un regard à leur enfant acr elles ont conversations plus pressantes avec un quidam lointainEnsuite nous ne jugerons pas l’enfant élever dans un ragard !Ne jugeons pas celui qui téléphone au volant et nous ne jugerons pas l’accident qu’il aura provoqué.Ne rien dire en toute circonstance sauf à son portable bein sûr ... -
Ce qui est établi dangereux est déjà dans les 10 000 lois et 120 000 décrets.
C’est officiellement à juger.
Si vous trouvez que ça ne suffit pas, si voulez passer votre vie à juger de tout de que font les autres, libre à vous...
Mais en ce qui me concerne, le talibanisme ne me tente pas -
easy (
Entre le talibanisme et l’individualisme forcené il y a un juste milieu où chacun prend en compte l’existence de l’autre en se privant de petite partie de sa liberté. -
Agoranymous42 8 février 2013 16:29Bien dit et joliment pensé, d’autant que certain n’imaginent même pas combien ils pourraient voire la liberté de parole ici réduite si je me mettais en mode je casse à tout va par exemple !!!!
La plupart des commentateurs « historiques » d’AV savent même que je finis toujours immanquablement par leur faire fermer leur grande gueule et surtout faire réduire leur égo sous « pavillon »PS : bien évidement pas un seul mot des deux lignes précédentes ne vous concerne en propre Nabum, cela va sans dire mais c’est toujours mieux en le disant -
Si rien ne me concerne en propre, va-t-en laver notre linge sale en famille et finir par le faire sécher sur le fil du téléphone ? -
Agoranymous42 8 février 2013 16:39Vu sous un certain angle, votre post me ferait presque dire oui.
L’essentiel selon moi étant que les grandes rivières proviennent toujours de petits lits de rivièreEt c’est dans cette optique que je procède ici depuis l’origine sans être parvenu à rien (puisque vous intervenez pour votre part toujours « sous pavillon » par exemple), mais le temps fait toujours son oeuvre pour qui préfère voir loin et ceci en tenant compte des tares profondes de notre monde et de nos modes de vie. -
Évitons cependant d’avoir à faire au lit mineur de la rivière, nous pourrions le regretter ! -
Agoranymous42 8 février 2013 16:46C’est clair, mais y’a toujours moyen de changer de source, de distinguer entre les affluents et même ne rien changer quand le genre même de la rivière lui est tout chamboulé !
Puisque de toute façon qui peut le plus peut le moins -
Vérifions nos sources avant que de les changer aussi facilement qu’un forfait illimité ! -
****Entre le talibanisme et l’individualisme forcené il y a un juste milieu où chacun prend en compte l’existence de l’autre en se privant de petite partie de sa liberté.****
Vous trouvez qu’en nous jugeant les uns les autres sur 10 000 lois et 120 000 décrets nous sommes individualistes ?
Vous trouvez que les montagnes d’accusations et de reproches qui sont pondus ici tous les jours témoignent d’individualisme ?
Il y a 5 millions de plaintes et 10 millions de décisions pénales par an
Chaque Français accuse officiellement 10 fois dans sa vie
Mais ça ne vous suffit pas
Si ce n’était l’allure laïque de nos accusations, je dirais que nous sommes largement talibans
Non content de juger les gosses sur leurs devoirs, vous les jugez encore sur leur comportement en sortie et vous allez jusqu’à mal juger une mère qui téléphone sans regarder son gosse.
Vous ne réalisez même pas votre obsession à condamner
On placerait des caméras pour mater les gens et les jeter aux fers quand ils font autre chose que contempler leur gosse, il n’y aurait plus que vous pour les surveiller
AVox, le Tribunal des flagrants délires -
Agoranymous42 8 février 2013 18:05Tout à fait d’accord Nabum.
Si vous avez suivi dans mon tableau de bord tous les éléments que j’ai évoqué à l’appui de cette antienne qui nous occupe à tous les deux encore ici, vous sauriez d’ailleurs que je n’ai jamais envisagé la question autrement,Qui revient en fait à vouloir savoir si c’est la source qui fait la rivière ou l’embouchure du delta, et ainsi déceler son originalité qui n’équivaut à rien de ce que je connaisse jusqu’ici comme mode d’organisation inter-personnelle tout en étant 100% anonyme vis à vis du public..Encore une question d’oeuf et de poule -
Si mon exemple semble absurde, il est pourtant révélateur d’un changement radical dans la population. Il y a des gens pour lesquels leur téléphone est plus important que tout au monde. Ils abandonnent tout séance tenante pour répondre et exister.Je n’ai pas besoin de loi mon cher J’observe ce monde et je sais de manière hélas professionnel ce qu’il donne. Quand la culture ne donne pas la distance nécessaire, nous sombrons dans des comportements absurdes.Fréquentez un peu les bas-fonds et vous verrez combien cet objet a bouleverser les mœurs. Il est impossible de recevoir une famille sans deux coups de téléphone et trois sonneries intempestives.Je vous devine ironique C’est si facile de voir tout ça de haut. -
**** Si mon exemple semble absurde, il est pourtant révélateur d’un changement radical dans la population. Il y a des gens pour lesquels leur téléphone est plus important que tout au monde. Ils abandonnent tout séance tenante pour répondre et exister.****
Votre exemple ne me semble pas absurde.
Je vois ce phénomène comme tout le monde.
Et je pourrais aussi dire ce qu’il détruit.
Mais je ne me considère pas au-dessus des autres, même quand je ne joue pas la même partie.
Je pourrais rapporter ce fait de société mais pas reprocher aux gens d’y participer.
Nous souffrons de mille maux mais dénoncer les autres c’est augmenter le pire des maux, la judiciarisation.
10 accusations officielles par Français, c’est trop.
L’accusation de la fille d’Herzog c’est trop
L’accusation de Madame Raoult c’est trop
***** Je n’ai pas besoin de loi mon cher J’observe ce monde et je sais de manière hélas professionnel ce qu’il donne. Quand la culture ne donne pas la distance nécessaire, nous sombrons dans des comportements absurdes. ****
J’ai bien compris que vous n’avez pas besoin de loi,
Vous êtes de ceux qui livrent des arguments pour qu’il y en ait encore plus.
Vous n’avez pas besoin des lois qui existent, il n’y en a pas assez. Vous voulez nous en imposer cent fois plus.
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***** Fréquentez un peu les bas-fonds et vous verrez combien cet objet a bouleverser les mœurs. Il est impossible de recevoir une famille sans deux coups de téléphone et trois sonneries intempestives. *****
Les bas-fonds :
Je vous ai dit deux mots du bouddhisme mais il est trop inapplicable ici.
Alors deux mots sur le confucianisme qui serait plus applicable.
Dans le confucianisme, la règle du jeu consiste à démontrer sa sagesse, à étudier la sagesse donc celle des autres (de qui donne un avantage à la vieillesse) donc à ne concourir finalement que de sagesse (Le roi étant soumis à ce jeu)
C’est un jeu élitiste, non matérialiste et accessible à tous.
Il suffit à chacun, même gueux, de toujours faire preuve de sagesse, pour gagner en notoriété.
Ce jeu élitiste très centré sur la sagesse et l’âge ou l’expérience, conduit à écrire des histoires où quelqu’un a démontré sa sagesse.
On n’a pas à perdre son temps, son papier, son encre, à raconter des idioties.
On n’écrit, on ne lit, on ne récite que des cas de sagesse.
On les connaît les idioties mais on ne s’y intéresse pas. On ne fait pas de buzz avec.
Du coup, seuls les incultes se retrouvent à se raconter des histoires d’idiots, seulement de manière orale donc.
Le rire des lettrés est retenu, tout en Oh et en Ah d’admiration car on vient d’entendre une histoire de sagesse
Le rire des incultes est à gorge déployée, moqueur et ne porte que sur des histoires d’idioties.
Dans un contexte confucéen, il existe certes de la connerie mais elle n’est pas sa place sur le papier.
Ça fait que ceux qui s’efforcent de s’élever et de participer à l’élévation de la Société, ne perdent pas leur temps à détecter ce qui est idiot mais le passent à détecter ce qui est sage.
La démocratisation, l’école pour tous, très bien.
Mais là, depuis Internet surtout, nous couchons sur le papier nos conneries.
Un type voit une connerie, vite il la filme et la diffuse Ah Ah Ah !
Sur les 30 derniers jours, pas un papier n’aura fait éloge d’une sagesse.
Nous n’écrivons que pour dire le fond de slip de nos voisins, que pour raconter des conneries. -
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En quoi vivre humainement sans GSM est il un crime ?
Si un jour j’ai un « Smartphone », ce ne sera que pour les fonctions appareil photos et téléphone.
L’internet partout ne sert a rien.
De plus les ondes sont néfastes pour la santé.
Un GSM c’est un mini four a micro onde toujours allumé.-
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Bonjour à tous,
Ce matin, (comme j’ai un abonnement SFR pour l’internet) je reçois un coup de fil de SFR (sur mon fixe bien sûr).
Une jeune fille (enfin, je crois) m’annonce fièrement que, puisque je suis une fidèle cliente de SFR, elle m’offre un téléphone portable, gratuit bien entendu.
Comme je lui dis poliment que je n’ai pas de portable, et que je n’en veux surtout pas, elle a cette question affolée « vous ne voulez pas de portable ! Mais pourquoi ?... »
J’ai imaginé ses yeux ronds. J’ai lu dans son esprit de la pitié pour moi, pauvre rurale sans culture...
C’est Nabum, vous avez bien résumé tous les désagréments de ce petit tas de plastique et de métaux rares qui dérange de façon inversement proportionnelle à sa taille, à son poids, et de façon tout-à-fait proportionnelle à son coût.
Moi aussi, je déteste que l’on me sonne ! Et trente et quelques années passées auprès d’un téléphone professionnel qui ne souffrait aucun délai lorsqu’il sonnait m’ont dégoutée de toute sonnerie...
Cordialement.-
***J’ai imaginé ses yeux ronds. J’ai lu dans son esprit de la pitié pour moi, pauvre rurale sans culture...***
Vous feignez celle qui se fait des idées
Vous savez que la démarche d’un vendeur est toujours de dire :
« Quoi ? Vous n’en voulez pas ? C’est incroyable ! Figurez-vous que les autres me supplient pour que je leur en vende » -
Nous sommes en somme de ceux qu’on ne sonne pas !Et pourquoi à votre avis ce merveilleux engin est-il gratuit ?C’est un monde de fil en trope sans doute ! -
Je comprend fort bien qu’on veuille se passer de cette laisse electronique, moi-même ne suis pas joignable (dixit mes grands enfants qui plutôt que d’appeler sur mon fixe avant de venir préfèrent poireauter devant ma porte..)
C’est pourtant parfois cocasse cette addiction..
toulon-marseille, un TER bondée.. et une femme qui raconte à sa copine d’une voix qui porte loing, 3/4 d’heure durant, sa rupture d’avec son copain.. tout y passe ; le modus operandi, les réglements de compte, les vacheries proférées et... la vie sexuelle de la bavarde et de l’absent...le comparatif pas à son avantage avec ses ex... etc...
Confessions intimes en live...
Les jours de l’an.. N’invitez que des jeunes accro à leurs smartphones et applications diverses... A minuit vous pourrez faire la vaisselle tranquille, voire aller vous coucher ou bien aller danser chez le voisin... bref laisser s’exprimer votre spontanéité et vos envies..
ils ne s’en apercevront pas avant un bon moment.. Tout occupés à pianoter sur leur machin pour envoyer des voeux personnalisés à une liste de personnes longue comme le bras...
Un beau mec au supermarché l’air un peu égaré devant un rayon... Comment savoir si celui ci est en couple ou pas ? Rien de plus facile, Après deux minutes voire moins d’hésitation du bonhomme devant votre rayon commun, vous serez fixé... Le « Allo chérie, il n’y a plus de danitellos au chocolat, je prend quoi ?? » vous évitera de vous mettre martel en tête et de lui proposer... de partager vos yaourts.. :)
Que du bonheur !-
Tout est bien puisqu’il ne faut ni s’en plaindre ni montrer du doigt ces bons serviteurs de la communication lucrative ...Laisson faire alors et nous nous indignons de rien L’autre n’existe plus sauf quand il est à l’autre bout du monde ! -
@Nabum
Le sujet n’est pas tragique au point qu’on ne puisse le traiter en mode second degré...
Je vous ai compris ! ( pour parodier le grand Charles) -
Agoranymous42 8 février 2013 15:28Tu connais aussi l’autre côté de la Porte en Avatar, Loatse ?
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@ Agoranymous
Peut me chaut la couleur de la peinture.. -
Agoranymous42 8 février 2013 18:20Moi le choix de couleur et de nom de pseudo m’importe toujours, et c’est un problème en soi.
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navrée pour la fote dortografe...(peu) oups ! bordu !
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.. de quoi en faire quelques articles croustillant du « problème en soi »... je dis ça, je ne dis rien
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Je vous donne des pistesLa MésopotamieLa LoireDiogèneCésar en -56à vous d’assembler le puzzle -
Agoranymous42 8 février 2013 19:04Je demanderai au Taulier, il saura alors désigner la belle âme à sauver.
Bonne soirée -
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Agoranymous42 8 février 2013 19:37Mais ce sont ceux là qui intéressent le taulier, les autres se prennent déjà pour Dieu/et ou le grand ordinateur quantique, comme certain se prennent maintenant à nommer ce qui gouverne le tout
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Pourquoi ce besoin de diviser le monde en 2 ?
Ceux qui ont tout compris et les autres cons (chaque bord mettra les utilisateurs de portables où il le sent).
J’entends bien la nuance de l’auteur qui veux choquer par excès pour provoquer une prise de conscience, mais ce qui est excessif est insignifiant.
Il est dommage de vouloir créer des castes et d’annoncer d’emblée qu’elles ne peuvent s’entendre. De mon côté, j’adore lire, j’aime beaucoup l’architecture et je passe de bons moments avec mes amis. Et je n’ai même pas de mépris pour les « sans-fils » ;)-
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@ nabum
je vous rassure je n’ai un portable que depuis 3 ans, et encore est ce à la demande de mon employeur qui se garde bien de me payer mon forfait...
J’ai opté pour la solution « eco max ». Sans pub, je suis chez zero forfait (8 euros par mois SMS illimités + 2h) et j’utilise un vieux Nokia increvable acheté d’occase 10 euros sur le bon coin, qui n’a ni bluetooth, ni accès web, pas d’email,et qui ne fait que téléphone ! L’intérêt est que la batterie tient une semaine en charge et que le son est bien meilleur que sur un Iphone par exemple (si, si) !
Par ailleurs, comme je ne veux pas être esclave, le téléphone est sur vibreur tout le temps, comme cela je n’ai pas d’emmerde avec une sonnerie intempestive, et je ne réponds pas au numéros professionnels entre 20H00 et 08H00, ni aux numéros cachés, juste à mes appels amicaux ou familiaux.
Donc comme vous le voyez, y’a une vie avec le portable quand même !
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Vous avez quand même cédé à l’injonction d’un employeur qui n’assurme pas.Au collège on m’interdirait presque de faire une sortie sans portable mais voyez-vous, l’administration ne peut m’en fournir. Cas insoluble ... Je fais encore ce que je veux et ne céde pas au délire du toujours joignable. sans être forfait ! -
@ nabum
C’est vrai, mais vues les responsabilités que j’avais (surpervision du travail de 800 personnes, déplacement) c’était difficile autrement même si je trouvais la communication par mail plus gérable !
Quant à mon employeur, c’est l’état, et ce n’est pas le meilleur de tous ! Pour les sorties scolaires, je connais un peu le problème, mon frère est professeur...
Quant à être infréquentable ne vous sous estimez pas
!
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Vaste sujet que les portables...
Globalement, je suis plutôt d’accord avec l’auteur. Depuis que les portables sont arrivés, cela donne lieu à des successions de scènes plus insuportables les unes que les autres, et ça empire avec les nouveaux smartphones.
Je ne supporte pas que mon interlocuteur (la personne en face de moi) s’éternise au téléphone ou décroche toutes les deux minutes.
Pour avoir repris mes études sur le tard, je supporte encore moins qu’à peine le cours terminé, chacun se précipite sur son engin comme si sa survie en dépendait.
Je sors carrément de mes gonds quand ce sinistre objet fait son apparition au cours d’un repas.
Malgré tout, j’en ai un à côté de moi au moment où j’écris ces quelques lignes. Je m’en sers peu, je n’ai pas d’argument révolutionnaire à proposer, cela s’avère quelquefois pratique. Mais l’utilisation qui en est faite par le commun des mortels m’exaspère au plus haut point.-
C’est simpleLe lointain est devu prioritaire par rapoort à celui qui est en face de vousC’est vrai chez le médecin, dans un magasin ou avec des amis....Quand quelqu’un décroche son portable alors que nous parlons, je m’en vais !Mesure élementaire que chacun peur adopter. tant pis pour le vendeur qui perd un client, tant mieux pour celui qu’on pensait être un ami et qui semble avoir mieux à faire ! -
C’est un peu extrême comme solution !
En général je prends sur moi, parfois je grogne un peu, inutile de tomber dans la surenchère en matière d’impolitesse... -
Cher résistant
Votre confession désarmante et sincère me renvoie à mon propre échec. Cuisant. A ma faiblesse, celle de n’avoir que peu résisté à la mode du « téléphone mobile » et à ses contraintes.
Une invention diabolique, dont on peut difficilement, s’affranchir et qui vous met au ban des « modernes », tant il est inconcevable que dans une société où tout va très vite, de ne pas être joignable, immédiatement et à tout moment du jour, et parfois de la nuit.
Vous n’avez pas le « coucou du moment » et vous voilà hors du monde de la communication express, où l’urgence de communiquer est la priorité indépassable, une doxa commerciale qui conditionne d’abord, les parents, lesquels, une fois conditionnés, sont les meilleurs prosélytes auprès de leurs enfants et de leur entourage proche.
La vulgarisation du téléphone mobile aux particuliers, autrefois réservé aux représentants de commerce, a détruit les échanges traditionnels au profit des échanges à distance, superficiels et déshumanisés. Plus de visite d’ami en coup de vent, de lettres. On est sommé de prévenir à l’avance d’une visite ! La mécanique a mis l’humain au pas ! Drôle de progrès.
Se défaire du téléphone mobile est aussi impensable de nos jours, que de ne pas avoir de compte bancaire.
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Vipère
Faites votre mue, abandonnez ce portable inutile !Il est vrai qu’à plusieurs occasions des journalistes ont souhaité me joindre. Quand ils ont su que je n’avais pas de portable et que je me refusais à joindre un interlocuteur en dehors d’un fixe, ils ont renoncé à me connaître.C’est donc que leur envie était bien petite, que leur curiosité uniquement de circonstance et que le déontologie très médiocre.Ils pouvaient tout aussi bien m’écrire mais le savent-ils encore ? -
Impossible, Nabum !
C’est comme un sans domicile fixe (SDF), sans téléphone mobile, vous n’existez plus, vous-même en avez fait l’amère expérience...
Sans cet engin, vous disparaissez du monde, aussi sûrement que si vous vous enfermiez dans un couvent pour nonnes
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Vipère
Dans un couvent, les voies du seugneur sont impénétrablesSans portables c’est le très haut qui n’est pas joignableJe suis fait ! -
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Agoranymous42 8 février 2013 15:46Cher NABOOM, vous parlez de ce couvent qui est un vrai Canary Bay ? Mais on y est mon cher
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Nabum
J’ai une piètre opinion des scribouillards de feuilles de choux, en général et, mettre en avant la nécessité d’un contact par un portable pour vous rencontrer est un recours à la facilité, ce n’est pas comme si vous étiez SDF et qu’il n’y avait que ce moyen pour vous contacter.
Le portable est le meilleur vecteur de la futilité ! vos témoignages de conversations parfois intimes de bavards en dit long sur l’absence de préservation de la sphère de l’intime.
La liberté, s’arrête là où commence celle des autres, notamment celle de ne pas entendre certaines conversations, à son insu ! un de ces jours on devra légiférer, pour remettre de l’ordre, dans ce grand bazar des conversations à tout va !
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Moi qui pensais que c’était une histoire sans queue ni tête ? Je ne sais plus ou donnez de la tête ? Et vous mon cher ? -
Agoranymous42 8 février 2013 16:51Ben pour ma part, je séduits tous les esprits qui se rencontrent indistinctement et comme s’ils m’étaient promis(es)
Au surplus je veillerais bien évidemment si l’occasion se présentait à ne pas me retrouver réellement au pieu avec un Yéti du sexe non envisagé -
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Je me joins à votre club
C’est rassurant de savoir qu’on est pas seul.-
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le téléphone, quelle çonnerie
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J’en envie de commetre un meutre mais je n’ai pas de mobileTout ça ne fait pas sérieux et l’inspecteur rsique de perdre le fil ... -
Mon bon dieu c’est bien sûr il ne nme reste que cinq minutes de forfait et c’est Sim qui tient le rôle de Bourel ! -
Ne pas avoir de portable est un luxe réservé aux riches privilégiés.
C’est comme ne pas avoir de voiture.
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Vous êtes victime de la propagande des marchandsBien au contraire c’est une dépense souvent excessive pour les personnes en difficulté financière. -
Je n’ai pas de portable non plus..mais parce que je suis radin.
Mais je ne vois pas l’utilité d’écrire un article la dessus...-
Il n’était utile de le lire non plus !Tous les sujets méritent un billet, du plus futile au plus grave, c’est la grandeur de l’écriture de s’offrir ce luxe. C’est la liberté du lecteur de faire son choix mais pas de critiquer ce qui l’essence même de nos textes : la diversité ! -
Il faut vivre avec son temps ! Refuser l’appareil c’est s’isoler de la communauté des hommes de même que l’utiliser à tout bout de champs comme beaucoup. En fait, la sagesse c’est trouver le juste milieu dans son utilisation, c’est savoir dépasser l’outil et transcender son utilisation !
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